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truebypass

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Tout ce qui a été posté par truebypass

  1. Et puis il y a ceux qui ne veulent de toute façon rien comprendre car ils préfère camper sur leur position, celle qui consister à donner son avis sur un sujet sans le connaître, si ce n'est en se faisant sa petite revue de presse à charge. Il y avait eu à peu près le même truc, sur le topic concernant l'exposition sur le concept de martyrs. T'avais beau mettre noir sur blanc le propos des créateurs, t'avais toujours une tripotée de gens, cons comme des tables, qui préféraient répéter en boucle en mode autiste aveugle "non c'est faux!" plutôt que d'admettre leur erreur de jugement.
  2. Et quel monde je suggère, Jean-Mich-les-devinettes? Ah ok, t'es juste un vieux con en fait. Ceci explique cela.
  3. Tu sais, ça marche dans les deux sens: Retourne partager ta propagande à dix balles avec tes camarades du CAC 40. A la différence près que tu n'as certainement pas le niveau de vie de ces derniers. Mais si ça te fait bander de te faire refaire le derche au papier de verre par des banquiers en mode "trop bien la win" et qui font les illusionnistes avec la plèbe en mode "strass et paillettes", c'est toi qui voit. Tu peux même leur dire merci, brave bête.
  4. Tout cela pour te signifier que ta position est clichée, car elle repose uniquement sur des raccourcis et sur une vision tronquée de la réalité du bonhomme, vue à la fois par une caste politique avide de récupération et par les victimes qui estiment avoir une sorte de droit de regard sur la programmation du Bataclan, au motif d'un préjudice moral subi. Tu focalise sur une poignée d'éléments que tu montes en épingle pour déformer la réalité des faits. Avec l'article dense que je t'ai fourni, et par l'éclairage d'un spécialiste du sujet, qui peut ainsi mettre en perspective les choses et raconter le pourquoi du comment des positions de Médine, je te montre que ta position n'est pas tenable. Peut-être est ce pourquoi tu ne te contente que d'un "Et?". Peux tu développer? As tu des choses à réfuter sur ce qu'avance l'auteur de l'article? L'épée illustre le combat. C'est un élément graphique servant à illustrer un concept. Un concept restant une idée générale abstraite, je te laisse faire la déduction qui s'impose.
  5. Non, je corrige les conneries que tu écris et par la même, je démontre que cette dépense n'est pas nécessaire, notamment dans le contexte tendu actuel et le message qu'il renvoie aux plus modestes et plus nombreux d'entre nous, qui en parallèle, voyons notre confort de vie se réduire peu à peu. Sauf que la France n'est pas les Champs Élysées. Et l’Élysée est aussi la vitrine du pouvoir qui retire de la qualité de vie à beaucoup plus de gens. On ne parle pas de 200 personnes ici. Je n'ai pas de haine pour ce qui brille. Ce qui brille pour le confort de ses invités de passage ne mérite pas qu'on le fasse passer avant le confort précaire de ces concitoyens à qui on rabote par dessus le marché un peu plus celui ci.
  6. C'est justifié dans l'article mentionné sous forme de lien, dans mon commentaire. Chichi a en effet, en son temps, commandé un service, mais pas commandé un changement intégral. Macron, lui, le fait. En cherchant un peu, on apprend aussi que le service utilisé est parfois celui datant de 1889: https://teleobs.nouvelobs.com/la-selection-teleobs/20150416.OBS7354/l-elysee-en-10-secrets.html
  7. Ce n'est pas la vaisselle qui remonte à l'époque de René Coty, mais le changement intégral de vaisselle qui remonte à l'époque de rené Coty. C'est différent. https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/la-decoration-de-lelysee-une-autre-histoire-de-ve-republique/2687#1 Je t'invite donc à mieux lire les sources que tu cites, ça t'évitera, peut-être, de passer pour un blaireau.
  8. Source? Ca ne change rien au fond. Mais oui, comment faisions nous jusqu'alors?
  9. La signification que nombre de commentateurs apposent aujourd’hui au terme est donc, par son aspect partial, anxiogène. Et c’est de cette rhétorique qu'usent certaines personnes pour tenter de faire annuler le concert. Comme l’explique Genono, journaliste spécialiste du rap français, le discours de Médine peut provoquer l’incompréhension. «Médine est un rappeur qui a toujours joué sur les double-sens, avec pour conséquence logique d'être compris par ceux qui ont réellement envie de comprendre et décrié par les autres. Quand t'appelles ton album “Jihad”, tu sais très bien qu'un électeur d'extrême droite va sauter sur l'occasion pour te traiter d'islamiste.» [...] En réponse constante aux reproches qui lui sont faits sur le manque de clarté de son message, l’artiste prône le droit à la provoc'. Genono, explique: «C'est le problème du positionnement d'un rappeur comme Médine, qui n'était pas supposé toucher le grand public à la base. C'est un rappeur de province, indépendant, qui aime manier les sujets polémiques.» Un éloignement du grand public qui peut provoquer, selon lui, des critiques virulente envers le rappeur. «Un t-shirt “Jihad”, un barbu, le Bataclan... Les amalgames sont beaucoup trop faciles pour que le grand public aille se dire “Tiens, si j'allais creuser un peu pour me rendre compte que Médine parle du combat contre soi-même, et passe son temps à dénoncer l'intégrisme?”» [...] Et c’est l’un des marqueurs forts de l’identité artistique de Médine: il emprunte à ses adversaires leurs reproches et se les ré-approprie, avec parfois un sens aigu de la provocation. C’est par exemple le cas de l’expression «islamo-caillera» qu’il reprend volontiers à son compte. «C’est très excitant du point de vue de l’auteur, de réutiliser des sémantiques qui sont utilisées pour te vilipender», confie-t-il. Un jeu qui lui permet alors de déconstruire les ambiguïtés qui lui sont reprochées, comme le souligne Genono: «J'ai l'impression que Médine recherche la polémique pour pouvoir combattre frontalement ses détracteurs, cette fois il est servi. Bon courage parce qu'il est face à une belle armée de crétins». Le jeu de provocation, essentiel au rap, échappe cependant à une certaine partie de la classe politique qui ne connaît du rap français ni son esthétique, ni ses mots. Et quand ils tombent dans le piège de la provocation, c’est précisément le moment où ils se mettent à détruire un imaginaire qu’ils ont eux-mêmes construit. Devant les normaliens, Médine résume sa démarche: jouissive mais assez périlleuse. [...] Et trois ans après, les paroles de «Don't Laïk» se retrouvent à nouveau au coeur de la polémique. Parmi les extraits cités par ceux qui s'opposent à sa venue au Bataclan, plusieurs reviennent souvent: «Je porte la barbe j'suis de mauvais poil / Porte le voile t'es dans de beaux draps». Ici, Médine tend à dénoncer les discriminations que subissent, en France, certains musulmans qui arborent la barbe et les musulmanes qui portent le voile. Si ces paroles sont encore si commentées, c'est parce qu’une partie de la classe politique découvre Médine, pourtant actif sur la scène hip hop française depuis plus d’une décennie, mais aussi parce qu’elles font aujourd’hui écho à des situations qui occupent en permanence l’agenda médiatique. Autre extraits commenté: «Crucifions les laïcards comme à Golgotha». Là, le rappeur se réfère à la crucifixion de Jésus sur le mont Golgotha, plus connu sous le nom du mont Calvaire. Sans faire tout à fait l’apologie d’une société cléricale, comme pourrait le laisser penser le titre de la chanson («Don’t Laïk»), le rappeur tend à dénoncer les excès de certains acteurs du débat public dans leur vision restrictive de la laïcité. «“Crucifier les laïcards comme à Golgotha”, c'est un oxymore! C'est un déroulé d'absurdités jusqu'à la fin du morceau, qui amène à la dernière partie, sur l'exorcisme de la laïcité: à la fin, je rappelle que son corps est possédé par certaines gargouilles de la République», explique Médine sur le plateau d’Arrêt sur images. En guise d’outro de la chanson, le rappeur se lance dans une tirade à la recherche du «mal qui habite le corps de dame laïcité». Un mal qui porte les noms, selon lui, de Nadine Morano, Jean-François Copé et Pierre Cassin. Par ces paroles, il entend faire comprendre que la notion de laïcité est instrumentalisée par certains contre l'islam en particulier. Un travestissement de cette «chère valeur» qu’il souhaite, lui le rappeur musulman, «chasser de ce corps» afin de redonner ses lettres de noblesse à «cette enfant vieille de 110 ans», en endossant le rôle de l’exorciste («Vade retro satana»). Sorti dans un contexte extrêmement tendu, ce morceau de Médine a mis en lumière le clivage entre les défenseurs d’une laïcité «souple», permettant à tout individu de pouvoir exprimer sa religion librement, et les tenants d’une laïcité plus «stricte» qui voudraient interdire le voile et tous autres symboles religieux dans l’espace public. Exprimés par les tensions entre Jean-Louis Bianco, le directeur de l’observatoire de la laïcité, et le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, ce clivage-là, ce contexte, ce temps particulier forment le terrain de jeu des morceaux Médine. Omettre, consciemment ou pas, de le préciser, c’est déjà en dévoyer le sens et le message. Le rappeur résume ce jeu dans son titre «Démineurs»: «J’démine, ils me prennent pour un poseur de bombe». [...] Le communiqué pose enfin la question de la programmation par la direction du Bataclan: «Dans un tel lieu de mémoire, la logique purement commerciale ne peut s'imposer, seule, quant au choix des artistes invités à se produire sur scène et encore moins lorsqu’il s’agit d’un artiste qui posait il y a encore quelques années sabre à la main sur l’affiche de l’un de ses albums, le tout accolé au mot “jihad”!». La question qui se pose en réalité est la suivante: à qui appartient aujourd’hui la programmation du Bataclan? En février, Jules Frutos, le codirecteur du Bataclan, exprimait les difficultés qu’il rencontrait pour faire revivre la salle parisienne: «On avance pas à pas, c’est difficile, long. La normalité que nous recherchons est quand même à chaque fois remise en cause par les articles, les autres attentats. À chaque fois, c’est le Bataclan qu’on voit à la télé, dans la presse. Bien sûr que cela n’aide pas». Le directeur se félicitait aussi du retour des artistes dans la salle et notamment des… rappeurs: «La bonne nouvelle, par contre, c’est qu’on a 90% de remplissage en moyenne par spectacle. […] Et les rappeurs français reviennent, ça non plus ce n’était pas évident. Cela nous conforte dans notre volonté de continuer à faire vivre cette salle». Sur Facebook, Médine avait d’ailleurs exprimé sa fierté de pouvoir se produire dans cette salle de spectacle, à l’occasion de la sortie de son clip «Bataclan». «En 1999, mon frère Alassane, dit Sals’a, rappait justement “Mon but, c’est de faire le Bataclan, pas d’voir les clans s’battre”. Dix-neuf ans plus tard, on sort le clip “Bataclan”, tourné en partie dans cette salle parisienne emblématique. Tout un symbole pour nous et pour les artistes qui voyons la scène comme le meilleur endroit où exercer notre passion.» [...] De son côté, Tefa, producteur et beatmaker français, estime qu’il est urgent pour les rappeurs de s’organiser contre la censure: «Nous gardons le silence comme des témoins coupables de non-assistance à personne engagée. Plus ça avance et moins nous pouvons nous exprimer, nous ne pouvons plus dire le quart de ce que nous pouvions dire il y a vingt ans. Que deviendraient des titres comme “J’aurais pu croire” d’Iam, “Police” de NTM, “Hardcore” d’Ideal J, “Sacrifice de poulets” de Ministère A.M.E.R, “Lettre au président” de Fabe, “La France” de Sniper s’ils sortaient aujourd’hui?». Source: http://www.slate.fr/story/163052/rappeur-medine-bataclan-polemique-amalgames En bonus: http://din-records.com/il-y-a-10-ans-quand-medine-appelait-au-jihad/
  10. Tu as habité les quartiers, donc tu n'y habites plus. fin du problème.
  11. truebypass

    Survivre pendant le mondial

    Qu'est ce que je suis heureux de ne pas avoir la TV.
  12. C'est parfait, comme personne ne vous oblige d'en écouter ou de payer une place de concert pour en écouter, il n'y a donc pas de problème.
  13. Ils sont opportuns dans la mesure où c'est encore la salle qui décide. La salle n'appartient ni aux victimes, ni à "la morale", ni aux fans d'EODM. Et? Ca ne démontre toujours pas ton observation, puisque tu t'es trompée sur mon cas.
  14. La question n'étant pas qu'elle soit positive ou négative. C'est juste qu'elle est indépendante. Ce n'est pas parce que mes parents sont hétéros que leur éducation est hétéro. L'éducation et l'orientation sexuelle sont deux choses distinctes. La preuve étant que moult jeunes homosexuels ont grandi dans une famille au modèle parental hétéro et ce peu importe le style d'éducation qu'ils ont pu avoir.
  15. Mince, ça veut dire que pendant tout le ramadan, elles ont chopé le chiasse au détour des étales de supermarchés blindées de semoule, d'épice et de merguez halal?
  16. Alors que ces personnes admettent qu'elle sont dans l'incapacité de faire preuve de discernement, sinon d'objectivité et qu'elles lâchent l'affaire.
  17. Un gosse qui a un tatouage de Mylène Farmer sur le pubis?
  18. Putain, mais la responsable de l'adoption, au pilori. "Eux-mêmes sont un peu atypiques par rapport à la norme sociale mais aussi la norme biologique [donc il faut que] leur projet supporte des profils d'enfants atypiques". Quand on sait que la plupart des personnes homosexuelles ont été élevées par des parents hétéros, ça nique pas mal sa logique basée sur la question de respect des "normes". A ce tarif, les enfants noirs pour les parents noirs, les enfants noirs albinos pour les... ah merde, là ça va être chaud.
  19. Un trouble à l'ordre public? Parce que ça fout la chiasse à des pisse-froid qui de toute façon ne seraient pas allé voir le concert? Les gens qui voudront y aller auront payé leur place et passeront un bon moment, les autres qui sont suffisamment évolués feront autre chose plutôt que de rager inutilement parce qu'il y a un rappeur qui dit sa vision du monde entre 4 murs devant des gens qui ont payé, quelque part dans Paris. C'est un peu comme ces grenouilles de bénitier qui pestent contre le hellfest durant toute l'année, comme si ça les empêchait de vivre, comme si ça occupait toutes leurs pensées au point que ça en devient obsessionnel. Alors que personne ne les oblige à y aller ou même à écouter cette musique. Alors qu'est ce qu'ils viennent péter les couilles? Les premiers à faire monter la mayonnaise, ce sont les haters.
  20. Ce n'est pas mon cas. Que ça soit ce rappeur, CH, Hara Kiri, Marsault, Peste Noire, Viol, Serrano, Mac Carthy, Siné, Nokturnal Mortum, et tellement tant d'autres, j'ai invariablement défendu la liberté d'expression. J'aimerais savoir comment tu peux arriver à une telle observation. Super pouvoir en mousse?
  21. Es tu en mesure de démontrer ce que tu avances, à savoir le corrélat entre le fait de prendre position et la rémunération?
  22. Mais il ne dit pas littéralement vouloir tuer du blanc. Ta lecture est littérale, mais fausse.
  23. Je dirais plutôt qu'il exprime sa haine du racisme, qu'il renvoie violemment au visage de racistes leur propre façon de voir le monde. Le texte que tu as recopié m'a fait pensé à ce bon vieux cop killer de Body count qui lui aussi à l'époque avait fait polémique: https://noisey.vice.com/fr/article/mbjp48/cop-killer-en-a-pris-pour-25-ans
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