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C'est vrai mais la critique de Yann Moix portait surtout sur le vieillissement, et c'est son droit de préférer être avec une femme qui soit jeune, même si la beauté dépend aussi de bien d'autres critères. La plupart des gens ont conscience que le vieillissement peut effectivement altérer un peu l'aspect physique (entre autres) et le déplorent, et nombreux sont ceux cherchant à contrer ces effets.

Moi qui suis trentenaire j'ai eu une liaison récemment avec un homme de 22 ans entre autres, et j'ai déjà été séduite par un homme d'environ 50 ans aussi, simplement pour leur charme et non pas par vénalité, c'est possible aussi. Mais concernant les jeunes femmes séduites par des quinquagénaires pour leur réussite sociale et/ou leur argent, elles peuvent aussi être sensibles à leurs charmes quand même, ce n'est pas forcément que soit l'un soit l'autre. C'est parfois tout un ensemble de critères de séduction qui entrent en compte, dont l'argent ou la réussite sociale mais pas que. Et un homme de 50 ans peut aussi être séduit par une jeune femme pour d'autres raisons que sa jeunesse. Il peut être important en effet de faire en sorte autant que possible d'être assez autonome, que son propre bien-être ne dépende pas trop de son couple. Etre assez reconnaissant vis-à-vis de ses ex devrait aller de soi, en revanche ça ne doit pas mener d'après moi à s'imposer une sexualité partagée à contre coeur.

Effectivement, à mon avis tant mieux qu'il ait pu exprimer sincèrement ses critères personnels, qui me semblent compréhensibles, d'autant plus qu'il l'a fait dans un contexte approprié pour répondre à une interview. Pour ma part je pense que si les quinquagénaires ne sont pas parmi les plus jeunes adultes, en revanche ils peuvent avoir d'autres atouts que des moins âgés n'ont pas. Chacun a son charme unique, même si tout le monde a intérêt à préserver au mieux sa jeunesse et sa santé.

Je crois que quand Yann Moix affirme que le physique d'une femme de cinquante ans n'a plus rien d'extraordinaire, déjà il s'agit implicitement d'une généralité, pas d'un absolu. Et, concernant les termes "une femme extraordinaire physiquement", effectivement les femmes de cet âge ne font souvent pas ou plus partie des plus populaires esthétiquement. Dans le mannequinat par exemple, les femmes représentant les canons de beauté les plus courants ont entre 16 et 24 ans. Le concours de beauté Miss France, lui, présente des femmes de 18 à 24 ans. Et les critères psychologiques ne sont pas les seuls à pouvoir compter pour les relations amoureuses (qu'ils soient ou non réfléchis), d'autant plus qu'ils sont associés au physique. La psychologie influe sur le physique et inversement. Donc être sélectif pour des raisons physiques n'empêche pas forcément de l'être pour des raisons psychologiques (ou spirituelles). Tant que l'éventuelle liaison reste acceptable éthiquement, c'est à chacun de décider lui-même du degré de sévérité de ses propres critères. Même s'il n'y répond pas lui-même, puisque l'importance d'un critère plutôt qu'un autre, varie en fonction de chacun (et parfois avec le temps aussi).

S'il a le choix, il existe aussi de nombreuses femmes préférant des hommes plus âgés, au moins à un moment, ainsi ils s'accordent bien. Et des hommes jeunes préférant des femmes plus âgées aussi et réciproquement, bien que c'est plus rare. C'est à lui de décider ce qu'il veut. Quant à la jeunesse, c'est d'après moi aussi un atout parmi tant d'autres.

Concernant la réflexion d'Anne Roumanoff, j'estime pour ma part que la préférence de cet homme pour les jeunes femmes n'est pas forcément incompatible d'avec la possibilité d'avoir connu quand même une ou des relations amoureuses. Ainsi que d'être capable d'aimer aussi la mentalité d'une femme, même s'il a des critères physiques auxquels il tient, et même si son jugement à propos des quinquagénaires est un peu grossier.

A mes yeux c'est avant tout la réussite personnelle dans son ensemble, et donc aussi un amour propre non pas feint mais sincère, qui comptent pour un homme et la méthode d'approche n'est que secondaire. Ensuite c'est aussi une question d'affinités, il est plus compliqué à mon avis de chercher à conquérir quelqu'un ne convenant pas vraiment à soi-même, même en étant séduisant. Et puis il me paraît important aussi de modérer sa possessivité sans l'abandonner totalement.

Parmi les végétariens certains sont plus restrictifs que d'autres et s'abstiennent en plus d'autres aliments aussi que seulement la chair animale, mais avant tout ils s'abstiennent effectivement de consommer celle-ci quelle qu'elle soit. On peut donc considérer que le véganisme et le végétalisme sont des formes de végétarisme particulières (parmi d'autres également telles que le crudi-végétarisme par exemple).

Qu'on juge ou non les raisons de cette consommation suffisamment convaincantes éthiquement et écologiquement, il ne s'agit dans ce cas plus réellement de véganisme, ni de végétarisme, ni de végétalisme.

Je vous en remercie mais quoi qu'il en soit, pour ce qui me concerne cette consommation est exclue car mes principes nutritionnels vont au-delà de ces considérations, et je tiens d'ailleurs compte également de critères écologiques et éthiques concernant les végétaux.

Parce que nombreux sont ceux qui malgré leurs écarts estiment appartenir à une certaines catégorie de personnes car ils en partagent partiellement le mode de vie et les valeurs. De la même façon certains mangeant du poisson et pas de viande estiment être végétariens, alors qu'ils ne sont pas, car leurs principes diététiques se rapprochent en partie du végétarisme et que c'est une façon simpliste pour eux d'expliquer concisément ce dont ils s'inspirent socialement. Moi qui suis végane je ne mange pas de moules. Et si vous vous renseignez sur ce qu'est réellement le véganisme, vous constaterez qu'il exclut sans ambiguïté cette consommation.

Un végan par définition exclut de son alimentation tout produit d'origine animale, que celui-ci ressente ou non la douleur, or les moules sont des animaux.

En ce qui me concerne, peu importe la photo dont il s'agit, qui est effectivement jolie et cohérente par rapport au produit, je trouve quand même moi aussi que la publicité en général est souvent un peu envahissante en allant bien au-delà que de se contenter de s'adresser aux potentiels clients. La censure ne me paraît donc pas plus particulièrement justifiée pour cette publicité là que pour une autre sorte d'illustration. D'autant plus que même la totale nudité est un thème artistique respectable à mes yeux dans l'absolu qu'il s'agisse de photo ou autre, d'homme ou de femme. Cependant, il me paraîtrait un peu paranoïaque de s'imaginer que la censure est due à de la jalousie, je pense plutôt qu'il est question de limite subjective quant à la nudité associée au commerce.

Si la croyance en Dieu n'existait plus l'éthique et la connaissance existentielle trouveraient un autre chemin dans l'imaginaire collectif. Elles s'exprimeraient différemment, avec d'autres termes et d'autres motivations. Mais chacun les interprèterait quand même partiellement subjectivement, plus ou moins comme bon lui semble selon son propre raisonnement ainsi qu'en fonction des influences auxquelles il est sensible.

Moi ça me paraîtrait compréhensible si l'homme avec qui je suis allait voir ailleurs, même sans me le dire, l'important pour moi étant d'être assez désirable, pas d'être la seule à l'être. Je trouve normal de pouvoir être éventuellement séduit par différentes personnes, qu'on soit un homme ou une femme.

J'ai cité moi-même à plusieurs reprises d'autres méthodes. C'est vous qui vous focalisez sur cette anecdote. Effectivement la fessée est une punition rapide, toutes ne le sont pas. Quant à son inefficacité, c'est faux, elle a une certaine efficacité, c'est la raison pour laquelle tant de français s'y accrochent. Ce qui n'est pas mon cas. Mais j'estime pour ma part que la fessée n'est pas forcément une violence, en fonction de son intensité. Chacun sa conception de ce qu'est la violence et de ce qui ne l'est pas. Ce n'est pas à vous de décider que mon regard change totalement ou pas. Mon avis est nuancé que ça vous plaise ou non. Si vous essayez de vous donner une légère tape sur les fesses, je ne suis pas certaine que vous pourrez prétendre en toute bonne foi que vous vous êtes violentée. Ou alors c'est que nous ne comprenons pas le sens des mots de la même manière. Il ne s'agit donc pas forcément à mon sens d'"éducation par la violence". Qu'elle crée une sensation physique (comme de nombreuses autres punitions) n'y change rien, ça dépend de son intensité. D'ailleurs effectivement si vous essayez d'envoyer en justice tous ceux qui ont donné une légère tape sur la main ou sur les fesses, c'est vous à qui on dira de modérer votre attitude.

Effectivement il est à craindre que les dénonciations abusives amplifient malheureusement. Y compris lors des procédures de divorce par exemple.

Je discute de cette anecdote puisque vous me donnez votre point de vue dessus et que par là vous jugez mes parents grossièrement. Ils auraient pu faire autrement mais ce n'est quoi qu'il en soit pas à vous d'en décider, et rien ne prouve qu'une autre réaction aurait été meilleure. Moi des fessées j'en ai pris aussi par des amis qui plaisantaient, et en couple, je n'en suis pas non plus traumatisée. Mais inutile de chercher à me convaincre, j'ai déjà validé cette loi de nombreuses fois. Vous semblez donc estimer que puisque cette loi est récente, ça prouve qu'elle est totalement juste. Je crois pour ma part que ce n'est pas aussi simple. Et ses inconvénients existent, de nombreux médias les soulignent d'ailleurs.

La fessée peut en effet être dangereuse (ou ne pas l'être). C'est la raison pour laquelle j'ai estimé plusieurs fois que cette loi était peut-être nécessaire pour éviter les abus. C'est d'ailleurs pour éviter que le droit à la fessée soit revendiqué lors de procédures judiciaires que cette loi existe. Vous pensez être représentative de modernité pour moi, ça n'engage que vous. Votre post utilisait le vouvoiement, il est donc logique que j'ai pu me sentir concernée, même si vous évoquiez l'anecdote personnelle que j'avais utilisée comme illustration. De plus vous ne savez pas réellement quels sont les risques qu'ont pris mes parents ce jour là, ni même s'ils en ont réellement pris (Et je suis mieux placée que vous pour le savoir), vous n'avez donc pas à vous permettre de les comparer à un excès de vitesse susceptible de faire des morts.

En réalité les juristes tiennent compte de l'intensité des coups donnés, j'avais d'ailleurs joint une citation à ce sujet précédemment. Et la fessée n'est dangereuse qu'en fonction de son intensité. Encore une fois certains, même des enfants, s'en donnent même pour plaisanter, sans que ça n'ait d'impact négatif évidemment sur la santé. De plus une fessée n'est en réalité pas forcément une perte de contrôle ni l'expression d'une colère, elle peut tout à fait être réfléchie et mesurée sans nervosité. Inutile de me rassurer, votre texte était incorrect, et, non, mes parents n'ont pas pris autant de risque que de créer un accident de la route et tuer des gens en me tapotant les fesses.

Une relation avec un autre n'est pas forcément quelque chose qui se planifie. Dans certains cas ça s'improvise, même si son couple va bien parfois. Or quel que soit ce qui a été convenu par le couple chacun doit avoir assez droit à sa liberté. Ensuite souvent, bien que pas toujours, le conjoint souhaite continuer le couple quand même. Et bien sûr c'est aussi à lui de choisir, c'est pourquoi autant que possible il vaut mieux préférer la sincérité à l'hypocrisie. Cependant certaines personnes sont tyranniques, et trop possessives, et s'imaginent que leur conjoint doit être soumis à n'importe quelle de leurs exigences, parfois sous la menace. Et dans ce cas là il peut être nécessaire de se protéger en cachant ce qu'elles refusent au mépris de la liberté de leur conjoint.

Oui, si il voulait me quitter il le pouvait. Ou c'était parfois d'un commun accord. La seule raison pour laquelle il m'est arrivé de devoir le cacher, c'est quand l'homme aurait risqué de trop mal le prendre. Mais j'ai bien aimé être fidèle aussi dans certains cas.

La première fois que j'ai été infidèle j'avais environ 17 ans. Ce n'était pas pour des raisons socio-économiques, j'ai simplement rencontré des hommes avec qui le feeling est bien passé à un moment. J'ai également été fidèle plusieurs années à un homme. Dans les deux cas, fidèle ou infidèle, je pense avoir été plutôt honnête et respectueuse des hommes avec qui j'ai été dans l'ensemble.

Les témoignages sont propres à chacun. L'éducation consiste entre autres à développer les facultés morales. Pour autant effectivement aucune violence physique ni morale vis-à-vis d'un enfant n'est acceptable. Mais toute parole, même désapprobatrice, n'est pas violence comme tout contact physique, même désapprobateur, ne l'est pas non plus.

C'est un peu comme si je condamnais toute réprimande sous prétexte que la torture et le harcèlement psychologiques existent. Comparer une tape symbolique sur les fesses à une amputation ou à une exécution me paraît grandement disproportionné. Vous ne saisissez pas vraiment à quoi je fais allusion. Ensuite j'ai déjà répété plusieurs fois que j'estimais que cette interdiction était peut-être effectivement nécessaire. J'ai cependant quand-même un jugement plus mitigé que le votre à ce sujet. La forme que vous aviez donné à votre texte, par le vouvoiement, était suffisamment ambigüe pour que je m'y arrête. Je suppose que vous ne vouvoyiez pas mes parents. Dans ce cas vous auriez pu utiliser le "on". Car le "ils" n'aurait en réalité pas convenu non plus.