Pirlouit2017

L'Orient fait la part belle au christianisme, territorialement plus ancien que celui de Rome. L'Occident peut tout autant compter une part musulmane. De toute façon, on n'arrête pas les idées.

Si tu veux. Mais c'est presque digne de la version égyptienne de la bataille de Qadesh : on ne conteste pas une victoire. Quitte à inventer des rois guerriers. Pour Hitler, on érige une intelligence démoniaque quand c'était le binz absolu "coordonné" par un fantasque infichu d'être à sa table de travail. Les mécanismes profonds demeurent les mêmes. Du temps des Hittites, c'était à qui le Levant devait payer tribut ? Depuis la Guerre de Sept ans, si ce n'est depuis le temps de Louis XIV, c'est comment assurer la primauté du maritime sur le continental ? Le reste est distribution des rôles, revendications quant au cachet, bref fioritures de chef décorateur. Le scénario et la production restent fermement constitués, eux.

Tu tiens réellement à comparer avec les crimes de guerre commis par l'armée nippone de la Birmanie jusqu'à la Mandchourie ? Tu sous-entends que la Chine y est allée sans le vouloir et a fait exprès de perdre l'effectif de deux grosses divisions ? Tu devrais faire carrière dans l'opéra bouffe.

Il conviendrait de comparer le taux d'emploi des femmes dans les deux pays.

Et bien comparons avec le premier mois de la Guerre du Vietnam. Alors ? En outre, tu veux dire que la Chine, lorsqu'elle s'est engagée, avait prévu de perdre au bout d'un mois et avait donc planifié son ratio ? Etrange conception !

Je crois même qu'il est temps de réhabiliter la théorie des climats. Cette radicalité ne serait-elle pas le dernier avatar produit par un environnement incitant à la violence ? Des temples païens où ils vénèrent des idoles ? J'ai toujours suspecté les Algériens d'être emplis de duplicité jusqu'à les mener à l'apostasie et l'idolâtrie. Il serait temps que quelques contingents de la péninsule arabique viennent rétablir leur rectitude.

Ton assertion est fausse puisque le ratio des victimes du mois de guerre sino-vietnamien est sans commune mesure avec celui de la décennie qui a opposé l'alliance USA/Sud-Vietnam au Vietcong. Tu t'avances en prétendant que les Sud-Vietnamiens se montraient empressés de tomber sous le joug d'oncle Ho. De même que tu nous expliqueras quel bienfait la défaite française face au Vietminh eut pour de nombreux Indochinois, Hmongs en tête. De quelle unité inébranlable parles-tu ? De la révolte qui mit à bas la dynastie Ming ou de la Révolte des Taiping ? On ne compte plus, dans l'Histoire chinoise, les mouvements insurrectionnels et/ou sécessionnistes.

Ca s'appelle bâtisseur de cathédrales. Un peu de poésie, que diantre. Tes chaînes temporelles nuisent à ton imagination. Une solution consisterait à rehausser la tranche basse jusqu'à lui faire atteindre le taux de la dernière. Ce serait une mesure égalitaire, donc humaniste.

Que reproches-tu à son Histoire de l'armée allemande et son chef d'œuvre : Soixante jours qui ébranlèrent l'Occident ?

Je pense que tu confonds causes profondes et épiphénomènes. Ce n'est pas le personnage que tu cites qui hante les mémoires à Whitehall mais Bismarck. Tu restes à la surface des choses si tu t'en tiens à la fin du match.

J'ignorais que l'Histoire n'étudiait pas les idéologies, en considérant de surcroît que ces dernières n'influent jamais sur les "faits"... dont la recherche de véracité repose sur l'étude d'un spectre de données, parmi lesquelles les symboles et leur utilisation ne sont pas des moindres. C'est une nouveauté qu'il faudra indiquer à plus d'un médiéviste par exemple. Mais c'est faux. Benoist-Méchin parvint à présenter la période de façon dépassionnée. L'annexion du Palatinat par la Prusse est historiquement bien récent. L'interlocuteur précédent a donc parfaitement raison de souligner le caractère vénérable d'ancienneté de cet Etat.

Telles les sentinelles ?

La "chance" est que pour l'heure les accusations visent des personnes bénéficiant du service de protection des personnalités, tel un Joxe. Qu'en serait-il si une illuminée se mettait à brailler que M. X comptable de la SARL trucmuche est de la graine de délinquant sexuel ? Or c'est la philosophie d'un "balancetonporc" : dénoncer, sans instruction, donc sans filtre entre le vrai et l'affabulation pure et dure. La possibilité de mythomanies carabinées comme l'exemple de la débattrice plus haut rend suspecte la démarche même. Une dénonciation, ça se fait au poste de police. Pas dans l'anonymat d'Internet.

Ca aurait changé qu'il aurait fallu combien de temps, avec un nom plus identifiable, pour être assiégé devant chez lui par une meute appelant quasiment à son lynchage ? Et certains noms ont été donnés en pâture par médias interposés. Des "faits" aussi factuels et probants que le conte à dormir debout décrit plus haut ?

Un nom donné dans un premier message aurait suffi à combien de lecteurs qui auraient zappé les suivants et leurs incohérences ?

On peut difficilement apprécier à la place de juges ayant examiné le dossier s'il y a indubitablement qualification criminelle de viol en lieu et place de la qualification délictuelle d'atteinte sexuelle, qui est constituée sans examen du consentement de la victime. Pourquoi cet automatisme de la criminalisation ? Condamner à cinq ans d'emprisonnement pour délit d'atteinte peut déjà être suffisant. A en lire certains, on pourrait songer qu'il faudrait revenir à la période révolutionnaire avec une notion d'automatisme des peines et des juges strictement liés par des textes qu'ils se contenteraient d'appliquer comme des robots.

Le code pénal écarte déjà l'obligation de preuve d'un non consentement pour retenir la qualification délictuelle d'atteinte sexuelle. Pourquoi vouloir automatiser une qualification criminelle de viol, en liant toute possibilité d'examen in concreto par le juge ? Quelle est l'avancée, à part refuser toute liberté d'appréciation par l'instruction aussi bien que par le siège ? Cette transformation automatique d'un délit en crime ne constitue pas le moindre progrès quant à l'existence même d'une possibilité d'analyse par ceux en charge de juger. La seule question véritable, puisque la ministre évoque 13 ans, est de savoir si cette majorité sexuelle implicite déjà déterminée par le code pénal va être abaissée de deux ans. Et, en ce cas, la seule discussion qui vaille ressort de la notion même de "maturité" sexuelle et de ses critères d'identification. Le reste est com !

Mon Dieu quel blabla ! De toute évidence, la notion d'implicite vous est tout à fait inconnue et votre compréhension de la moindre allusion des plus poussives. La seule chose qui à défaut d'être précise est continue chez vous est votre paranoïa qui pense que lorsqu'on fait rebondir un débat et non n'emprunte vos voies de garage, on complote contre vous. Tant d'égocentrisme confine à la pathologie au bout d'un moment. Et ce dont on se rend surtout compte est que la profondeur dont vous vous targuer inlassablement se cache bien obstinément. Si le sens d'affabulation vous échappe, n'employez donc pas des termes qui vous dépassent ou achetez le Littré. Je ne suis d'ailleurs guère surpris que l'évidence d'un traitement fort différencié des faiseurs d'opinion entre l'affaire de Cologne et les malheurs de starlettes n'aient pas quelque peu titillé votre sagacité et que votre unique ajout à cette réflexion est le pinaillage sur les méandres de vos intentions premières. Un peu moins de psychologisme au rabais et un peu plus de fond donnerait de la substance à vos écrits. Sur ce, chère Philaminte, je cesse de répliquer à votre pensée des plus plates. Vous y décèlerez un nouvel outrage. N'oubliez pas de sonner le tocsin.

Nous avons, en direct, une démonstration des dangers de ce hashtag. Il aurait suffi que cette intervenante balance un nom précis et cet homme aurait automatiquement écopé d'une suspicion généralisée... lorsqu'à l'évidence l'accusatrice connaît quelques confusions... sémantiques... dans son esprit. Ce hashtag constitue tout simplement une saloperie particulièrement indéfendable.

Ton lien lui-même prouve que la notion de consentement est superflue pour la sanction pénale. La différence tient à la qualification de viol. Est-il nécessaire de réformer pour augmenter la peine de 5 ans, aujourd'hui répriment un délit, pour requalifier en viol et faire passer devant la cour d'assises ? L'essence de la réforme n'est pas là-dedans mais dans le fait de réfléchir à un seuil minimal qui pourrait descendre jusqu'à 13 ans.

Tu connais le code pénal actuel ou pas ? Le projet serait plutôt d'abaisser la limite. Pas l'inverse.

Par rapport à quoi ? Je crois que beaucoup ne connaissent pas le droit positif. Article 227-25 du code pénal : « Le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de quinze ans est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. » Tu milites pour une majorité sexuelle à quel âge alors ?

Ah ben, non. Il faut être logique. S'il y a une limite, l'infraction à cette limite pourra entraîner des poursuites. Les parents d'un ado de 13 ans qui aurait couché avec une fille de son âge pourraient tout à fait être poursuivis en responsabilité. C'est une pratique d'ailleurs courante dans les pays de common law. La question depuis le début revient de déterminer la limite à partir de laquelle parler d'enfant devient illusoire. Pour ta gouverne, jusqu'en 1974, la majorité en France était à 21 ans. A toi de démontrer la justesse de la limite que tu entends voir fixée. Pour l'instant, ton propos est assez flou.

Une avancée par rapport à quoi ?

Ma logique est que tu assènes en jouant sur la culpabilité que devrait ressentir tout mec à imaginer de mettre une nymphette dans son lit. Avec un tel argument reposant sur l'injonction à l'émotion, la critique peut s'étendre à ceux qui se satisferaient d'une élève de première de 17 ans. La question est biaisée si elle ne s'oriente que sur le fait de savoir quel sera l'âge limite pour qu'un vieux se fasse une jeune. Car aucun père ne sautera non plus de joie à ce qu'un sexagénaire saute son étudiante de fille de 25 ans. La question se résume à : à compter de quel âge un adolescent peut-il être considéré comme sexuellement responsable ?