Savonarol

Un enfant obéit à ses parents parce que ce sont ses uniques repères face au monde qu'il ne connait pas. Si ses parents se comportent en lavettes démissionnaires et lui renvoient l'impression qu'il peut négocier avec eux toujours ou s'en cogner de leurs ordres sans rien risquer, il va pas se gêner de le faire. Quand j'étais au collège, le principal avait la réputation, quand il recevait des élèves bordéliques dans son bureau, de leur tatouer les initiales de sa chevalière sur la tronche. A l'époque, un prof qui giflait un élève, ça s'appelait une punition, une réponse méritée à un acte d'insolence et les parents venaient félicitaient le prof d'avoir remis un peu d'autorité dans la colonne du cancre. Aujourd'hui, les parents déposent plainte, sapant définitivement toute l'autorité du prof, les profs sont parfois aussi cons que leurs élèves, et tous ceux qui en ont les moyen envoient leurs gosses dans le privé pour échapper au nivellement par le bas de l'école publique. C'était une sacrée connerie de remettre en question l'autorité du maître au profit des théories sur la pédagogie et autres boniments à la Françoise Dolto. On le paye cher aujourd'hui.

Ils ont échappé à l'autorité, à l'exemple paternel, ils ont été couvés par des parents démissionnaires, impuissants, jouant les "meilleurs copains" plutôt que les parents, et pour beaucoup d'entre eux ont été élevés par des mère seules. Ils ont été biberonnés aux slogans nihilistes, au modèle US dysfonctionnel, à la "pédagogie". On voit le résultat.

La génération "sans fessée" a vu naître la plus grande tripotée d'abrutis, d'arrogants, d'instables et de névrosés moralistes que le pays ait jamais compté. Nous vivons aujourd'hui dans un pays où des élèves pointent des armes sur leurs profs et où la moindre gifle renvoyée par ces derniers les propulseraient tout droit en prison. Pas certain que ce culte de l'enfant-roi soit réellement un progrès et que cette énième importation des moeurs US nous apporte autre chose que des problèmes, comme toujours.

Ah mais là on est d'accord, le RSA est un pansement social mais la manière dont il a été pensé éloigne en effet des conditions de réinsertions. C'est un revenu d'alcoolisme et de confinement qui non seulement éloigne du travail mais en plus de toute autre forme de vie sociale.

Il y a certains allocataires du RSA qui ont une très haute opinion d'eux mêmes et suintent l'arrogance, on en croise sur ce forum régulièrement. C'est pour ça que je trouve toujours un peu maladroit de parler "de l'allocataire du RSA" comme si c'était une entité unique avec la même vie, le même parcours, les mêmes échecs et les mêmes objectifs.

Tout va se jouer assez vite avec ce mouvement. Soit il s'étiole, soit se renforce et se distingue alors un leader afin de faire muter ce groupement anarchique en mouvement politique, de type podemos ou 5 étoiles.

J'essaye de donner un avis équilibré sur une situation globale, pas de prendre des cas particuliers pour en faire une généralité. Y'a des SDF qui ont tout perdu, puis y a des allocataires du RSA qui ne sont pas SDF et ne souffrent aucune remise en question personnelle sur leur situation. Pour ces derniers c'est "les autres" qui sont responsables. L'Etat, le président, leurs anciens employeurs etc. Une critique politique du système de l'emploi et de l'insertion en France ne doit pas empêcher des remises en question individuelle à bien des égards. Les deux.

J'ai déjà subit des tas d'échecs, le tout c'est de ne pas se dire "mais non en fait c'est la société qui va mal et qui se ligue contre moi, moi je suis un génie incompris". Ce qui est le problème de bien des aveugles de cette époque. Je crois qu'il faut avoir un regard objectif qui n'est pas binaire. C'est à dire : ok ne pas adopter la vision libérale des choses où tout échec est de la responsabilité de celui qui l'essuie, mais ne pas non adopter le comportement inverse qui consiste à accuser le système, c'est à dire les autres, de tous les malheurs que l'on subit, comme si "le système" était un genre de démon qui nous retire tout libre arbitre et agit à notre place, prend des décisions pour nous, etc. La responsabilité individuelle ça existe aussi. C'est surtout un piège pour soi-même: on se repose totalement sur l'Etat, on se laisse infantiliser par les aides sociales, on vit avec un revenu d'alcoolisme qui nous confine dans un statut social de victime protégée dont on peine à s'extraire de peur de ne pas réussir ce que l'on pourrait entreprendre.

Un grand.... https://www.les-crises.fr/1849-le-grand-discours-de-victor-hugo-contre-la-misere/ le mépris, mais surtout les fantasmes. Va au RSA si tu penses que c'est Bysance. Tu risque fort d'être déçue cependant.Gard aux pertes d'illusions Je ne considère pas le fait de travailler comme la panacée, c'est bien plus souvent une fin qu'un moyen, mais je mets le doigt sur l'excuse sociale que se dépêchent de trouver beaucoup de professionnels du néant pour ne pas avoir à se remettre en question. Ceux pour qui c'est toujours "le système" qui est responsable de leur vie de merde alors qu'il n'est pas difficile de se rendre compte qu'ils sont bien souvent humainement des échecs ambulants et qui par dessus le marché se piquent de jouent les victimes. Y'a l'indécence du haut et l'indécence du bas, les 2.

Certains ont quelque chose qu'on appelle "dignité". Tu connais pas, je sais.

Et ça n'en n'est pas. Un de mes ami va toucher le chômage suite à un changement de carrière, il était banquier et la somme qu'il va toucher n'a rien d'un minima social.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lumpenprolétariat Le lumpenprolétariat (de l'allemand Lumpenproletariat : « prolétariat en haillons ») est un terme marxiste, parfois traduit « sous-prolétariat », désignant les « éléments déclassés, voyous, mendiants, voleurs, etc. » du prolétariat. Le prolétariat est une classe productive (ouvrier, paysan) , donc si tu vis des aides tu ne fais pas partie du prolétariat mais de la classe parasite. Mais tu peux toucher des aides et travailler, auquel cas tu peux faire parti du prolétariat tout en étant bénéficiaire d'allocations, tu peux aussi ne pas faire partie du prolétariat, travailler (par exemple être instit à mi-temps) et toucher les aides. C'est une erreur de traduire prolétaire par "pauvre".

RN, maintenant.

Julien Rochedy, sors de ce corps !

Là: https://www.lamanchelibre.fr/actualite-620903-normandie-juge-pour-le-viol-d-une-lyceenne-il-est-acquitte

Y'a vraiment que les journalopes cosmopolites du parisien (enfin non, malheureusement ils ne sont pas les seuls) pour oser nous chier un article de ce genre au frontières du jusquauboutisme idéologique à la ramasse. A noter que les statistiques ethniques, ça ne les dérange pas quand c'est eux qui les font. Par contre quand c'est le maire de Bézier qui compte les prénoms arabes, là c'est évidemment un scandale.

On ferait mieux de réfléchir à la place que ces pauvres bêtes ont dans notre hideuse société de consommation au lieu leur construire des stèles dont ils n'auront même pas conscience.

N'importe quoi, l'accouchement est une capacité biologique, rien d'artistique là-dedans, les femmes sont programmées pour ça. Comme faire caca ou vomir. Possible

Pareil. On ignore ce qui s'est passé avant, on a juste ce bout de vidéo censé démontrer que la motivation de la colère du type est le racisme, point.

Et c'est peu de le dire.

Tu es venu m'emmerder parce que tu viens de découvrir que les disciplines sportives ne sont pas mixtes, et que le fait que j'énonce cette réalité est manifestement sexiste. Quand tu te vautres dans tes interventions colériques, la moindre des choses serait que tu te fasses tout petit et que tu en rabattes un peu sur ton ridicule quand tu finis par passer un imbécile. (ce qui t'arrive souvent)

Tu n'as pas répondu à ma question, explique-moi pourquoi le monde sportif applique cette "discrimination" au sexe et dresse des catégories non mixtes pour ses épreuves sportives ? Un complot sexiste ? Des mecs se disent "Finalement, on n'a pas envie de voir une femme démolir un homme poids lourd de boxe donc on va les faire jouer chacun dans une catégorie liée à leur sexe" ? ^^ L'égalité est un concept idéologique abstrait que la plupart des cons qui n'en connaissent pas le sens brandissent à tout bout de champ "parce que ça fait progressiste". Mais il y a des tas de domaines dans lesquels les femmes sont généralement meilleures que les hommes. Je maudis simplement cette volonté idéologique de nier les différences, de ne rien vouloir voir qui dépasse, comme si la différence était en soit un truc de réactionnaire. C'est tout de même normal qu'on rende les compétitions sportives équitables, ça serait un beau bordel sinon.

Pourquoi les disciplines sportives ne sont pas mixtes alors, explique-moi ? Un complot des hommes blancs ? une volonté de discrimination de la femme ? C'est pas moi qui ai inventé ces règles, et ça ne viendrait à l'idée de personne de vouloir les remettre en question pour des raisons idéologiques (enfin, presque personne, suivez mon regard ) Oui, les hommes ont plus de force physiques que les femmes, c'est ni mal ni bien c'est comme ça. Faut vraiment être stupide au dernier degré pour prendre cette réalité pour "une agression sexiste".

Oui, c'est pour ça que les sports ne sont pas mixtes. Y a pas de combats de boxe mixtes, pas de match de foot mixtes, pas de match de tennis mixtes. Et il n'existe aucune discipline olympique mixte. (où on fait concourir hommes et femmes en même temps, dans le même classement) C'est fou que tu la découvres à ton âge, la réalité.