sirielle

L'attrait physique pour moi, c'est aussi en fonction de la voix. Ce n'est en tout cas pas uniquement une question de visuel.

Habile, fort et aimant par exemple.

Je crois que n'importe qui, quel que soit son âge, tend normalement autant qu'il lui est possible à préserver, voire à développer sa bonne condition physique et mentale, à l'aide de ses facultés d'adaptation, et en fonction de sa conscience des dangers potentiels et parfois mortels auxquels peut appartenir le vieillissement avec ce qui est susceptible de le provoquer ou de l'aggraver, sauf si l'instinct de survie est altéré.

Par exemple, selon le bilan dont il s'agit et l'importance qu'on donne à cet aspect de la vie, à l'admiration qu'il peut susciter, que ce soit concernant sa propre beauté ou celle qui est environnementale, et parce que la beauté est susceptible de se cultiver, de se travailler, voire d'être protégée. Elle peut évidemment aussi se percevoir, s'envisager ou se révéler dans d'autres circonstances. (Mais le sujet fait peut-être allusion à la chanson qu'interprète Sacha Distel et donc à la tranquillité, la fête, l'amitié ne pouvant pas pour autant se substituer aux relations amoureuses, ou, en référence à Jack Reardon, aux plaisirs faciles d'accès, sans effort, et donc insuffisants à la construction d'une relation durable. Or selon moi si le bonheur passe par une certaine richesse matérielle et sentimentale, il dépend aussi de son équité.)

La beauté de la vie passe à mon avis par un hommage esthétique à la sensibilité, nécessitant effectivement entre autres la liberté d'accomplir au mieux sa destinée.

Selon moi s'il est question de beauté de la vie, au-delà du minimum vital auquel chacun peut aspirer, il est question d'art, d'esthétisme, de créativité, de chant, de danse, de poésie, de cinéma, d'humour, de philosophie, ... d'harmonie naturelle et culturelle commune.

A mes yeux le charme compte, donc y compris à travers l'aspect physique. Mais surtout en fonction de l'attitude et de la gestuelle, donc du charisme.

J'ai pu moi aussi constater de la partialité à plusieurs reprises. Avec par exemple d'un côté un esprit de contradiction acharné, à traiter les écrits au pied de la lettre, et en s'appuyant parfois sur des préjugés, voire aussi en caricaturant les propos, au mépris de l'empathie ou du sujet. Et d'un autre côté une mièvrerie zélée. Mais il est possible d'en relever certains aspects positifs. Sachant que la contradiction forcenée peut avoir le mérite de pousser à s'exprimer scrupuleusement et sans ambiguïté. Quant à la mièvrerie, son exposition durable en public la met en évidence et ainsi favorise une prise de conscience susceptible de nuancer l'esprit critique et son expression y compris hors du cadre du forum. L'amour est moins aveugle avec le recul.

Je ne sais pas à qui vous faites allusion précisément. Mais me concernant ma considération pour tous ceux qui sont ici est franche, je ne cultive réellement aucune hargne à leur égard, y compris lors des débats. Ce n'est pas qu'une façade. J'évoquais donc simplement mon point de vue. Après chacun fait ce qu'il veut et doit pouvoir en assumer la responsabilité.

Bonsoir Pollo. La civilité est selon moi en effet utile à la qualité des discussions. Et si certains propos sont vraiment intolérables, et que la discussion n'est plus envisageable, il me parait plus juste de faire appel à la modération, pouvant sanctionner respectueusement le responsable que de se permettre de lui nuire. Pourtant je pense qu'il est souhaitable que la modération puisse être suffisamment souple et tolérante et permette aussi aux participants jusqu'à certaines limites de gérer eux-mêmes leurs différents. Mais je n'irais pas pour autant jusqu'à faire l'apologie de la violence morale, faite par exemple d'insultes, d'intrusion dans la vie privée, de propos diffamatoires, etc..., bien au contraire.

Je crois aussi que la forme a une importance.

Je comprends mais en ce qui me concerne je ne cautionne pas forcément ce qui est moins grave que les pires crimes. Je peux aussi déplorer les nuisances de peu de gravité, et vouloir les éviter. On est ici sur un forum et le sujet concerne avant tout le mode d'expression à l'écrit dans un lieu public, qui selon moi peut aussi devoir être cadré pour favoriser la communication et sa qualité.

Il s'agissait simplement d'une référence puisque les problèmes que vous évoquiez peuvent être parfois pris en charge par ce domaine professionnel (qui n'est pas directement médical) et entre autres à travers la discussion. Je crois pour ma part que l'agressivité donne au contraire une connotation péjorative au message, ce qui tend à fermer son interlocuteur à soi. Mais j'ai bien conscience qu'il peut parfois mieux valoir intervenir que ne rien dire malgré une mauvaise maitrise diplomatique, mais il ne s'agit alors dans ce cas à mes yeux que d'un moindre mal, dont on ne peut pas être totalement satisfait.

Mais l'agressivité peut concerner aussi le fond. Et préférer s'épargner autant que possible l'agressivité ne conduit pas forcément à cautionner le viol, la pédophilie, etc, ... qui sont aussi des formes d'agressions. Au contraire, les professionnels de la psychologie n'emploient d'ailleurs généralement jamais l'agressivité, pouvant s'avérer contre-productive, pour convaincre.

Justement, je considère pour ma part que lorsque les sujets sont graves il est d'autant plus important d'avoir un comportement adapté.

La victimisation, elle pourrait consister aussi à mon avis en une défense des agressions psychologiques groupées lors des débats par ceux qui pourraient se sentir visés. Qu'elle soit fréquente, rare, volontaire ou involontaire, l'argumentation agressive reste en tout cas selon moi un comportement inadapté, qui n'est pas assimilable à n'importe quelles opinions communes au sein des discussions.

Je te remercie, je préfèrerais moi aussi que tu restes si tu en as le temps. De mon point de vue tu apportes souvent du charme, de l'humour et de la légèreté aux discussions.

Si certains partent facilement c'est qu'ils ne sont pas très attachés au forum. Il y a tellement d'autres façons d'occuper utilement son temps. Or le nombre de participants contribue à la qualité du forum. Donc je pense que la règle de courtoisie en est d'autant plus justifiée. Quant à l'ironie, c'est une forme d'humour que je peux beaucoup apprécier, mais elle demande en effet un certain tact pour être bien employée. C'est vrai que l'expérience favorise l'intégration, bien qu'elle ne suffise pas forcément.

On peut apprécier lire sans aller jusqu'à participer, et peut-être que certains s'inscrivent sur un coup de tête sans avoir assez de temps pour s'y consacrer finalement. Les agressions virtuelles peuvent réellement blesser effectivement, y compris quand elles visent quelqu'un d'autre que soi-même. Et je suis d'accord, ça n'empêche pas de pouvoir apprécier quand même le(s) responsable(s) par ailleurs. Je n'ai pour ma part que très peu testé d'autres forums (dont deux en participant). C'est ForumFr que j'ai préféré en fin de compte. J'ai déjà hésité à en partir mais pour l'instant c'est un loisir me convenant bien quand je suis sur mon pc car j'aime lire, écrire et pouvoir être en contact avec toutes sortes de personnes à travers des sujets variés et parfois amusants. Je crois que je partirais si j'avais trop l'impression d'être "un cheveu sur la soupe" comme ça a pu m'arriver quelques fois.

Ce que je trouve dommage concernant les inimitiés, c'est que l'ambiance en pâtisse et que ça réduise le nombre de personnes susceptibles de participer. Je sais que nombreux sont partis faute d'être suffisamment bien reçus lors des discussions.

Généralement je pense que chaque réponse peut être intéressante malgré les dérapages. Je n'ai d'ailleurs depuis mon arrivée (il y a plus d'un an) que fait appel deux fois à la modération à ce sujet et n'ai moi non plus jamais ignoré qui que ce soit. Pourtant je n'hésiterais pas à le faire si ça me semblait justifié. Le plus important pour moi est d'avoir la conscience tranquille par rapport à ce que j'écris, ce qu'écrivent les autres est de leur responsabilité, ce sont souvent donc eux qui en portent principalement le poids à mon avis.

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Concernant la naïveté au point de vue positif, il s'agirait alors à mes yeux d'une forme de simplicité d'esprit, de légèreté favorisant l'essentiel sans s'encombrer de trop de méfiance ni de rigueur sentimentale. Mais je crois aussi que cette confiance peut s'acquérir grâce à la maturité justement. "Trop" se connaître pourrait revenir finalement à se fier excessivement à des préjugés n'étant valables que dans des contextes particuliers, ou focaliser cette connaissance sur des aspects de soi pouvant être secondaires.

Je crois qu'effectivement, à l'instar d'un enfant, être amoureux peut nécessiter d'avoir conservé une part de gratitude et d'indulgence (et de disponibilité, voire aussi d'accessibilité), et ce malgré la lucidité que peut apporter la maturité (susceptible de révéler également les aspects positifs, qui sont dans l'ensemble plus fondamentaux), de pouvoir s'émerveiller quand même devant un tableau imparfait. En revanche la naïveté me paraît superflue, du moins au point de vue péjoratif du terme, puisque pour des sentiments "profonds" l'inconscient à aussi son importance.

Je voulais dire que le désir représente à mes yeux la volonté d'accéder à ses aspirations (ou à ce qui s'en approche). Alors que le sentiment amoureux à mon avis peut exister aussi indépendamment de ce désir (y compris inconscient), et peut éventuellement le provoquer ou lui être réceptif, que ce sentiment a même entre autres cette vocation.