Virtuose_en_carnage

Le but, c'est d'avoir une discussion. Si l'autre est largué est dans la discussion d'une chose qui te tient à cœur, ça ne présente aucun intérêt.

La discussion, c'est sympa, mais quand ça en devient discordant avec les actes, ça n'a plus vraiment d'utilité. La discussion n'est que de la propagande au fond.

Ainsi va le paradoxe de l'etre humain. Tout le monde a le besoin de se sentir different afin de marquer son identité individuelle mais tout le monde a besoin d'etre semblable pour se sentir integrer et appartenir a une communauté. Alors de facto tout le monde se sent différent meme si tres peu le sont car la norme et l'intégration se définissent par une moyenne. Quant a moi, suis-je différent? Sans doute dans mes pensées et le fait que je sois exclu de partout, mais je suis aussi tellement banal par d'autres aspects que je ne saurais trop dire.

Car il faut un objectif?

Non, non. Même dans les grandes écoles, il y en a de moins en moins qui veulent faire des doctorats. La majorité s'oriente vers les choses faciles qui rapportent beaucoup d'argent. Et il n'y a pas que des glandus à la faculté. Mais je suis d'accord que le système français avec ses grandes écoles et une faculté concomitantes entraine une spécificité et une difficulté que les autres pays n'ont pas. Un an de prepa maths. Après fac. Agrégation. Un master d'EDP et calcul scientifique. Un master de logique et fondement de l'informatique.

Je sais bien ce que je dis merci. Ça ne concerne peut-être pas toutes les disciplines, mais celles que je fréquente sont confrontés au problème. Les deux masters 2 que j'ai suivi ont été ouvert grâce à la présence des étrangers. Dans le premier on était deux français, trois maghrébins et un vietnamien. Dans le second, j'étais le seul français avec 4 italiens. Tellement bien que beaucoup de master 2 français sont en train de passer à la langue anglaise. Dans mon institut, on doit être 60 doctorants, et il doit y en avoir à tout casser une quinzaine français. Et ce n'est pas parce-que les français sont désavantagés par rapport aux étrangers : c'est parce-qu’aucun français ne veut faire ça. Après l'état français est content car ça fait des thèses françaises, les instituts sont représentés à l’international et quand il y a des Nobels ou des Fields, elles sont françaises. Ensuite, la première étape du gouvernement était de commencer à faire payer les étrangers puis ensuite de faire payer les Français. C'était dans la stratégie de privatisation de l'éducation et je ne suis pas sur que sur le long terme, les français y aurait été gagnant!

De toute facon, c'etait dans le but de finir par faire payer les Francais cette reforme. Quant aux etrangers dans les etudes superieures, on est bien content d'en avoir car il n'y a presque pas de francais.

Il est quand meme etonnant de t'entendre te plaindre de la faible ecoute des autres quand toi meme tu sembles avoir quelques deficiences en la matiere.

Car nous, nous ne vivons pas en France? Forcement, si ta seule solution pour lutter contre la discrimination, c'est éliminer toutes les différences... Supprimer le probleme est en effet une solution au probleme. Mais je trouve tout ca ridicule. En outre, ca a toujours été comme ca dans l'histoire de l'humanité. En France, comme ailleurs dans le monde. Le fait qu'a l'heure actuelle la France soit mal en point et une partie de ses habitants fermés, c'est une certitude quand on voit les votes d'extreme droite. M'enfin j'ai l'impression de m'adresser a quelqu'un de 3 ans qui dirait "le mal, c'est pas bien donc il faut supprimer le pas bien".

On ne s'entends plus sur rien ? Car on s'est déjà entendu sur quelque chose ? J'avoue que je ne comprends rien a tes propos et il serait peut-être bon de développer un peu plus ta pensée. On est sur un forum, pas un recueil d'aphorisme.

Absolument d'accord. Ceausescu ne se différencie en rien de Mandela. Quant aux envolées lyriques à deux balles accouplées à la foi d'un progrès de l'humanité...

Je crois que tu n'as pas compris mon propos. La pensée marche toujours par comparaison. Et ce, pour le meilleur et pour le pire.

La fin du racisme? La pensée se définie a l'aide de la discrimination et de la différence. Il est donc impossible d'aller vers la fin du racisme.

Ca commence a devenir lourd tes mensonges.

Le génie sinon rien? Il faudrait euthanasier beaucoup de gens. Même avec la rigueur Allemande, ça risque d'être compliqué.

Donc un homme qui se fixe pour objectif de ne rien faire dans sa vie, et qui atteint apres un grand labeur son but, devient quelqu'un d'accompli? Voyons, cette definition est grotesque et ce ramene a ce que j'ai dit precedemment : l'accomplissement est soit du conformisme, soit du mensonge.

Ce n'est pas parceque tu affirmes qu'il existe des hommes accomplis que ca prouve qu'ils existent. Je pourrais tout autant dire qu'il existe des chameaux roses volant domestique. Je pense qu'il faudrait definir ce qu'est l'accomplissement. A mon sens, un etre humain n'est jamais accompli car il n'a pas un but ultime a atteindre dans sa vie.

Comme si un être humain pouvait être accompli. Au mieux, il sera conforme ou il se mentira à lui même (et donc aux autres).

La vache, meuh non, le taureau, 41 pages sur le sujet!

Tu supprimeras la corrida peut-être mais ça ne changera rien à la quantité de barbarie dans le monde.

La seule chose qu'il souligne, c'est que s'en prendre à la corrida et défendre les animaux est dans l'air du temps pendant qu'il y a des choses bien plus barbare dont tout le monde se fout.

Oui bien sur. Il y a environ 0.003% de l’électorat de macron qui va arrêter de voter pour lui. Quelle grave erreur politique.

Il va falloir arrêter aussi d'être idiot à un moment. Le débat est de savoir si deux ministres qui vont voir des corridas en vacances est condamnable ou non. Pas de savoir si la corrida est condamnable en elle même.

Un politique qui se contredit? Quelle surprise!

Encore une fois, les deux ministres présent à la corrida ne l'étaient pas dans le cadre de leurs fonctions. En outre, c'est toujours drôle de voir Bardot défendre les taureaux mais qui a été incapable de ne pas faire souffrir son fils.