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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Peut-on ne pas faire du mieux qu'on peut dans la vie?
sirielle a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
Nos choix dépendent de la qualité de notre raisonnement, de nos capacités intellectuelles plus ou moins influencées par l'expérience et le savoir. Même lorsqu'on fait un choix en sachant qu'il comporte des inconvénients majeurs, c'est en estimant (consciemment ou non) qu'il est assez approprié pour ses avantages, malgré ses inconvénients. Car la nature humaine la porte à optimiser son comportement, à opter pour ce qui lui paraît le mieux pour elle parmi les diverses possibilités. Mais un raisonnement peut être faillible, plus ou moins "aveugle". Pour faire "le bon choix" à mon avis, il faut anticiper suffisamment ses conséquences logiques (ce qui n'est pas toujours évident au-delà d'un certain point, mais on peut y tendre), mettre en compétition les diverses options valables, et opter pour la plus avantageuse a priori (ou l'une des plus avantageuses à égalité) en tenant compte aussi de la mesure de ses éventuels inconvénients identifiables, non pas uniquement par rapport à soi-même, mais aussi par rapport à autrui (dans un sens large) et sa valeur. Cependant, certains raisonnements déjà construits par exemple, peuvent s'avérer utiles pour un choix y étant lié, sans qu'il ne soit donc forcément nécessaire de reconstruire, de revérifier, les cheminements de réflexion déjà correctement fondés, et auxquels on peut donc se référer autant que nécessaire. -
La moralité est le moteur d'un comportement approprié, respectable. Une citation célèbre de Michel Audiard pour l'un de ses films: "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît." Savoir bien cadrer ses actions, ses idées, est essentiel pour agir correctement, ainsi que pour raisonner correctement. Par "sur-culpabilisation" j'entendais culpabilisation excessive (le préfixe "sur" pouvant marquer l'excès). A trop culpabiliser, soi-même ou autrui, on deviendrait fautif de trop culpabiliser, c'est pourquoi ce serait contre-productif, car la culpabilisation est censée servir la justice en principe ("la justice" dans son sens large), condamner les erreurs, les fautes, pour favoriser un comportement juste, approprié, voire préventif ou "réparateur"... Mais la culpabilisation doit rester modérée pour favoriser le bien-être en finalité.
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Peut-on ne pas faire du mieux qu'on peut dans la vie?
sirielle a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
Le perfectionnisme peut aussi représenter un idéal tenant compte du contexte. C'est à dire tendre à une perfection en s'en approchant au mieux et donc éventuellement en s'évertuant logiquement à faire les choix les plus appropriés en fonction du sens des priorités. Lorsqu'on fait un choix, en principe on optera pour l'option qui nous paraît la plus appropriée (la mieux donc) (et non pas forcément la parfaite si aucune ne l'est ou ne paraît l'être), ou alors, si aucune ne nous paraît plus appropriée, on n'estimera pas mal choisir en choisissant l'une des options, puisqu'aucune ne nous semble alors assez clairement surpasser l'autre. Et même si on choisit de mal faire, c'est parce qu'on aura estimé/supposé que le choix de mal faire est mieux, ou possiblement mieux, ou à égalité de ce qu'il peut y avoir de mieux a priori, ou en tout cas ne paraît pas pire subjectivement, que le choix de bien faire, ou autre choix laissé-pour-compte par comparaison... Mieux est synonyme de préférable (malgré les nuances), et choisir revient à distinguer une préférence ou ce qui pourrait a priori l'être, même si cette préférence ou préférence supposée consiste à déléguer sa décision au hasard... -
L'actrice transgenre Karla Sofia Gascon porte plainte contre Marion Maréchal pour "outrage sexiste"
sirielle a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Société
Même si cette proposition de loi concerne les mineurs, elle contribue à donner des indications récentes relatives aux tendances idéologiques des différents partis à propos de la transidentité. Cette proposition de loi censée "protéger les mineurs" donc, de décisions irréversibles à leur âge, proposée par la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, du parti Les Républicains, aurait été cette semaine plutôt soutenue par les sénateurs de droite (LR-centristes et RN...), et contestée par les sénateurs de gauche et macronistes. (Or Marion Maréchal fait allusion aux opinions de la gauche dans son tweet alors qu'il s'agit d'une élection artistique au Festival de Cannes.) -
Peut-on ne pas faire du mieux qu'on peut dans la vie?
sirielle a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
Il est possible d'estimer qu'il vaut mieux laisser tomber, pour se consacrer à autre chose. "Laisser tomber" peut aussi être considéré parfois comme l'option la plus appropriée contextuellement. Mais peut-on l'envisager en estimant que ce n'est pas la meilleure option à notre portée, ni même l'une d'elles, croire vraiment (et non pas douter) que continuer serait mieux au final (et possible), mais décider quand-même de laisser tomber? Car il n'est pas question de savoir si on peut ou non bâcler une tâche (parce qu'on estime par exemple avoir d'autres priorités, un temps limité...), mais de si on peut ou non faire de mauvais choix en ayant conscience que l'on devrait plutôt choisir une autre option objectivement. -
Peut-on ne pas faire du mieux qu'on peut dans la vie? C'est à dire non pas dans un domaine en particulier, pour lequel on ne se serait pas donné tous les moyens de réussir, mais existentiellement, dans la vie de tous les jours? En d'autres termes, est-il possible de faire un choix en ayant plus ou moins conscience qu'un meilleur choix existe? Tout le monde ferait-il alors du mieux qu'il peut en fonction des "cartes qu'il possède en main", ou bien seulement certains feraient du mieux qu'ils peuvent, et d'autres non?
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Etant une personne particulièrement tournée vers elle-même, je suis beaucoup portée sur la remise en question, quotidiennement, et y compris parfois par rapport à des comportements anciens, de mon enfance par exemple, auxquels je peux réfléchir, que je peux juger, puis leur affiner mon jugement à un autre moment. (Je peux juger du ton que je donne à mes phrases, d'est-ce que j'ai choisi la bonne tenue, d'est-ce que j'ai fait une erreur dans le choix du menu, de mon emploi du temps, de mes mots, de mon attitude, etc... de tout un tas de détails aussi donc, et en cas de regrets tenter d'y remédier dans la mesure du raisonnable.) Mais je suis aussi donc portée sur l'amour-propre, sur l'introspection, sur l'écoute et la compréhension de moi-même, etc... (La sur-culpabilisation proviendrait d'ailleurs d'une remise en question faussée, trop à charge, pouvant donc générer contre-productivement une culpabilisation de sur-culpabilisation.) A mes yeux la moralité est un critère primordial pour l'intelligence et l'adaptabilité (bien que ça n'engage que moi)... C'est pourquoi malgré tout évidemment j'ai tendance à juger les gens d'un point de vue moral, pas uniquement moi-même.
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L'actrice transgenre Karla Sofia Gascon porte plainte contre Marion Maréchal pour "outrage sexiste"
sirielle a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Société
Le sujet de la transidentité est d'actualité en politique. -
Dénigrer l'autre pour se valoriser (et non pas de bonne foi), en s'appuyant sur des prétextes douteux, un véritable problème, courant en société:
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Tu peux aller la saluer, voire échanger quelques mots lorsque tu la croises, si tu en as le temps, même si elle n'est pas seule. Tu peux aussi lui envoyer des messages de temps en temps où tu lui demandes de ses nouvelles même si elle ne répond pas tout de suite, continuer à chatter avec elle pour faire plus ample connaissance. Ou encore lui proposer d'aller boire un café, ou autre sortie, à l'occasion par exemple...
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En tout cas, à mes yeux lorsqu'on est bien assortis avec la personne avec qui on est en couple, on peut avoir le sentiment de composer un début de famille, qu'un lien se crée aussi parce qu'on possède diverses caractéristiques nous rapprochant bien plus qu'avec les gens en général. Et la complicité que l'on peut partager renforce ce sentiment. D'ailleurs le terme "fraternité" ne s'applique pas exclusivement aux liens de sang. Et je ne crois pas personnellement qu'on est tout à fait "complet" si l'on se contente de la solitude d'un point de vue "sentimental" à long terme, même si ça n'engage que moi... De plus à mon avis, pour avoir la sensation qu'une personne nous correspond vraiment, on n'a pas forcément besoin que notre relation soit parfaite... Et il est naturel de pouvoir se projeter vers l'avenir même si l'on ne sait pas tout à fait ce qu'il nous réserve.
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Etant donné que tu lui as demandé si elle avait quelqu'un, elle a probablement pu se douter que tu t'intéressais quelque peu à elle, au moins hypothétiquement. La façon dont elle se comporte avec toi, de ce que tu en dis, ne paraît pas très engageante, mais pas complètement fermée non plus. En tout cas, qu'elle t'ait dit que tu semblais l'éviter ressemble à une porte ouverte pour toi à te rapprocher un peu plus pour vous connaître davantage, et mieux savoir si quelque chose est possible ou non avec elle...
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Ceux que je connais ne font pas ça d'habitude chez moi, ni les hommes avec qui j'ai vécu, sauf s'ils ont bu de l'alcool, mais je ne connais pas tous les hommes évidemment, seulement quelques-uns...
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Personnellement, les hommes que j'ai rencontrés qui se conduisaient ainsi (salir et ne pas nettoyer chez quelqu'un ou chez eux) étaient surtout des hommes alcoolisés. Certains ne font jamais ça en tout cas.
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L'art de se méler de ce qui nous regarde pas .
sirielle a répondu à un(e) sujet de le merle dans Inclassables
Il ne m'arrive quasiment jamais habituellement d'hésiter à intervenir dans un conflit à l'extérieur. D'ailleurs là où je suis, ce n'est pas courant. En revanche il y a quelque temps par exemple, un grand adolescent est venu vers moi et m'a demandé de l'aider car un autre voulait le frapper. J'étais un peu surprise car physiquement je ne faisais pas du tout le poids, je suis relativement menue et réservée (mais il n'y avait personne d'autre autour), du coup j'ai seulement dit poliment à l'autre adolescent "Il ne faut pas le frapper.". Il m'a répondu agressivement "J'ai une tête à vouloir le frapper?" J'ai dit "Je n'en sais rien moi.", et finalement il a fini par accepter de s'éloigner plutôt que de créer des problèmes, et l'autre m'a suivie un bout de chemin pour éviter que ça ne recommence... Lorsqu'il s'agit de proches, il peut m'arriver d'intervenir un peu si on est ensemble par exemple, mais j'essaie effectivement de ne pas être intrusive... -
Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance.
sirielle a répondu à un(e) sujet de JacKK dans Education et Famille
(A vrai dire je n'ai pas tellement suivi ce sujet, mises à part quelques rares réponses par-ci par-là à l'occasion.) Personnellement, bien que j'ai évidemment éprouvé des moments de tristesse et de peur au cours de mon enfance, elle a plutôt été très heureuse dans l'ensemble (Ce qui ne signifie pas que toute ma vie l'a été bien entendu.). Parmi mes pires épreuves à cette époque, j'ai souffert par exemple de la mort cruelle de plusieurs animaux que j'aimais. Je suis devenue très sensible à cause animale et végane par la suite... Quoi qu'il en soit certainement que les divers chocs psychologiques du cours de ma vie ont attisé ma prudence à cet égard. Par ailleurs sur ce sujet je peux aussi évoquer par exemple, le fait que mon père a vécu d'importants traumatismes au cours de son adolescence, et qu'il existe potentiellement (ça a peut-être déjà été évoqué ici) le traumatisme transgénérationnel... -
Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance.
sirielle a répondu à un(e) sujet de JacKK dans Education et Famille
Je n'ai pas de souci avec l'idée d'un contrôle de soi en séduction, garder, cultiver, un certain contrôle de soi est d'ailleurs plutôt positif, voire nécessaire, dans une juste mesure, y compris par anticipation, et y compris pour valoriser sa relation de couple. (En revanche attention à mon avis à ne pas confondre séduction réelle, et vidéos niaises vantant des techniques de séduction douteuses par exemple...) Ceci dit, peut-être involontairement, tu as paradoxalement évoqué l'un des divers conseils de séduction amoureuse couramment véhiculé sur Internet, "rester soi-même", "rester naturel". (Sachant qu'on peut effectivement à la fois séduire et rester soi-même, à condition évidemment que ce soi-même soit "à la hauteur" de ce qui peut plaire, et heureusement c'est souvent possible...) Mais être soi-même n'est pas qu'être spontané, on peut aussi être soi-même et réfléchi, préparé, à la fois (dans un certain contrôle donc), même s'il faut bien sûr également pouvoir laisser assez de place à l'improvisation... Pour plaisanter, j'illustre: -
Si j'ai évoqué l'aspect pathologique même si tu n'en avais pas parlé, c'était pour souligner qu'un esprit de contradiction qui serait totalement indépendant du contexte serait pathologique, car trop illimité et incontrôlé, en quelque sorte. Un esprit de contradiction sain, ne s'exerce pas en toute circonstance.
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L'esprit de contradiction peut en tout cas couramment (bien que pas toujours cependant), certes, viser davantage implicitement à briser la confiance en soi, l'aplomb, de l'interlocuteur, qu'à défendre sincèrement les valeurs que ses contradictions prétextent. Et la psychologie inversée n'est efficace que de manière très limitée, de plus elle a des inconvénients, comme de se résigner à représenter une opinion à laquelle on n'adhère pas réellement par exemple.
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Ras le bol des clones à crânes rasés et à barbes !!!
sirielle a répondu à un(e) sujet de velvet_dandy dans Amour et Séduction
Que des hommes puissent porter une barbe (ce qui est relativement naturel, d'autant plus que le rasage du visage peut comporter certains inconvénients) avec une coupe de cheveux courte (ce qui comporte certains avantages en fonction de ce que l'on recherche, un côté pratique par exemple...) reste une liberté, mais bien d'autres styles existent. Ce type de coiffure par exemple est à la mode aussi: Et de même pour les femmes, les cheveux longs sont à la mode aussi pour leur côté naturel et pratique, mais bien des femmes ont des coupes de cheveux plus courtes, pour diverses raisons, esthétiques ou autres... (En revanche le défrisage peut représenter un problème en raison des risques, de cancer entre autres, et des préjugés racistes que cela peut supposer.) Les hommes portent un peu moins facilement les cheveux longs en raison entre autres de la calvitie (plus courante chez les hommes que chez les femmes), de nombreux hommes en souffrent... -
Bonjour deja-utilise, (Merci de ta participation, qu'on soit d'accord ou pas sur le sujet.) A mon avis pour qu'existe l'option du pardon suite à un préjudice il faut pouvoir estimer que le coupable n'a pas besoin d'en être sanctionné, ne serait-ce que psychologiquement par un blâme, un reproche, une hostilité (même à distance) à son égard, etc... Or du point de vue du sens des responsabilités, il peut alors ne pas s'agir d'une option raisonnablement, authentiquement, envisageable, du moins tant qu'aucune peine n'a été appliquée. Et quand bien même on opterait pour l'absence totale de sanction (morale ou autre) à son encontre, notre nature pourrait s'y opposer par le sentiment d'injustice que cela provoquerait. ("Chassez le naturel il revient au galop." Horace) A ce sujet existe aussi, comme évoqué plus tôt, le pardon partiel. Par exemple en acceptant de fréquenter (de nouveau), sans aborder le sujet le "coupable", mais sans pour autant n'avoir plus aucun ressentiment par rapport à son acte, ni aucune volonté qu'il n'en éprouve des remords, une peine, d'une façon ou d'une autre, même si on ne s'y attelle pas tellement soi-même. Un peu par exemple comme en s'appuyant sur le principe évoqué auparavant par un autre participant selon lequel "La vie s'en chargera.", ce qui implique d'espérer malgré tout qu'il y ait sanction (retour de karma en quelque sorte) même si on ne s'en occupe plus soi-même, ce qui reste à mes yeux représentatif d'un ressentiment en suspens, mais dont on délègue la responsabilité.
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La psychologie inversée est une technique de manipulation utilisant l'esprit de contradiction:
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Tout esprit de contradiction n'est pas pathologique, il peut être aussi connoté positivement, dans certaines circonstances. Et l'esprit de contradiction est une tendance à contredire (parfois trop, ou pas), et non pas forcément une façon d'être exclusivement contredisante à tout moment avec tout interlocuteur. On peut l'avoir d'ailleurs plus ou moins. Et il peut être dirigé vers certains types de personnes, comme par exemple évoqué ci-après, avec des personnes "dominantes", voire "autoritaires" ou "influentes".
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Au delà d'un certain point du moins, c'est un défaut relationnel. Dans une mesure raisonnable, être à l'affut de l'éventuelle erreur ou faille, dans les mots de son interlocuteur, peut rester une démarche saine dans certaines circonstances, mais à outrance c'est un manque de respect.
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Une vision favorable à l'esprit de contradiction (y compris adulte):