CAL26

En plus il faut produire soi-même sa patientèle ?

Bravo Crève. (ce n'est pas un ordre, hein).

Et tu n'arrives pas à lui expliquer simplement? Alors je propose qu'elle arrache tes cheveux.

Le changement des lois sur l'immigration n'ont rien à voir avec la lutte contre le racisme. Ne confondons pas le contrôle de l'immigration qui est nécessaire pour un Etat et le racisme qui est néfaste pour tout le monde.

Non je ne pense pas que se contenter de ne pas être raciste suffise, notamment ici où tous les sujets peuvent être abordés et doivent donner lieu à des échanges d'arguments.

C'est les 3 euros qu'il faut en fait ajouter à 27 euros. Les 2 euros sont la différence entre le coût réel de la chambre et ce qu'elle leur coûte parce que le groom a gardé 2 euros.

Avoir subi le racisme ne légitime pas qu'on dise que tous les blancs sont racistes. Et comment lutter sérieusement contre le racisme si on dit qu'il ne peut être le fait que des blancs, alors que c'est un biais cognitif universel mais qui s'est exprimé différemment selon les évolutions historiques. Les dérives de l'antiracisme c'est autre chose que de réfléchir rationnellement sur ce qu'est le racisme, parce que justement ces dérives sont du ressort du racisme lui-même (voir du racisme partout, c'est réduire les désignées victimes à une dimension : leur ethnie, leur couleur de peau...) Encore une fois il s'agit de ne pas tout mélanger et @Bluehawk n'a pas uniquement été sanctionné parce que les forumeurs ne lui ont pas fait de câlins.

Je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai dit. Disons qu'il y a des idées qui ne sont pas basées sur l'expérience mais cela n'empêche pas que l'expérience donne des idées. Quelle suite pourra-t-on donné à un échange aussi riche? Vous ne pourrez le savoir qu'avec l'expérience et donc en lisant notre prochain numéro.

Mais @Fuck Them All n'est pas un troll et il est certainement sincère dans les idées qu'il expose et que beaucoup, malheureusement, partagent. Ce genre de réseau social est fait pour cela : sans cesse argumenter pour défendre ses idées et en l'occurrence ce que l'on veut que soient nos sociétés. Même si on n'arrive pas à convaincre il faut que ce soit son propre objectif tout en respectant ceux de l'autre tant que ce sont réellement des arguments. Et aussi savoir se remettre en questions si les arguments contraires sont pertinents et étayés. Là ce n'est absolument pas le cas.

C'est toi qui a lancé le jeu et si tu veux continuer je peux te dire que je connais beaucoup de personnes qui ont un enfant, qui n'ont aucune aide et payent des impôts (oui, ils sont calculés en fonction des revenus et par tranches), qui ne sont pas dans le rouge presque tous les mois et qui ne remettent pas en question les aides sociales. Mais c'est peut-être comme tu l'as dit précédemment une question d'éducation.

Un concept est à élaborer : l'eugénisme social. Ne pourraient avoir d'enfants que ceux qui ont un CDI et qui peuvent en guise d'amour et de transmission offrir des cadeaux à leur enfants. Il faut bien continuer à faire fonctionner la machine : pourquoi contribuer à la solidarité pour faire vivre des dégénérés de parents en fille qui ne peuvent ensevelir leur progéniture sous des produits manufacturés? En plus cette contribution enlève un peu de tout l'amour qu'on peut mettre dans notre propre ensevelissement. Comment les enfants peuvent recevoir de véritables valeurs s'ils ne sont pas totalement ensevelis sous une avalanche de cadeaux? C'est insupportable de penser qu'une partie de cette avalanche est accaparée par des individus incapables de transmettre ces valeurs humanistes de l'achat. C'est agréable de retrouver le véritable esprit de Noël à travers ces mots simples de tri, d'achats et de valeurs fondamentales comme celles du CAC40. Sans cela que serait homo sapiens et sa culture ?

Chuttttt ! Ne ramenons pas Morfou en plus !

Un pays produit du foie gras de femme ?

L'auditrice peut très bien être en désaccord avec Rokahya Diallo dans la vision que cette dernière propose de la France : dans ce cas elle propose des arguments sur la France et non sur les origines ethniques. Rokahya Diallo n'est pas venue en France à l'âge adulte : elle est née en France et a toujours vécu en France. Et en quoi dénoncer un racisme d'Etat serait en contradiction avec sa réussite professionnelle? Elle peut ête noire, avoir réussi professionnellement et avoir subi le racisme d'Etat à cause de sa couleur ou avoir réussi professionnellement, ne pas avoir subi un racisme d'Etat mais constater ce racisme. Elle doit sa réussite professionnelle à la France et à elle-même au moins comme tous les français. Pourquoi la renvoyer à ses origines ethniques?

Je ne sais pas s'il s'agit d'orgueil mais je ne me contente pas de contester le propos ni de le trouver faux ou inconvenant. Je désigne un des mécanismes du racisme (enfermer quelqu'un dans une origine ethnique) et je ne commence pas par me prononcer sur la pertinence ou non d'un procès mais détecter dans des propos l'utilisation d'un mécanisme du racisme me suffit à dire que ces propos sont racistes. Il convient d'abord de ne pas tout mélanger.

Encore une fois je ne parle pas que de la forme : délégitimer la parole même partiellement du fait de ses origines est un des mécanismes du racisme.

Appeler quelqu'un à mettre de l'eau dans son vin en rappelant ses origines puis en faisant une caricature de tout un continent, c'est typique des mécanisme du racisme. Je n'ai pas parlé d'insultes et je ne me fixe pas sur la forme parce que si tu lis bien tu verras que j'évoque les intentions.

Je suis le premier à critiquer les excès d'un autoproclamé antiracisme mais là l'auditrice commence par retirer le droit à la parole à Rokhaya Diallo du fait de ses origines (pourquoi n'aurait-elle pas le droit de critiquer la France parce qu'elle est originaire d'un pays africain?) et elle fait une énorme caricature sans la moindre nuance de tout un continent. Et certes les pays africains n'ont globalement pas la même conception des droits de l'homme, le même développement économique et social mais cela s'explique par l'histoire et aussi par la colonisation : et là les soi-disant apports des progrès technologiques, industriels et autres sont grandement à nuancer par un véritable assujettissement qui n'a pas permis un développement en toute autonomie.

Il y a aussi Jeanne Calment qui a été la mère et la fille et donc qui a été sa propre fille et sa propre mère. Et inversement. Mais je crois que c'était dans la mythologie russe.

Ta mère est plus vieille que toi? Evidemment si on commence à évoquer les cas rares...

On parle dans ce sujet d'abord de la perte d'autonomie et la sédation profonde n'est pas prévue quand il s'agit uniquement de perte d'autonomie qui n'est pas mortelle à court terme. Rappelons qu'une loi sur l'euthanasie et le suicide assisté (je ne sais plus si c'est en Belgique ou en Suisse) a permis à une française de choisir sa mort avant de subir des traitements médicaux maintenant la vie à eux seuls et ce n'est pas possible avec la seule loi Léonetti.

C'est ainsi que pense la majorité des français et c'est totalement ma philosophie. Mais alors que l'Espagne pays au catholicisme visible vient d'adopter une loi pour l'euthanasie, la France s'obstine à se contenter de la loi Léonetti.

Mon père est en EHPAD parce qu'il n'y avait pas d'autre solution, l'hospitalisation à domicilie qui se traduit par un suivi médical de pathologies lourdes s'étant révélée insuffisante. La plupart des hébergés de ces établissements ont des niveaux de dépendance très élevés et y sont admis parce que le maintien à domicile est impossible.

Je n'en connais pas tous les ressorts psychologiques mais ne pas soutenir une personne dépendante par peur d'être confronté à la déchéance reste le plus pur égoïsme. Il y a je pense un réel manque d'empathie, une incapacité de se dire "si j'étais dans la même situation de dépendance et de solitude, qu'est-ce que je désirerais le plus, comment je le vivrais...." et de l'adapter à la personne qui est forcément différente de soi.

Malheureusement la majorité pense comme @soisig et agit dans ce sens. Et il n'y a je pense rien à y faire tant le penchant semble prononcé.