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Tout ce qui a été posté par satinvelours
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Guerre en Ukraine - Sujet général
satinvelours a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans International
Zelinski ne négociera pas tant que la Russie ne sera pas à genoux devant lui. Que Poutine soit encore là ou pas.Donc oui, ça va être dur. -
Guerre en Ukraine - Sujet général
satinvelours a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans International
Cet homme qui a honte de son âge parle de dignité. -
Si on arrêtait de demander "Tu fais quoi dans la vie ?"
satinvelours a répondu à un(e) sujet de January dans Quotidien
Encore un qui a honte de son âge. Avouer son âge !!! Seigneur, quel manque de caractère. -
En définitive le spectacle des esclaves, quand ce sont des esclaves qui ont décidé de l’être ( je ne parle pas des esclaves contraints de l’être) est sain : il appelle à une réaction de dignité et de combat devant ceux qui se complaisent dans une indignité choisie.
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L’impuissance à agir par soi-même engendre chez beaucoup de personnes appartenant aux classes intermédiaires la logorrhée. Mais la logorrhée ne pourra jamais être action. Dilemme des classes intermédiaires. Elles exécutent les directives des maîtres ( leurs supérieurs dans le monde économique) et en tirent un sentiment de supériorité. Mais quelque chose en elles les alertent : tu n’es qu’un exécutant. Elles sont paumées. Heureusement qu’il y a Montaigne que l’esclave peut citer pour créer en lui l’illusion qu’il participe du monde des maîtres.
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L'amour est-il le moindre des maux ?
satinvelours a répondu à un(e) sujet de Fraction dans Amour et Séduction
Vous êtes vous même une convaincue. Et vous cherchez à vous répliquer en convainquant les autres. Seuls les cons vous intéressent, ceux que vous pouvez éventuellement vaincre. Ceux qui refusent d’être des cons inutile en effet d’en faire des convaincus. Suivez votre détermination, remplissez votre programme génétique : convainquez les cons, il est possible qu’il y ait là une recherche vaguement intéressée de l’évolution. -
@Loufiaten définitive ouvre la porte : je me précipite, en folie, comme un animal enfermé soudain voit la porte ouverte. Quand je vois le sujet : la réalité est elle une construction sociale, je peux m’en désintéresser. Et si je m’y intéresse quand même, comment vais je traiter un tel sujet, me dis-je ? Je peux mettre mon corset, et serrer les lanières jusqu’à étouffer : sois rationnel(le), intelligent(e), attention on te lit. @épixèspeut même serrer un peu plus les lanières en me signalant un biais cognitif, seigneur, un biais cognitif ! Comment traiter un tel sujet en paraissant de toutes ses forces éminemment rationnel (le)? Mais peut être aussi qu’il y a derrière de tels sujets des intentions, qu’il faudrait déceler. S’agit il de traiter de la réalité, de constructions sociales ou s’agit il de traiter de la gauche, de la droite, des inquiétudes politiques de @Quasi-Modoqu’il ne parvient pas à vraiment dire ? Quel est le vrai sujet, en définitive ?
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Peut on vraiment relier les deux sujets de @Quasi-Modoà savoir celui qui a trait à la réalité et celui qui a trait à la folie ? Ou même : doit on les relier ? Pourquoi pas ? Quand nous traitons le sujet sur la réalité ne s’efforce t on pas d’être rationnel ? Et quand nous traitons de la folie ne pouvons nous pas nous permettre d’être fous ? ( À condition d’avoir quelques dispositions pour la folie ?)
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La dernière fois que j’eus mon frère aîné au téléphone il commença à m’attaquer en me disant que j’étais fou. Puis comme je lui répondais qu’il utilisait là un mot que notre mère nous interdisait de prononcer au motif qu’un de nos frères était malade mental ( et qui fut élevé au milieu de nous tous, donc la folie nous fut habituelle) il se décomposa et me parla de sa folie. Était il fou ? Le suis-je ? Notre frère malade mental l’était assurément, qui parfois cognait sa tête contre les murs en riant. Mon père écrivit : Quand Irène ( notre mère) vit sa mère décapitée devant elle (pendant la guerre) elle devint folle. L’était elle ? Peut être que nous étions tous fous. Cela n’a pas empêché mon frère de devenir un savant reconnu dans son milieu, moi de faire carrière, ma mère de gérer sa famille en se précipitant de temps en temps par terre en hurlant et mon autre frère malade mental non seulement de cogner les murs mais aussi de tenter de se jeter du premier étage. Godel était il fou ? Quand il mourut de ne plus s’alimenter ? Est ce que les gens pour beaucoup ne deviennent ils pas fous en vieillissant exprimant par là une folie latente ? Boris Cyrulnik écrivit : à 6 ans je me rendis compte que tout le monde était fou. Ce qui m’étonne, moi, pour ma part, ceux que je trouve étranges, ce sont les gens qui ne sont pas fous. Ils m’effraient.
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Je ne crois pas en Dieu, et je suis même agacée par les constructions des croyants mais je ne me permets pas de dévaluer ou de dégrader mon contradicteur en parlant de béquilles psychologiques. C’est une caractéristique du forum et des réseaux sociaux en général de tenter de créer un champ psychique de dégradation de l’autre. Je me demande à quoi correspond ce désir de dégradation de l’autre. Peut être que chacun dans sa vie a été dégradé et qu’il tente de se séparer de cette injure en la rapportant sur l’autre. Combattre l’autre oui, mais ne pas utiliser l’arme de la dégradation, de la dévalorisation.
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Nous pouvons créer notre vocabulaire. En revanche c’est embêtant d’utiliser des mots qui ont été précédemment créés par d’autres avec un sens donné. Il n’est pas possible de déconstruire le noumène ou la chose en soi puisque ces concepts sont relatifs à quelque chose qui ne se situe ni dans l’espace ni dans le temps, et qui n’est donc pas soumis à la causalité. C’est à dire que ces concepts partent du principe qu’il existe quelque chose qui ne peut pas être saisie par l’esprit humain. Le noumène ou la chose en soi ( dont il est permis de se demander si cela peut même « exister ») ne peuvent donc pas désigner ce que nous appelons le réel. Sauf à considérer que le réel est quelque chose qui n’existe pas pour l’être humain.
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Guerre en Ukraine - Sujet général
satinvelours a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans International
Ah le spectacle, la société du spectacle. Jouir des morts russes pour certains, jouir des morts ukrainiens pour d’autres. Comment peut on en arriver à une telle déchéance ? -
Guerre en Ukraine - Sujet général
satinvelours a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans International
Il y a quelque chose d’obscène chez vous comme chez @Gouderienà jouir du spectacle de cette guerre, et de tous les morts, tout en prenant votre café, ou votre apéro. Quelque chose chez vous annonce la fin de notre civilisation. Tant se repaître de l’horreur signifie ou dessine doucement l’extinction de toute humanité. -
Votre remarque est incompréhensible car je ne vois nulle part écrit, de ma part : virtuel. Et je ne vois nulle part écrit de ma part : « voici la représentation que j’ai du réel ». Je me demande à qui vous répondez puisque votre réponse ne correspond en rien à ce que j’ai pu écrire. Je ne vois toujours pas très bien ce qu’est, pour vous, la réalité. Dans votre exemple, vous me dites ce que pourrait être, pour moi, la réalité ( le coup reçu) mais non ce qu’elle pourrait être pour vous. À moins que vous ayez tenté de me dire que la réalité, pour vous, pouvait, par exemple, être la colère. Dans ce cas je retiens que, pour vous, la réalité ce sont les émotions, vos émotions. Pourquoi pas. Maintenant il s’agit donc de savoir, pour en revenir au sujet, si, pour moi, le coup est une construction sociale, et si, pour vous, vos émotions sont une construction sociale.
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La question est : la réalité est elle une construction sociale ? Cette question marquerait le clivage gauche/droite. Mais en quoi ? En ce que la gauche ou la droite ne se poserait pas la question ? Ou en ce qu’en donnerait comme réponse la gauche ou la droite ? Je peux bien sûr partir du prédicat, comme certain, et discourir sur : qu’est ce qu’une construction sociale ? Mais expliquer le prédicat sans s’intéresser au sujet me paraît absurde. Car, après explication du prédicat, comment jauger de l’application du prédicat au sujet, puisque je ne sais pas ce dont je parle quand je parle du sujet ? Défaut de logique. Manque de rigueur.
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Il faut donc aller chercher des sociologues avec l’espoir que le lecteur obéisse au principe d’autorité sociale. ( Si un sociologue a dit, alors il a dit vrai). Est il possible qu’un humain n’ait pas intimement une idée de ce qu’il désigne quand il emploie le mot réalité ? Ou alors s’il dit que la réalité est ce qu’en dit tel ou tel autre que lui, cela ne voudrait il pas dire qu’il n’ose pas dire ce qu’il entend dans le mot réalité? Qu’il a honte de dire ? Par peur d’être naïf ? Maladroit ? Vulnérable ? Idiot ? Ne s’agit il pas alors d’une honte de soi ?
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Je ne vois toujours pas ce que chacun entend par réalité. Chacun a une idée en tête quand il emploie le mot réalité mais nul ne sait ce que peut bien être cette idée. Oui mais là on ne répond pas à la question. Si l’on évacue le mot même de réalité on parle d’autre chose. J’ai le sentiment que chacun a peur de dire l’idée qu’il a de la réalité car il serait ainsi obligé de se dévoiler, de dévoiler quelque chose de son intimité.
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Ce type de discours est intéressant à analyser. L’auteur du post dit ce qu’est le réel. Et il dit que le réel n’est pas ce que l’auteur du fil dit. Le troisième intervenant, le lecteur donc, peut se demander ce qu’est le réel. Est ce que le réel est ce que @Gouderiendit qu’il est ou est-ce que le réel est ce que @Quasi-Mododit qu’il est ? À moins que le réel soit ce que le lecteur dit qu’il est. On remarquera l’erreur de pure logique de l’auteur du post, son erreur de raisonnement. Il affirme que, si l’humanité venait à disparaître, la réalité continuerait d’exister. Il y a même deux défauts de logique. En effet pour savoir si la réalité continuerait d’exister il faudrait savoir ce dont on parle quand on parle de réalité. Or l’auteur du post ne le dit pas. Supposons néanmoins que la réalité soit une chose précise. Pour savoir si cette chose continuerait d’exister dans le cas où l’humanité disparaîtrait il faudrait revenir voir si la chose continue d’exister. Mais revenir voir si… c’est replacer l’humain et l’humanité dans l’existence. Donc l’humanité ne serait pas disparue. Erreur flagrante de logique.
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Latour invite à penser que le vivant, dans sa diversité avance sur un même front, depuis la bactérie jusqu’à l’être humain, dans un enchevêtrement de relations croisées.Il n’y a pas l’Homme et le reste, il y a le « tous ensemble ». Or aujourd’hui l’Homme se pense en Élu, Élu de Dieu ou Élu de l’évolution. Dans cette vision là tout converge vers l’Homme, tout sert l’Homme. Le reste ne compte pas, ou peu, tout ce qui n’est pas l’homme est de toutes façons « inférieur ». Il existe une hiérarchie au sommet de laquelle se trouve l’homme, le reste étant dévalué jusqu’à ne pas avoir une existence en soi. C’est cette vision de l’élection qui nous conduit aux catastrophes diverses annoncées, qu’il s’agisse du climat, de la diversité des espèces, de l’accès à l’eau, de l’acidification des océans, de la stérilisation des sols, etc. Ne plus se penser en Élu, mais en vivant parmi tous les autres vivants, se penser « avec » tout ce qui vit et non « au-dessus » de tout ce qui vit, comprendre que nous dépendons de tous les autres vivants de la même manière qu’eux dépendent de nous va demander une créativité spirituelle qui tiendra d’une véritable révolution. Sur ce point Latour est pessimiste : « le monde moderne nous prive de notre capacité d’engendrement, c’est une tragédie ».
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Les idées de Bruno Latour, philosophe français qui vient de mourir, à 75 ans, je ne les connaissais pas. Ses idées me passionnent, tant il ouvre, pour moi qui ne le connaissais pas, de nouveaux chemins de réflexion. « Nous avons changé de monde » écrit il, depuis que nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocene. Dans le monde d’avant, qui est d’ailleurs toujours le monde pensé par nos contemporains, les non- humains sont des « choses » qui nous sont étrangères. Dans cette façon de voir il y a l’homme d’un côté, et le reste de l’autre. Cette vision, il y a l’homme et le reste, à vrai dire commence avec les religions monothéistes : il y a l’homme et son rapport avec un Dieu, et le reste. Ensuite Dieu disparaît mais ça ne change pas grand chose, il y a toujours l’homme d’un côté, et le reste de l’autre côté. En fait il n’y a pas beaucoup de différence entre le croyant et l’athée. Le monde reste pensé autour de l’homme. Le reste est « chose ». C’est cette vision des choses et du monde que Latour tente de bouleverser. Pour préparer l’homme aux bouleversements, notamment climatiques, mais pas seulement, qui s’annoncent.