Aller au contenu

LouiseAragon

Membre
  • Compteur de contenus

    14 351
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par LouiseAragon

  1. c'est vrai que "la grande muraille" par exemple
  2. Faudrait-il interdire les mariages mixtes ? :blush: Faudrait-il supprimer la loi de 1999 qui permet aux émigrés de nationalité étrangère de voter aux élections locales et européennes ? :blush:
  3. Les entreprises chinoises dépendent-elles de l'Etat ? Ne serait-ce pas un marché comme un autre marché ? Et donc matière à profits pour l'entreprise ? Faut-il y voir la main de Dieu, du Diable ou de l'argent ?
  4. Merci Lysa !

    Bonne journée aussi !

  5. Il est vrai qu'il y a, depuis qu'un président inventait "le ministère de l'identité nationale" se fondant sur un point de vue raciste et communautariste de la société, un débat ignoble sur les droits des personnes, qui sous entend que les émigrés seraient des gens moins ... que les natifs seraient plus .... Il est vrai que les émigrés sont pointés du doigt par certains et ce de manière de plus en plus décomplexée ! Il est vrai que certains en viennent à devoir présenter des CV anonymes pour pouvoir obtenir un emploi .... Il est vrai qu'on en viendrait parfois à se demander si l'on a le droit d'être, en toute circonstance, fier de sa personne ! Nier qu'il y a du racisme dans la société, c'est ne pas vouloir regarder la réalité en face ! Ce n'est pas faire de la "victimisation" c'est juste appeler un chat, un chat ! Chacun devrait pouvoir être fier de son histoire sans discrimination ! Ce n'est pas le cas, malheureusement !
  6. La cause des homosexuels, la disparition des baleines, l'écosystème, la biodiversité, l'industrie des cosmétiques, la publicité.... sont des problèmes de société, des problèmes politiques ! On peut lire des magazines vulgaires de vulgarisation, ou des journaux d'information plus sérieux sur ces questions ! On peut avoir un regard citoyen sur le monde et vouloir prendre part aux décisions politiques, aux débats politiques. Les homosexuels sont de fait victimes d'homophobie, les baleines de fait en voie de disparition, (...) c'est pas une mode, du tout ! C'est la réalité ! Pas de la "victimisation" proposition péjorative sur des points de vue différents du tien ! C'est toi qui joue sur les sentiments et l'atteinte aux personnes !
  7. " le droit de se victimiser" ? Ce serait à la mode, où ? Ne serait-ce pas plutôt le regard qu'on porte sur les victimes qui manque parfois d'humanisme ? Ou peut être, un regard qui tourne autour de son nombril, un regard qui ne voit rien, un regard incapable de voir ailleurs, un regard fermé aux autres .... Egoïsme, égocentrisme, EGO DEMESURE ...
  8. LouiseAragon

    La femme facile !

    Arf ! Lysa ! Il doit bien exister des couples de femmes et d'hommes "faciles" ! Ils doivent bien se sentir... :smile2:
  9. LouiseAragon

    La femme facile !

    On ne peut que lui souhaiter de rencontrer un/e partenaire libéré(e) qui lui permettra de découvrir son corps ! Rien n'est jamais trop tard ! :smile2:
  10. C'est lui qui le dit ! "Si les gens devaient découvrir ce que nous avons fait, nous serions pourchassés dans les rues et lynchés" Président George H.W. Bush (père) cité par Sarah McClendon (reporter à la Maison Blanche) dans sa lettre d’infos datée de Juin 1992 http://www.humanite.fr/stephane-hessel-inlassable-militant-des-resolutions-de-lonu-pour-israel-et-la-palestine
  11. Le racisme c'est de l'ignorance ! Promouvoir le racisme, c'est attiser la haine, pour cacher les véritables raisons des crises et des guerres !
  12. LouiseAragon

    La femme facile !

    Autrefois, les femmes étaient plus soumises au discours dominant, elles acceptaient le rôle social auquel la société les destinait, filles de, épouse de, donc mineures ! Jusqu'au XX° siècle, (1950) les femmes ne pouvaient ouvrir un compte bancaire, élever leur enfant, (l'autorité parentale était dévolue au père) ... elles ne pouvaient travailler sans l'autorisation de leur mari, .... Elles ont dû faire tomber bien des tabous... elles ont dû lutter contre l'idée dominante qu'elles seraient sans désir, sans libido... et donc livrable comme 'objet' sexuel au désir de l'homme ! Peu à peu, les femmes font tomber les tabous et assument leurs désirs, leur libido, leur autonomie, leur liberté ... Et cette liberté profite aussi bien aux hommes qu'aux femmes ! Cela émancipe la société toute entière !
  13. On peut mettre sa vie et l'avenir entre les "mains de Dieu", c'est facile, ou choisir de travailler à la fraternité entre les hommes, à la paix, à la justice sociale, à l'égalité des droits, à la liberté de penser, de s'exprimer, de s'informer, de se cultiver, d'aimer.... Le discours " aimez-vous les uns les autres, ne tuez pas..." n'est pas qu'un discours religieux ... Chacun, croyant ou pas, peut décider de le mettre en œuvre !
  14. Dans la loi Macron proposée par le PS, qui doit être discutée et votée par l'Assemblée, il y a notamment un texte de loi qui prévoit d'annuler la participation citoyenne pour les projets de grands travaux comme l'aéroport, ou le barrage de Sivens ! Ce texte prévoit que ces travaux seront décidés "par ordonnances" donc sans l'aval de l'assemblée et des citoyens !
  15. LouiseAragon

    Combats du féminisme

    Chaque être humain aborde la vie et la culture selon son histoire personnelle, selon sa classe sociale, selon ses expériences, selon ses rencontres, bonnes et mauvaises ! Par quel biais se met-on à penser sa place dans la société, dans le monde, quand on est femme, ou homme, frère, épouse, blanc, riche, pauvre (...)? On peut s'apercevoir un jour que le combat pour la justice est utile et nécessaire, que l'exploitation touche hommes et femmes mais plus durement les femmes, et se mettre à y réfléchir et parfois à agir ... Hommes et femmes doivent mener le combat pour l'émancipation ensemble, et non pas les uns contre les autres ....
  16. Ce serait une école du savoir s'aider, savoir se rencontrer, savoir les autres, tous les autres, savoir de la tolérance, savoir partager, savoir écouter, savoir attendre, savoir se dépêcher, savoir vivre savoirs .............. Oui, tous les enfants y gagneraient, tous !!! Et l'avenir se dessinerait autrement
  17. Ce discours de Nelson Mandela a été donné aux Etats-Unis en 2001, à l’occasion de sa rencontre avec Thomas Friedman, un journaliste américain juif, spécialisé dans le Proche-Orient. Cher Thomas, Je sais que vous et moi, nous aspirons à la paix au Moyen-Orient, mais avant que vous continuiez à parler des conditions nécessaires d’un point de vue israélien, vous devez savoir ce qui est dans mon esprit. Par où commencer? Que diriez-vous de 1964. Laissez-moi citer mes propres paroles lors de mon procès. Elles sont vraies aujourd’hui, autant qu’elles l’étaient alors: «J’ai combattu contre la domination blanche et j’ai combattu contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient ensemble en harmonie et avec des chances égales. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre. Mais s’il le faut, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir « . Aujourd’hui, le monde, noir et blanc, reconnaît que l’Apartheid n’a pas d’avenir. En Afrique du Sud, il s’est terminé par notre propre action de masse, pour bâtir la paix et la sécurité. Cette campagne et d’autres actions ne pouvaient qu’aboutir à l’établissement de la démocratie. C’est peut-être étrange pour vous d’observer la situation en Palestine ou, plus spécifiquement, la structure des relations politiques et culturelles entre les Palestiniens et les Israéliens, comme un système d’apartheid. C’est parce que vous pensez à tort que le problème de la Palestine a commencé en 1967. Cela a été démontré dans votre récent article « Premier Mémo de Bush » dans le New York Times du 27 Mars 2001. Vous semblez surpris d’entendre qu’il y a encore des problèmes de 1948 à résoudre, l’élément le plus important est le droit au retour des réfugiés palestiniens. Le conflit israélo-palestinien n’est pas seulement une question d’occupation militaire et Israël n’est pas un pays qui a été créé « normalement » et s’est mis à occuper un autre pays en 1967. Les Palestiniens ne luttent pas pour un « Etat » mais pour la liberté, la libération et l’égalité, exactement comme nous avons lutté pour la liberté en Afrique du Sud. Au cours des dernières années, et surtout pendant le règne du Parti travailliste, Israël a montré qu’il n’était pas encore prêt à rendre ce qu’il avait occupé en 1967, que les colonies restent, Jérusalem est sous souveraineté exclusivement israélienne et les Palestiniens n’ont pas d’ Etat indépendant, mais sont sous domination économique israélienne avec un contrôle israélien des frontières, de la terre, de l’air, de l’eau et de la mer. Israël ne pense pas à un «Etat» mais à une «séparation». La valeur de la séparation se mesure en termes de capacité d’Israël à garder l’Etat Juif, et à ne pas avoir une minorité palestinienne qui pourrait avoir la possibilité de devenir majoritaire à un certain moment dans l’avenir. Si cela se produit, cela forcerait Israël à devenir soit un Etat démocratique ou bi-national laïque, ou à se transformer en un Etat d’apartheid de facto. Thomas, si vous suivez les sondages en Israël au cours des 30 ou 40 dernières années, vous trouvez clairement un racisme grossier: un tiers de la population se déclare ouvertement être raciste. Ce racisme est de la nature de « Je hais les Arabes » et « je souhaite la mort des arabes. » Si vous suivez également le système judiciaire en Israël, vous verrez qu’il y a discrimination contre les Palestiniens, et si vous considérez les territoires occupés en 1967, vous trouverez qu’il y a déjà deux systèmes judiciaires opérationnels qui représentent deux approches différentes de la vie humaine: une pour la vie des Palestiniens l’autre pour celle de la vie juive. En outre, il y a deux approches différentes pour la propriété et à la terre. La propriété palestinienne n’est pas reconnue comme propriété privée car elle peut être confisquée. Quant à l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza, il y a un facteur supplémentaire. Les soi-disant «zones autonomes palestiniennes » sont des Bantoustans. NELSON MANDELA
  18. LouiseAragon

    La femme facile !

    Qu'Est-ce qui te fait t'attacher à ton idéologie ?
  19. Tu soulèves le problème de l'utilisation politique et/ou politicienne: D'abord le maire n'est pas apolitique mais Divers Droite ! On ne lui fait rien dire, il s'est fait élire sous cette étiquette, avec son programme, connu, public ! L'acte qu'il vient de commettre fait réagir à cause de son inhumanité cynique ! En République, les citoyens ont le droit et le devoir de réagir ! Tu soulèves ensuite la question de la pauvreté, de la mendicité: D'abord l'enfant est décédé durant la nuit, pas dans les bras de sa mère, claudiquant de froid en mendiant ! Ensuite, selon l'idéologie qu'on prône, en effet, la pauvreté est Naturelle, elle est, elle a toujours été...on n'y peut rien ! Ou bien, la pauvreté est l'émanation du système capitaliste qui a besoin de montrer les fastes de la 'réussite', le blingbling, et la déchéance sociale, celle qui fait peur et qui pousse chacun à accepter les conditions de travail, et de salaire décrétées par les riches ! C'est ça ou rien , font-ils comprendre ! En appuyant sur la responsabilité individuelle ! Si elle est pauvre, c'est de sa faute ! En ce XXI° siècle, en France, la loi hypocrite interdit de dormir dans la rue, d'avoir faim, et de mendier ! Les riches ( et leurs alliés) se drapent dans leur hypocrite dignité pour accuser le pauvre de sa déchéance ! Il serait intéressant de connaitre l'histoire de cette famille! Il serait intéressant de savoir comment la société a permis que ceci arrive .... Il serait intéressant de savoir pourquoi on vote la loi Dallo, et pourquoi on n'emprisonne pas ceux qui permettent que la loi ne s'applique pas, pourquoi ne sont-ils pas punis pour leurs actes inhumains ?
  20. Peut être n'y croyais-tu qu'à moitié ! Ce n'est peut-être pas de la naïveté mais un besoin d'espoir, un besoin de se raccrocher au bateau et de contribuer à le faire naviguer à gauche .... Quelle était l'alternative ? Avais-tu le choix à ce moment là ? Car Hollande ne dit pas la messe, lui ! Tu n'y crois pas, tu veux lui donner ta confiance ! A te lire, j'ai cru comprendre que tu es conscient que pour changer le monde, il faut créer le mouvement non d'une croyance qui nous mènerait vers l'eden, mais le mouvement d'hommes conscients de ce qu'ils ne veulent plus, et apeurés par ce qu'ils veulent ! Egalité, justice, fraternité, liberté.... Il faut s'émanciper pour une telle volonté ....
  21. Il faut donc travailler à l'émancipation de tous ! Après tout, on n'est pas 'con', on le devient ! Il faudrait donc permettre à tous l'accès à la culture (à toutes les cultures) et au développement, dans un mouvement d'émancipation personnelle et sociale ... Ce serait une société qui ne nous mettrait pas en concurrence mais en coopération, une société pas de concurrences mais de solidarités ... Une société où la liberté individuelle existerait vraiment, chacun ayant conscience d'être un être social qui a besoin de tous les autres pour pouvoir s'exprimer librement et dans son individualité, dans sa différence mais dans le commun des autres aussi .... ce serait une société où la créativité ....
  22. (...) ""Le marxisme va plus loin. Il dit : il faut savoir lutter contre la religion ; or, pour cela, il faut expliquer d’une façon matérialiste la source de la foi et de la religion des masses. On ne doit pas confiner la lutte contre la religion dans une prédication idéologique abstraite ; on ne doit pas l’y réduire ; il faut lier cette lutte à la pratique concrète du mouvement de classe visant à faire disparaître les racines sociales de la religion. Pourquoi la religion se maintient-elle dans les couches arriérées du prolétariat des villes, dans les vastes couches du semi-prolétariat, ainsi que dans la masse des paysans ? Par suite de l’ignorance du peuple, répond le progressiste bourgeois, le radical ou le matérialiste bourgeois. Et donc, à bas la religion, vive l’athéisme, la diffusion des idées athées est notre tâche principale. Les marxistes disent : c’est faux. Ce point de vue traduit l’idée superficielle, étroitement bourgeoise d’une action de la culture par elle-même. Un tel point de vue n’explique pas assez complètement, n’explique pas dans un sens matérialiste, mais dans un sens idéaliste, les racines de la religion. Dans les pays capitalistes actuels, ces racines sont surtout sociales. La situation sociale défavorisée des masses travailleuses, leur apparente impuissance totale devant les forces aveugles du capitalisme, qui causent, chaque jour et à toute heure, mille fois plus de souffrances horribles, de plus sauvages tourments aux humbles travailleurs, que les événements exceptionnels tels que guerres, tremblements de terre, etc., c’est là qu’il faut rechercher aujourd’hui les racines les plus profondes de la religion. « La peur a créé les dieux. » La peur devant la force aveugle du capital, aveugle parce que ne pouvant être prévue des masses populaires, qui, à chaque instant de la vie du prolétaire et du petit patron, menace de lui apporter et lui apporte la ruine « subite », « inattendue », « accidentelle », qui cause sa perte, qui en fait un mendiant, un déclassé, une prostituée, le réduit à mourir de faim, voilà les racines de la religion moderne que le matérialiste doit avoir en vue, avant tout et par-dessus tout, s’il ne veut pas demeurer un matérialiste primaire. Aucun livre de vulgarisation n’expurgera la religion des masses abruties par le bagne capitaliste, assujetties aux forces destructrices aveugles du capitalisme, aussi longtemps que ces masses n’auront pas appris à lutter de façon cohérente, organisée, systématique et consciente contre ces racines de la religion, contre le règne du capital sous toutes ses formes. (...) Voir ici tout l'article: http://www.lariposte.org/2009/09/lenine-religion/
  23. LouiseAragon

    Combats du féminisme

    Concernant le combat féministe, aujourd’hui, le féminisme est un internationalisme, c’est un mouvement d’émancipation qui n’a pas de frontière, mais je suis frappée de cette tendance à cantonner ce débat loin, très loin de nous, comme si on nous disait : « De quoi vous plaignez-vous en France ? Regardez les femmes lapidées, les mariages forcés, etc. Là-bas c’est grave, ici pas tant que ça. » Il faut toujours garder à l’esprit que lorsque nous progressons en France, ces avancées aident l’ensemble du mouvement. J’insiste vraiment sur ce point. Nous avons à progresser ici avant de faire la leçon à tout le monde, et parce que nous avancerons, nous aiderons les camarades ailleurs à avancer aussi : cette solidarité doit s’exercer de la sorte. Faisons très attention à ce qu’en France et à travers le monde on ne se trompe pas d’ennemis : les religions, les Églises n’ont jamais été les alliées des droits des femmes, c’est l’évidence même. Mais ne nous racontons pas de salades : le patriarcat existe en dehors d’elles. Certes, les religions et les Églises l’utilisent, nous empêchent d’avancer, mais il n’y a pas que des jeunes garçons arabo-musulmans en France qui seraient machistes, il faut se le dire et se le redire : ne tombons pas dans le piège de penser que l’ennemi numéro un des féministes serait l’islam. Je suis contre le racisme, contre la stigmatisation des musulmans et profondément féministe et je ne veux pas avoir à choisir un camp. Il n’y a pas et il ne doit pas y avoir de compétition entre les combats émancipateurs. Aujourd’hui, c’est ce message féministe et antiraciste que nous devons porter. Aussi ferait-on bien de retrouver le tranchant du féminisme et de savoir l’articuler avec le combat antilibéral, parce que le capitalisme, les politiques d’austérité, ne permettent pas de faire avancer l’émancipation des femmes. Faisons bien attention à ce que le féminisme ne soit pas cette espèce de politiquement correct qu’on retrouve maintenant partout, même à droite, sans plus jamais l’articuler avec le problème des ajustements structurels de ce capitalisme qui ferment les centres IVG, qui cassent les femmes devenues les premières victimes du chômage, de la précarité, des temps partiels subis et imposés… Il nous revient de savoir articuler le combat féministe avec ceux contre l’austérité et les politiques libérales. C’est ainsi que nous réussirons à rendre le féminisme plus mordant, plus utile et plus juste. » Le témoignage en entier, ici : http://www.humanite.fr/societe/il-nous-revient-d-articuler-le-combat-feministe-av-549804
×