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C'est bien ce que je dis, des arguments qu'on... qu'on trouve toujours.

La question est est-ce que l'on a besoin de chasser aujourd'hui alors que l'on a aucune autre raison de le faire que pour le plaisir. La reponse est clairement non, mais on peut trouver tout un tas d'arguments à la con pour justifier l'injustifiable.

Est existant ce qui se manifeste dans la réalité que nous construisons imaginairement. Tout ce qui existe s'est extrait du réel pour devenir imaginaire ou symbolique. Ce qui existe est element de la réalité, ce qui n'existe pas (encore) est réel.

Ben oui, mais si tu la laisse pas ici ta rancune va te suivre partout. C'est toi qui voit.

Quand tu pars de quelque part, assure toi d'y laisser ta rancune et une bonne image malgré tout. C'est du moins ce que j'essaierais de faire.

Une éclipse totale?

Si je sais. Ce que je ne sais pas c'est si ce que je sais est vrai ou faux. En fait ce que je dis n'a pas d'importance. C'est la façon dont cela sera entendu qui fera que j'ai bien fait ou pas de le dire n'importe où, n'importe comment ou n'importe qui. Après, qui est le juge competent pour juger que c'est bien ou pas? P'tet Zanini remarque...? Super ça. Attends je te trouve le dessin qui essplique ça:

Ben oui, evidemment, tu as raison. C'est d'ailleurs comme ça que finit toujours une dissertation non? Oui, parce-que, non parce-que, et une synthèse. En fait oui "Ne sait pas" est un bon préalable à se rappeler à chaque fois qu'on donne un avis. Je ne sais pas mais je tente de donner un avis, enfin, je ne sais pas...

Et je ne like pas seulement pour que tu gagnes hein!

Alors là danger d'égocentrisme et d'égoisme. Si tu n'as aucun soucis de l'autre alors effectivement tu peux dire n'importe quoi, n'importe où et à n'importe qui, et rajoutons, qu'importe le resultat.

Bien mal acquis ne profite jamais, y parait...

Procuste attrapait des voyageurs et les "ajustait" à son lit, soit en les etirant quand ils etaient trop petits, soit en coupant ce qui dépassait du lit. Sinon, accepter les choses telles qu'elles sont revient à justement sortir de la dualité optimisme/pessimime.

On peut le faire. Ce ne sont que les consequences que l'on ne maitrise pas. En même temps, s'il fallait analyser chacune de nos paroles avant de se risquer à l'ouvrir, on oserait probablement pas le faire. Donc, pour resumer, on peut s'autoriser à dire n'importe quoi n'importe où et à n'importe qui, mais on ne maîtrise pas le destin et les consequences de ce dit. ( Sans compter les non-dits et autres silences dont on parlait plus haut qui en profitent pour se faufiler dans l'histoire.)

Ce n'est pas une question d'optimisme. C'est plus l'idée d'accepter les choses telles qu'elles sont plutôt que d'attendre qu'elles entrent dans le lit de Procuste de notre désir à soi. Tu connais Procuste?

Je n'en doute pas, mais ça n'en reste pas moins une mauvaise vision de ce qu'est la réalité, complexe il est vrai, de la communication, à mon avis.

La plaie, c'est ecrit dans sa blague plus haut.

Si t'a pas quarante ans tu peux pas l'entendre.

Y'en a qui on essayé, ils ont eu des... non, même pas... ils essaient encore...

Je dois être très naïf oui. Un peu has been avec mes vieux principes et mes vieilles sentences comme " On récolte ce que l'on sème, ou comme on fait son lit on se couche." . Tu me fais penser là avec cette drôle d'idée, à ces gosses qui font des bêtises rien que pour recolter une baffe, car au moins quand on les tape, ça leur donne l'impression qu'on s'occupe d'eux.

Heu...? T'es sûr de ton coup là? Tiens une tite histoire: C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna une gifle à l'autre. Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable: AUJOURD'HUI MON MEILLEUR AMI M'A DONNE UNE GIFLE. Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva. Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre: AUJOURD'HUI MON MEILLEUR AMI M'A SAUVE LA VIE. Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda: quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi?" L'autre ami répondit: "quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer ".

Bien evidemment que cet "espace muet" ( qui ne connait pas la distance d'ailleurs, mais c'est un autre débat), est le véritable lieu de la rencontre.

Oui,on l'appelle Bernardo, tu connais pas?

C'est l'inter dit.

C'est lama caca réna...

Ben oui : " Jesuismalaaaaaaaaaaaaadeuu." On dirait un humain qu'a mal...