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Marioons

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Tout ce qui a été posté par Marioons

  1. ouvrir les yeux, quitte à être parano parfois ;)

  2. Si je suis d'accord, mais tu vois je n'ai pas lu le roman ni vu les dessins-animés, et je viens de lire quelques trucs à son sujet, notamment du fait que c'est un gentil garçon mais qui se voile un peu la face quand à la véritable liberté. Je pensais que tu faisais allusion à ça, que tu aurais ressenti dans mes textes. Désolée j'ai tendance à sauter sur toute occasion de m'o...

  3. Coucou Mt-moore, est-ce que tu voudrais ben préciser ton propos ? J'ai la sensation que tu pourrais m'apporter une critique constructive :P (sincèrement)

  4. Marioons

    Foule sentimentale

    C'est pas faux ^^
  5. Marioons

    Ces instants

    Je suis d'accord. Et je crois qu'il est possible que ça devienne de moins en moins rare...
  6. Marioons

    Fleur ou fumier ?

    Je ne sais pas pour ce qui est de l'amour et la haine composantes de la passion, en tout cas je te rejoins pour ce qui est du "fumier composante essentielle à la survie". En fait, sans parler de notre rapport aux autres, notre rapport à nous-même pourrait être comparé à cela. Oser voir nos "défauts", comprendre qu'ils ne sont en fait qu'une part de nous qui cherche à s'exprimer maladroitement et qui a besoin d'être écoutée, comprise, acceptée, et finalement aimée, pour nous permettre d'être véritablement épanouis. Etre véritablement "intègre", c'est peut être avoir intégré toutes les composantes qui font de nous des êtres complexes et complets, capables du meilleur comme du pire. Et l'avoir intégré pour soi-même, c'est en parallèle (ou plutôt en miroir), l'accepter chez les autres. Et accepter notre ombre, c'est l'illuminer, c'est la laisser filer, fondre comme neige au soleil. "Il existe un curieux paradoxe : quand je m'accepte tel que je suis, alors je peux changer" disait Carl Rogers. De même, rien ne donne plus envie de s'améliorer que se sentir accepté, je trouve. "L'amour rend l'homme meilleur, la haine le rend pire, même quand cet homme, c'est soi-même"...
  7. Marioons

    Ces instants

    Merci à toi, Qui m'offres ces instants de douceur Exempts de jugements, de volonté de me changer ou d'exercer un quelconque pouvoir sur moi Comme un cocon au milieu d'un monde agité et absurde Ces instants de pure complicité, de pure connexion Qui me susurrent à l'oreille "ne crains rien, nous ne sommes qu'Un" Toi, qui prends la forme d'une mélodie qui me transporte De mots qui tombent à pic D'un paysage paisible D'une amie compréhensive D'une mère rassurante D'un inconnu dont le regard semble dire "je te reconnais" Toi qui par ta simple présence aimante Redonne goût à la vie
  8. Merci Merryh :) Bonne année à toi :) que tes rêves se réalisent

  9. Quel est ce sentiment Qui nous prend parfois tout entier Comme une envie de pleurer ? Serait-ce du désespoir ? Impossible. C'est d'une puissance indicible Ca a envie d'éclater, de s'étendre au monde entier D'enlacer chaque chose et chaque être Et ne plus rien faire d'autre Que célébrer la Beauté.
  10. Les bonnes raisons d’entretenir la haine ou le mépris envers quelqu’un ou quelque chose n’en sont jamais. Du moins en terme d’adéquation avec la réalité et d’efficacité sur notre bonheur. S’il faut de tout pour faire un monde, si le monde est nécessairement composé de tout et son contraire, alors, haïr, rejeter, est aussi absurde que d’adorer la fleur tout en méprisant la terre qui l’a nourrie. Donc, choisissons de devenir une fleur si tel est notre désir, mais laissons les autres libres d’être des fumiers ! Comprenons qu’ils ne sont dangereux pour nous qu’à la hauteur de l’importance que nous leur accordons. Il est clair que si nous nous laissons allègrement embourber dans leur monde, ils nous crameront rapidement. Mais nous pouvons aussi garder les pétales grand ouverts vers le ciel, nous gorger de soleil, les yeux rivés sur nos objectifs, et ne puiser du sol que ce qui nous aide à grandir. La lumière est composée de l'ensemble des couleurs existantes. N'accepter qu'une face du monde et lutter contre l'autre, n'est-ce pas bloquer la survenue de la lumière dans nos vies ? Les épreuves sur le chemin semblent nous encourager à aimer le monde et soi-même avec toujours plus d'authenticité et d'ouverture. Et si la vie était un chemin initiatique vers l'amour inconditionnel ?
  11. Et si la joie était à la fois moyen et fin ? Si elle était à la fois cause et effet ? La joie n'a pas besoin de raison pour être, et sa seule présence nous procure une raison d'être. Certains courants prônent la focalisation sur nos failles et l'énumération de nos problèmes, la recherche de leur source, avec des suppositions et des cheminements complexes, souvent très analytiques et mentaux. D'autres prônent la neutralité, la voie du "juste milieu", la mesure en toute chose. Ou bien l'acceptation de ce qui est, le rejet du mental, la focalisation sur l'instant présent. Si cela peut permettre d'atteindre une trêve au milieu des angoisses, un état de calme mental momentané bénéfique au retour de l'espoir et d'une vision clarifiée des choses, cela nous suffit-il pour nous motiver à vivre ? Doit-on s'en tenir à ces méthodes ? N'existe-t-il pas plus efficace, plus simple, mais surtout plus enthousiasmant et vivant ? On peut faire fondre la glace en attendant l'éclaircie, ou choisir d'y verser de l'eau froide, tiède ou chaude, mais une seule de ces quatre possibilités est à la fois rapide, chaleureuse et active. Il me semble que la vie ne veut pas juste la neutralité pour nous. Pas juste l'absence de souffrances ou la tranquillité. Pas la simple réparation des blessures passées, ni l'acceptation sage des choses. Tout cela me paraît bien frileux et tristounet. Les fleurs ne s'embêteraient pas à être si jolies, les flocons de neiges ne feraient pas tant de chichi dans leur formes géométriques, si la vie n'avait pas voulu exprimer la beauté et la perfection. Aurions-nous deux bras d'une taille si parfaitement adaptée pour faire le tour de nos congénères, une bouche si parfaitement conçue pour embrasser, un coeur si prompt à bondir, une peau si sensible aux frissons, si la vie n'avait voulu pour nous le plus parfait des états d'âme ? Or le plus parfait des sentiments, complet en lui-même, à qui il ne manque rien, créateur de toutes choses, source de tout élan de vie, n'est-ce pas le sentiment de joie ? Il contient en lui toute la puissance qui permet l'expression naturelle et aisée des plus belles qualités humaines : l'amour, l'humour, la confiance, la bienveillance, l'espoir, le courage, la persévérance, l'humilité, la générosité, la créativité... Et il est probablement plus thérapeutique que bon nombre de méthodes appliquées à contre-coeur... (Petite digression : oui, ce n'est pas parce que ça coûte un bras, parce que c'est nouveau, parce que c'est ancien, parce que c'est compliqué, parce que c'est chiant comme la pluie ou parce que ça demande beaucoup d'efforts que c'est efficace... soyons-en enfin convaincus et décomplexons de ne pas suivre à la lettre tous les conseils qui nous plombent l'ambiance intérieure rien que d'y penser ! Demandons nous pourquoi ça nous plombe tant ? Parce qu'au fond, ça nous envoie le message "tu n'es pas parfait tel que tu es. Tu es incomplet, ou mal construit. Tu dois changer en profondeur. Et ce sera nécessairement long, pénible ou compliqué, voire les trois.". Réfléchir comme ça, c'est se tromper lourdement sur notre nature véritable et sur les causes de notre malheur je crois. S'améliorer ne veut pas dire forcer pour devenir quelqu'un d'autre, en partant du principe qu'il nous manque des choses ou que nos caractéristiques sont mauvaises. S'améliorer, c'est avant tout améliorer notre joie de vivre, simplement en modifiant notre vision des choses, et non les choses en elles-mêmes. C'est parfois juste orienter le projecteur différemment, ou le nettoyer plutôt que s'acharner sur la tâche apparente sur l'écran... C'est très différent, et potentiellement beaucoup plus simple et rapide que ce qu'on ose croire...). Enfin, ce beau sentiment a-t-il été conçu pour rester à l'état d'échantillon, rare, émergeant timidement une fois tous les 36 au gré du hasard, de la chance ou des fêtes prévues à cet effet ? "Attends, je n'ai pas le temps d'être joyeux, tu comprends, j'ai des choses importantes à régler avant..." "Oh tu sais, j'ai trop de problèmes pour me permettre d'être joyeux... " "Tu es bien gentil, mais les choses ne sont pas si simples..." GLOUPS... Qu'a-t-on pu placer au rang de plus important et prioritaire que la joie dans nos vies... ? Quelle raison suffisante attendons nous pour la laisser illuminer notre existence et celle des autres ?
  12. ... jusqu'à ce qu'on comprenne qu'elle ne l'est pas.
  13. Marioons

    Suis ta joie

    Petit homme Haut comme trois pommes Mais en réalité si grand Et déjà si puissant Si je n’avais que quelques mots à te confier J’aimerais te rappeler Ces choses si simples mais souvent enfouies Sous des mascarades et des non-dits N'écoute pas ceux Qui prennent la vie trop au sérieux Et finissent par étouffer Sous le poids des responsabilités Tu ne vis pour personne d’autre que toi Ta joie est une fin en soi Et ne vient de nulle part ailleurs Que du plus profond de ton cœur Elle est ton seul guide Suis ce qui la renforce Fuis ce qui la bride Tu es fait pour rayonner Alors vis tes passions Et vois chaque obstacle comme une occasion De transformer le doute en félicité
  14. Pourquoi avons-nous si peur de donner, de nous ouvrir ? Peut-être parce que nous confondons donner et perdre. Parce que nous réagissons sous l’influence de croyances erronées, pensant vivre dans un monde limité, où les biens, l’énergie, l’amour, n’existent pas en quantité suffisantes pour tous, et se trouvent à l’extérieur de nous. Nous vivons alors dans l’insécurité et la peur permanente de la perte ou de l’insuffisance. Ce faisant, nous donnons avec parcimonie, nous hésitons, nous planifions, nous restons sur la défensive, crispés. Nous tentons de grappiller ce que nous pouvons, nous épuisons à vouloir contrôler les choses, jalousement et anxieusement. Nous gaspillons la majorité de notre énergie à contrôler illusoirement l’extérieur, tandis que nous négligeons notre contrôle interne. Nous sommes des cibles affaiblies et aisément manipulables. Et finalement, bloquant ainsi la circulation fluide de l’énergie, nous nous coupons du monde et de nous-mêmes, et nous appauvrissons. Comme une plante ayant rétracté ses racines et recroquevillé ses feuilles. Elle se dessèche sur place, privée d’eau et de soleil, qui pourtant sont à disposition et n’attendent que de la nourrir. Notre croyance est donc contre-productive. N’est-il pas temps de s’en libérer, maintenant que nous avons pris conscience de cela ? Une croyance erronée, une fois remise en question par les faits, n’est plus qu’une feuille morte, qui reste accrochée à la branche par simple habitude et peur de l’inconnu. A nous de jouer le rôle du vent pour la décrocher une bonne fois pour toute. Allégeons-nous de ces fardeaux à présent inutiles. Inversons la tendance. Donnons, pour relancer la dynamique dans le sens d’un cercle vertueux, qui nous enrichira au-delà de ce que l’on pouvait imaginer. (Tiens, ça me fait penser à une citation : « Les artichauts, c’est un vrai plat de pauvres. C’est le seul plat que quand t’as fini de manger, t’en as plus dans ton assiette que quand t’as commencé ! ». Nous avons tous un cœur d’artichaut, au sens Coluchien ! Plus nous donnons de l’amour, plus nous nous en remplissons !) Mais pour oser donner, encore faut-il être convaincu de notre richesse intérieure, de notre complétude. Si nous manquons de cette conviction, que nous avons encore besoin d’être rassurés, pourquoi alors ne pas faire l’expérience petit à petit ? Commençons par de petites choses qui ne nous « coûtent » pas beaucoup en énergie, en efforts, en peurs, qui nous sortent juste doucement de notre zone de confort. Et puis… détachons nous des apparences, du matériel, du besoin de « preuve » : ce que l’on donne ne compte pas tant que l’amour avec lequel on le donne. Ce sont là des évidences, des clichés même... Certes. Mais posons nous quelques secondes et observons notre comportement. Observons celui de beaucoup de personnes autour de nous. Elles sont coupées de la simplicité, des évidences. Elles les récitent mécaniquement, mais ne les conscientisent ni ne les appliquent réellement. Elles rient des clichés. Mais à l'intérieur, je crois bien que leur coeur rie jaune.
  15. Et si ce qui faisait de nous des êtres admirables, beaux, purs, venait non pas du fait d'atteindre un objectif, d'arriver à un résultat, d'être efficace, irréprochable, sage, mais tenait plutôt à ce vers quoi l'on tend, de tout notre être, avec sincérité ? "Ce qui est important n'est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d'être". Nous sommes tous perfectibles, et paradoxalement, nous ne sommes jamais aussi parfaits que lorsque nous sommes mus par une volonté authentique et humble de nous améliorer. Reconnaissons notre propre beauté, notre propre pureté. Soyons indulgents et bienveillants envers nos "erreurs", non par tolérance, par auto-complaisance, mais réellement, profondément, parce que nous avons compris que ce n'est pas cela qui compte, ni nous définit. Nos faux-pas et maladresses ne sont que la partie émergée d'un iceberg d'espoir et d'amour.
  16. Marioons

    Discerner

    Je suis, nous sommes tous, capables de discernement. Avoir confiance en mon discernement, c'est avoir confiance en ma capacité interne à faire le tri, au fur et à mesure, dans ce que l'existence me propose, pour évoluer vers une vie qui me plaît de plus en plus. Je peux à tout moment sortir du jugement, de la dichotomie tout / rien, bien / mal, toujours / jamais. Je ne suis pas obligée de choisir, face à quelqu'un ou une situation, entre me méfier, avoir peur, haïr, nier, aimer, adorer ou idéaliser. Tout change, rien n'est défini à jamais, rien n'est fixé, alors ne suis-je pas dans l'absurdité quand je m'acharne à vouloir "cerner" une bonne fois pour toute une situation ou une personne ? Non seulement c'est absurde, mais ça stresse mon corps et mon esprit. (Et ça stresse PARCE QUE c'est absurde). Je peux faire confiance à mon ressenti, prendre juste ce que je trouve exemplaire, utile, bon pour moi ici et maintenant, et laisser le reste. Laisser couler le flot d'expériences, et au passage discerner tranquillement ce que je veux intégrer à ma vie et ce que je ne veux pas. Et je peux changer à tout moment mon positionnement à ce sujet. Changer d'avis, j'ai le droit. Autant que je veux. Chaque seconde si je veux. Je ne suis pas née pour avoir un avis. Je ne suis pas non plus née pour tout savoir, ni pour tout contrôler, ni pour tenir parole, ni pour être ponctuelle, ni pour être compétente, ni pour être compétitive, ni pour obéir aux ordres, ni pour sauver le monde, ni pour servir les autres, ni pour leur plaire, ni pour que mes parents soient fiers de moi, ni pour briller en société, ni pour souffrir, ni pour trimer, ni pour galérer, ni pour faire compliqué quand je peux faire simple, ni pour vénérer un dieu, ni pour être d'humeur égale, ni pour perpétuer l'espèce, ni pour exercer tel métier, ni pour préserver ma santé, ni pour vivre vieille, ni pour toucher ma retraite. Je suis née pour vivre. Point. Et je peux choisir quelle forme donner à ma vie, à chaque instant. Eventuellement découvrir que le bonheur est possible, non seulement pour les autres mais pour moi aussi, non seulement plus tard mais maintenant aussi. Eventuellement en comprendre les causes, et les appliquer. Ou pas. C'est comme je veux, c'est quand je veux. Rien n'est urgent. Rien n'est définitif. Rien n'est irrémédiable. Rien n'est indispensable. Rien n'est obligatoire. Rien n'est grave. Tout est expérience. Je n'ai pas besoin de redouter en permanence d'être manipulée, de souffrir, pas besoin de prédire ou de trouver des signes qui me confirmeront que telle personne, telle situation sera "bonne" ou "mauvaise" pour moi. Je n'ai pas besoin de garanties. Je peux me dire que si une chose entre dans ma vie, c'est que j'ai potentiellement quelque chose à apprendre d'elle, quelque chose de bon à en tirer. Que je suis capable d'encaisser le choc d'un éventuel "échec", et de transformer son impact en puissance positive. Que l'expérience me procure plaisir ou douleur, joie ou souffrance, je peux choisir de la vivre pleinement et de lâcher prise sur mon besoin de contrôler son déroulement et son issue. Je peux faire confiance à la vie, je peux ME faire confiance dans ma capacité à mettre fin à une situation qui ne me conviendrait plus ou générerait trop de souffrances. Et dans ma capacité naturelle à me régénérer et à aller vers le "mieux", vers la liberté, l'amour, la joie, la paix. J'ai toutes les cartes en mains. Je n'ai pas besoin de mettre mon esprit sous tutelle, quoi que puissent en dire ceux qui voudraient se rendre indispensables ou m'abaisser à leur niveau de peur. Je peux me faire confiance, dans ma capacité à tirer les leçons et les bienfaits d'une expérience, à m'élever grâce à elle, tôt ou tard, consciemment ou inconsciemment, avec ou sans aide. Aucun acte en soi n'est bon au mauvais. Aucune caractéristique extérieure précise n'est une garantie de quoi que ce soit. Seul mon ressenti est, il me suit à chaque instant et je peux l'écouter. Je n'ai pas besoin de recettes toutes faites et figées. La seule chose dont je puisse être sûre, finalement, c'est que je perçois. Je perçois donc je suis ? Je perçois des pensées, des sensations, des émotions agréables, je suis heureux. Je perçois des pensées, sensations, émotions désagréables, je suis malheureux. Dans mon monde, seule ma perception existe. Autant la bichonner...! Le reste... qu'en sais-je ?
  17. Marioons

    Le réveil

    J'étais endormie, anesthésiée, recroquevillée, rigidifiée, l'ombre de moi-même. Je me sentais inutile, maladroite, à côté de la plaque, inadaptée au monde, incapable d'y trouver mon bonheur. Je ne trouvais pas de sens à cette existence qu'on me décrivait, succession subie de dos d'âne à amortir tant bien que mal, pour terminer dans un cul de sac...? Je culpabilisais de ne pas parvenir à rentrer dans la norme, à me fondre dans la masse. J'écoutais les conseils des gens bien intentionnés, qui me disaient de me conformer, de mettre mes rêves de côté, de supporter la laideur du monde, inévitable. De simplement souhaiter m'y adapter, grappiller ce que je pouvais, m’agripper au peu que j'avais, et d'oublier mes élans "mégalos", "naïfs", "enfantins". Je me laissais maintenir dans un cauchemar, je me laissais injecter à petit feu le venin du pessimisme, du renoncement, de l'indifférence, de la haine de soi et de l'autre. Mais au fond, j'attendais, un peu honteuse d'y croire, une révélation. Un mot, un geste, une rencontre, quelque chose qui illuminerai ma vie, me redonnerai le droit de croire en tous les possibles. De sortir la tête de l'eau pour enfin respirer à pleins poumons. Et je crois bien que, parce que je l'ai attendu, c'est arrivé. Oh, pas de façon stupéfiante, nette, tranchée, paranormale... pas de quoi pondre un livre de sciences-fiction ni passer sur M6. Mais c'est arrivé, et c'est tout ce qui compte à mes yeux. Aujourd'hui, je crois du fond du coeur que la vie est un rêve, dont nous sommes les créateurs. Si nous pouvons en faire un cauchemar, nous pouvons aussi en faire la plus belle, la plus douce, la plus passionnée des histoires. Nous sommes bien plus libres que ce que nous imaginons. Tout est affaire de conscience : si j'ai conscience que je suis la seule à fixer les règles et les limites de ma vie, je ne trouverai plus aucun sens à laisser aux autres le soin de me les dicter. A présent, c'est le désir, et non plus la peur, qui est aux commandes.
  18. Marioons

    J'ai le choix

    J'ai le choix A chaque instant De m'ouvrir comme une fleur ou de me fermer comme une huître La vie m'offre un présent Qu'on appelle le présent Champ infini des possibles Je peux choisir d'y voir ce qui me déplaît Je peux choisir de craindre Je peux choisir d'envier Je peux choisir de haïr Mais je peux aussi choisir d'y voir ce qui me plaît Je peux choisir d'apprécier Je peux choisir d'admirer Je peux choisir d'aimer C'est de ce choix C'est de la qualité de mon amour ici et maintenant Que découle la richesse de mon futur
  19. Marioons

    Adieu boulets

    :blush: je suis plutôt très d'accord :)
  20. Comme des enfants Nous sommes apeurés Par ce monde que nous ne maîtrisons pas toujours Comme des enfants Nous sommes attirés Par ses phénomènes qui nous surprennent chaque jour Nous jetons un caillou dans la marre Et sommes tout étonnés des ondes créées Nous comprenons peu à peu que cette étendue d’eau Calme, trouble ou agitée N’est autre que le miroir de nos états d’âme Notre âme d’enfant, au fond, sait déjà tout Mais elle a pourtant gardé, bien au creux de nous Ce trésor qu’est l'émerveillement
  21. Marioons

    Adieu boulets

    :) contente que ça te plaise
  22. Marioons

    Adieu boulets

    Adieu boulets d’orgueil Qui m’empêchent de pardonner Adieu fardeaux de culpabilité Qui m’empêchent de me pardonner Adieu charges des obligations Poids des conventions Brouillards de doutes Voiles glacés de peurs Vous pouvez lâcher, vous dissiper Cesser de vous agripper Laissez-vous fondre au Soleil... Je n’ai plus besoin de vous Plus besoin de vos œillères, de vos réserves d’illusions Plus envie de vous dans ma vie Il y a tant de mondes à découvrir Tant de beauté, tant d’intensité... Je sais que j’ai tout mon temps Et encore toutes mes dents Mais pourquoi patienter ? La vie, n'est-ce pas maintenant ? Pourquoi attendre ? Qu’attendre ? Qui attendre ? Depuis tout ce temps, c’était moi que j’attendais Je suis venue à ma rencontre Je me suis timidement souris, puis tendu la main J’ai lentement fait ma connaissance Et puis j’ai décidé de prendre les rennes Et de partir au galop, pour voir… Alors j’ai découvert Que toutes les limites de ma vie N’étaient que pures créations de mon esprit
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