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Tout ce qui a été posté par Fraction
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Le Front Républicain a vaincu les Lepen, père et fille. C'est louable. Mais aujourd'hui les choses ont changé. Madame Lepen est présidentiable, et son équipe exécutive est peut-être prête à exercer le pouvoir. Jean-Marie se voulait être un clown dangereux, une sorte de Coluche aguerri et affranchi de la peur. Mais Marine revendique un sens des responsabilités rédempteur, à la fois pour son parti et son nom propre. Le 2nd tour de 2022 ne se fera plus à 80-20. La France n'a pas géré les attentats, elle les a amortis. Depuis Sarkosy, tous nos présidents subissent l'histoire. Est-ce la faute de la mondialisation, de la géopolitique, de la biosphère ? Il va de soi que la mondialisation des enjeux nous impose son propre rythme et sa propre mélodie. A nous d'y substituer la nôtre.
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Monsieur Macron a peut-être cru qu'en devenant Président, il pourrait voyager sur la Lune ou sur Mars. Que nenni, le poste de Président est corvéable à merci, c'est une déchéance et non un gage de noblesse. Nos prochains présidents devront gérer une dette et un déficit, rien de quoi enthousiasmer nos jeunes.
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J'ai trop de respect pour la démocratie. Etre élu avec 98% des suffrages exprimés, c'est médiatiquement suspect. Etre élu sur un déni de parlement, c'est constitutionnellement suspect. Entendons-nous : la démocratie n'est pas qu'un suffrage, c'est tout un système d'offre politique. Or le système d'offre politique français est suffisamment mature pour considérer n'importe quel positionnement individuel. De le diluer et de le cristalliser. D'offrir un candidat à n'importe quelle doléance.
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La politique onusienne est paramétrée depuis longtemps : Le Conseil de Sécurité de l'ONU signe des mandats, et l'OTAN les exécute. J'aurais seulement espéré une procédure plus démocratique.
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Vous croyez en un monde trop intelligent pour être honnête. Moi, je crois en un monde trop honnête pour réussir. Nous avons réussi à bâtir un monde contractuel. Ce contrat est fait d'appétence et de séduction. Le secret des américains réside autant dans son appétence que dans sa séduction. Les américains sont des génies auxquels l'humanité laborieuse doit succéder, fort de sa maîtrise de la force, et de sa responsabilité du devenir.
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Les mesures sanitaires du Covid19 démontrent la priorité des gouvernements pour la santé publique plutôt que pour la croissance. Voyez alors comme les gouvernements sont bienveillants, jusqu'à même l'excès passionnel.
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Les USA ont joué un rôle pendant 75 ans. Mais c'était un rôle d'une éloquence dont personne n'a la répartie. Ni eux ni un autre. Cette imposture ontologique aurait fini inévitablement par nous diviser. Mais si personne n'est digne pour nous fédérer, comment faire alors pour arbitrer nos conflits ? Le monde a besoin d'un leader, ou tout au moins d'une référence politico-culturelle.
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La communauté européenne est vaillante de plusieurs millénaires d'histoire commune, et d'osmose ethnique et culturelle. Les européens ont hébergé les prémisses de la civilisation, en concomitance avec l'Orient. On a l'histoire de sa géographie, on a la culture de sa nature, on a la religion de son cerveau. Les européens répondent à une métaphysique particulière, ils possèdent une cosmologie propre. Mais la différentiation babélienne historique a dissocié les peuples européens. Je dirais que le clivage le plus dominant en Europe est trivial : c'est le clivage de la dette et du déficit publique. Une fois notre culture du déficit uniformisée, peut-être restera-t-il assez de place pour l'investissement collectif et l'engagement multilatéral ?
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Je ne crois pas à un futur gouvernement mondial. Certes, les ONG et les institutions onusiennes vont acquérir des compétences et du budget. Mais le monde demeurera contractuel et non pas fusionnel. Jamais un suisse et un afghan ne tomberont d'accord, ni sur l'économique, ni sur le sociétal, ni sur les moeurs.
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Je m'inquiète davantage pour l'impotence de nos dirigeants que pour leur machiavélisme et leur moralité. Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt, mais plutôt son contraire : la frustration impotente. Le jour où j'assisterai à un complot machiavélique réussi, j'applaudirai des deux mains. Mais pour l'instant je crains plutôt son excès inverse.
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Oui, la liberté est une fin en-soi qui ne dépend pas du niveau d'abondance. Mais la liberté est aussi source d'insécurités, aussi beaucoup de gens lui préfèrent l'ordre. Mon argument ne concerne pas vos propres choix. Si vous parvenez à vous émanciper, tant mieux pour vous. Mon discours s'applique au système : notre système est un réseau de dépendances. Nous sommes tous dépendants les uns des autres, et cette synergie permet même une accélération collective inouïe. Les nations qui se sont isolées du monde ont perdu son accélération globale. C'est dans le cadre de ce macrocosme interdépendant que nous devons concevoir la notion d'émancipation. Un émancipé, c'est deux bras, un cerveau, et un estomac en moins pour le système.
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Si Monsieur Macron se faisait construire une cathédrale en 2021, il finirait sans doute en prison. C'est la différence entre Macron et Mitterrand, c'est la différence entre un prestataire de service et un patriarche. Oui, l'Eglise de France a abusé des contribuables français pour construire des cathédrales au lieu de construire des moulins et des aqueducs. Mais saviez-vous que les africains précaires préfèrent acheter une télévision plutôt que d'acheter à manger ? La nourriture spirituelle et médiatique revendique le même rang et la même noblesse que la nourriture physiologique.
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Le revenu médian est une variable magique qui condamnera, à tout jamais, toute tentative d'émancipation capitalistique de la classe moyenne. Le revenu médian s'ajuste spontanément comme le niveau de la mer, ce n'est pas un arbitrage. Ce n'est pas du machiavélisme, c'est du finalisme conventionnel. Considérez que si tout le monde devenait rentier, alors trop peu de gens voudraient encore travailler, d'où un cercle vicieux déflationniste. Et considérez que si tout le monde devenait pauvre, alors il n'y aurait plus de demande donc aucun flux. Le revenu médian nous provient de la Nature, il fixe le point de départ objectif de l'émancipation. Emancipation financière d'un argent qui ne reconnait que les siens, c'est-à-dire ceux qui le reconnaissent et respectent son ordre, sa règle du jeu. Mais tant que les élus rentiers resteront rares, le système sera équilibré et progressiste. La vie est un drame, l'argent est une comédie, un jeu. Le drame censure le jeu, la vie transcende l'argent.
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Même à la lecture de certains passages de l'Ancien Testament, il apparaît limpide que Karl Marx n'a pas l'antériorité de ses préceptes. Certes, le goût de l'argent est un focus concurrent de la spiritualité, qui peut virer à l'obsession. Mais ce goût ne demande qu'à mûrir, à partager son focus avec d'autres valeurs. Ces choix que nous avons à faire ne sont pas binaires, et il est bien entendu que tout ne s'achète pas, et que les vraies richesses sont en nous. Mieux vaut être pauvre que fou.
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Le principe des tickets de rationnement repose sur la même logique que la monnaie. A cela près que c'est une monnaie administrée.
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Vous avez oublié la crise de 1929 où les billets de banque valait moins cher que le papier hygiénique. Oui, la valeur de l'argent dépend de son macrocosme et de ses caprices. Le billet de banque que vous avez en poche a une valeur variable, et le prix des choses oscille du prix coûtant du fournisseur à la solvabilité maximum du client. Mais c'est l'exception qui confirme la règle et la valeur de l'argent, qui est d'autant plus invoqué en temps de crise.
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Bonjour, L'argent en abondance n'a pas vocation à être dépensé. Il a vocation à être investi, dans le capital ou l'économie réelle. L'argent c'est la sécurité, je sais déjà que je ne serai jamais sdf. L'argent c'est décider, le destin est fait de carrefours et de déviations qui nécessitent de l'argent pour être arbitrés. L'argent c'est la santé, en France on a tendance à l'oublier, enfants gâtés que nous sommes. En effet, je trouve dommage qu'en France, quand on est malade on le dise à tout le monde, mais quand on a de l'argent, on ne le dise à personne. Culture de l'échec ou catholicisme résiduel ? Cordialement, Fraction
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Oui, On pourrait même rajouter que la laideur est analytique et formelle, alors que la beauté est synthétique, globale, et cohérente.
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Bonjour, Oui, les notables de notre monde ont tous les mains dans la merde. Et les psychanalystes aussi, à leur façon. Mais plutôt que d'en salir la fonction, je préfère y trouver une péjoration naturelle de l'information : Je saurais vous dire pourquoi vous êtes moche, mais je ne saurais pas vous dire pourquoi vous êtes beau. C'est donc la référence évènementielle et descriptive qui est en cause : l'échantillon de ce qu'il est pertinent de dire, c'est-à-dire le champ du possible, de l'exprimable, est déjà caractérisé, péjoré, avant même que nous n'ouvrions la bouche. Cordialement, Fraction
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Libérer les autres, c'est se libérer soi même .
Fraction a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Inclassables
Les libérateurs sont parfois perçus comme des sorcières, c'est un relativisme récurrent. Tout dépend de la cohésion de l'ensemble et de son adhésion individuelle. Si le collectif adhère à sa condition illusoire, alors la Vérité sera collectivement traitée comme marginale a minima, et comme une sorcellerie a maxima. Or, la Vérité est le complément d'objet de la Justice. Ce sacrifice de la raison impliquera nécessairement un ordre voyoucrate caractérisé par sa passion et/ou son pragmatisme exclusifs. -
Libérer les autres, c'est se libérer soi même .
Fraction a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Inclassables
Là, par exemple, je tente de vous libérer. Mais c'est à votre destin d'accepter la xénogreffe. S'il refuse, il va me marginaliser même malgré vous. Les esclaves n'ont pas vocation à être libérés. Beaucoup aiment l'infantilisation, beaucoup s'y retrouvent. Quitter le troupeau c'est choisir l'enfer des insécurités, mentales et morales notamment. Parce que le champ des possibles et des crédibles est pollué d'une infinité de monstruosités et d'indignités. Les monstres de notre environnement sont homologués par l'Arche de Noé de la Civilisation. Mais les monstres du champ des crédibles n'ont pas de notions, et leur déterminisme est amoral. J'ai vécu une relation incestueuse avec mon inconscient pendant 20 ans. J'ai été contaminé par son cynisme, et formaté par son chaos voyoucrate. Il n'y a pas de lois : mieux vaut être un voyou qu'une tête à claque, et mieux vaut douter de tout que de vous-même. -
Libérer les autres, c'est se libérer soi même .
Fraction a répondu à un(e) sujet de bouddean dans Inclassables
Bonsoir, La liberté est un concept sans réel contenu. Se libère-t-on par l'insertion ou par l'exclusion ? Par la vraie précarité ou la fausse abondance ? Par le plaisir addictif ou l'austérité frustrante ? Par la naïveté du possible ou le désespoir des limites ? Je suis libre depuis que j'ai appris à autogérer ma mémoire. J'ai programmé ma mémoire pour ne me rappeler que de mes idées. Je ne perçois plus mes environnements que comme des consommables sucrés-salés, acides-amères, euphorisants-anxiogènes. Je suis libre depuis que j'ai jeté ma télévision, et appris à m'ennuyer sans angoisser. Ce fut la meilleure décision de ma vie, car j'aime me faire baiser, mais seulement par des membres de mon espèce. La télé nous conditionne même lorsqu'elle est éteinte, et son design tend à plafonner notre âge mental comme il a plafonné celui de nos élites. La télévision est une mentaliste innée et systématique, une prédatrice fascinante qui roule pour nous, …. mais surtout pour la schizophrénie car oui, notre mère est une salope, et l'histoire est une écriture spontanée aussi inepte que la vacuité de nos rêves. Réalisme / rêve = vigilance mentale Autrement dit : le réalisme n'est qu'un rêve vigilant. Je suis libre depuis que j'ai compris que ni le Big bang ni Dieu ne sont récursifs. La récursivité authentique c'est celle de la conscience. La récursivité est un combat pour l'éternité qui ne doit laisser la place à aucune empathie, aucune reconnaissance, ni aucune pitié. C'est cette récursivité que nos environnements médiatiques tentent de nous subtiliser, de nous la faire à l'envers. La conscience est partout chez elle, et lorsque vous l'aurez compris, vous vous sentirez peut-être vraiment libre. Cordialement, Fraction -
Bonsoir, Opposer les classes, les races, les religions, et les sexes entre eux est un sectarisme, au sens étymologique du terme, contre-productif. Les associations subventionnées anti-machin et anti-truc font vœu de se substituer au Procureur de la République. C'est une décadence dans laquelle je ne m'inscris pas, et qui tend vers une irrationalité passionnelle, où le décibel est plus audible que l'argument. Il n'y a pas plus misogyne qu'une femme, et il n'y a pas plus anti-machiste qu'un homme. Parce que la lutte est essentiellement endogène, puisque concurrentielle. L'invasion musulmane en Espagne a été bien plus tolérante que les catholiques envers les protestants. La féminité ne répond à aucune définition. Définir le genre féminin revient à le prostituer sémantiquement. L'œstrogène, la testostérone, ne sont pas un essentialisme, mais une focalisation dont la libre pensée peut allègrement s'affranchir. Cordialement, Fraction
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Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République, est mort
Fraction a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans France
Bonjour, Ca fait trente ans qu'on a enregistré sa nécrologie, mais elle est en VHS. Il va falloir la convertir en numérique. Cordialement, Fraction -
Oui, trois policiers ont confondu puissance et impunité, et ils doivent probablement être condamnés et licenciés pour cela. Je dirais que le sentiment d'impunité est une déviance inhérente au sentiment de puissance. Mais si l'on souhaite être honnête intellectuellement, il faudrait rapporter le nombre de bavures au nombre total de policiers, et plus précisément au nombre d'interventions. En factorisant ce rapport par une circonstance coefficiente : le respect de l'ordre, ou la légitime défense, la plupart du temps.