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Marioons blog

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Inversons la tendance


Marioons

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Pourquoi avons-nous si peur de donner, de nous ouvrir ?

Peut-être parce que nous confondons donner et perdre.

Parce que nous réagissons sous l’influence de croyances erronées, pensant vivre dans un monde limité, où les biens, l’énergie, l’amour, n’existent pas en quantité suffisantes pour tous, et se trouvent à l’extérieur de nous.

Nous vivons alors dans l’insécurité et la peur permanente de la perte ou de l’insuffisance.

Ce faisant, nous donnons avec parcimonie, nous hésitons, nous planifions, nous restons sur la défensive, crispés. Nous tentons de grappiller ce que nous pouvons, nous épuisons à vouloir contrôler les choses, jalousement et anxieusement. Nous gaspillons la majorité de notre énergie à contrôler illusoirement l’extérieur, tandis que nous négligeons notre contrôle interne. Nous sommes des cibles affaiblies et aisément manipulables.

Et finalement, bloquant ainsi la circulation fluide de l’énergie, nous nous coupons du monde et de nous-mêmes, et nous appauvrissons. Comme une plante ayant rétracté ses racines et recroquevillé ses feuilles. Elle se dessèche sur place, privée d’eau et de soleil, qui pourtant sont à disposition et n’attendent que de la nourrir.

Notre croyance est donc contre-productive. N’est-il pas temps de s’en libérer, maintenant que nous avons pris conscience de cela ? Une croyance erronée, une fois remise en question par les faits, n’est plus qu’une feuille morte, qui reste accrochée à la branche par simple habitude et peur de l’inconnu. A nous de jouer le rôle du vent pour la décrocher une bonne fois pour toute. Allégeons-nous de ces fardeaux à présent inutiles.

Inversons la tendance. Donnons, pour relancer la dynamique dans le sens d’un cercle vertueux, qui nous enrichira au-delà de ce que l’on pouvait imaginer.

(Tiens, ça me fait penser à une citation : « Les artichauts, c’est un vrai plat de pauvres. C’est le seul plat que quand t’as fini de manger, t’en as plus dans ton assiette que quand t’as commencé ! ».

Nous avons tous un cœur d’artichaut, au sens Coluchien ! Plus nous donnons de l’amour, plus nous nous en remplissons !)

Mais pour oser donner, encore faut-il être convaincu de notre richesse intérieure, de notre complétude.

Si nous manquons de cette conviction, que nous avons encore besoin d’être rassurés, pourquoi alors ne pas faire l’expérience petit à petit ? Commençons par de petites choses qui ne nous « coûtent » pas beaucoup en énergie, en efforts, en peurs, qui nous sortent juste doucement de notre zone de confort.

Et puis… détachons nous des apparences, du matériel, du besoin de « preuve » : ce que l’on donne ne compte pas tant que l’amour avec lequel on le donne.

Ce sont là des évidences, des clichés même... Certes. Mais posons nous quelques secondes et observons notre comportement. Observons celui de beaucoup de personnes autour de nous. Elles sont coupées de la simplicité, des évidences. Elles les récitent mécaniquement, mais ne les conscientisent ni ne les appliquent réellement. Elles rient des clichés. Mais à l'intérieur, je crois bien que leur coeur rie jaune.

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