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Tout ce qui a été posté par Don Juan
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Je crois qu'il serait plus exacte que cette idée du moi propre soit non seulement une appartenance mais surtout une production de l'esprit. On ne peut pas dire (selon moi) mon esprit, tout ce que l'on connaît de pensées en nous n'est sûrement pas de ce "nous" mais de lui-même, autrement dit ce que tu appelles "mon esprit" est ce à quoi tu appartiens. Je n'ouvre jamais les liens, tu pourrais pas me faire un petit résumé de ce que tu veux "me" dire ?
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Je sais de quoi tu veux parler, j'ai surtout conscience de ce qui nous rassemble, ce qui a de la valeur est dans ce que je peux trouver qui soit semblable à tous les autres. Ce qui est unique se perd, cela se perd parce que c'est une chose que l'on revendique comme un bien, ce qui n'est semblable à nul autre est une volute de fumée, ce qui est semblable à tous est une montagne. Il y a en moi au moins quatre esprits, un pour chaque orient, les autres sont derrière, ils ne se prononcent que lorsqu'ils sont convoqués. Au moins toi, tu dis qu'il est une partie intégrante. L'image du parfum ne voulait que poser une question et une seule, le parfum est-il partie de la fleur ? Je suis désolé si cette image ne t'a pas parlé. Comme je ne te suis pas, ils sont inséparables dans leur action commune, les deux dansent ensemble. il n'y a pas de guide, ils dansent ensemble. Et l'autre ou les autres jouent la musique.
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Cette phrase en gras est rigolote, tu ne trouves pas ? Quelque chose qui est un état de la matière sans faire partie de la matière.... Ah ben les choses sont plus claires maintenant.
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Belle entrée en matière n'est ce pas ? L'esprit ne fait pas partie du corps... Veux-tu dire comme le parfum de la fleur ne fait pas partie de la fleur ? Alors, qu'est ce qu'une partie? Il me semble que l'esprit est un peu du corps en action, non? N'est ce pas le produit direct de la matière, de l'énergie, de la chimie ? Doit-on considérer qu'une chose qui n'a pas la même consistance que la matière dont elle est le produit lui est étrangere par sa nature? Sommes-nous devant la question de la séparation du corps et de l'esprit? Pourquoi la matière qui compose le corps ne serait-elle pas de l'esprit dans une autre forme?
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Te sens-tu menacée par "l'esprit de confusion" ? Si je dois te répondre de manière personnelle je pense que tu fais partie des rares personnes en ce lieu qui parlent une langage vivant, vivant parce que le désir de recherche est aussi sincère que le désir de trouver, vivant parce que les mots que tu utilises vibrent au tempo de tes sentiments et révèlent bien l'adéquation nécessaire entre ta parole et les faits de ton existence. Par conséquent je crois que le manque de lumière ou d'air pour respirer ne doit pas être un souci pour toi. Je me borne à montrer les difficultés de se comprendre lorsque les signifiants et les signifiés ne se correspondent pas, mais je n'ai aucun chemin à indiquer à personne. Et puis après tout, peut être que la difficulté n'existe que pour moi, peut-être que la confusion latente qui règne ici ou ailleurs n'est qu'un mauvais ressenti, peut-être que les humains ne se comprennent pas si mal.
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C'est à dire que parler du corps et de l'esprit ainsi présenté cela ne veut rien dire pour moi. Le corps, on se fait une idée, le corps est une chose concrète grosso-modo, mais l'esprit de quoi parle-t-on ? De l'esprit d'humour ? Du saint esprit ? De l'esprit d'équipe ? De l'esprit rationnel, de l'esprit intuitif ? Du mauvais esprit, de l'esprit égaré ? Ou veut-on parler vaguement du phénomène par lequel nous trouvons quelques états de conscience ? Veut on parler d'un appareil ou d'un système qui nous procure une possibilité de penser, de rêver, d'analyser, etc ? Mais que faire alors des autres systèmes par lesquels cela pense en nous indépendamment de notre volonté, de notre personnalité, de notre histoire ? Le mot est censé désigner quoi précisément? La question aurait présenté le corps et la conscience, cela n'aurait pas été plus simple puisque la conscience n'est pas une mais multiple, mais on se serait fait peut-être une raison. Si le sujet avait présenté le corps et les différents niveaux de conscience, la chose devenait plus claire tout en restant ici intraitable, rares sont ceux qui se font une idée, même vague, de ces niveaux de conscience et des dynamiques qui les relient. Et pourquoi pas tenter d'aller à l'encontre de la confusion? Il y a tant de confusion qu'on ne la rencontre pas, il ne s'agit plus, à ce stade, de rencontre mais d'écrasement, des tonnes de confusion au-dessus de nos têtes, on ne voit plus la lumière du jour.
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Il faudrait déjà distinguer l'esprit sans parler du corps, avec ce terme si peu défini, nous ne parviendrons qu'à la confusion, une fois de plus.
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Oui, je ne parlais pas de choix de vie ou de philosophie, quoi qu'on en dise, l'inconscient s'intéresse aux épreuves bien plus qu'aux réjouissances. Ce n'est que mon expérience, rien de plus.
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Oui, c'est bien possible, un de nous deux refoule moins.
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C'est une bonne question! Tiens, tiens, ne serais-je pas interpellé par le caractère positif de ta remarque ? Selon ce que j'ai pu observer de la vie, les moments les plus difficiles sont mieux mémorisés que les moments plus agréables. Il faut dire que les moments agréables sont certainement infiniment plus nombreux que les moments difficiles dans une journée comme durant toute la durée de la vie. Pourquoi le cerveau maintiendrait-il en surface de la mémoire les moments difficiles ? Sans doute parce qu'ils sont "considérés" par les niveaux de conscience situés "au-dessous" de la conscience "ordinaire" comme essentiels et préoccupants pour des raisons liées à la survie. C'est un fait, les points noirs, ou comme tu les appelles, les pôles négatifs attirent davantage notre attention, ils sont comme des signaux d'alerte, comme des drapeaux rouges placés sur les bouées qui signalent les rochers dangereux qui affleurent la surface des eaux. Les autres, les objets signalés par de petits drapeaux verts, ils sont amicaux, ils ne nous menacent pas, ils nous invitent au sommeil, nous procurent un apaisement.
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Celui qui trompe se trompe lui-même d'abord, et manque de confiance en lui-même avant tout.
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Dans un film sur les révoltes écossaises contre le royaume d'Angleterre (Braveheart) joué dans le rôle de Willam Wallace par Mel Gibson, il y a un passage qui se déroule dans les bois, une sorte de chasse au cervidé, le compagnon de Willam (un Irlandais), qu'il connaît depuis peu et qui a l'air assez bizarre quand-même, bande son arc en direction de Mel qui se tient à une vingtaine de pas. Pendant un instant, on peut lire sur le visage de l'acteur une vague de doutes et d'incompréhension. Ses yeux expriment clairement le questionnement logique : "cet homme est-il un traître ?", mais tout d'un coup et se sachant dans l'urgence, une sorte d'instinct le pousse à se baisser lorsque la flèche vole au-dessus de sa tête et vient se figer dans la poitrine d'un soldat Anglais ou d'un autre traître (mais plus vrai celui-là) qui s'approchait dans le dos du héro avec l'intention peu amicale de le pourfendre. C'est pour moi l'idée que je me fais de la confiance.
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Qu'est-ce que le sexe.
Don Juan a commenté un(e) billet du blog de Mak Marceau dans Un autre blog à Raven
Ce n' est pas moi qui les oppose, c'est la biologie, mais tu ne comprends peut-être pas de quoi je parle. -
Qu'est-ce que le sexe.
Don Juan a commenté un(e) billet du blog de Mak Marceau dans Un autre blog à Raven
Je crois qu'on ne peut désirer et aimer en même temps, plus encore, on ne peut aimer que tout désir dépassé. -
Qu'est-ce que le sexe.
Don Juan a commenté un(e) billet du blog de Mak Marceau dans Un autre blog à Raven
Une obsession souvent. -
"La vérité c'est ce qui s'oppose au mensonge. La vérité n'est donc pas l'exactitude, la précision, etc., qui s'opposent à l'erreur, quand, par exemple, on cherche à décrire une chose, ou à résoudre un problème logique. Non, il n'y a pas de vérité de la théière, de l'arbre ou de la rivière. " La vérité est ce qui s'oppose au mensonge, voila une définition acceptable, si nous décidons de garder ce cap, les choses sont très simples, à condition d'avoir une définition assez complète du mensonge. Du coup définir la vérité (toujours selon ce cap) est une chose résolue, elle est le contraire du mensonge, de toutes les formes de mensonge, celui par omission, celui par habitude, celui par toutes les formes de déni, celui par toutes les formes de mauvaise foi, celui par toutes les formes de conditionnement ou d'inconscience, je crois que la liste peut encore continuer, mais tu voulais entendre parler de la vérité je suppose et non de toutes les formes de mensonge que l'on rencontre sur les lèvres de tout le monde, et ça fait beaucoup de lèvres. "Dire la vérité c'est simplement dire ce qu'on a fait, ce qu'on fait, ce qu'on veut faire." Pas tout à fait, je dirais plutôt : dire ce que l'on pense avoir fait, ou plus raccourci, dire ce que l'on croit vrai. Le problème, c'est qu'un grand nombre de processus intégrés en nous peuvent venir influencer notre jugement sur ce qu'on a fait, par exemple, comme sur le reste de nos pensées et jugements. En Vérité, je pense que l'on ne peut jamais être sûr de dire la vérité, néanmoins et cela devra nous contenter, on peut parvenir à la certitude que nous voulons vraiment, sincèrement, dire la vérité. Lorsqu'on sait ne pas pouvoir réellement la dire, à cause de toutes les forces qui interviennent pour nous détourner de la Vérité, on se fait un chemin de vie à toujours nettoyer sa bouche et ses pensées avant de les exprimer, c'est en quelque sorte une question d'hygiène mentale que de veiller à produire notre pensée dans la plus stricte sincérité.
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Les "méchants" savent-ils qu'ils sont méchants ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Philosophie
Le besoin de vengeance, de faire souffrir comme on nous a fait souffrir suffit bien, pas la peine d'aller chercher midi à 14 heures. -
Les "méchants" savent-ils qu'ils sont méchants ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Philosophie
Qui pose la question, le méchant ou le gentil ? Le fait que l'on soit rendu méchant (ce qui est une réaction de défense) par la vie n'exclut pas la part de la volonté. Platon se trompe s'il pense qu'il n'y a pas de volonté dans les réactions. Le reste ne mérite pas beaucoup que l'on s'y attarde. -
L'avortement devrait-il avoir une limite?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Historien de la Turq dans Philosophie
Il y a des morales qui se posent la question : À qui appartient le ventre? -
Oui, pourquoi pas. Je n'ai pas écouté l’émission, (manque de temps et d'intérêt pour ce qui se produit sur les ondes), par habitude j'ai considéré que le terme "paradoxal" était mal employé, c'est pourquoi je ne me suis pas laissé glisser dans le lit de la réflexion, mais je comprends qu'une contrainte s'oppose à toute notion de liberté, et de là, on peut voir que toute contrainte fera naître un violent désir/instinct d'espace libre, et la marche en sera un très bon outil. Cette formule métaphorique se voulait être le rappel que tout ce que nous pouvons savoir du monde est une projection sur notre conscience, par les sens et par tout ce qui contribue à fabriquer du sens, de la forme, de la couleur, etc. Nous voyons ce qui s'affiche sur cet écran et ce que nous voyons est un "à paraître" conditionné à une grande quantité de paramètres. Merci de ta patience.
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Pas seulement, tout n'est-il pas une occasion de considérer une expérience à partir d'un discours phénoménologique ? Après tout, tu posais la question (si je ne m'abuse) sur l'expérience paradoxale offerte par l'action de marcher, et je réagissais en disant que je ne voyais pas le caractère paradoxal, parce que la marche est pour moi un des symboles de la liberté. De quoi est-il question ? De ce que la marche représente comme expérience au niveau de l'apparence, donc des croyances, de l'idée représentative qui "s'affiche" sur l'écran de la conscience ? Ou serait-il question de l'expérience au niveau physique, des bienfaits de la marche sur la santé? Ou encore serait-il question de l'expérience effective sur l'inconscient? Le terme paradoxal pose d'emblée un risque d'égarement, si tu l'utilises comme un synonyme du terme "contradiction", ou du terme "opposé", alors je peux comprendre les malentendus qui s'imposent.
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Lorsqu'on enlève le ''si'', il n'y a plus de condition. Le paradoxe ne serait qu'en fonction de la condition ? Mais que vient faire là une histoire du phénomène de la marche. La liberté est du ressort de l'instinct qui peut trouver son expression, non dans le désir de la marche, mais dans son besoin intimement lié à la volonté de puissance qui est le cœur de la vie.
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Pourquoi serait-ce paradoxal ? Marcher est naturellement se libérer. On ne marche réellement que vers soi.
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Peut être que la conscience, trop souvent exprimé ainsi : ma conscience, n'est pas moi, je ne suis pas "ma" conscience, mais une conscience est dans cet ensemble organique que je nomme "moi". Peut-être que la conscience ne dort pas, qu'elle ne dort jamais, que seule cette entité physiologique et psychologique et d'autres choses encore est capable de sommeil. Si donc la conscience ne dort pas, quelque chose pendant le sommeil de l'être organique l'incite à penser que son propre sommeil est le sommeil de "l'autre", quelle ironie, non ? Qu'est-ce donc (que je vais considérer en état d'éveil) qui n'est pas moi qui suis toujours dans une forme de sommeil et par quel processus mental dois-je finir par me penser responsable de cette "chose"là ? Les conditions qui peuvent favoriser -- chez moi bien entendu-- une construction mentale faite de briques de formes différentes, mais de même "matière, une construction mentale, disais-je, qui permet de refléter partiellement un phénomène relatif à une conscience libre et dégagée de mes états d'âmes, de ma propre volonté, de ma propre expérience, de ma propre histoire, de mon propre destin, une construction qui me permet de réaliser que si, en apparences, ce sont bien mes mains qui tiennent la barre, mes yeux qui regardent la boussole etc, le navire est guidé plus certainement par un autre que moi dont j'ai l'intime conviction qu'il est une partie de moi, quelle ironie, non ?
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Oui, la peur est une réaction, le courage est une décision.