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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. L'absence de croyance en Dieu n'empêche pas forcément une croyance en son inexistence. L'agnosticisme consiste à affirmer une ignorance sur le sujet, l'athéisme en revanche tend à affirmer que Dieu n'existe pas, ce qui est différent.
  2. Pour adopter vraiment une doctrine, il faut y trouver de bonnes raisons.
  3. L'athée (contrairement à l'agnostique) doit-il démontrer plus ou moins, ne serait-ce qu'en lui-même, l'inexistence de Dieu, pour pouvoir adhérer pleinement à l'athéisme? Si oui, comment? (Au même titre que le théiste doit démontrer au contraire plus ou moins, ne serait-ce qu'en lui-même, l'existence de Dieu pour en être assez convaincu?)
  4. sirielle

    Commérage

    Si l'on focalise sur la médisance du commérage, la médisance peut effrayer, parfois à juste titre, par la victimisation de celui qui en est la cible, autrui ou soi-même. (Bien qu'un médisant est lui aussi dans la victimisation par nature, et quoi qu'il en soit ça peut revenir à médire du médisant.) Mais objectivement avoir l'esprit critique, un penchant personnel pour la moralité sert la responsabilisation. Si l'on n'était aucunement capable de discerner et souligner les défauts d'autrui, comme la volonté de n'être jamais blâmé ou blâmant pourrait nous y tenter, on serait immoraux voire ultra-naïfs. Alors évidemment l'abus de médisance peut avoir des conséquences très graves parfois, mais n'en être aucunement capable peut également être dangereux. Si l'on veut n'être jamais blâmable il vaut mieux être irréprochable que d'imposer outrancièrement la loi du silence, voire l'omerta (défendable quand le système judiciaire, voire éthique, est corrompu). Quant à exiger qu'on ne puisse parler des gens que lorsqu'ils sont présents dans l'absolu (ou seulement si on y est invité officiellement, ou encore par rapport aux apparitions publiques), là aussi ça représente une forme de censure tyrannique et "paralysante", quand moralement la raison inviterait plutôt à simplement mesurer ses propos, que la personne soit présente ou non, que son comportement ait été "publique" ou non. Mais mesurer ses propos ne consiste pas à n'être capable que de complimenter autrui, et exclusivement dans le cadre où il "s'affiche" volontairement.
  5. Ce ne sont pas à mon avis des critères très importants dans une relation de couple. Ce sont même à la rigueur des différences pouvant être enrichissantes dans une relation, sauf s'il y a excès de part ou d'autre évidemment. Les excès ont d'ailleurs parfois encore davantage de conséquences néfastes lorsqu'on s'y complait à deux, le partage devenant un prétexte supplémentaire à aller trop loin.
  6. Il faut parfois se donner les moyens d'être à la hauteur de ses ambitions, travailler ses aptitudes. Et il existe des idéaux auxquels on tend à se rapprocher au mieux, même si on ne les atteint qu'en partie (comme la richesse, le bonheur, l'entente, etc...). Qu'on puisse atteindre ou non tout à fait les objectifs auxquels on aspire légitimement, on a la conscience tranquille si on y a été assez appliqué.
  7. On résout ses frustrations en étant à la hauteur (soi et/ou ses alliés) de ses ambitions, avec des ambitions appropriées.
  8. sirielle

    Commérage

    Bien sûr, la qualité des arguments compte (au-delà de la renommée de celui qui les avance). Or de nombreux arguments tendent à démontrer que juger du vécu, des choix personnels, des uns et des autres, qu'ils soient ou non à proximité, peut s'avérer judicieux, à condition de faire preuve d'une certaine modération. D'autre part, la vie privée et la vie publique s'entremêlent, elles ne sont pas tout à fait non-miscibles. Et d'ailleurs parler de sa propre vie privée en public, dans une certaine mesure, peut parfois être justifié. De même que devoir se forger un avis sur la vie privée d'une personne, lorsqu'elle s'affiche ou s'impose à nous pour une raison ou pour une autre, n'est pas forcément mal géré, du moment, entre autres, qu'on ne cherche pas à creuser trop loin. Or refouler un droit légitime de jugement relatif à la vie privée d'autrui pourrait revenir à déclarer forfait quant à sa propre capacité d'impartialité.
  9. Oui, la solidarité entre adultes existe aussi du point de vue santé, mais on est normalement grandement le "principal" responsable de soi-même une fois adulte, et c'est aussi par considération pour les autres que l'on doit se préoccuper de sa propre santé.
  10. sirielle

    Commérage

    Il me parait très téméraire de rejeter en bloc philosophiquement, sans plus de considération, l'avis de divers chercheurs et spécialistes en sociologie, en psychologie ou en anthropologie..., même s'ils restent critiquables. Mais l'un des principes du préjugé simpliste consiste justement à s'obstiner déraisonnablement à rester sur des acquis passés ou couramment usités, pourtant douteux. Seulement l'un des dangers à exagérer le dénigrement d'un concept (comme le commérage), c'est la contre-production ("Chassez le naturel, il revient au galop."). Car accuser outrancièrement un comportement discutable, revient à nourrir la cause de sa défense, parfois aux dépens de la focalisation sur ses injustices, mieux discernables avec un avis mesuré.
  11. Mise à part la classique application à un mode de vie estimé sain (diététique, activité physique, bien-être psychologique...), je suis très attentive à moi-même, à mon état et mon ressenti, y compris en détail. Et comme ma mère me l'a souvent recommandé, je suis attachée à la prévention, je m'efforce de limiter au mieux tout risque sanitaire y compris par anticipation. J'ai d'ailleurs encore très récemment fait des analyses de sang pour m'assurer de ne souffrir d'aucune carence ou autre... Pour moi comme pour beaucoup la santé est l'une de mes considérations prioritaires.
  12. sirielle

    Sondage cannabis

    Non, je ne suis pas tentée par la consommation de cannabis récréatif quelle que soit sa forme. (Ni par la consommation de cbd, de tabac, ou de cigarette électronique...)
  13. sirielle

    Commérage

    L'éventuelle nuisance de ce que l'on colporte ne dépend pas que de soi mais aussi de ce qu'en fera l'interlocuteur, ou encore ceux à qui il en parlera... Ainsi que du degré de susceptibilité de celui dont il est question. Etc... En d'autres termes il n'est pas toujours possible de savoir avec certitude et exactitude quelles seront les conséquences directes et indirectes de nos actions (Y compris dans le domaine de la communication.). Normalement pour agir on évalue spontanément et plus ou moins lucidement le rapport bénéfice/risque de l'action, mais cette action peut quand-même représenter un pari sur l'avenir. (Même une action innocente peut conduire à des conséquences néfastes.) Mais certainement que le souci de respecter suffisamment ceux dont on parle ainsi que le caractère raisonnablement confidentiel de certaines informations, de mesurer ses propos, et de rester prudent dans le choix de ses interlocuteurs potentiels, contribue à éviter bien des dérives.
  14. sirielle

    Commérage

    Selon un extrait de l'article que j'ai posté précédemment : "Contrairement à ce que l'on pourrait croire le fait de commérer ne consiste pas forcément à critiquer de manière négative un individu absent. "Les commentaires diffamatoires ne représentent qu'une proportion relativement faible des ragots du monde réel", analysent les chercheurs. "
  15. sirielle

    Commérage

    Il peut s'avérer moderne de considérer le commérage d'une façon plus mesurée que sa diabolisation radicale, comme plusieurs études le démontrent.
  16. sirielle

    Commérage

    Le but du sujet est bien plus ouvert que cette seule brève remarque de ma part bien entendu. Pour les dates: La langue française évolue en effet, et justement, l'histoire de son évolution facilite sa compréhension.
  17. sirielle

    Commérage

    Concernant le terme "commère", signifiant originellement "comme une mère" (en référence aux marraines), on peut considérer que le commérage représentait à la base le bavardage féminin ou plus précisément le bavardage des dames. Et on peut deviner que le bavardage des dames commentait fréquemment les faits et gestes des uns et des autres. Donc quelque part ne voir ce terme que péjorativement pourrait alimenter (consciemment ou non) une forme de misogynie.
  18. sirielle

    Commérage

    Il ne s'agissait que d'une source. Il en existe bien d'autres sur le sujet, y compris contenant une certaine, voire partielle, adhésion philosophique au commérage. ...
  19. sirielle

    Commérage

    Il s'agit d'un sujet discutable et traitable philosophiquement (depuis bien longtemps, Plutarque déjà en parlait) parmi d'autres...
  20. sirielle

    Commérage

    Quelles sont, d'après vous, les limites à ne pas franchir et la part respectable, voire socialement utile, en matière de commérage, c'est à dire lorsqu'il est question par exemple de discuter de la vie privée ou secrète d'autrui, de la juger et d'en colporter des on-dit?
  21. Dans la même veine, récemment par exemple, j'ai soudainement repensé, sans raison apparente et alors qu'il ne m'arrivait jamais de penser à elle habituellement, à une femme marseillaise que je ne connais que pour avoir entendu parlé d'elle plusieurs mois auparavant, car elle était en couple avec une connaissance. Quelques heures après, mon compagnon m'informait qu'elle était brièvement de passage dans ma ville. J'en ai discuté avec un homme de ma connaissance, qui m'a dit avoir expérimenté lui aussi des situations un peu similaires, exemple à l'appui. (Comme par exemple , s'inquiéter soudainement pour une personne à laquelle on n'a pas l'habitude de penser, et peu après elle appelle et dit être dans une situation difficile.) Et nous étions d'accord pour penser qu'il peut s'agir d'une forme d'intuition.
  22. Je fais mes courses aussi ailleurs qu'en grande surface, mais je ne cherche aucunement à les éviter non plus. J'y vais régulièrement pour divers produits alimentaires ou non-alimentaires. Je fais également de nombreux achats en ligne, ce qui me fait gagner beaucoup de temps avec une grande diversité de choix.
  23. Pour ma part, il m'est arrivé d'être parfois un peu jalouse lorsque j'étais enfant ou ado. J'ai détesté ce sentiment, je l'ai trouvé bas et égoïste. Du coup il y a à présent bien longtemps que j'ai appris à être plus fair-play dans la vie. Et du point de vue amoureux, pour moi un homme qui préfèrerais aller avec une autre n'est pas pour moi, tout simplement. Moi aussi j'ai mes préférences et mes crushs en amour, et j'apprécie qu'ils soient assez respectés par celui ou ceux que je n'ai pas choisis. C'est aussi ça à mes yeux le véritable amour, respecter la liberté de l'autre. Et ainsi au moins quand quelqu'un est avec soi, on sait que ce n'est pas parce qu'on lui met la pression.
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