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CAL26

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Tout ce qui a été posté par CAL26

  1. Imaginons que l'on ait la possibilité d'être euthanasié dés que les souffrances arrivent ou généralement dés qu'on est fatigué de vivre. Alors le temps vécu serait globalement pour chaque être humain et donc pour l'ensemble de l'humanité serait choisi, donc plus beau. Et cela réduirait le temps des souffrances que l'on refuse de subir.
  2. 9000 personnes qui se suicident violemment plus des rescapés involontaires qui vivent parés mais dans quelles conditions? Et l'euthanasie ou le suicide assisté éviterait cela . Et ceux qui se suicident le font après beaucoup de souffrance (que ce soit physique ou morale) donc bien sûr qu'ils n'ont pas eu une vie plus belle. Le suicide assisté éviterait ces souffrances.
  3. Mais je n'ai jamais envisagé qu'elle soit euthanasiée par un médecin suisse, belge voire hollandais ! je parle en général, les médecins suisses, belges ou hollandais qui pratiquent l'euthanasie quand elle a été acceptée par les Etats respectifs et au cas par cas, quand ils pratiquent l'euthanasie dans le cadre légal, ne sont sûrement pas accusés d'être des assassins par les familles . D'où l'intérêt de légiférer d'ailleurs. Si on peut choisir le moment de mourir c'est qu'on choisit aussi la vie tant qu'on est vivant. Ainsi plus personne ne subit la vie et donc globalement elle est plus belle.
  4. Mais je n'évoquais la Suisse et la Belgique que pour répondre @coucou (on se demande pourquoi) sur les médecins qui pourraient être considérés comme assassins. Elle n'est pas malade mais elle ne veut plus vivre. Et ce droit de mourir quand on le souhaite sans le risque de se louper rendrait plus belle la vie.
  5. Là il me faudrait une traduction. Votre devise est-elle : "si vous avez compris ce que j'ai dit c'est que je me suis mal exprimée" ?
  6. Mais vous m'avez bien lu? Je ne parle que du cas où la personne consciente choisit elle-même qu'elle ne veut plus vivre. Pourquoi me répondre à partir de cas où ce n'est pas la personne elle-même qui choisit? Et en quoi cela pourrait contredire un seul de mes mots? Je propose qu'on ait une loi pour encadrer le suicide assisté et je citais trois pays européens qui ont légiféré où je suppose que les médecins qui ont choisi de le pratiquer ne sont sûrement pas considéré comme des assassins. Et si la centenaire en question ne peut pas bénéficier de ce suicide assisté en Belgique ou en Suisse, je le regrette et je voudrais qu'elle puisse en bénéficier en France.
  7. Aux Pays Bas, en Suisse ou en Belgique les médecins qui pratiquent ce droit sont ils désignés comme des assassins? Ne pas légiférer assez précisément c'est peut-être le risque d'être confronté à l'affaire Lambert (son cas ne pourrait pas être réglé par une loi sur l'euthanasie, certes) avec une famille qui se déchire et un médecin accusé d'assassinat. Mais si la personne a vraiment le choix et si le médecin est d'accord pour pratiquer l'euthanasie, qu'on me dise où est le problème. Est-ce mieux une tentative de suicide violente qui risque d'échouer et de mutiler? Est-ce mieux une vie où chaque minute n'est que souffrance?
  8. Je suis entièrement d'accord avec @riad** : légiférer sur l'euthanasie devrait permettre à chacun de choisir le moment de sa mort. Vouloir mourrir ne signifie pas forcément être dépressif mais ça peut être vouloir quitter la vie avant qu'elle devienne invivable. Ce qui est totalement nécessaire c'est évidemment qu'il s'agisse d'un vrai choix , totalement conscient et lucide et que le médecin qui administrera la mort soit d'accord pour ce "service" (aux Pays-Bas au moins les médecins qui ne veulent pas pratiquer l'euthanasie ne peuvent pas y être forcé).
  9. Il y a en France un vrai tabou qui empêche le droit à l'euthanasie. La population est très majoritairement pour que soit instauré ce droit mais je me demande si le corps médical ne freine pas le mouvement. Espérons qu'un jour on aura ce droit qui donnera plus de valeur à la vie.
  10. La relation dominant/dominé est une certaine forme qu'a prise le racisme dans l'histoire et le racisme a justement été utilisé pour justifier une volonté d'exploiter des humains : si on voulait faire accepter l'exploitation de certains humains sans défense, il fallait tout faire pour qu'ils ne soient pas réellement considérés comme des humains. Comme la population sans défense était majoritairement noire, il suffisait de les rétrograder au rang inférieur à l'être humain, et ainsi même l'église fermait les yeux sur une exploitation sans vergognes de ressources humaines. Ce cynisme a beaucoup essaimé dans l'histoire des sociétés humaines et les arabes ou les noirs africains ne s'en sont pas non plus privé quand il s'agissait d'asseoir pouvoir et richesse. Mais à l'arrière un mécanisme mental qui fonctionne toujours parfaitement a permis ce genre d'ignominies : c'est justement la croyance ou plutôt la certitude que les être humains peuvent être catégorisés par groupes très vastes, à partir d'un ou de quelques critères visibles, mais le principal est qu'ils soient différents du groupe autoproclamé auquel ont appartient. Et cela créé des territoires physiques et (ou) mentaux aux fonctionnement principalement guerriers (il faut défendre notre territoire physique ou mental contre l'ensemble de l'humanité). Donc persiste malgré l'évolution des sociétés ce mécanisme universellement répandu qui tend à définir son clan comme légitime, moral et plein de nuances et les autres clans comme des "tout" hostiles , dangereux à soumettre symboliquement ou concrètement. Et il permet les pires atrocités, génocides, esclavagismes ou simplement de dire nous et eux. C'est ce racisme à mille facettes qu'il s'agit de combattre. autant pour défendre les opprimés, les dominés que pour ne pas faire des opprimés ou des dominés du passé et du présent des bourreaux de demain. Si chacun se crée un clan à accuser, chacun reprend le mécanisme dévastateur qui entretient la violence et les atrocités à venir.
  11. J'ai apporté quelques précisions dans mon message initial avant que tu le cites. Il y manquait une idée essentielle : peu importe le lieu ou la période, s'il y a une relation dominant/dominé on ne peut jamais la généraliser, l'essentialiser. La peau blanche n'apporte pas en soi la richesse, le pouvoir, un héritage culturel... L'idée est de dissocier couleur de peau et toute fixation à priori des relations sociales. Sinon on essentialise, racialise et on devient raciste. Même sans s'en rendre compte.
  12. Qui est ce "leur"? Le rapport dominant/dominé ne reposerait donc que sur une certaine relation entre les couleurs de peau et toujours dans le même sens (le blanc toujours dominant en tous lieux et en tous temps et le noir toujours dominé en tous lieux et en tous temps : un vrai pouvoir magique cette couleur de peau blanche !) ?Je veux bien que l'on me dise que ce n'est pas un biais cognitif mais il faudrait argumenter. Globalement je ne nie pas que les blancs, dans l'histoire, ont majoritairement "dominé" les noirs parce qu'ils avaient acquis une richesse qui leur permettait une conquête colonialiste et d'abord esclavagiste. Mais ce n'est pas essentiel à la couleur de la peau, cet essentialisme c'est ce qu'en ont fait les racistes. Je refuse donc que l'on m'inclue dans ce leur indéterminé mais qui semble désigner la peau blanche. Mais ensuite nous pourront parler de la France et d'un racisme majoritairement anti-noir ou arabe et de la relation de ce racisme avec le fonctionnement des institutions. Là on reviendrait dans un certain contexte social qui favoriserait le débat.
  13. La couleur de peau n'est suffisante pour désigner une ethnie, un groupe ou un peuple que pour ceux qui ont une vision raciste d'homo sapiens, ce qui représente beaucoup, vraiment beaucoup de gens. Ensuite la manière dont elle se réalise diffère du contexte social, mais l'origine est toujours le même biais cognitif. L'objectif n'est pas de descendre qui que ce soit mais je combattrai sans cesse ce biais qu'il vienne d'un noir, d'un blanc d'un jaune et quelle que soit la forme dans laquelle il s'incarnera.
  14. Mais je ne dis pas le contraire. Je dis que ce n'est pas parce que la société française, majoritairement blanche et majoritairement raciste, l'est qu'il est légitime d'utiliser les mêmes repères pour séparer deux peuples à partir de la couleur de la peau et de faire des blancs des descendants des esclavagistes et des noirs des descendants des esclaves. J'ai 47 ans, je suis français, blanc et quand je suis né l'esclavage avait été aboli depuis 125 ans, ce qui représente 5 générations. Si on en ajoute une (en admettant par convention que l'esclave le plus jeune avait 20 ans en 1848), rien ne dit qu'il y ait un seul descendant d'esclavagiste parmi les 6 générations qui m'ont précédé et rien ne dit qu'il n'y ait pas eu de noirs dans ces 6 générations qui séparent ma naissance de la fin de l'esclavage. Et on peut généraliser cette incertitude à tous les blancs et à tous les noirs, c'est pourquoi je me réfère uniquement à la nationalité pour parler d'héritage culturel. Quand on essentialise à partir de la simple couleur de la peau (une couleur de la peau = un héritage culturel unique), on pratique une forme de racisme, qu'on le veuille ou non.
  15. Ce n'est pas jouer sur les mots, c'est le coeur du débat.
  16. Si tu ne faisais que critiquer l'agresseur (tu pourrais dire le français blanc, il n'y a aucun problème) tu aiderais la cause que tu soutiens et qui devrait être Humaniste : tu aurais je pense une majorité de soutiens. Et les échanges seraient plus constructifs. Mais tant que tu diras qu'il y a au moins deux peuples, allant dans la lignée de ce que tu dénonces chez Schoelcher (oui, voir ta réponse @pila) tu auras ce genre d'échanges qui ne mène qu'à la haine entretenue au tisonnier. Mais tu peux continuer, èvidemment il ne s'agit pas de faire taire ce genre de discours. Il s'agit de regarder grandir encore, par effet de contraste, des humanistes tels Aimé Césaire ou Albert Camus (entre autres).
  17. Quelle tristesse serait pour Aimé Césaire de voir son combat légitime ainsi repris. Quelle tristesse et quelle misère, d'abord intellectuelle qui n'arrive pas à se défaire des biais cognitifs. Toute l'humanité y perdra, ne vous faîtes pas d'illusion et Aimé Césaire aura perdu lui aussi.
  18. Tu es français donc les esclavagistes français sont autant les tiens que les miens. Et les gaulois ne sont pas les ancêtres des français, ils ont juste occupé grosso modo le même hexagone.
  19. Tu t'étonnes réellement qu'on évoque une forme de racisme anti-blanc quand tu parles d'iles contrôlées par "tes ancêtres". Alors précise ce que tu entends par "tes ancêtres" : ne serait-ce pas mettre tous les blancs dans le sac des descendants des esclavagistes? Interroge un peu tes propos avant d'accuser.
  20. Le jeu de dame continue (ou des échecs, c'est aussi utilisable) : les noirs contre les blancs. Et bien sûr tous les blancs ont des ancêtres esclavagistes et tous les noirs des ancêtres esclaves. Pour sortir de cette discussion sans fin et qui ne ménera à rien, Schoelcher est sans nul doute plus sujet à controverses que ne le laissent penser son statut dans l'histoire de France et ses statues parsemées. Mais que l'on trouve des personnages historiques majeurs au coeur de bouleversements qui ne soient pas du tout sujets à controverse. Est-ce une raison pour saccager physiquement toutes les représentations symboliques de l'histoire? Non j'ai fait ce commentaire déplacé parce qu'à te lire je me lasse des rengaines. Mais j'ai répondu sur le fond (voir ci-dessus) d'abord pour signaler qu'on n'est pas prés d'avancer dans la lutte contre le racisme.
  21. La langue française aussi doit être détruite? Là ça pique les yeux, désolé.
  22. Il faudrait voir en détail les revendications de ces saccageurs. Si le seul motif est que Schoelcher était blanc et qu'il faudrait introduire un quota de noirs abolitionnistes pour qu'on puisse continuer à commémorer le rôle de Schoelcher, c'est absurde et déplorable.
  23. CAL26

    retrouver ses anciens post

    Il y a un moteur de recherche qui permet de retrouver tout message à condition de bien cibler avec suffisamment de mots contenus dans le dit message et en paramétrant bien cette recherche. Par contre j'ignore si les messages des comptes supprimés sont conservés et au moins une mise à jour du forum a été faite depuis 2009 : est-ce que tous les messages ont survécu? Donc dans le meilleur des cas il faut que tu te souviennes de mots contenus dans tes poèmes, qu'ils soient assez spécifiques et nombreux pour bien cibler. Pour la peine, cite les. Comment les as tu retrouvés ?
  24. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 38/100 Mon temps 188 secondes  
  25. Changer les institutions, élargir la proportionnelle, comptabiliser le vote blanc... je suis loin d'être contre ce genre de propositions et même en faire d'autres jusqu'à proposer une 6ème république tant la 5ème ne semble plus adaptée à la France actuelle et aux enjeux à venir. Je ne sais pas si une refondation des institutions pourrait être efficace mais pourquoi ne pas l'envisager. Mais c'est autre chose de dire que voter est un acte de soumission : le suffrage universel reste le pouvoir laissé à chaque citoyen mais dans un cadre constitutionnel défini. Ne pas l'utiliser n'est pas être insoumis mais c'est uniquement ne pas exercer le pouvoir qui nous est donné. Si on veut que les institutions changent, ce n'est certainement pas en ne votant pas qu'on peut initier le changement. Et oui sans la révolution de la fin du 18ème aurait-on eu, finalement, le suffrage universel, socle de la démocratie? On peut dire qu'indirectement il y a eu beaucoup de morts pour qu'on ait un jour le suffrage universel, la démocratie.
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