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Tout ce qui a été posté par Crève
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Comment ça qu’est-ce qu’il a dû penser ? Mais on le sait, c’est décrit dans la biographie et le biopic : il se présente devant le Président et lui avoue « je me sens comme avoir du sang sur les mains » ce à quoi le Président lui répond dans le livre « Eh bien lavez-vous les mains » et dans le film, il lui tend un mouchoir. Ne vous souvenez-vous pas de cette scène ? je conçois que c’est un peu obscène d’en faire un héros, que le titre de la biographie « triumph and tragédy » sonne un peu comme le « rise and fall » de l’empire romain d’un célèbre livre d’histoire, mais vous qui connaissez l’Histoire avec un grand H, vous savez qu’elle est écrite par les vainqueurs, ce film est une ode aux vainqueurs, à quoi s’attendre de toute façon ? Peu importe la nation, elle refait sa sauce, à sa façon. Les allemands auraient gagné la guerre qu’on aurait des films sur le génie nazi. et de toute façon, je rejoins ce qui a été dit : si ce n’est ce scientifique, c’eusse-t-été un autre. En soi, il ne personnifie pas le mal, juste l’inéluctable.
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J’ai pas dit que c’était pareil, j’ai dit que les deux étaient valables.
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Croc-blanc, Jack London. un personnage ou un narrateur, les deux passent on va pas se compliquer la vie!
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@January pour moi, j’ai lu La Prophétie des Abeilles qu’on peut mettre dans 36 Un livre dont le personnage est un animal : Werber prend ici les abeilles comme animal totem pouvant sauver l’espèce humaine et leur rôle crucial dans notre survie.
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En fait, je ne suis pas sûr de vous le recommander, parce que si déjà, une heure d’histoire de procès vous a ennuyé, je vous laisse imaginer sur 800 pages dont le film est tiré, le temps que vous y passerez. Bon par contre l’histoire de la bombe est bien décrite, on n’a pas trois timeline, c’est linéaire, et le livre épargne vos oreilles délicates. non, pour votre PAL, pour vous, j’avais autre chose, dont je vous entretiendrai plus tard ; comme je m’apprête à lire un roman que vous m’avez recommandé, j’allais vous en proposer un autre de mon choix en échange.
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Oui, tout à fait. Je comprends pas ce que le petit-fils reproche.
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Bonjour, Je voulais savoir s'il existait une application de reconnaissance des livres : juste en prenant la photo du livre, ça te dit instantanément l'auteur et le titre et le résumé. Vous savez, on voit fleurir ces applications, on prend en photo une plante, ou une pierre, et le téléphone te dit ce que c'est. Existe-t-il la même chose pour les livres ? Merci !
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Je reviens sur certains propos énoncés ici ou là : on ne peut reprocher au réalisateur de n'avoir pas développé la relation entre Oppenheimer et Einstein, étant donné qu'il s'agit d'une biographie d'Oppenheimer, il n'y avait peut-être pas plus à en dire que ça. Si vous restez sur votre faim, on y peut rien, la réalité est qu'il n'y a pas eu tant d'échanges entre les deux, on ne peut donc inventer une amitié prolifique, même si c'est ce que vous auriez aimé. Il a été reproché que ce personnage secondaire n'est pas développé : le réalisateur s'est calqué sur la biographie d'Oppenheimer, qui de toute façon ne développe pas cet aspect. Comme il s'agit d'un biopic calqué d'après la biographie, la partie procès ne pouvait être évitée. ça n'enlève rien à la partie sur la bombe. Le livre s'intitule The triumph and tragedy of J. Robert Oppenheimer : c'est donc la partie tragedy que représente le procès. Cette partie procès ne m'a pas gêné, mais ce que j'analyse, c'est qu'on a un peu grossi les traits de Lewis Strauss, et mon analyse me dit que de toute façon, vu le climat de l'époque, c'est-à-dire la chasse aux communistes, si ce n'avait été lui, Lewis Strauss, c'aurait été un autre. Après, je suis d'accord avec vous pour l'utilisation de la musique, mal gérée et lourde, ça survend, c'est la surenchère. Si vous voulez le biopic complet, lisez le livre, mais vous ne serez pas tant rassasié : le biopic a élagué l'enfance de Oppenheimer, ainsi que sa fin de vie, mais, *alerte spoiler*, il n'y a rien d'exceptionnel, il a été dans un école juive, et est mort d'un cancer à la gorge. Voyez, rien de très folichon. ça ne m'a pas dérangé que Nolan coupe ces deux extrémités de la vie de Oppenheimer.
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Cette griserie que tu ressens, est la griserie de l'âge adulte, comme un dépression lente : ce n'est que ça, la vie ? Votre texte me fait penser à un passage, que je retranscris ici, d'un auteur célèbre : Les attracteurs pulsionnels se déchaînent vers l'âge de 15 ans, ensuite ils diminuent peu à peu ou plutôt ils se résolvent en modèles de comportement, qui ne sont après tout que des forces figées. La violence de l'éclatement initial fait que l'issue du conflit peut demeurer incertaine pendant plusieurs années ; c'est ce qu'on appelle en électrodynamique un régime transitoire. Mais peu à peu les oscillations se font plus lentes, jusqu'à se résoudre en longes vagues mélancoliques et douces ; à partir de ce moment tout est dit, et la vie n'est plus qu'une préparation à la mort. Ce qu'on peut exprimer de manière plus brutale et moins exacte en disant que l'homme est un adolescent diminué. ...
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Comment on fait pour avoir des doutes avant ? ma réponse : eh ben on lit des auteurs de science-fiction !
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Ben si on en parle, mais dans le topic dédié.
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@January Pour moi, on peut mettre un livre "Un fait historique" : American Prometheus : the triumph and tragedy of J. Robert Oppenheimer, raconte l'histoire et la vie du père de la bombe atomique. Le fait historique, c'est donc la création de la bombe atomique, la course à l'armement, des Américains. 800 pages. lu en anglais Peut-être as-tu vu le film qui en a été tiré ?
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Je présente ma critique, toute pleine de spoiles, pour celles & ceux qui sont pendus à mes lèvres, tel le messie. Le livre sur ma liseuse fait 1900 pages, et présente la vie de J. Robert Oppenheimer depuis son enfance juive. La biographie s'intitule American Prometheus : the triumph and tragedy of J. Robert Oppenheimer. La figure du Prométhée, comme chacun sait, est celui qui a amené aux hommes le feu, des dieux. On peut voir dans cette référence, une image, celle d'un homme qui a amené le feu, celui de la bombe atomique, ce champignon de feu, cette boule qui ont fait des hommes l'égal des dieux. Ce que j'ai aimé dans la biographie (je viendrai au film après) : les questions internationales qui se posaient, avec la création de ce qu'ils avaient peur d'appeler : une bombe. Par euphémisme, ils disaient parfois "gadget". A partir du moment où l'on sait qu'on peut faire quelque chose avec l'uranium, c'en est suivi une course technologique, et les U.S.A. ont été les vainqueurs. Si on étudie l'Histoire, avec un grand H, et c'est la thèse que je défends, bien que je n'ai peu fréquenté les livres d'Histoire, c'est que la configuration du monde dépend beaucoup de l'avancée technologique, et pas seulement la configuration du monde (les relations de pouvoir internationales), mais aussi la façon dont on vit. Plus même, que du politique. Je ne sais pas si @Gouderien, qui est un spécialiste d'Histoire, serait d'accord avec cette thèse. Je pense que la biographie d'Oppenheimer le prouve bien. Le degré de technologie est le marqueur. Les questions qui animaient les hautes instances étaient celle-ci - mais je ne spoile rien, parce que si vous connaissez l'histoire, vous le savez : si on (les U.S.A.) fait une bombe, faut-il avertir les Soviets ? Faut-il la lancer ? Est-ce seulement un outil dissuasif ? Une question qui me revient, c'est : si on avertit le monde qu'on a ça, et qu'on la lance, de quoi aurons-nous l'air ? Finalement, des villes ont été sélectionnées au Japon. La suite est history. Au fond, la biographie et le film posent les questions suivantes : toute technologie est-elle bonne ? Est-ce que tout de dont nous sommes capables, va être testé ? Le point moins séduisant de la biographie : trop de détails, on se perd dans des développements et des petits faits qui rendent le tout très long. mais au final ça m'a été facile à suivre pour moi, ayant lu deux tiers du livre avant de me rendre à la séance. Le film est constitué donc principalement de dialogues, et présente un tableau assez complet du livre. Il y a deux climax : l'explosion de la bombe, dont l'enjeu était de savoir si ce serait une réussite, une apocalypse ou un pétard mouillé. Et le second climax est le procès. J'ai apprécié l'apparition de Einstein. Beaucoup d'autres personnages. Je dois dire qu'il y a une scène qui m'a beaucoup impressionné, c'est au début, où Oppenheimer est scientifique, et a travaillé sur les étoiles (on sait qu'il a intuitionné les trous noirs) : il dit en substance que l'étoile brille, attire, puis s'effondre, et que plus elle est grosse, plus le choc de sa fin est violent. Ne voyez vous pas la subtilité de cette scène ? il en va de même des stars scientifiques, elles brillent, et Oppenheimer pressentant son destin, sait que comme l'étoile, il va s'effondrer. Et parce qu'il a été une méga star, sa descente sera d'autant plus tragique. Cette métaphore est vraiment brilliantly told. Je vous laisse sur cette belle image.
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Je réponds à chaud : la France compte un nombre grandissant et alarmant de déserts médicaux, si en plus on fait la fine bouche, et qu'on sélectionne, il ne va pas rester beaucoup de solutions. Dans ma ville de 10 000 hab. on compte une femme médecin généraliste, et mon critère personnel n'est pas le sexe du pratiquant, mais plutôt ses compétences. Si une femme-médecin est compétente, ça me va.
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Des questions sur Les Années D'Annie Ernaux
Crève a répondu à un(e) sujet de Tempsmaree dans Littérature
Alors je crois que « des populations… » et des « assemblages » désigne des « familles nouvelles venues ». Donc oui vous avez raison. oui, pour eux le bonheur ils ne peuvent pas l’imaginer. Je crois que « le bonheur aspirant la société », veut dire que le reste de la société goûte un peu au bonheur. Que la société désire, aspire au bonheur. « Aspirer » à quelque chose signifie « convoiter », « briguer pour l’obtenir ». bon la c’est un peu spécial comme tournure. je crois que là ça veut dire toute la société est attirée par le bonheur, aspiré par l’idée du bonheur. -
Je sais pas, c'est toi qui me reproches qqch, j'ai autre chose à faire que faire les poubelles du forum à la recherche de commentaires que j'aurais pu laisser il y a huit mois.
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Tu n'as toujours pas digéré la ligne critique que j'ai émise sur le défi lecture, il y a maintenant de cela huit mois ?! Faudrait passer à autre chose. Si effectivement l'ensemble des participants au défi lecture se sent accablé par le commentaire que j'ai fait ya huit mois, s'ils se sentent froissés, s'ils s'en souviennent même, alors je présente mes plus plates excuses pour avoir gâché pendant huit mois, par une seule ligne, le défi lecture. Par contre s'il n'y a que toi... Quand au spoile, ben, je sais pas, regarde la page présente sous tes yeux, on a déjà du spoile, autre que moi, rien que le commentaire au-dessus du mien, ya du spoile. (du coup j'ai ajouté des balises, comme ça tout le monde est content) Je t'invite ainsi, par ces deux commentaires, à te poser des questions. (fin de la parenthèse, pour moi)
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Sur Netflix, ils m'ont proposé la suite de Bird Box, le premier opus avec Sandra Bullock, le second avec d'autres acteurs et actrices, nommé Barcelona. Mon analyse peut se lire si vous avez vu le 01, sinon sautez ce qui suit ; donc si vous avez vu le 01, vous connaissez le contexte, l'idée, donc me cassez pas les couilles avec "tu spoiles tout". Ca c'est le contexte, c'est pas du spoile, donc me burnez pas avec des "tu spoiles" tg non. le spoile aurait été d'expliquer qui fait quoi dans le film. Pourquoi je regarde ces films ? Parce que c'est une idée de science-fiction très intéressante : la science, quoique très étendue, est loin d'avoir les réponses à tout. Et même, peut-être n'auront nous jamais les réponses. Si on observe le monde animal, on comprend que les formes de vie peuvent être très différentes des humains. Dans un mini-reportage vu sur Internet, ils évoquaient des araignées, qui, en fonction de la température, se comportaient différemment. Je ne sais plus si c'est vers le très chaud ou vers le très froid, elles se mettaient à s'agresser les unes envers les autres. Puis quand la température revenait, elle redevenaient amicales. Et ça, c'est réel. C'est une information qui vaut de l'or pour un auteur de science-fiction. Vous allez me dire, c'est assez éloigné de Bird Box, ton histoire d'araignées. Pas tant que ça. On ne sait jamais ce qui peut affecter le comportement des humains. Dans une autre veine de science-fiction, Les fils de l'homme, les femmes ne peuvent plus enfanter. Nous n'avons pas d'explication. Et c'est ce vertige de l'inexpliqué qui fait tout le charme de la science-fiction.
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Pour celles & ceux pour qui l'attente est insoutenable, il y a le livre : celui que j'ai téléchargé sur ma liseuse Kobo fait 2600 pages, il est très complet, il retrace la vie de J. Robert O. depuis son enfance. En attendant notre pitance, c'est un os à ronger très succulent !
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J’ai téléchargé le livre dont le film est adapté. La bio. The triumph and Tragedy of J. Robert Oppenheimer.
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Une pensée pour Milan Kundera.
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Je viens de terminer Billy Summers de maître Stephen King : @January : on peut le mettre dans un livre avec un prénom dans le titre. Ce que j'en pense : C'est une histoire qui se lit bien, avec un bon rythme. Je l'ai lu en anglais, et c'est tout à fait accessible. J'ai passé un bon moment. Mais je ne pense pas que ce soit un King indispensable.
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Oui mais elle "triche" : elle dort très peu ! qu'est-ce que j'aimerais avoir mes nuits pour lire !
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Merci pour ce cours d'histoire ; ça rehausse un peu mon estime du film. si l'enfant conduisant l'avion vous étonne alors tout va bien. pour ma part, j'ai relevé d'autres trous dans le scénario : pourquoi le nazi choisit d'emmener Indiana avec lui, dans ce trou temporel, puisqu'il a les deux moitiés de l'artefact, depuis qu'il l'a extorqué dans la grotte. On n'a pas d'explication. Il dit juste "Vous, je vous emmène". Comment, pourquoi ?
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En effet, je m'inscris en vrai dans votre analyse ; mais j'ajouterai, que l'important, pour moi, c'est que ce soit toujours Charlie Brooker aux manettes du scénar.