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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
L'amour en couple n'est pas n'importe quel amour, normalement il est question de sexualité. Il ne s'agit donc pas seulement d'aimer, mais aussi de désirer. On peut aimer quelqu'un sans forcément le désirer. C'est selon son attitude, mais aussi éventuellement d'autres raisons très diverses. -
Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
Il est possible d'être amoureux sans réciprocité si sa propre aptitude à être séduit ne tient pas compte de cette réciprocité. Soit, si on ne met pas de barrière par rapport à l'éventuelle non-réciprocité, on est amoureux d'une personne seulement parce qu'elle est séduisante à nos yeux, soit on est amoureux d'elle parce qu'elle est séduisante à condition de lui plaire aussi (car c'est un critère essentiel pour certaines personnes). Dans le premier cas, c'est ce qui explique en partie les efforts que font certains pour conquérir une personne (ou leurs espoirs), ce qui fonctionne plus ou moins bien selon les atouts du séducteur, et selon la disponibilité/sélectivité de la personne visée. Sachant que certaines personnes sont extrêmement difficiles à séduire, pas uniquement par rapport à la concurrence, mais aussi par exemple par rapport à ce qu'elles veulent ou ne veulent pas (Et il y a des gens qui ne tiennent pas beaucoup compte de leurs sentiments pour envisager un couple, ou du moins qui s'attachent à d'autres critères quels que soient leurs sentiments.), et d'autres sont plus facilement enclines à une relation. -
Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
Plus un couple a d'affinités mutuelles de genre, plus il est solide et bien accordé. Mais la concurrence entre en compte. Et l'attrait d'une personne dépend de ses différentes qualités, physiques et mentales (qu'il est possible d'acquérir ou de perdre) bien que chacun puisse avoir un certain charme. Et plus une personne a de qualités séduisantes, plus elle a de succès (y compris immédiat et durable), voire de choix entre différentes possibilités. Donc l'amour d'un couple a plus de chances de durer et d'être immédiat si les deux qui le composent sont, en plus de leur disponibilité, particulièrement agréables, plaisants, attrayants, l'un vis-à-vis de l'autre. (Sachant qu'un couple peut aussi durer sans que les sentiments amoureux durent, et dans ce cas le rapport de séduction n'entre pas en compte du point de vue amoureux.) -
Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
C'est sûr que déplaire à quelqu'un qui nous plaît (et inversement) est loin d'être une situation idéale, et beaucoup préfèrent alors passer directement à autre chose. Mais quoi qu'il en soit plaire à quelqu'un ne garantit pas de lui plaire sur tous les plans, et lui déplaire encore moins. C'est plutôt souvent un ensemble d'impressions évolutives qui font pencher la balance plutôt vers le oui ou plutôt vers le non. Et même un coup de foudre peut être temporaire. Cependant bien sûr en effet les sentiments amoureux pour une même personne (y compris réciproques) peuvent aussi durer à vie dans certains cas (et être immédiats). -
Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
Les sentiments (et leur intensité) dépendent de beaucoup d'éléments, dont l'attitude de la personne concernée au jour le jour, et des raisons pour lesquelles elle nous plaît ou nous déplaît. (En plus dans certains cas il est possible aussi d'être amoureux sans vouloir pour autant aller plus loin.) Les sentiments peuvent changer parce que les personnes elles-mêmes changent, ainsi que leur situation aussi, voire leurs attentes. Dans certains cas les sentiments changent aussi parce qu'une autre personne rencontrée partage nouvellement encore plus d'affinités que les autres contacts, et donc qu'elle devient un centre d'intérêt privilégié à ceux qu'on avait auparavant. -
Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
Bien sûr, on n'est pas forcément obligé de se résigner si il y a une chance et si la personne concernée le permet, même si la relation paraît difficile d'accès. (Mais les sentiments à l'égard de quelqu'un peuvent changer au fil du temps, pour différentes raisons. On peut être amoureux de quelqu'un à un moment et ne plus l'être par la suite et inversement.) -
Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
La non-réciprocité n'est parfois que temporaire, plaire se mérite ou s'acquiert en partie. C'est pourquoi un non peut devenir un oui, et un oui peut devenir un non dans bien des cas. Nombreux sont ceux qui prennent du temps pour séduire (bien qu'il y a des limites à ne pas franchir évidemment par respect mutuel), y compris s'ils sont déjà en couple, et ceux qui hésitent à s'engager ou pas dans une relation. D'autant plus qu'il peut y avoir de nombreuses raisons de penser ou de dire oui ou non, (parfois autres aussi que les sentiments). Cependant envisager une relation très improbable n'en vaut souvent pas la peine, surtout si on peut trouver mieux. -
Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
Si une femme profite de la séduction mise en œuvre pour elle en n'étant pas claire sur son désintérêt afin d'en tirer des avantages, celui qui séduit doit de toute façon ne faire pour elle que ce qu'il accepte de faire même s'il n'obtient rien en retour. Car, même dans le cas où la femme est réellement un peu séduite, ce qui est mis en œuvre pour conclure, même si c'est beaucoup, ne garantit pas non plus pour autant totalement qu'elle accepte au bout du compte. On peut considérer que masquer son désintérêt pour avoir des avantages liés à l'éventuel accord qu'on laisse miroiter est hypocrite (que c'est être profiteur), mais dans une telle situation il n'est pas évident de prouver que la personne est vraiment hypocrite ou ne l'est pas. Et elle pourrait quoi qu'il en soit, si elle était hypocrite, avoir plusieurs raisons de l'être diverses. Certaines personnes ont d'ailleurs du mal à dire non fermement de peur de la réaction de l'autre ou parce qu'elle n'ont pas très confiance en elles, voire parce qu'elles laissent planer le doute, même s'il est infime. -
Amour, réciprocité et abus
sirielle a répondu à un(e) sujet de Boutetractyxreqs dans Amour et Séduction
Il est possible d'aimer quelqu'un sans réciprocité sans qu'il y ait d'abus. Car cette non réciprocité n'est pas forcément irrésolvable. Et qu'on peut connaitre une personne ne nous connaissant pas personnellement car on l'a remarquée et elle non. Dans certains cas la réciprocité s'acquiert au fil du temps plus ou moins rapidement. Il peut y avoir abus de la part de la personne réfractaire si son refus s'explique par exemple par le racisme ou autre discrimination insultante, si sa réaction est exagérément méprisante. Mais quoi qu'il en soit la réciprocité dépend quand-même du libre consentement. Donc condamner cet abus ne permet pas pour autant d'exiger la réciprocité, ça permet seulement de revendiquer le respect auquel on peut avoir droit. Et il peut y avoir aussi abus de la part de celui qui convoite quelqu'un s'il le fait au-delà du raisonnable ou du convenable. Si son attitude est intrusive, déplacée, voire trop envahissante, ou trop acharnée. -
Pourquoi les "bobos" sont-ils détestés ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de miscookiyou dans Société
En ce qui me concerne j'ai généralement eu une impression plutôt positive dans l'ensemble du concept "bobo". A mes yeux il représente des personnes issues de familles ou de milieux relativement aisées et confortables, ayant une philosophie de vie visant une harmonie avec la nature, une certaine ouverture au multiculturalisme et à un mode de vie simple dénué de luxe. Si les dérives peuvent en paraître grossières, à la base il me semble que moralement c'est une bonne chose que les personnes aisées puissent avoir d'autres idéaux que l'enrichissement personnel au mépris des conséquences environnementales et des inégalités sociales. -
Parmi les recettes les plus rapides et simples que j'utilise couramment il y a: demi-tranches de concombre, tomates, avocat, huile d'olive, vinaigre balsamique.
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J'avais compris ce à quoi vous faisiez référence. Encore une fois si j'ai évoqué les droits de l'enfant c'est que c'est ce qui m'a paru prioritaire dans le cadre de cette discussion or je m'efforce d'être concise. Estimeriez vous que l'éducation parentale n'a pas à tenir compte des droits de l'enfant? Qu'elle soit personnalisée n'y change rien à mon avis.
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Les accusations de violences à l'encontre d'enfants, qui sont juridiquement sanctionnables, n'ont pas à être portées à la légère. D'autant plus que je n'ai rien écrit qui puisse les justifier ne serait-ce qu'un peu. Ni n'ai prétendu être une mère. Et j'ai au contraire dés le départ précisé que je condamnais les violences physiques et psychologiques. Ces propos sont irrespectueux et il me parait légitime que la diffamation soit interdite sur ce forum, si vous ne supportez pas qu'ils puissent être effacés, c'est vous qui dramatisez à mon avis, et qui ne supportez pas l'autorité. Encore une fois, si j'ai participé à ce sujet, c'est avant tout pour souligner que l'éducation non-violente concerne aussi les mots et pas seulement les gestes. C'est ce que je défends. Et si je le fais c'est que cette discussion me convient assez pour ça, car elle n'est pas une obligation pour moi.
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Les deux bien sûr, mais comme la question de l'éducation non-violente peut se poser aussi pour d'autres responsables que les seuls parents, les droits de l'enfants y sont quoi qu'il en soit essentiels dans tous les cas de cadre éducatif.
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J'ai développé les sanctions encourues car elles rentrent dans le cadre du sujet. En effet il est bien beau de condamner les violences physiques visant les enfants, (et je les condamne aussi même si je crois qu'il faut pouvoir mesurer ses propos pour bien en juger), la violence morale est elle aussi répréhensible, et il me semble que c'est un point important de l'"éducation non-violente", y compris à travers l'exemplarité adulte.
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Question d'éducation. Utiliser ses droits pour se défendre peut avoir une certaine importance, y compris sur les réseaux sociaux, et y compris pour les enfants. Encore une fois, l'éducation non-violente inclut l'absence de violence morale, or pour ma part je lutte aussi contre ces violences s'il le faut. La loi du silence a des limites.
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Donc ce qui est interdit aux professeurs ne l'est pas forcément aux parents. Que les enseignants ne puissent confisquer des téléphones portables que dans certains cas particuliers, ou ne puissent pas donner de lignes à copier par exemple, ne signifie pas que les parents devraient obéir exactement aux mêmes règles car le contexte est différent.
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Peut-être, mais les droits des professeurs ne sont pas les mêmes que ceux des parents. Or dans ce sujet il est plus particulièrement question d'autorité parentale.
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Merci pour ces informations. La fessée est encore autorisée en France selon la loi, comme dans d'autres pays aussi. Mais en même temps il est important de lutter contre les violences faites aux enfants, que ce soit par de la prévention, ou par des sanctions si le cas le nécessite. Cependant je crois quand même qu'il faut rester assez nuancé et modéré dans son discours, entre autres pour qu'il puisse rester crédible et fiable. Car les extrémismes conduisent parfois à ce qu'il devienne même impossible par exemple de contraindre physiquement un enfant réticent à aller chez le médecin. Ou encore à lui reprocher quoi que ce soit fermement. Bref, favoriser le laxisme et la sensiblerie peuvent aussi avoir des conséquences dramatiques pour les enfants devenant alors peu capables de s'imposer des limites et des devoirs, à leurs risques et périls. Et concernant la comparaison entre les sanctions réservées aux adultes, et celles réservées aux enfants, il est logique qu'elles puissent beaucoup se différencier. D'une part parce que le rôle de la responsabilité parentale est en grande partie différent de celui de la juridiction nationale. Bien qu'on puisse mettre un enfant au coin on ne le fera pas pour un adulte. Et bien qu'on puisse mettre en parent en garde à vue on ne le fera pas pour un enfant de moins de 13 ans. C'est un peu le même principe concernant les lignes à copier, les fessées, la confiscation d'un jouet, etc... qu'on soit pour ou contre, il ne s'agit en tout cas que de punitions enfantines. Et qu'on ne se permettrait pas de les donner à des adultes ne suffit pas à prouver qu'elles soient inadaptées pour des enfants.
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Il ne faut pas confondre violence et châtiment corporel ou punition physique. La violence peut être aussi psychologique. Cependant ça ne fait pas de toutes les punitions psychologiques des violences. Gronder un enfant peut être violent ou ne pas l'être. Etc... Et l'essentiel n'est pas de punir le moins possible mais que les punitions soient justes et adaptées à la situation. Et pour en revenir à la loi française:
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Il me paraît étrange de remettre en question l'éducation non-violente en illustrant le sujet d'une insolence relativement bénigne, concernant laquelle un simple blâme ou avertissement pourraient éventuellement suffire. Si on tolère à la rigueur quelques corrections physiques et/ou psychologiques sans dommage telles que maintenir fermement un enfant pour pouvoir le réprimander par exemple, il me parait important de savoir doser le degré de gravité des bêtises comparé à la hauteur de la sanction. Et quelle que soit la punition, elle doit être favorable à l'enfant même si elle est contraignante, et non pas blessante. Que ce soit physiquement ou psychologiquement, il y a des limites à ne pas dépasser. Même si les enfants ont besoin d'autorité, et qu'il peut être nécessaire évidemment de sévir parfois.
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Une des différences entre être mauvais et être méchant est qu'on peut être mauvais involontairement, sans chercher à nuire exagérément. Etre mauvais signifie simplement mal agir, ou être désagréable, ou encore être nocif, voire incorrect, c'est beaucoup plus global, ce qui est également possible avec uniquement de bonnes intentions ou en tout cas sans mauvaises. On peut d'ailleurs dire qu'on a été mauvais simplement parce qu'on a fait des fautes lors d'un examen pour lequel on n'a pas pu suffisamment travailler. (On dit bien être "un mauvais élève" d'ailleurs.) Ou parce qu'on a chanté faux lors d'une représentation. Voire d'un aliment qu'il a mauvais goût. Donc il ne s'agit pas forcément vraiment d'un manque d'amour. Contrairement à la méchanceté, qui effectivement à mon avis provient d'une forme d'ingratitude. Mais je crois quand même qu'on peut être méchant sans que ce soit forcément causé par une souffrance ni une rancœur, mais seulement par exemple par ignorance (d'une part de ce que ça implique) ou démesure, voire même parfois par curiosité. Merci à toi aussi @Swannie
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Il s'agissait effectivement d'un exemple extrême, comme précisé, mais le principe reste le même dans certaines situations de moindre gravité. Il est parfois préférable de faire des sacrifices, de provoquer quelques maux, pour agir au mieux, que d'éviter tout mal, au risque que le bien apporté en soit insuffisant ou moindre. Bien sûr qu'on peut éventuellement avoir pitié de ceux agissant mal à notre égard. Mais la pitié n'est appropriée que dans certaines circonstances, et ce n'est pas le seul moyen de n'être pas mauvais. On peut être aussi patient, aimant, bienveillant, compréhensif, humble, etc... vis-à-vis d'eux. Une personne n'est jamais qu'un seul de ses actes, et on peut la considérer dans son ensemble, et pas uniquement à travers un de ses torts, même si on en a été la cible directe, d'autant plus qu'elle peut souvent apporter réparation. Concernant le pardon, à mes yeux il se mérite. Il est effectivement important d'en arriver à pardonner ou à se faire pardonner, mais à mon avis sans brûler les étapes de part et d'autre. Mais quoi qu'il en soit à la base c'est Cry Baby qui évoquait la possibilité de devenir mauvais (ne serait ce qu'un peu) en réponse aux torts qui nous sont faits, pas moi, (même si je crois que c'est malheureusement dans certains cas la meilleure option envisageable, le moindre mal donc, en situation de légitime défense par exemple).
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La pitié se doit elle aussi d'être impartiale. C'est-à-dire qu'il peut être considéré mauvais d'avoir trop pitié d'un agresseur aux dépends de ses victimes. Pour illustrer à l'extrême, lors d'une prise d'otages armée visant des enfants, il peut éventuellement être plus compassionnel de sacrifier l'agresseur, que d'avoir trop pitié de lui au risque d'abandonner les enfants au danger mortel qui les menace. La pitié doit donc tenir compte de nombreux paramètres, sachant qu'il n'est pas donné à tout le monde d'être un super-héros capable de neutraliser n'importe quel agresseur sans lui causer le moindre tort. Ensuite la malveillance, même gratuite, n'est malheureusement pas dans tous les cas ouverte au dialogue ni à la réflexion. Mais bien sûr qu'il peut souvent être utile au moins d'essayer. Mais qu'on choisisse ou non de sanctionner l'agresseur en valorisant son empathie et en le sensibilisant à la douleur éprouvée par ses victimes (Et bien sûr dans ce cas là il doit y avoir des limites pour rester dans le cadre de la justice), il est préférable quoi qu'il en soit, y compris pour l'agresseur de lui donner ou de lui laisser l'occasion d'éprouver des remords et de se racheter. Il ne suffit pas systématiquement, pour que la justice soit constructive, de passer l'éponge aussitôt en se contentant de discuter entre bourreau et victime des différents mobiles.
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Heureusement il peut être possible dans certains cas de se défendre sans devenir mauvais. Mais effectivement ça implique alors de ne faire aucun mal. Or certaines situations nécessitent de faire des sacrifices car les différentes options envisageables restent limitées, entre autres en fonction de l'importance et de la rapidité du pouvoir de conciliabilité des uns et des autres. L'essentiel dans ce cas n'étant pas d'être seulement bon, mais d'être aussi bon que possible (et donc aussi le moins mauvais possible).