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Y-en a ils sont tellement gros que quand ils meurent ils n'arrivent pas à monter au ciel...

Dieu, l'homme, l'esprit. Rayer la mention inutile...

A l'entrée de la cantine on mettra une affiche deux en un: Porc du voile interdit.

Ce sont les dégats d'une morale religieuse et culturelle exhorbitante. Hawks c'est Frollo dans notre dame de Paris. Il hait ce qu'il désire, et plus il désire, plus il hait l'objet de ce désir. Qu'un individu fonctionne comme ça, c'est une névrose et ça ne va pas chercher bien loin. Le problème est quand ça se passe à l'echelle collective, et que toute une société tombe dans ce qu'il est convenu d'appeller une névrose collective. C'etait une coquille, :)

Pour faire dans la métaphore, l'homme est une douille. Une douille est vide quand le coup est tiré. Ce qui fait peur à l'homme c'est que la femme non. Alors l'homme cache, voile, essaie de maintenir la femme, parfois va jusqu'à la mutiler pour empêcher ce désir feminin qui lui fait si peur. Tout ça d'un point de vue inconscient, je précise.

Donc la mère ou la soeur de Hawks dans la rue, c'est comme un oranger sur le sol irlandais, on ne les verra jamais?

Mon pauvre Hawks, elles ne se contentent plus d'aller dans les rues, on en trouve même sur Mars: https://fr.news.yahoo.com/curiosity-des-internautes-reperent-une-femme-sur-mars-120354291.html

Quand le supposé comique remplace par la méchanceté le talent qui lui manque, ça donne ce que nous voyons de plus en plus. Un rire de con sommation genre hard discount...

Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, tais toi.

Au départ il n'y avait rien. Enfin si, il n'y avait que Dieu, c'est pas rien. Mais il ne faisait rien puisqu'il n'y avait rien à faire, vu qu'il n'y avait rien. Il se dit, je ne peux pas rester sans rien faire, et alors paf, big bang et compagnie, maintenant y-a plein d'étoiles et de planètes au milieu de rien. Depuis Dieu il fait...ben rien, mais au moins c'est joli les étoiles.

Ne dit-on pas "être perdu dans ses pensées"?

C'est traditionnel aussi de gaver des canards ou de faire des corridas. Que chacun regarde la poutre dans son oeil avant de regarder ce qui se passe chez le voisin. En matière de souffrance animale, c'est pas dur de demontrer qu'on est loin d'etre de bons elèves.

Et c'est reparti avec cet argument idiot. On prend un couteau tout les deux, je m'occupe d'assasiner la salade, et toi tu t'occupes de l'agneau. Si tu ne vois pas de difference entre la souffrance d'un animal qui fuit la lame et une plante qui reste passivement à attendre d'etre coupée, je ne sais pas quoi te dire, :).

Il y a un terme oriental pour designer l'eclosion à la conscience et l'enrichissement de celle-ci. Ce terme est satori. Il ne s'agit pas d'un savoir, ni surtout pas du resultat d'un exercice de pensée. Tout au contraire, c'est lorsque l'on fait silence, lorsque l'esprit est ocuppé à tout autre chose qu'à raisonner que cela arrive. Lors de ces prises de consciences qui ne ont pas sans rappeler celles que l'on peut vivre durant une psychanalyse, un individu ne peut que constater la simplicité de choses que justement le fait de penser et de raisonner empeche d'atteindre. La simplicité de la pensée est en fait une nécessité, faute de quoi la place qu'elle prend et le bruit qu'elle fait empêchent d'etre. Nous ne sommes pas des machines à penser...

Ben c'est ce que vous faites , du ping-pong. C'est toi le méchant, non c'est toi, ping-pong. Demandez donc l'avis à la béstiole, elle vous dira qui est le gentil dans l'histoire...

Y-a les gentils qui tuent gentiment les animaux. Puis les méchants qui tuent méchament les animaux. Puis y-a les animaux qui...meurent.

On peut rire de tout, tout dire, la limite etant les souffrances que cela peut provoquer chez l'autre.

Le monde selon hawks: Y-a deux sortes de femmes. La femme de rue et la femme de maison. Et c'est laquelle la mieux hawks?

La cause c'est l'Eros. C'est la pulsion de vie, c'est elle qui pousse l'homme à créer en permanence des objectifs et des projets. Rien à voir avec la pensée, cette "force" là n'est pas de l'ordre du champ conscient. C'est elle qui continue à pousser même lorsque parfois tout espoir semble perdu. En fait finalement, la pensée devient très simple lorsque l'on arrête de croire que cette part de soi pensante et raisonnante soit ce que nous sommes. "Je pense donc je suis" est une affirmation angoissée, mais elle n'est pas juste. Ce n'est pas Je qui pense, c'est moi, c'est pas pareil, :). C'est certainement angoissant et blessant narcissiquement que de s'avouer si peu maître de son destin, mais le fait est que c'est souvent ce que l'on refuse de savoir de soi a tendance à nous revenir sous forme de destin. Et ce savoir de soi ne consiste pas à penser ce que nous sommes, mais à partir à la rencontre de soi, en passant d'abord evidemment par la rencontre de cette part de soi qu'il nous est très désagreable de découvrir. Enfin bon, je dis ça je dis rien hein...:)

Ben on, le sujet. L'objet est desiré par le sujet. Le sujet n'etant pas que le moi corps tel que l'on se perçoit en general, mais tout ce qui est une personne. C'est à dire aussi ce qu'elle refuse ou ne peut (sa) voir d'elle même. Ce dont j'essaie de parler c'est cette réalité qui fait qu'un individu, sans s'en rendre compte, se sent dans une espèce de pensée magique qui consiste à imaginer qu'il est ce qu'il aime, ou que ce qu'il aime est à lui. Quel que soit l'objet choisi cela reste une illusion. On peut symboliquement acheter une voiture par exemple, en devenir le proprietaire, mais c'est une illusion d'avoir. Voire une projection de soi dans l'objet voiture ( beau, puissant, etc..). Quel que soit l'objet, (et donc pour ce qui nous occupe ici l'objet sagesse, on projette, on s'identifie, on s'illusionne...

:) La question du réel de l'objet est d'actualité. Et la question de l'illusion de l'identification ou de la possibilité de s'approprier l'objet reste entière. Que l'objet soit la sagesse ou une tarte aux pommes c'est pareil. Ce n'est pas parce-qu'on aime qu'on a ou qu'on est ce qu'on aime.

Je pense qu'il est beaucoup plus facile d'envisager les choses lorsque l'on admet que nous avons des façons differentes de les aprehender selon que nous utilisions la pensée, le sentiment, la sensation ou l’intuition. Chacun d'entre nous fonctionne prioritairement sur un de ces types psychologiques et cela n'aide pas à se comprendre lorsque le modèle ambiant est essentiellement celui de la pensée. Il est dommage, lorsque l'on est naturellement intuitif, sentimental ou sensitif de "se forcer" à correspondre au moule dominant car c'est quelque part aliènant.

Toi d'accord pour dire que chose dite n'est ni vraie ni juste?

Je me permets un petit conseil, une fois n'est pas coutume. Renseignes toi sur ce qu'est le mecanisme de projection de l'image du père. Il se pourrait fort bien que ce que tu ressens comme de l'amour soit une projection puissante sur cet homme de l'image père idéal. Si c'est le cas, tu vas au devant de décéptions, puisque tu risque de détruire ton couple pour quelqu'un dont tôt ou tard tu découvriras qu'il n'est pas cet idéal paternel.