apis 32

Au début des années 70, c'est aussi lui qui chantait : Et en 74, je l'ai vu à Jussieu faire campagne pour René Dumont. A l'époque, je crois que Pierre Rabhi cultivait déjà son jardin en Ardèche ...

Celui là, depuis le temps que je veux le lire, il faudrait que je pense à le commander ...

" Cet élève a compris que l'on est sur la terre pour être heureux, que l'on va à l'école pour s'amuser, et que les cours de maths doivent être des occasions de bien rire. " Albert Jacquard- L'équation du nénuphar :)

On n'a pas le choix des évèvements, on a celui du point de vue : Je peux pleurer toute ma vie d'avoir perdu mon compagnon alors que mes enfants avaient 12 et 13 ans ou me réjouir d'avoir eu avec lui 14 ans de bonheur qui m'ont donné la force de continuer à élever les enfants ... On a toujours le choix de se concentrer sur le côté positif ou négatif des choses. On peut aussi être riche, aimé, en bonne santé et malheureux, si on veut...

Histoire d'éclairer un peu le débat, voici une définition de la main gauche, pour ceux qui ont des problèmes de latéralisation : " La main gauche, c'est celle qui a le pouce à droite "

Il y a aussi d'autres aspects, dans ma vie ... Mais je choisis où poser mon regard et mon attention ...

Frrustration ? J'habite un endroit super agréable, J'ai engendré deux enfants gentils et originaux un petit fils merveilleux vient de m'arriver ... Et en plus, les voisins son charmants et ... un peu loin ! Alors, non, pas de frustration ! Joyeux Noël !

Jusqu'à presque 50 ans, au fil du temps et des "rencontres" spirituelles je m'étais forgé un système de croyances qui me convenait bien. Et puis, quand j'ai perdu mon compagnon, je me suis rendu compte que tout cela ne m'était d'aucune consolation, parce qu'en fin de compte je ne savais rien. Depuis, je ne suis pas devenue plus matérialiste, je prends les expériences spirituelles qui se présentent, mais je ne veux plus croire.

Oui, Mais il y a deux façons de se confronter à un problème : En sortant ses griffes ou en faisant pattes de velours ... D'ailleurs ... nous discutons depuis un moment, nous n'arriverons peut être pas à nous mettre d'accord, mais nous ne nous sommes pas traités de noms d'oiseaux, et ça, c'est quand même :cool:

Les jeunes femmes ne vont pas être contentes, si on ne leur laisse que des vieux ! :smile2:

Non, ça ne fonctionne pas avec tout le monde ... La prise de tête non plus ... Et comme je dis toujours aux enfants, si tu es très en colère, tu as le droit de le dire, avec la bouche ... Mais pas trop fort, non plus, surtout si c'est pour te plaindre du bruit ! :smile2:

Je ne sais pas, moi, tu lui apportes des fleurs, un pot de miel, un pâté végétal ... Tu lui offres un casque... Quand on veut la paix, on prépare la paix ! chut !!! non, l'autre phrase, je n'y crois pas ...

Deux générations où nombre d'enfants ont été livrés à eux mêmes, soit parce que leurs parents travaillaient trop, soit parce qu'au contraire ils étaient au chômage, et on en a attribué la faute à l'émergence d'un "enfant roi" (le pauvre, si on lui demandait son avis ...). Du coup, on a jeté à la poubelle Dolto, qu'il faut resituer à son époque, mais qui, à ce que je lis, a encore malheureusement ( après 40 ans ) à nous apprendre : L'enfant est une personne, un être de parole, respectable si on veut en être respecté ...

Par contre, quand on aborde la soixantaine, qu'on a dépassé tous ces petits désordres hormonaux, on pète la forme ! Prête à marcher, nager, danser et plus si affinité ... Mais les mecs de notre âge, ils sont vieux !

"On ne devrait pas donner à l'enfant tout ce qu'il demande. En général, les enfants d'aujourd'hui reçoivent plus qu'ils n'ont besoin; ils reçoivent tant qu'ils n'apprécient plus ce qu'on leur donne" ... "Un enfant ne devrait pas avoir le droit de violer le droit des autres. Les parents qui ne veulent pas gâter leurs enfants doivent distinguer entre la liberté et l'anarchie." Ces deux passages sont extraits de ... Libres enfants de Summerhill de A.S. Neill. Très "daté", mais toujours intéressant, si on veut se donner la peine de le lire AVANT de le critiquer...

Non, parce que curieusement, quand on parle correctement à quelqu'un ( pas la peine d'en rajouter, non plus, sinon il va croire que tu te fiches de lui ! ) il répond sur le même ton. Agresse et tu seras agressé, souris et on te sourira. C'est ce qui est un peu dur, ici, tu ne vois pas la tête de tes interlocuteurs, tu ne sais pas vas vouloir te mordre ou être sympa. Heureusement qu'ils sont là, eux : :) PS merci quand même de trouver que j'ai de beaux yeux ...

Je crois, pour ma part, qu'on n'est pas obligé de se situer dans ce rapport dominant -dominé. A condition d'être, bien sûr, dans une relation non agressive (parce que l'agression pousse l'autre dans ses retranchements et renforce ses résistances ). On peut être dans la transaction : je ne veux pas te dominer, je ne veux pas que tu me domines. Pour ton exemple de musique à fond, si tu ne dis rien, ou si tu traites le voisin de noms d'oiseaux, tu obtiendras le même résultat, et ce sera bien fait pour toi ! Si tu veux qu'il baisses le son, il faut lui dire : Monsieur, auriez vous l'amabilité de baisser un peu le son, s'il vous plait, j'ai vraiment besoin de me reposer ! :cool:

l'immortèla ( l'edelweiss)

Justement, dans la mesure où cela relève non pas de lois morales mais de valeurs éthiques, on est dans l'incertain, dans la transaction. Il va falloir jouer avec ce qui relève, pour chacun du négociable et du non négociable. Mais pas dans la revendication. Quand je vais chez ma mère, qui est maniaque, je respecte ses règles de vie, même si je ne les comprends pas trop : parce qu'elle est chez elle, que j'ai envie de lui faire plaisir, que je la respecte ... Ca ne m'empêche pas d'être une bordélique convaincue et impénitente !

Apis mellifera, l'abeille, fille et compagne d'apiculteur ...

Et bien moi, je connais une fille, et en plus elle est toulousaine, qui me fait rire aux larmes... Elle s'appelle Juliette. je ne sais pas si on la connait ailleurs que chez nous, et si elle fait rire aussi. Marie Paule Belle, me faisait rire, et puis ma copine Gaby, avec qui je faisais les stages BAFA... Et les concertations du mardi soir, entre instits, je vous dis pas ... eh bien, les mecs, il n'ont pas la parole, ils ne sont que deux, et nous, on est 11 !

Alors, je suis peut-être une abeille ... ou une grenouille ...

Arriver à mon âge pour découvrir que je ne suis pas une fille ... et pas un garçon non plus, d'ailleurs ! Mais que suis-je donc ? :mef2: