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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. sirielle

    Mariée mais si seule

    Bienvenue sur ce forum. Un homme, un compagnon, un époux, même si l'on partage de nombreux centres d'intérêt avec lui, ne peut remplacer toute autre relation. Et encore moins si l'on en partage peu. Personnellement je suis moi aussi très différente de mon compagnon, et nous n'avons d'ailleurs que peu les mêmes hobbys ou les mêmes avis, même si nous nous fréquentons depuis plusieurs années. Et il est important pour moi d'être en contact avec bien d'autres personnes, pour différentes raisons, et d'avoir des loisirs que j'aime. Donc que votre relation soit vouée à durer ou pas pour ce qui te concerne, il me paraît quoi qu'il en soit en effet important de construire son bien-être, de se réserver des moments agréables, et de pouvoir échanger, aussi en dehors de son couple. J'espère en tout cas que ta situation s'améliorera d'une façon ou d'une autre, et que tu retrouveras ainsi le moral.
  2. sirielle

    Suspicieux

    Si elle a dit qu'il ne représentait "rien" pour elle, c'est, peut-être, seulement parce que, lui, n'a pas cherché à instaurer davantage qu'une relation ponctuelle avec elle, du moins pour l'instant. Car même si elle est intéressée par lui, ce qu'elle semble un peu démontrer vu qu'elle a pris plusieurs initiatives pour lui (elle n'a pas que cédé à des avances insistantes, elle est allée vers lui d'elle-même), si ce n'est que peu réciproque venant de cet autre homme, il ne peut pas représenter grand chose pour elle, qu'elle le veuille ou non. Et si elle s'est "plus investie avec lui", c'est peut-être aussi justement parce que lui n'était pas tellement "open" contrairement à elle, sauf occasionnellement. Ou encore peut-être ne sait-elle pas vraiment ce qu'elle veut, que ce soit avec lui ou avec toi, et est-elle en conséquence, un jour avenante, un autre fuyante... D'autre part elle semble susceptible, peut-être parce qu'elle ne se sent pas très bien dans sa vie, voire dans sa peau... Il y a plusieurs hypothèses plausibles imaginables avec si peu d'éléments... Mais elle est la mieux placée pour savoir ce qu'il en est vraiment de ses sentiments.
  3. J'ai passé du temps en couple et en famille. J'ai discuté avec quelques connaissances par téléphone. J'ai un peu fêté le week-end un soir. Etc... Mais actuellement je prends aussi soin de l'un de mes proches qui est malade en étant régulièrement "à son chevet" au quotidien.
  4. sirielle

    Le spécisme

    On est juste dans l'orgueil lorsqu'on veut écraser "la race" sous sa puissance. On peut l'expliquer par A+B, on est juste lourd. La race des plus petits, la race des plus grands, la race des plus ceci, des plus cela, bêtise grotesque. Alors on peut critiquer, telle ou telle espèce, telle ou telle race est plus ou moins encline à, selon sa nature ou sa culture... Mais où est l'humilité, où est la considération de l'être au-delà de toute médiocrité? Où est la valeur de ce qui anime tout être?
  5. Cheveux longs blond foncé ondulés, yeux verts, svelte, taille un peu au-dessus de la moyenne, peau claire mais pas à l'extrême non plus. J'aime bien le maquillage, j'en mets couramment, du rose à lèvres par exemple. Le plus souvent je laisse mes cheveux détachés...
  6. Je m'efforce d'être fidèle à ma nature, d'être en accord avec mes sentiments et mes idéaux dans mon attitude. Mais je suis relativement méfiante et pudique, donc je ne dévoile pas forcément facilement à mon entourage ce que je ressens vraiment. Je suis un peu introvertie en quelque sorte, ou discrète, donc même si j'échange avec pas mal de monde au quotidien, avec des proches et autres, je filtre beaucoup ce que je dis.
  7. La connaissance des autres passe en effet aussi par la connaissance de soi transposée, voire inversement, bien qu'il faille savoir y faire la part des choses. Ainsi certains jugements déplacés sont révélateurs d'une surprojection. Malgré les apparences de façade, les relations sociales peuvent couramment s'apparenter à un terrain miné. Y exposer ses faiblesses peut parfois comporter des risques, un peu comme on "tendrait le bâton pour se faire battre" en quelque sorte, car bien des gens se positionnent en rivaux pour un oui ou pour un non, et non en véritable "allié". D'autre part il appartient seulement à soi, pour un certain nombre d'aspects de soi en tout cas (pas pour d'autres aspects en revanche), de bien vouloir ou non les dévoiler à autrui. On n'a pas alors à nous les "extorquer" même s'ils représentent une part de vérité. Toutefois reconnaître et assumer modérément ses torts ou ses faiblesses, même publiquement, peuvent quand-même s'avérer appropriés dans certains cas.
  8. Bonjour deja-utilise, Il est en effet à la mode dans notre société de diaboliser outrancièrement l'amour-propre, tout en, paradoxalement, usant et abusant de la condescendance. Ou l'art de la manipulation plus ou moins (in)consciente en étouffant la confiance en lui-même d'autrui avec des airs de supériorité (ou pseudo-supériorité) de diverses natures jusqu'à pouvoir l'amener à agir à la fois contre lui-même et en faveur du manipulateur. Et dans cette même optique la revendication de ses propres faiblesses sera déguisée en amour propre et en confiance en soi à partir du moment ou ces faiblesses servent les intérêts du manipulateur. (Exemple: assumer un faux besoin, être fier de sa surconsommation, ou de la suracceptation fataliste de ses propres défauts et faiblesses freinant l'ambition personnelle en faveur de la surdépendance sociale...) A mon sens, ce n'est pas l'instinct que l'on doit combattre par moralité, mais plutôt les pulsions grossières issues de l'instinct. Par exemple l'instinct nous pousse à nous nourrir, cet instinct doit être respecté, mais les réponses à lui apporter doivent être assez adaptées, la pulsion maîtrisée, canalisée. Ainsi la faim ne doit pas pour autant nous conduire à avaler tout et n'importe quoi, même si elle n'est pas honteuse en soi. La tyrannie de la bienpensance est d'autant plus dangereuse qu'elle n'est pas seulement une opinion simpliste partagée à grande échelle, elle est psychorigidement fière de ce qu'elle est, orgueilleuse jusqu'à stigmatiser ceux qui n'auraient ne serait-ce qu'ambigument l'air de s'écarter de ses rangs. Elle s'impose aussi par la phobie des conséquences de l'avis opposé.
  9. sirielle

    Le spécisme

    La Bible met fréquemment en scène, s'exprime par paraboles. Mais mettre en scène un évènement n'est pas forcément "faire l'apologie de" cet évènement, plutôt y sensibliser.
  10. sirielle

    Le spécisme

    Bonjour deja-utise, En même temps cette éducation spéciste est née de la rivalité inter-espèces ou de la dangerosité qu'implique la cohabitation, de la crainte plus ou moins fondée du prédateur ainsi que de la (sur)complaisance prédative. Sur ces bases s'est développée le mépris à l'égard des autres espèces en faveur de la sienne propre, surpassant le principe de coopération, voire d'interdépendance, entre les êtres vivants, qui cependant demeurent dans l'idéal collectif, dont les clés sont malheureusement fréquemment hors de portée. Et cadrer la prédation humaine implique le contrôle alimentaire et consumériste respectif, or la dépendance sociale peut non seulement freiner le contrôle poussé des comportements individuels, mais aussi un tel contrôle nécessite une maîtrise de la justice, ou plus globalement de la morale, sociales collectives, bien plus développée qu'elle ne l'est déjà. Or faute d'assez de moyens, la justice, ou la morale, sociales sont censées fonctionner par filtrage priorisant. Ainsi le perfectionnement de la morale sociale demande du temps, et la persévérance de ceux qui se penchent à raison sur telles ou telles de ses facettes. De la théorie à la pratique il y a le révélateur du sentiment dominant. Se dire en faveur du bien-être animal tout en se complaisant plus ou moins consciemment encore davantage dans la maltraitance au quotidien s'apparente à une forme de bien-pensance courante insinuant que d'importants sacrifices de vies animales sont nécessaires, bienvenus, voire insignifiants, pour l'humanité, et qu'au-delà de cette considération on aime bien quand-même les animaux, pour lesquels on veut bien faire quelques efforts, surtout si ces efforts consistent à récompenser les animaux qui sont à notre service, parfois temporairement, ou encore si l'on considère scientifiquement que le déclin de certaines espèces pourrait se retourner contre l'humanité. (Ceci-dit le concept de spécisme peut aussi s'étendre à la flore.) En résumé on tend à agir en fonction de son propre intérêt, et plus on conçoit son propre intérêt dépendant de l'intérêt d'autrui, plus on tient compte de ce dernier. Or conscientiser la valeur respective des individus tout en sachant y faire la part des choses, et parfois aller, seulement modérément, à l'encontre de ces valeurs, nécessitent une exacerbation de l'endeuillement et de l'asocialité anti-spéciste, potentiellement fortement déstabilisante pour l'individu, et une focalisation réflective quotidiennement absorbante.
  11. sirielle

    Le spécisme

    Le principe de justification du spécisme pourrait par exemple renvoyer à la responsabilité intra-espèce. Voire plus vastement à la mesure de l'utilité de chaque espèce au sein de l'écosystème, quand certaines s'opposent. Et sa condamnation peut elle renvoyer par exemple au principe de coopération inter-espèces, avec l'accès à des droits respectifs équitables.
  12. sirielle

    Le spécisme

    Je ne crois pas que nous sommes la seule espèce vivante à être capable d'éventuellement respecter des individus issus d'autres espèces. Au-delà du principe de chaîne alimentaire, auquel l'humanité participe à grande échelle, et pour laquelle les animaux s'entretuent relativement couramment, les autres espèces que la notre sont moins enclines à sacrifier "autrui" au nom de leur propre espèce, leur propre clan, ou les individus qui le composent, voire peuvent s'entre-aider aussi éventuellement inter-espèces. Or la chaîne alimentaire constituant parfois malheureusement une question de survie, on peut considérer que notre espèce et son organisation sociale en partie spéciste, va plus particulièrement au-delà de chercher à répondre à ses besoins vitaux, et tue bien-souvent en conscience (c'est à dire non pas par accident), non pas pour survivre, mais pour le confort, voire l'amusement, aussi superflus puissent-ils être parfois. On pourrait répondre à cela que si les autres espèces sont moins enclines à tuer pour le "confort", c'est qu'elles n'en auraient pas les capacités, ou "l'intelligence". Cependant rien ne le prouve, les capacités de tuer ou de blesser plus ou moins gratuitement elles les ont dans bien des cas, et il leur arrive de le faire. Et considérer qu'il est intelligent de tuer ou blesser une partie de l'écosystème pour un confort non-vital absurdifie le concept d'intelligence en la confondant avec le nombre d'aptitudes. Une citation de Michel Audiart disait d'ailleurs en ce sens: "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît." Alors d'accord, l'inaction est elle aussi parfois signe de bêtise, ou de faiblesse, mais dans bien des cas l'inintelligence, se trouve aussi dans l'action, même si cette dernière est complexement construite.
  13. sirielle

    Le spécisme

    Qu'est-ce qui le justifie ou au contraire le condamne pour vous?
  14. La bassesse, la grandeur morale, comment les expliqueriez ou les définiriez- vous?
  15. sirielle

    Êtes vous bigorexique ?

    Je fais environ 1h30 de gym quotidiennement. Effectivement, du fait que j'essaie de m'y tenir consciencieusement, cela nécessite quelques sacrifices pour ma gestion du temps. Je m'efforce évidemment d'être raisonnable dans mes choix, c'est mon libre-arbitre, cependant il peut arriver par exemple que je préfère faire du sport à me rendre plus disponible pour un ami, ou à me reposer, etc... Mais s'il est question de mes responsabilités professionnelles ou familiales par exemple, elles ont priorité, toutefois je réussis normalement à concilier l'ensemble de mes centres d'intérêt, professionnels, amoureux, amicaux, sportifs, loisirs, etc... Donc si j'estimais qu'il le faut vraiment en raison du contexte, je pourrais modifier dans un sens ou dans un autre, le temps que je consacre au sport, mais je suis heureuse de pouvoir avoir ce temps actuellement en tout cas, c'est déjà bien à mon avis. Et je tente d'allier sport et santé, ce qui n'est pas forcément le cas de toute pratique sportive.
  16. Oui et non, peut-être appréciait-il l'autrice du sujet, dans ce cas le jeu était peut-être un peu sincère et donc approprié. Mais il y a aussi comme explication envisageable que ç'ait pu être une tentative d'humiliation, par l'amie de l'homme par exemple. En prévoyant de la rabrouer si elle cédait aux avances.
  17. Personnellement je trouve que c'est un peu irrespectueux si réellement il n'était vraiment pas sincère, de la part de l'homme comme de son amie. Par contre s'il l'a fait par amusement sur le conseil de son amie parce que tu lui plaisais un peu ou plus c'est différent ça peut rester correct à mes yeux.
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