gloup-gloup

C'est vrai, je n'ai pas trouvé de programme parlant d'histoire décoloniale, mais uniquement d'histoire de la décolonisation. A première vue ça me semble incohérent. Après tout on parle bien dans les programmes d'histoire coloniale alors pourquoi pas d'histoire décoloniale ? Pour ce qui est de l'enseignement différencié, je ne vois pas comment on peut enseigner avec les mêmes mots à Louis-le-grand et au lycée Jaurès de Montreuil. Un prof doit tenir un peu compte des caractéristiques sociologiques de sa classe il me semble. Quoi qu'il en soit, le fait pour un syndicat de proposer des formations qui remettent en question les programmes ne me pose décidément aucun problème. Je préfère de loin des profs capables de réfléchir sur leur métier, de produire des idées pour l'améliorer, à de simples exécutants qui se contentent de régurgiter des programmes.

Encore une fois (la énième) : le syndicat est LIBRE du contenu de ses formations. L'atelier organisé par Sud ne s'adresse pas à des enfants. Il s'adresse à des profs doués de sens critique et des responsabilités. (Du moins, si l'EN les a recrutés, ,on est en droit de le supposer) Mais parce que le sujet de la décolonisation est sensible, surtout quand on s'adresse à des élèves racisés. D'ailleurs, qu'est ce qui vous prouve que "comment enseigner" signifie ici "quoi enseigner"? On parle de modifier le programme de l'EN ou d'adapter la pédagogie à ce programme, selon vous?

Mais exactement... Ce qui leur faudrait c'est une bonne guerre, ça leur apprendrait la vie à ces fainéants de gauchistes...

Encore une fois : ni vous, ni la FCPE, ni l'EN ne pouvez décider du contenu d'un stage syndical. Et le syndicat n'est pas au service de l'EN, il propose les formations qu'il veut. Le respect des programmes relève de la responsabilité du prof, et veiller à ce que les profs remplissent leur mission est du ressort de l'EN. Mais vous semblez croire qu'un syndicat a le pouvoir d'imposer à lui tout seul tel ou tel enseignement... Pensez-vous qu'en sortant du stage, les profs vont se précipiter comme un seul homme pour enseigner l'histoire décoloniale à leurs élèves, au mépris des programmes? Si c'était le cas, on pourrait dire que c'est une faute. Mais une faute du prof, pas du syndicat...

oui, en même temps quel que soit le sujet, il n'a pas la réputation d'un progressiste forcené. Si j'en crois sa fiche wikipedia c'est un proche de Sens commun, dont le positionnement idéologique est nettement plus inquiétant que celui du syndicat Sud...

Là je ne comprends pas votre point de vue, c'est entre eux ou pas entre eux? Ils parlent de pédagogie de la décolonisation entre adultes consentants et syndiqués, ils ne font donc qu'exercer leur liberté et leur citoyenneté. Ca ne fait pas de l'école une plateforme de rééducation du blanc il me semble. C'est clair, mais je doute que Blanquer soit ouvert au débat sur le sujet. D'où l'utilité de syndicats qui n'ont pas peur de l'aborder. Ca compense (un peu) l'immobilisme de l'institution.

Le droit syndical permet aux agents publics d'exercer une activité syndicale sur leur temps de travail. Rien de bien scandaleux là-dedans. Le syndicat Sud-Education ne reçoit pas d'argent public, il fonctionne grâce aux cotisations de ses adhérents. Un syndicat, fût-il un syndicat d'enseignants n'est pas au service de l'employeur ni tenu à une neutralité politique. De plus un atelier syndical n'est pas un cours donné aux élèves. Le choix des sujets et des intervenants relève donc uniquement du syndicat, pas de l'EN ni des parents d'élèves. Ou alors l'EN et la FCPE doivent vérifier que tout enseignant a une pensée politique conforme aux programmes, même en dehors des cours?

La non-mixité a fait la preuve de sa pertinence dans les mouvements féministes et antiracistes depuis longtemps. Je pense que ce qui fait vraiment chier Blanquer, c'est l'expression "racisme d'état". C'est d'ailleurs à ce sujet qu'il a porté plainte. Le mot "racisé" passe mal également car il nomme une minorité qui ne rentre dans aucune case prévue par la société. Ce ne sont pas des arabes, ni des noirs, ni des non-blancs, mais des victimes du racisme. Une telle minorité qui a l'outrecuidance de s'organiser pour défendre ses droits sort de la place de victime consentante et muette que la société lui assigne. Elle est donc perçue à juste titre comme subversive. Face à ce phénomène, la bonne vieille technique réac consiste à calomnier pour discréditer, mais aussi pour faire diversion. Les victimes de violences policières deviennent ainsi des casseurs ou des délinquants. Les féministes, des lesbiennes hystériques coupeuses de testicules. Les grévistes, des fouteurs de bordel ou des preneurs d'otages. Les victimes de harcèlement et d'agressions sexuelles, d'ignobles délatrices. Et les victimes du racisme, des racistes anti-blancs. L'existence des ateliers non mixtes sert de justification branlante à cette accusation inepte. Mais la solidité de l'accusation importe peu. Ce qui compte, c'est que pendant qu'on se demande si la non-mixité est révélatrice d'un racisme, on ne se demande pas pourquoi des français se sentent racisés dans leur propre pays.

Je ne sais pas, mais en 1983, Malik Lounès, futur président de la Licra et de SOS racisme, défilait derrière des banderoles dénonçant le racisme d'état. Maintenant, la Licra et SOS racisme affirment sans rire qu'il n'y a ni racisme d'état, ni racisés en France. Eh mais... Edulcorer les faits, disqualifier les victimes, c'est... un truc de racistes! Tout le monde s'accuse de racisme ou d'antisémitisme à tort et à travers. Le confusionnisme a bien fait son boulot, ça sent pas bon l'avenir.

Le ministère de l’Agriculture relance « La Guerre de l’Ortie » Communiqué de presse : Les PNPP *, véritables alternatives aux Pesticides du domaine public hors la loi: la DGCCRF veut les retirer des magasins. Si un scandale sanitaire de grande ampleur concernant les pesticides ne pointait pas son nez, la rengaine que l’on nous sert au ministère de l’agriculture «il n’y a pas d’alternatives aux pesticides» porterait à rire. Récemment des contrôles par les DDPP (directions départementales de la protection des populations) dans des magasins Botanic de Saint Etienne et de Villeneuve-lès-Avignon demandent le retrait des rayons des «Purins de Consoude». La consoude est une plante qui se mange en beignets. Le savon noir est aussi visé par le contrôle. (voir document joint avec ce communiqué). Cela fait onze ans que la guerre de l’ortie a éclaté suite à l’interdiction de ce qu’on appelait à l’époque les Alternatives Naturelles aux Pesticides du Domaine Public dont le célèbre « purin d’ortie». Ces alternatives largement utilisées dans les villes, les jardins et les champs sont encore pour la plupart interdites malgré les promesses des gouvernements successifs de les autoriser. De fait, les paysan.ne.s utilisateurs et les collectivités locales sont lourdement impactés pour protéger leurs cultures et les espaces publics. Il ne tient qu’au ministre de l’agriculture de faire en sorte que ces alternatives soient enfin autorisées. La loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt (LAAF du 13 octobre 2014) complétée par l’arrêté du 27 avril 2016 lui permet une ouverture très rapide. Nous demandons l’autorisation immédiate de toutes les plantes et partie de plantes utilisées dans l’alimentation humaine et animale ainsi que les substances d’origines minérales et animales comme le précise la loi. Paysan.ne.s, collectivités, individus, etc doivent pouvoir fabriquer et utiliser des PNPP (purins, des tisanes, des décoctions, etc…) dans la légalité ! * PNPP : Préparations Naturelles Peu Préoccupantes https://www.aspro-pnpp.org/ministere-de-lagriculture-relance-guerre-de-lortie/

Macron (alors ministre de l'économie) avait autorisé le rachat de SFR par Drahi qui est propriétaire d'Altice (maison-mère de BFMTV). Rachat autorisé malgré un cas caractérisé d'évasion (pardon, optimisation ) fiscale. Drahi (de nationalité franco-luso-israélienne) est résident fiscal suisse et propriétaire d'un holding immatriculé à Guernesey, et Altice est cotée à la bourse d'Amsterdam. Un bel exemple de patriotisme économique de la part d'un ministre de... l'économie. Si BFM taille des pipes à Macron, c'est peutêtre un renvoi d'ascenseur de la part de son pote milliardaire. Meuh non, c'est pas le président des riches...

La marche pour l'égalité et contre le racisme en 1983 : "inconstitutionnelle et inacceptable" aurait dit Blanquer? Marrant! Que disait la Licra à l'époque?

Salut, Un qui développe des idées intéressantes à ce sujet, c'est E Dockès dans son bouquin "Voyage en misarchie". Organisation horizontale de la société, autogestion, propriété "fondante", libre association... Une belle utopie, peut-être une alternative possible? Mais ça n'est déjà plus vraiment du communisme, je suis HS... https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/un-monde-sans-chef-lutopie-demmanuel-dockes

Salut, Ben ça fait des années que les politiciens et les médias dominants nous serinent la même chanson, à savoir que les uns sont des parasites et des privilégiés, tandis que les autres sont les moteurs de l'innovation et de la croissance. A force ça finit par rentrer.

Gober les infos prédigérées par Freedom House (ONG financée en majorité par la Maison Blanche), The Economist (journal détenu par Agnelli et Rothschild) c'est pas ma tasse de thé. Eux et Mélenchon ont le droit de distribuer bons et mauvais points pour dire qui est démocratique ou pas, et moi, de ne pas faire confiance à leur jugement. Le Brésil emprisonne et assassine ses opposants, rétablit l'esclavage, à mes yeux ce n'est donc pas une démocratie. voilà, voilà... Bonne soirée

Salut, Un DdR ne fait pas le printemps non plus. Au Brésil c'est la démocratie. Enfin, une forme particulière de démocratie, la démocratie version TINA : http://www.autresbresils.net/Bresil-Pas-de-proces-pour-Temer-la-voie-degagee-pour-les-reformes (tiens, ça rappelle un peu la France, non?) Avec en plus des opposants bien traités (https://www.bastamag.net/Le-Bresil-risque-de-subir-l-une-des-plus-grandes-regressions-ecologiques-et), le plein emploi bientôt grâce au retour de l'esclavage (http://www.autresbresils.net/Le-calvaire-des-victimes-d-esclavage-moderne), une presse pluraliste et indépendante, etc. Par rapport au Venezuela, le Brésil, c'est Disneyland, quoi...

Salut les débris, Faut admettre que Vilaine, tout aigrie qu'elle soit, a mis le doigt sur quelque chose. Si les jeunes sont parfois si cons et désespérés, les vieux ont peut-être une part de responsabilité. Quand on laisse aux jeunes un monde dans cet état,on essaye de réparer avant de mourir et surtout, surtout! on la ramène pas avec des leçons à deux centimes...

Il y a 14 millions de personnes mal-logées ou en situation de fragilité par rapport au logement. Les marchands de sommeil prospèrent impunément sur la misère. Pendant ce temps, le gouvernement taille dans les revenus des OPH et se torche avec la cohésion sociale. Le français moyen lâche plus de 600 euros par mois à son proprio, qui se contente d'encaisser en restant bourgeoisement assis sur son gros cul... Mais tout ça, c'est normal. Par contre le vrai scoop qui tue, le truc révoltant, celui qui suscite l'indignation des foules, c'est le cas Simonnet!

"This is the mark of the professional"

Ca fait rêver. Mais l'opposition à une politique confiscatoire serait puissante, violente et internationale. L'échelle de ce genre de politique devrait dépasser de loin celle d'un seul pays pour avoir une chance de ne pas sombrer dans la dictature et le bain de sang.

Les chasseurs ont bonne mine de dire qu'ils régulent les populations de grand gibier, après avoir exterminé ses prédateurs... Reiser avait bien raison : chasseurs = tristes cons.

Merci Pascou pour ce grand vertige intellectuel... Continuons dans cette voie :