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Tout ce qui a été posté par DKKRR
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Je pense que la logique que vous mettez en avant, et qui est si courante de nos jours dans les tentatives de justifications de tous ces nouveaux droits dont l'on aimerait disposer, démontre en réalité le côté parfaitement égoiste, individualiste de la chose. En somme vous dites, pourquoi vous positionnez-vous contre une situation qui ne vous impacte pas directement (à-priori, car dans les faits les choses sont bien plus complexes puisque c'est toute la société qui se trouve ainsi transformée, société dans laquelle j'évolue également). Sauf qu'à mon sens, l'humain est un être qui ne doit pas se préoccuper que de sa seule et unique petite vie. La vie en société implique justement que l'on fasse des efforts pour autrui, que l'on respecte autrui dans nos gestes, nos propos, nos attitudes plus généralement. La vie en société ce n'est pas limité à une somme d'individus qui font chacun leur vie de leur côté sans se soucier le moins du monde des principes moraux qui génèrent les comportement des autres. De ce fait, il est très important, en tant que citoyen engagé et soucieux du bien-être de la collectivité, de s'intéresser aux sujets sociétaux, et ce nonobstant le fait que l'on ne soit pas soi-même concerné par cela. Ainsi, comme vous le faites assurément sur bien des sujets (malgré que vous prôniez présentement le contraire), vous-même vous positionnez contre des comportements qui ne vous concernent absolument pas. Ainsi, j'imagine fort bien que vous êtes contre le niqab alors que ça ne vous concerne pas directement, de même j'imagine fort bien que vous êtes contre la polygamie etc.... Donc, comme vous, je suis un citoyen engagé et moi aussi je lutte contre les expressions de ce qui m'apparait comme de la dépravation morale et en conséquence je rejette avec véhémence la pma. Que vous ne soyez pas d'accord avec cela, c'est une chose mais que vous ne me reconnaissiez pas le droit d'avoir ces positions, c'est tout bonnement incompréhensible étant donné que vous même vous permettez comportement similaire. -
Un homme qui n'agrée pas ce genre de procédés artificiels et traduisant un égoisme extrême de celles qui convoitent l'enfant comme l'on peut convoiter un objet, ne tient pas cette position du fait qu'il se perçoit comme un simple bout de chairs potentiellement capable de gicler dans l'autre bout de chairs qui a utilisé une pma. Mais un homme qui n'agrée pas ce genre de procédés dispose, au contraire, d'une perception qui transcende très largement la vôtre très réductrice (bout de chairs gicleur) et qui considère qu'il y à là une nécessite absolue qu'un enfant puisse évoluer avec deux personnes de sexe différent qui s'avéreront être complémentaires pour son éducation. Ce qui ne signifie pas qu'il ne pourrait pas y avoir d'échecs à ce modèle idéal (veuvage; divorce; parent ne remplissant pas son rôle correctement). Cependant, ce n'est pas parce que certaines familles se retrouvent, volontairement ou non, dans un gouffre qu'il est sage que de légitimer la possibilité d'y plonger sciemment. En d'autres termes, désirer un enfant tout en faisant le choix de se passer d'un conjoint constitue une action profondément égoiste, ne se souciant nullement du bien-être de la future progéniture. Il ne s'agit là que de satisfaire ses propres désirs en passant par des techniques qui n'ont absolument rien de naturelles (ce qui est dans la continuité puisqu'une liaison homosexuelle est forcément contre-nature, de même qu'une famille qui se retrouve mono-parentale avant même la naissance). Que l'on soit homme ou femme, nous sommes donc tout à fait légitimes pour lutter contre ce modèle dégénérant que l'on tente de nous imposer sans pour autant qu'il n'y ait la moindre frustration due à une conception particulièrement réductrice de notre rôle (conception que vous entretenez pour votre plus grand malheur). -
Autant pour moi je ne vous avais pas compris. L'argument de la veuve, en réalité, revient incessamment mais souvent sous d'autres formes : à savoir comment font les mères seules car divorcées ? J'ai déjà répondu plus haut à cela, à savoir, nous reconnaissons tous (je pense) qu'il s'agit là de situations qui sont regrettables et qui s'avèrent être des échecs que devront endurer les enfants. Ainsi, ce n'est pas parce que certains ont échoué dans leur projet de sorte à ce que des enfants soient amenés à évoluer sans père qu'il faut généraliser cela. Bien au contraire l'entendement voudrait que l'on minimise au maxime ce genre de situations et non pas qu'on les répande à grande échelle. J'inclus dans ces situations dites "regrettables" et synonymes d'échecs les situations dans lesquelles des enfants évoluent au sein de familles hétérosexuelles dans lesquelles ceux-ci endurent des souffrances extrêmes telles que celles que vous décriviez. Mais à l'instar de ce que j'ai précédemment énoncé, ce n'est pas parce qu'il existe des exceptions (échecs) dans un modèle majoritaire (famille hétérosexuelle) que ce modèle est mauvais et/ou que d'autres lui sont équivalents. En l'occurrence, ce n'est pas parce que des pères peuvent frapper leurs enfants qu'il est bon pour un enfant d'avoir deux mères (je ne vois aucun lien de causalité entre les deux). -
Le fait d'être veuve n'empêche pas d'avoir un enfant. Si elle en désire un, elle se met en couple avec quelqu'un voilà tout. Il n'y a donc là aucun problème. -
Comme vous semblez le penser vous aussi, un divorce ou une séparation rapide ne constituent jamais une bonne chose pour l'enfant à peine né qui se retrouve ainsi privé d'un parent (dans l'optique où ceux-ci ne le maltraitaient pas), de ce fait pourquoi vouloir généraliser cette situation en octroyant la possibilité à des femmes seules et des femmes homosexuelles d'avoir des enfants puisque ceux-ci seront, dès le départ, privés de père et que vous trouvez ça vous-même regrettable. -
Les choses m'apparaissent bien plus complexes que l'analyse très partielle que l'on tente de faire. Le racisme anti-blanc n'existe pas, c'est une invention, une tentative insidieuse visant à détourner les yeux des véritables problèmes de racisme qui existent. Le vrai racisme, celui qui est systémique, pratiqué à un niveau institutionnel c'est un racisme qui touche des populations noires, arabes et éventuellement affiliées aux roms. Il n'existe pas une personne blanche en france s'étant déjà vu refuser un logement du fait de la pigmentation de sa peau. De même il n'en existe pas ayant été brutalisée par la police pour les mêmes raisons. Ce que l'on apparente à du racisme anti-blanc ce sont uniquement les propos de certains individus qui ne font qu'évacuer une frustration liée à la situation qu'ils vivent au quotidien et qui leur fait ressentir le poids du racisme institutionnel qu'ils subissent et pour tenter de le "digérer", ceux-ci inversent la situation en se moquant, en repoussant ceux qui, dans leur esprit, peuvent être assimilés au peuple de ceux qui les discriminent et qui se distinguent par des comportements jugés comme particulièrement faibles. S'ensuivent donc uniquement des propos moqueurs qui ne transcrivent nullement dans leur esprit une volonté d'afficher une supériorité ethnique à laquelle ils ne pensent même pas. Ce n'est pas un racisme au sens où ils ne font pas de distinction entre des races du fait de caractéristiques liées à la couleur de la peau tout en induisant de cela une échelle de valeurs mais ce sont juste des brimades qui sont censées caractériser des comportements, des attitudes qu'ils considèrent comme faibles et qu'ils qualifient "d'attitudes de blancs (ou de babtou)". Ainsi, quand un enfant noir se moque de quelqu'un qu'il qualifie de sale blanc ou de babtou il n'y a pas la volonté dans son esprit de se distinguer de lui du fait de sa couleur qui le rendrait inéluctablement supérieur à lui mais il s'agit là de se placer, pour une fois, en position dominante dans cette société en renvoyant, d'une manière symbolique, la violence des discriminations subies et en l'adressant à ceux qui s'apparentent à leurs "agresseurs habituels" et dont les comportements leur apparaissent faibles ("tu ne m'aimes pas, je t'aimerai encore moins sauf si tu consens à intégrer mes habitudes"). La preuve étant que l'on peut toujours retrouver dans le cercle de fréquentations de ceux adeptes de ces propos des jeunes de leur âge qui sont blancs mais qui adoptent des comportements similaires aux leurs.
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Mon Dieu quelle monstruosité. Non-seulement cela constitue un dangereux appel du pied pour toutes ces femmes qui ont décidé qu'un enfant était un objet qu'elles étaient en droit de posséder et ce nonobstant leur situation familiale (en l'occurrence se passer de conjoint ou se mettre avec une personne de même sexe). Mais en plus, en réalité ce choix pousse l'égoisme à son paroxysme. L'on ne se soucie nullement du futur bien-être d'un être qu'on prive sciemment de père, tout cela pour satisfaire un désir qui est celui de posséder un enfant pour pouvoir notamment avoir plus de sujets de discussions avec ses collègues par la suite et s'afficher sur les réseaux sociaux avec sa progéniture comme s'il s'agissait d'un trophée. Quel monde l'on vit. Et dire que certains ont même eu l'audace de proposer la pma post-mortem .... -
75ème anniversaire du Débarquement : Moscou dénonce une réécriture catastrophique de l'histoire
DKKRR a répondu à un(e) sujet de Doïna dans International
C'est-à-dire que pour nous Français ce choix est heureux car il nous permet de vivre dans le confort pendant qu'une grande partie de la planète vit dans la misère la plus totale, avec la guerre, les persécutions etc.... Par-contre si vous posez la même question à un Libyen, un Irakien, un Palestinien, un Somalien, un Chilien, un Iranien, pas sûr que le choix soit le même. C'est dire si ce dernier est profondément relatif et qu'il n'émane donc de celui-ci aucune vérité incontestable sur la nature réelle des régimes que vous opposez. Lisez le livre noir du capitalisme et vous constaterez les nombreux méfaits de celui-ci. Communisme et Capitalisme sont pour moi les deux faces d'une même pièce en terme d'atrocités générées. Seulement, il faut porter le regard plus loin que son propre cadre de vie pour se rendre compte de tout cela (ce n'est pas un reproche). -
75ème anniversaire du Débarquement : Moscou dénonce une réécriture catastrophique de l'histoire
DKKRR a répondu à un(e) sujet de Doïna dans International
De la même façon Bush fut invité le 6 Juin 2004, sans que personne ne semble remettre en cause le bien-fondé de cette invitation, et pourtant il a fait bien pire que Poutine en détruisant gratuitement un pays et en le replongeant dans les ténèbres avec des conséquences visibles encore actuellement (l'état islamique par-exemple). Obama fut également invité et pourtant il était passé maitre dans l'art de l'assassinat "illégal" par des drones en violant l'intégrité des frontières d'autres pays. Quant à la main basse des Soviétiques sur l'est, le partage du monde qui permit aux Soviétiques de s'accaparer ces territoires fut avalisé par les Occidentaux lors des différences conférences inter-alliés durant la guerre (Téhéran; Yalta notamment). Les Anglos-Américains ont également soutenu la dictature des colonels en Grèce et ont financé de nombreuses dictatures dans le monde (Amérique du Sud notamment) dans leur combat contre le communisme. Pour conclure, la logique finale de votre raisonnement est qu'il ne faudrait donc inviter personne lors des cérémonies du débarquement. Ce n'était pas un sondage effectué uniquement en France mais dans le monde Occidental en général donc je ne pense pas que cet argument soit fondé. -
75ème anniversaire du Débarquement : Moscou dénonce une réécriture catastrophique de l'histoire
DKKRR a répondu à un(e) sujet de Doïna dans International
Je ne pense pas que cela soit vraiment opportun de refaire l'histoire par des "si les alliés avaient fait ceci, s'ils n'avaient pas fait cela etc...". Il y a tellement d'événements qui ont fait pencher la balance en faveur des Allemands ou des Soviétiques (l'hiver, l'incroyable incompétence militaire d'hitler, les erreurs du commandement soviétique, la guerre contre la Grèce, Richard Sorge etc...) que l'on ne peut isoler un événement en particulier (le débarquement) et supputer des conséquences potentielles de sa non-existence. Raison pour laquelle il me semble que l'on devrait plutôt uniquement se contenter des faits. En l'occurrence, les Soviétiques ont incontestablement payé le plus lourd tribut parmi les forces ayant lutté contre les nazis. Ils ont également fourni l'effort de guerre le plus conséquent et cela on ne peut leur enlever. D'après une "étude", un sondage avait été fait en Occident juste après la seconde guerre mondiale et une partie écrasante de l'opinion publique considérait que les Soviétiques avaient joué le rôle le plus déterminant qui soit pour la victoire. Quelques décennies après, un même sondage révélait que cette fois-ci les gens considéraient que c'étaient les alliés qui avaient joué le rôle le plus important. C'est dire si la perspective est fortement influencée par l'école et les médias qui jouent un rôle essentiel dans la perception de ce conflit et qui n'ont assurément pas mis assez en valeur l'effort de guerre des Soviétiques. -
Tout d'abord je suis heureux de constater que personne, pas même vous, ne remet en cause mon affirmation selon laquelle le pire régime de l'histoire en terme de morts est athée et profondément anti-religieux. Ce qui permet d'éviter la logique que mettent en avant certains athées qui mettent en accusation les religions du simpliste fait que des horreurs furent commises par des régimes y étant officiellement affiliés. Ensuite, je trouve cela étrange que vous remettiez en cause mon raisonnement sous prétexte que je ne citais "que" la SS ("force" qui a vu passé dans ses rangs plus d'un million d'hommes) lors même que vous ne citez qu'un seul homme (Hitler en l'occurrence). Concernant le ceinturon, je réitère ce que j'ai dit, il ne s'agissait là que de la reprise symbolique d'une devise militaire. Les nazis étaient friands de symboles remémorant un passé conçu comme glorieux (chevaliers teutoniques, opération barbarossa etc...) sans pour autant que cela nécessite que l'on prenne tout à la lettre. Quant à l'église, dire que le régime nazi était favorable à celle-ci sous prétexte qu'Hitler fonda des alliances avec elle (avec tout ce qui lui permettait d'asseoir ses desseins en réalité tels que les Japonais par-exemple qui ne correspondaient pour autant pas à ses critères de race pure), cela revient exactement à la même chose que de dire que les nazis étaient favorables au communisme sous prétexte qu'Hitler sut, un temps, s'adjoindre ses services. Il faut voir les choses dans la globalité. Hitler était profondément anticlérical. Il a combattu en de nombreuses occasions l'église et a su habilement manoeuvrer pour en tirer profit quand il en avait besoin. Le numéro 2 ou 3 (Himmler en l'occurrence) de son régime était connu pour sa haine pour le Catholicisme et son goût pour les "sciences occultes" et les religions paganistes d'antan. Selon certains auteurs, le nazisme était lui-même une religion. Certains de ses dignitaires, dont Hitler, semblaient fascinés par les anciens cultes Germaniques qu'ils voulaient réinstaurer sous une forme nouvelle. Les religions monothéistes traditionnelles étaient une ineptie pour Hitler et à ce propos il a tenu, en de nombreuses occasions, des propos laissant penser qu'il préférait l'Islam au Catholicisme qu'il abhorrait. Nombreux sont d'ailleurs ses propos où il montre ouvertement sa détestation pour le Christianisme. Je vous en cite un : Si, à Poitiers, Charles Martel avait été battu, le monde aurait changé de face. Puisque le monde était déjà condamné à l'influence judaïque (et à son sous-produit le christianisme, une chose si insipide), il aurait mieux valu que l'islam triomphe. Cette religion récompense l'héroïsme, promet au guerrier les joies du septième ciel. Animé d'un esprit semblable, les Germains auraient conquis le monde. Ils en ont été empêchés par le christianisme» Donc non le régime nazi n'était pas religieux au sens où il ne s'inspirait d'aucune religion "officielle". Il était même plutôt farouchement opposé aux religions monothéistes (dont l'une qu'il a tenté d'éradiquer). Il n'y avait aucun principe religieux qui motivait son action si ce n'est au contraire la négation de ceux qui constituent la base de toutes les religions.
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Le régime nazi n'était mû par aucune idéologie religieuse. Certains membres de la SS étaient d'ailleurs profondément hostiles aux religions traditionnelles notamment le Catholiscisme (sans parler du judaisme bien entendu). Le "Got mit uns" des ceinturons Allemands n'était absolument pas révélateur du moindre esprit religieux dans cette armée, il s'agissait uniquement d'une ancienne devise militaire Prussienne qui avait été reprise dans un but symbolique. Ainsi, l'on peut se permettre de dire que si ce régime n'était mû par aucune spritualité particulière, soit celui-ci était laic (ce qui n'était bien évidemment pas le cas), soit celui-ci était athée (au sens où aucun commandement Divin ne servait de référence à sa "législation" si ce n'est même la négation de ceux-ci qui guidait son action).
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Je pense clairement que de nos jours, dans nos sociétés occidentales, les athées sont les plus extrémistes qui soient. En effet, ceux sont bien eux qui, à longueur de journée, déroulent leur discours fortement anti-religion (Islamophobes prioritairement) pour tenter de démontrer publiquement ô combien, selon leurs schèmes de perception donc la subjectivité inhérente à leur personne, les religions sont mauvaises. Vous ne pourrez pas trouver une seule chaine de télé, en France, où des religieux seraient susceptibles de tenir un discours similaire à l'encontre de leurs congénères athées. C'est dire si ces deux "catégories" ne procèdent pas du même degré de respect mutuel. Un extrémiste est, selon moi, une personne qui dénigre incessamment ceux qui disposent d'un paradigme différent et vante incessamment également les croyances auxquelles elle adhère. De ce fait, il est indéniable que les athées et le discours anti-religieux qui est récurrent chez bon nombre d'entre-eux, correspondent idéalement à la définition du mot "extrémisme". Quant à l'histoire à laquelle certains se réfèrent pour tenter de signifier qu'existerait une certaine consubtantialité entre terrorisme, extrémisme, guerres et religion, c'est faire fi de trois éléments très importants. Premièrement, les régimes les plus populaires du fait de leur cruauté et des millions et millions de morts générés furent principalement athées (nazis et communistes en l'occurrence). Deuxièmement, si certains hommes se sont montrés violents au nom de la religion, il y a fort à parier que c'est parce que leur nature recèle une certaine part de violence qui se serait néanmoins exprimée, sous d'autres motifs certes, s'il n'y avait pas eu le prétexte religieux. Troisièmement, comment peut-on chiffrer les millions, voir assurément les milliards d'êtres humains qui, depuis tant de millénaires, ont justement été assagis grâce à la religion sans laquelle ceux-ci auraient peut-être commis d'horribles choses (remercions la religion d'exister car de nombreuses personnes seraient inaptes à vivre à société si celle-ci ne venait pas cadrer leurs actions).
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Cela s'appelle de la désobéissance civile, or il existe en France un débat séculaire sur la question de la légalité de la désobéissance civile. La DDHC de 1789 à laquelle renvoie, entre autres, le préambule de la constitution de 1958 fait notamment état d'un droit de résistance à l'oppression. Ce dernier bénéficie de plusieurs interprétations dont l'une d'entre-elle y associe le droit à la désobéissance civile. Il existe un hiatus irréductible entre le fait de ne pas respecter la loi du fait de négligence, du fait de la volonte de tirer des profits personnels, du fait d'une vengeance ou autres et le fait de ne pas respecter la loi au sein notamment d'associations mues par un but officiel qui peut être notamment celui de faire évoluer le droit. De ce fait, les personnes qui sont interpellées par la justice dans ce dernier cas ne sont, bien évidemment, pas condamnées de la même façon que si l'acte avait été commis de façon individuelle et anonyme (sans but revendiqué) = Femen; faucheurs d'Ogm par-exemple. Ainsi, le sujet est bien trop complexe pour que l'on réduise les choses comme vous le faites présentement, à savoir : la loi est telle qu'elle l'est, il n'y a aucune légitimité dans son irrespect. La désobéissance civile est au coeur du combat de nombreuses associations et ce depuis la nuit des temps. Que ce soit les maires qui refusèrent de marier certaines personnes du même sexe, aux personnes allant dans des pays étrangers pour jouir de la GPA, aux personnes qui fauchaient des champs ou cassaient des McDo, aux personnes qui se réunissaient dans des universités pour débattre de l'état de la société jadis etc... C'est de cette façon que les choses ont continuellement évolué dans notre pays. On ne peut donc se permettre de balayer d'un revers de la main les combats portés par certains et ce nonobstant le fait que l'on n'y adhère pas. Pour ceux qui n'adhéraient pas au combat de Rosa Parks, celle-ci était assurément une emmerdeuse qui voulait faire la loi avec ses convictions personnelles. En fait, plus généralement, celui qui pense différemment de nous est forcément un emmerdeur.
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C'est votre opinion mais le parallèle me semble pourtant évident entre le combat porté par Rosa Parks mû par le principe consistant à défendre des droits que l'on estime universels et le combat de ces femmes qui, elles aussi, estiment qu'il s'agit là d'un droit qui est universel (celui de se baigner dans la tenue qui leur convient en l'occurrence). Vous pouvez légitimement être en désaccord avec le sujet du combat mené mais il est totalement inepte que d'affirmer que ces femmes se battent pour une restriction de leur liberté puisqu'au contraire si leur voix était entendue, il y aurait alors une plus grande lattitude de choix concernant les tenues potentiellement utilisées pour aller se baigner (en toute logique, la liberté des femmes sur ce sujet serait donc étendue).
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Si elles sentent que ceux-ci ne sont pas respectés, en effet elles peuvent toujours les faire valoir.
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Il s'agit juste d'un point de vue totalement subjectif puisque ce que vous appelez provocation, elles appellent ça "défense de leurs droits". De la même façon il fut un temps où certains esprits percevaient une forme de provocation dans l'attitude de Rosa Parks consistant à refuser de céder sa place à un blanc dans un bus. C'est dire si tout n'est qu'affaire de convictions personnelles puisque nécessairement une action visant à défendre ce que l'on conçoit comme des droits relatifs à notre liberté d'expression présentement bafouée sera perçue comme provocatrice par ceux-là même qui bafouent ces droits.
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Je ne suis personnellement pas pour qu'une femme Musulmane en burkini aille à la piscine étant donné que je perçois une contradiction entre le fait de vouloir préserver son corps des regards étrangers et le fait de se rendre dans un lieu où la pudeur est profondément "relative". Cependant, je ne suis pas sûr que les critiques qui sont adressées à ces femmes soient formulées sous l'angle de la pudeur (cela serait certes légitime si c'était réellement le cas).
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Bon courage à Alain Soral dans cette épreuve qui fait face à de puissantes forces "invisibles" qui oeuvrent en sous-main afin de faire valoir les intérêts de leur communauté absolument incritiquable contrairement à toutes les autres. Et dire que certaines personnes ne parviennent pas à comprendre que des instances internationales puissent adresser quelques reproches à la france concernant sa gestion des droits de l'homme.
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Vous voulez dire que si l'on ne se plie pas à vos règles, l'on se doit de quitter le territoire national ?
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Je pense que ceux qui les blâment concernant le fait qu'ils se soient situés dans des zones fortement déconseillés se doivent d'appliquer les mêmes critiques à l'égard des militaires qui se trouvent eux aussi dans des zones dangereuses lors même que cela n'influe aucunement (si ce n'est même négativement au contraire) sur l'intégrité de la France. En fait la problématique est simple. Si en tant que militaire vous vous retrouvez à fouler, armes aux poings, des sols étrangers alors vous devez naturellement vous attendre à parfois subir les conséquences de votre politique impérialiste. Que chacun reste chez soi et il n'y aurait pas ce genre de problèmes mais on ne peut pas occuper des terres étrangères et regretter qu'une partie de ces occupants puissent succomber aux périls dans lesquels ils se mettent eux-même. Qu'un soldat meurt sur le sol de sa patrie en la défendant, c'est assurément un acte d'héroisme mais qu'un soldat meurt sur le sol d'une patrie étrangère en ne défendant que des intérêts privés, il n'y a aucune gloire à cette mort qui s'avère être au contraire particulièrement honteuse pour celui-ci.
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Tout dépend ce que l'on nomme "attentat". Il en est de même du mot "terroriste" qui peut s'appliquer à telle ou telle entité suivant le côté où l'on se situe. Pour votre ennemi vous êtes un terroriste qui commet des attentats, tandis que pour vous c'est le contraire. Qui a tort qui a raison ? Celui qui balance des bombes depuis son avion ou celui qui balance des bombes avec sa ceinture ? Celui qui tue ou celui qui tue ?
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Effectivement, pourquoi faire du bien alors que l'on peut faire du mal. S'il y a des torts à causer, autant que ce soit nous plutôt que les autres (c'est charitable, n'est-ce pas ? Il vaut mieux se souiller soi-même afin d'éviter aux autres de l'être).
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Effectivement les dictatures, que ce soit en Afrique ou en Amérique du SUd, qui constituent l'héritage de la politique néo-coloniale occidentale ne sont nullement des régimes totalitaires. Si l'on se réfère au concept de totalitarisme (état total) dans son sens originel, celui-ci a été inventé pour définir principalement 2 états que furent l'Allemagne Nazie et l'Union Soviétique Stalinienne, l'on retient que le totalitarisme renvoie à un projet de société (politique et social), à une envie de créer quelque chose et se définit par deux principaux caractères : - Une idéologie (sans idéologie pas de totalitarisme) : Lutte des classes dans le cas de l'Union Soviétique et supériorité de la race Aryenne dans le cas de l'Allemagne - Une volonté de créer une société parfaite : Tout va être rebâti, l'on repart de zéro afin de créer une société avec une unité parfaite, sans clivage (plus d'associations, plus de partis, tout le monde unifié autour du seul parti). La vie privée appartient à l'état. Le contrôle social est pur par l'intériorisation intégrale des normes du pouvoir. C'est un projet révolutionnaire qui cherche à abolir tout ce qui précédait pour recréer une société nouvelle selon l'idéologie qui meut le parti contrairement aux dictatures qui cherchent juste à garder le pouvoir sans nécessairement se référer à une idéologie et/ou à tout recréer. La dictature répare et ne recrée pas. Elle n'a que faire que les gens adhèrent intérieurement et donc avec sincérité au système et que ceux-ci deviennent amoureux des dirigeants. Pour être mis en place 5 instruments sont nécessaires : - La violence permanente (arbitraire; imprévisible, irrationnelle à certains égards) avec pour objectif d'abrutir, de terroriser. - Le mépris de l'ordre juridique : Pas de pyramides des normes, le pouvoir du parti est illimité - Les structures concurrentes : On centralise l'autorité vers le chef en créant de la désorganisation car lorsque la hiérarchie est brouillée, on tourne la tête vers le chef - Culte de la personnalité avec pour objectif de créer un amour sincère envers le chef et non pas uniquement une peur face à son potentiel courroux. - Propagande Il est bien évident qu'aucune dictature Sud-Américaine ne répond à l'ensemble de ces critères.
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Je connais la définition de ce mot mais celle-ci étant manifestement incompatible avec les exemples que vous citez, j'aimerais connaitre celle qui est la vôtre afin de comprendre le pourquoi du comment de la citation de ces exemples. J'imagine que lorsque l'on cite un mot l'on en connait le sens exact, raison pour laquelle je réitère mon appel afin que vous puissiez nous partager la définition qui est la vôtre. Etant sur un forum de débats, je ne peux croire un seul instant que vous ne sauriez répondre favorablement à une telle requête.
