sirielle

J'ai passé mon enfance à la campagne où il y avait très peu de circulation routière donc je jouais, marchais et courais beaucoup à l'extérieur sans aucune surveillance bien qu'il y avait de nombreuses zones à pic. J'en suis devenue très attentive et attachée à la nature.

Le terme "amoureux" peut être compris de différentes façons, j'ai un peu expliqué l'emploi que j'en fais personnellement. Mais les comportements sexuel et sexué que j'évoquais ne se limitent pas qu'au seul désir (qu'il soit ou non réciproque), loin de là, bien que celui-ci puisse en faire partie. Moi qui suis hétérosexuelle par exemple, je considère que je ne pourrais pas ressentir en conséquence de sentiments "amoureux" d'après ma définition pour une femme bien que je puisse éprouver de l'amour pour une femme, mais un amour différent ne dépendant et ne provenant pas, ou pas uniquement, de ma propre féminité.

Les sentiments amoureux ne dépendent pas selon moi uniquement du comportement sexuel mais plus globalement de l'ensemble des comportements sexuel et sexué. Ce qui n'empêche pas qu'au sein d'une liaison amoureuse puissent exister d'après moi des sentiments mutuels autres qu'amoureux.

Certes en ce qui me concerne la sexualité est à la base du couple tel que je le conçois (au point de vue amoureux), elle est sa raison d'être. Quant aux sentiments, c'est un vaste sujet, certains peuvent effectivement susciter la méfiance à juste titre. Mais la sentimentalité dans l'absolu n'en demeure pas moins essentielle selon moi. Seulement la qualité de son expression compte.

Je ne faisais pas allusion qu'aux réseaux sociaux mais aussi plus globalement au fait de partager des données personnelles concernant ses liaisons amoureuses. Là où je te rejoins c'est que la frime (ou l'épanchement excessif) peut faire sombrer dans le ridicule, voire même la lourdeur. Personnellement au sujet de Facebook, si j'y dévoile un peu ma vie c'est avant tout pour entretenir et garder contact facilement avec de la famille ou des amis qui sont loin de moi. Et pour répondre à ta question "une soirée pour me montrer à ses amis", ça ne me pose pas vraiment de problème dans l'absolu. J'assume plutôt facilement qui je suis face aux autres. Que l'homme avec qui je suis s'en soucie ou pas, par moi-même je fais attention même spontanément à l'impression que je peux donner, y compris pour ceux qui m'accompagnent.

En effet, en encourageant des liaisons pas vraiment positives, ou en faisant obstacle à d'autres qui le sont.

Oui, parfois, je suis d'accord. Ce qui peut être dommage en revanche c'est quand on se fie trop aux jugements (réels ou supposés) de l'entourage et pas suffisamment au sien pour gérer ses relations (mais l'inverse peut être vrai aussi) comme l'évoquait Pep-psy.

Concernant le fait d'afficher sa vie socialement et de vouloir "paraître" bien aux yeux des autres, c'est un peu normal à mon avis dans de justes mesures. Mais effectivement il existe dans ce domaine des dérives et des excès pouvant aussi être au final contre-productifs. Ma vie sentimentale a toujours été importante à mes yeux. Et donc aussi parfois ce que mon entourage en pense, que ce soit ou non justifié, bien que j'aime en même temps la discrétion, la décence (subjective aussi) et le respect de la vie privée.

De la part des femmes et des hommes, certaines relations amoureuses sont particulièrement influencées par l'ambition sociale et personnelle à travers la réussite, le succès ou le pouvoir de l'autre, parfois plus que par l'attrait mutuel. Or si la beauté peut contribuer au charme, elle peut aussi briller en société sans pour autant suffire à l'épanouissement durable d'une relation amoureuse, car celui-ci dépend aussi d'autres critères.

L'androgynie plait parfois, peut-être entre autres parce qu'elle n'est pas trop attachée à certains codes sociaux.

Parce que les relations humaines sont complexes d'un certain point de vue à mon avis et peuvent aussi (même spontanément) mettre à profit la volonté dont peut dépendre le ressenti. Par exemple, si je rencontre quelqu'un qui me plait beaucoup spontanément, je peux décider par rapport à ce que je veux faire de ma vie, de m'intéresser davantage à lui ou de plutôt me consacrer à autre chose ou à quelqu'un d'autre. Si je décide d'envisager une relation les sentiments qui en découleront dépendent en partie de cette décision. Et pareil si je décide d'y mettre un terme. Je peux aussi décider, si je suis seule, de provoquer une rencontre ou au contraire d'entretenir ma solitude. Et aussi de consacrer beaucoup de temps à mon couple ou préférer garder d'importantes distances. Ma vie sentimentale, mes sentiments amoureux et la passion qu'ils peuvent susciter seront influencés par ces décisions même s'ils peuvent être aussi influencés par ce que l'autre "m'inspire", ma sensibilité, mon émotivité et mon adaptabilité. Par contre je considère que même une rencontre "d'un soir" peut être passionnée, romantique et amoureuse. Mais je pense aussi entre autres qu'on n'a pas le choix de dépendre de sa vie sentimentale et amoureuse même s'il est possible de l'exprimer de différentes façons. On y est naturellement enclin (et parfois aussi à s'attacher) et effectivement y mettre trop de barrières est contre-nature (ainsi que de ne pas en mettre assez, soi-même ou pas) même si on n'est pas forcément obligé de s'y passionner. La passion dépend selon moi de la disponibilité (qu'on peut parfois provoquer, éviter, accepter ou refuser volontairement). Cependant je crois moi aussi en effet que la passion peut aussi être passive.

Selon moi être passionné c'est se consacrer corps et âme à quelque chose de son propre gré, s'y intéresser au maximum de ses possibilités, comme c'est possible concernant la vie amoureuse mais autre chose aussi. A mon avis être passionné au point de vue amoureux, c'est donner beaucoup d'importance à ses sentiments et sa (ses) relation(s) amoureuse(s), faire de sa vie sentimentale une de ses priorités, qu'elle soit ou non facile à vivre, qu'on n'ait aucune liaison, une seule ou plusieurs, et quelle que soit l'ancienneté de la liaison le cas échéant. Et je peux en ce qui me concerne décider en partie, jusqu'à certaines limites, d'être amoureuse ou de ne pas l'être, d'être passionnée ou de ne pas l'être, ce qui n'enlève pas la valeur ni l'ensemble de la spontanéité de mon ressenti à mes yeux, au contraire.

Selon moi quelque part l'amour dure toujours, la gestion des relations ne dépend pas uniquement de sa présence entre deux personnes. Car il est parfois question de connaître plus précisément la viabilité ou les conséquences des relations et des liens. La confusion liée à la remise en question des valeurs traditionnelles crée parfois une recherche existentielle entraînant la valorisation du célibat, des liens temporaires, des rapprochements hasardeux et l'absence d'engagement malgré la nécessité possiblement passionnante de la vie sentimentale pour l'épanouissement personnel. Mais si on tient compte entre autres des statistiques concernant la violence conjugale (y compris psychologique), je pense que les changements sociaux favorisant l'indépendance individuelle sont partiellement justifiés par ou malgré la légèreté parfois irresponsable ou déraisonnable avec laquelle les liaisons sont parfois formées, défaites ou négligées.

La passion incite selon moi par l'intensité de l'intérêt qu'elle porte à persévérer malgré les obstacles. Cependant cette persévérance peut aussi justement à mon avis conduire à réformer des coutumes au prix de délaisser davantage temporairement l'objet de sa passion, de s'en détacher partiellement, pour améliorer l'expression de celle-ci ou par soucis de qualité.

De nombreux emplois français sont issus par exemple d'entreprises d'origines étrangères implantées en France. Et le nombre d'emplois dépend aussi de la clientèle étrangère. De plus certaines entreprises naissent et se développent grâce à la coopération entre français et étrangers. Et une bonne partie des emplois dépend aussi du tourisme étranger. Sans oublier que ceux qui ont immigré en France sont aussi en conséquence des consommateurs d'entreprises françaises, voire aussi parfois des créateurs d'entreprises et d'emplois...

Il faut quand même savoir, je pense, que de nombreux emplois français dépendent de clientèle, entreprises et coopérations étrangères entre autres.

Il me semble effectivement qu'auparavant certaines valeurs maritales telles qu'affronter ensemble l'adversité et donc persévérer dans sa passion vis-à-vis d'une même personne malgré les difficultés étaient plus courantes, alors qu'à présent la passion dépend plus de sa facilité et agréabilité. Mais peut-être en même temps que les relations amoureuses sont de plus en plus faciles à vivre au sein des couples. Que leur état actuel parfois un peu complaisamment chaotique n'est qu'une étape liée aux réformes des coutumes. Et qu'en facilitant les relations par la valorisation des droits individuels, elles pourront redevenir plus couramment envisageables ou durables, sans que ce soit pour autant imposé selon un cadre possiblement oppressant comme ça a pu l'être ou peut l'être encore.

Chacun a ses qualités, je pense que chaque personne ici peut être "enrichissante" pour le forum, malgré les dérives.

En même temps il semble que sa démarche et ce dont il souhaite discuter soit souvent très personnel et subjectif. Ce qui permet un vaste champ d'interprétations et de réactions. Et bien que beaucoup de ses sujets soient liés entre eux, comme je suis personnellement attachée à la langue française et à ses nuances, je trouve intéressantes ces variations sur le même thème. Et concernant ce sujet-ci plus particulièrement, j'ai tendance à penser que la brièveté d'une passion n'empêche pas forcément son intensité ni son importance. Peut-être que la passion a parfois perdu en endurance, mais peut-être aussi qu'elle est plus souvent sincère.

Ce n'est pas mon impression.

J'ai plusieurs fois lu des "tout le monde te le dit", "tu t'es mis à dos toutes les femmes de ce forum", etc.... Je ne cherche à viser personne en particulier ni à dramatiser, je m'adressais comme tu as pu le remarquer au départ seulement à Titenath qui encourageait la remise en question face aux critiques "unanimes". Mais les critiques sont parfois moins unanimes qu'il y parait. Et tant que le principal concerné ne les valide pas, on ne peut pas vraiment parler d'unanimité non plus d'ailleurs.

Je ne tiens simplement pas à être associée sans mon accord aux critiques le visant, et idem pour les autres, y compris concernant les compliments. Et je ne valide pas non plus l'argument selon lequel la popularité d'une critique prouverait sa qualité.

Oui, bien sûr, en même temps je crois que par respect il faut modérer les critiques, même celles qui sont sincères et bien intentionnées.

Pour ma part, bien que je ne sois pas toujours d'accord avec lui ni ne le connaisse beaucoup je trouve que Swam anime pas mal le forum et que dans l'ensemble il est plutôt sympathique. Et je ne suis pas forcément toujours d'accord avec les critiques qui lui sont adressées, même si elles sont validées par plusieurs personnes et répétitives. C'est pourquoi je préfère ne pas y être associée par le terme "unanimité".

En même temps, sans faire allusion particulièrement à vos différents, 4 ou 5 personnes, toujours les mêmes et ayant des affinités entre elles, ce n'est pas vraiment ce que j'appelle l'unanimité pour ma part.