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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. Ca dépend dans quel domaine. C'est pas vrai pour les professions libérales par exemple. Mais le combat social n'a pas besoin du féminisme pour s'exercer de toute façon, et bien au contraire. L'action du féminisme est de se substituer à la lutte des classes, ce qui permet de brouiller les pistes dans la capacité du peuple à identifier les priorités. C'est pour ça que les libéraux américains à la Macron sont féministes, parce que c'est une conscience "de gauche" qui ne coûte rien, et qu'on peut dans le même temps flinguer le système social français sans trop avoir l'air d'un enculé. Et puis honnêtement, le féminisme défenseur de l'égalité salariale entre hommes et femmes, c'est un peu la martingale qui permet aux tarées de tout bord de continuer à demander l'écriture inclusive, le changement de fin de La Boème en version "non-sexiste" et autre délire idéologique sans queue ni tête en passant le moins possibles pour les tarées qu'elles sont.
  2. Les femmes ont déjà les mêmes droits que les hommes, ça s'appelle la loi et c'est unisexe.
  3. Je trouve ça marrant parce qu'elle ressemble à Hitler ^^
  4. Il faut croire que les hommes se montrent beaucoup moins cons dans leur compréhension des luttes politiques.
  5. Oui, mais le mot savant pour ça c'est "diplomatie", c'est à dire qu'on peut faire les pires saloperies pourvu qu'on ajoute à la fin que c'est "pour la liberté" ou "pour l'égalité" ou "pour lutter contre le mal". Par exemple, Obama peut faire bombarder la Syrie, Sarkozy la Libye, Bush l'Irak, car c'est "pour la liberté" et "contre l'axe du mal", mais quand Trump dit que ces pays de merde sont des pays de merde, les mêmes trous du cul qui sont directement responsables de milliers de morts de par leurs décisions politiques trouvent ça inadmissibles et font semblant de pleurer face caméra. Et tous ces pitres qui rentrent dans leur jeu.
  6. Bah ce sont des pays de merde, il a raison. Ah mais oui, avoir raison ne suffit pas quand on est président, puisque la politique implique le mensonge. C'est faux, il se met à dos les médias mainstream qui aiment pleurnicher face caméra. Le reste de la population mondiale n'en a rien à branler.
  7. Savonarol

    Un mauvais amant

    C'est une personne qui psychologise l'acte, qui en parle beaucoup avant, pendant, après, au lieu de le faire. Perso, moi c'est psychologique. Si j'ai une conne dans mon lit, j'ai beaucoup de mal à prendre mon pied. Je ne vois en elle que la conne, la fille sans intérêt, et je me dis "bon sang, je mérite de me retrouver au pieu avec ça ?" , ce qui fait tout foirer. Heu non. Personne ne peut tenir plusieurs jours, même pas un priape, c'est médicalement impossible. Arrive un moment où ton sang coagulerait et tu perdrais ta verge de gangrène.
  8. Je conchie ces "réseaux sociaux" capables de cracher sur un homme de cet âge et avec cette carrière pour non-usage du langage codé médiatique DE MERDE. Je dégueule ces abrutis de SJW, prompts à faire la guerre à la moindre phrase, au moindre mot, à la moindre pensée pouvant être interprétée comme un sous-entendu, et tout ça par simple désoeuvrement intellectuel, et parce que cette bande de branleurs donne son avis uniquement parce qu'elle le peut. Je rêve du jour où Twitter ne sera plus anonyme, et où tous les enfants de pute qui y postent devront afficher leur état civil et leur blase. On verra combien de "héros" il reste après ça
  9. Je ne crois pas que faire preuve de poigne envers les criminels soit une preuve d'abandon de la démocratie (après, encore faut-il vivre en démocratie) Y a ceux qui pensent que ça relève de l'incompétence, d'autre (comme moi) que c'est totalement fait à dessein. Je veux dire, je ne crois pas une seconde que les politiques dans les hautes sphères ne se doutent pas des conséquences désastreuses de leurs décisions idéologiques.
  10. Ce problème de racailles ne pourra être réglé que le jour où le pouvoir s'assoira sur le politiquement correct pour passer à l'acte. En Colombie, quand le pouvoir a décidé de s'occuper vraiment des cartels, il a envoyé les commandos faire des descentes, les a autorisé à tirer à vue, à user de violence, etc. Le jour où le pouvoir se lavera les mains des bavures éventuelles, et s'occupera VRAIMENT de cette vermine qui grouille dans les cités, alors le problème sera rapidement réglé.
  11. Eh bien "il" est tout de même la réponse qu'elle fait. Elle ne dit pas "notre relation ne me rendait plus heureuse" , ou "je ne parvenais plus à le rendre heureux" ou encore "ni moi ni lui n'étions heureux ensemble" mais bien "il" ne me rendait plus heureuse. Ne peux-tu pas admettre qu'il soit possible qu'une femme (ou qu'un homme) quitte son homme (ou sa femme) uniquement par égoïsme ? Ou doit-on partir du principe que ça n'est tout simplement pas possible car l'égoïsme n'existe pas dans notre société ? (auquel cas nous ne vivons pas dans la même) Qu'il existe des cas où, lorsque la séparation a lieu, elle est motivée par l'altruisme d'un des deux partis, par exemple pour libérer celui qu'on quitte d'un couple au sein duquel il ne s'épanouit plus, sans doute. Au demeurant, ce genre de situation n'est pas incarnée par l'exemple de ce sujet. En outre, le fait que je mentionne l'égoisme comme motivation de rupture au sein d'un couple (dans l'exemple du topic) ne veut pas dire que c'en est l'unique et exclusif motif chez tous les couples de la Terre. Évidemment.
  12. Je pense qu'il se passera quelque chose bien avant 2050 qui rendra ce chiffre soit supérieur soit caduque.
  13. Réponse : "Il" = lui. Le type qu'elle quitte ne le rendait plus heureuse. C'est ce qu'elle dit elle-même et elle ne parle pas sous forme d'énigmes. Ainsi, tu peux présupposer qu'elle n'est pas narcissique (mais c'est un parti pris) et je peux m'en tenir à la simple nature de ses propos qui énoncent plutôt qu'elle l'est.
  14. Cher ami, Il n'est pas question de remettre en cause le fait que l'on peut trouver du bonheur à agir dans l'intérêt d'autrui, ça s'appelle l'altruisme et personne nie son existence. Simplement, la phrase dont il est question ici et qui sert de colonne vertébrale à mon formidable et passionnant sujet est : "je ne l'aime plus, il ne me rendait plus heureux(se)". Si la phrase en question, autour de laquelle nous eûmes à discuter avait été "Je l'aime mais je le quitte afin qu'il soit heureux" , votre démonstration, les articles que vous citez, auraient été fort à propos. En l'occurrence, le postulat biaisé est donc le vôtre puisqu'il traite le sujet bien à côté de ce dernier. Par ailleurs, ce qu'écrivait Dompteur de mots un peu plus avant fait sens : même lorsque nous nous croyons philanthropes, ne ménageons nous pas notre propre image à travers ce que nous faisons pour les autres ? Car au fond, il semble assez dur de s'aimer soi-même si l'on est une ordure, et donc de fait certains peuvent se construire une identité altruiste, non forcément par générosité ou abnégation réelle, mais pas soucis de voir un joli reflet dans le miroir de leur amour-propre.
  15. Evidemment que si, et parfois même les trois à la fois. On n'est pas agressif comme ça, sans raison, "naturellement". L'agressivité est un état émotif provoqué par quelque chose, une humiliation, une rancoeur, une douleur, et précisément, en dominant nos passions (donc notre agressivité) nous parvenons (même si c'est pas le cas de tout le monde) à sublimer notre animalité pour produire un raisonnement, et faire ainsi la démonstration que nous sommes des Hommes, et non des bêtes.
  16. Bah je t'ai déjà répondu lorsque je t'ai expliqué que s'il était question de ce que tu avances, c'est ainsi que la personne qui en parle le tournerait, non dans le sens très clair (et assez dépréciatif à son égard) que j'ai posé. L'être humain ne perdant pas une occasion de sauver la face, crois-bien que lorsqu'une personne annonce qu'elle quitte son conjoint parce que ce dernier ne le rend pas heureux, elle ne sous-entend pas qu'elle ne parvient plus à rendre heureux son conjoint, sinon c'est ce qu'elle dirait directement, ce qui lui permettrait d'avoir le beau rôle et de passer pour une philanthrope au lieu d'une égoïste.
  17. Je crois en effet que la manière dont nous sommes capables d'échanger (ou pas) en dit beaucoup sur notre état d'esprit. En général, l'agressivité cache une douleur, une souffrance, on est rarement agressif par hasard. Les chiens agressifs sont souvent des chiens battus, les hommes agressifs bien souvent des victimes. Alors dans un autre topic, ça pourrait sembler secondaire, mais dans un sujet de philo qui porte sur l'amour, ça fait toujours dépareillé de voir un type jouer les sages sur la question tout en irradiant l'amertume à chacun des mots qu'il écrit
  18. Autrement dit "Toi-même" ce qui résume bien la nature de tes arguments, tant il est vrai que tu sembles tellement apaisé, cool, à l'aise par rapport à tout ce qui est relation sentimental. Y a pas un gramme d'aigreur dans tes propos hahaha Et ton présupposé ne se base sur rien d'autre que sur ta volonté de le voir exister. Peut être que lorsque Descartes écrit "Je pense donc je suis" il sous-entend qu'il aime les entrecôtes grillées, par quelques truchements particuliers dont tu as le secret, mais à moins d'être en possession de cette machine à décoder la pensée des autres à partir de rien dont tu sembles avoir le secret, on sera enclin à croire qu'il veut dire.. Ce qu'il dit !
  19. L'exemple que tu cites aurait plutôt tendance à m'évoquer un mélange de lâcheté et de paresse. Dans ton second exemple, le premier motive le second, mais comme je l'ai écrit dans mon post d'introduction, l'amour n'est pas absent de cette situation, c'est juste de l'amour propre. Ca n'est pas l'amour de l'autre mais son amour à soi à travers ce que l'autre nous renvoie. Après, je sais qu'il existe divers degrés d'amour, mais le point de gravité de tous ceux-ci est au fond la recherche de son propre bonheur. Pas de celui avec qui l'on est.
  20. C'est vrai qu'il est plus facile de définir négativement les sentiments qui se veulent positifs. Mais c'est vrai que considérer que le manque de sentiment amoureux est la conséquence d'une longue relation fatiguée plutôt que la démonstration qu'il n y a jamais eu d'amour est tout à fait recevable. Sauf que que ça renvoi au fond à la même question : l'absence de sentiment unilatéral justifiant la cessation de la relation n'est pas autre chose que la manifestation d'un égoïsme.
  21. C'est noté, la prochaine fois je me souviendrai que tes capacités de compréhension sont limitées (tout le monde a compris ce que je dis sauf toi) et je te ferai une pédagogie spéciale sur le sens des mots que j'emploie. Dans le cas d'une dissertation, partir sur ce que l'on suppose des intentions de l'auteur au lieu de s'en tenir à ce qu'il dit, ça s'appelle un hors-sujet. Pardon mais tu ne montres (et démontres) rien du tout, depuis le début. Tu te contentes de clamer ton point de vue comme s'il s'agissait d'une vérité révélée, avec d'ailleurs beaucoup de cette hargne adolescente qui cache bien souvent des faiblesses (dans ton cas, celle de ton raisonnement). Une femme qui dit qu'elle quitte son conjoint parce qu'elle n'est plus heureuse le dit sans doute parce que c'est vrai. Que tu t'imagines, depuis ta posture colérique de m'as-tu-vu, que toi tu as reçu la lumière et que tu connais donc mieux que tout le monde le sujet te regarde, c'est ta névrose, mais ça n'est pas recevable en philosophie. Pauvre petite chose blessée. Eh bien ta thèse ressemble plus à de l'auto-suggestion puisqu'elle ne repose sur rien d'autre que sur ta volonté de la voir exister. Il ne suffit pas de se dire "ceci est probablement le contraire de ce que tu crois" pour que cela suffise à rendre le propos convaincant. Ton erreur est d'interpréter une affirmation claire "Je l'ai quitté, il ne me rendait plus heureux(se") par "Je l'ai quitté, je n'arrivais plus à le/la rendre heureux(se)" . C'est à dire que tu te lances librement et sans filet dans la modification des propos tenus, omettant à l'évidence que si c'était ce qu'elle/il voulait dire, eh bien c'est ce qu'il/elle aurait dit. J'ajoute que ton agressivité te décrédibilise en tant qu'interlocuteur. La dernière fois qu'un type a joué la corde hostile avec moi sur ce forum, c'était the dalek sur un topic sur le RSA. (...qui le concernait directement, mais peut être ce topic te touche t-il aussi dans ta chair, après tout)
  22. Il n'est pas question d'être aussi manichéen, mais toute personne honnête intellectuellement reconnaît que la passion amoureuse est une chose que l'on recherche et considère comme une expérience positivement exaltante. Non comme une souffrance. C'est pourquoi le distinguo que tu fais relève plus de l'enculage de mouches qu'autre chose. Tu confonds le doute et la divagation, en omettant de contextualiser le sujet qui nous occupe. Faire un plan sur la comète de "ce que peut bien penser l'exemple cité" au détriment de ce qu'il dit, ça relève pour le coup de la voyance bien plus que de la philosophie. Si tu me dis "je pense, donc je suis" et que j'en déduis : "Slobodan, par cette phrase, a sans doute beaucoup de haine vis à vis de ceux qui pensent mieux que lui", tu te demanderais bien d'où je suis parti pour en arriver à cette conclusion (pas si farfelue que ça d'ailleurs ) En tant qu'auteur du sujet, je sais mieux que personne ce que j'y ai mis, comme par exemple que la phrase en question ne veut rien dire d'autre que ce qu'elle dit. Par ailleurs, la nature humaine ayant fort peu tendance à reconnaître ses torts (n'est ce pas ) il est assez peu probable que suivant ton hypothèse, mon exemple se couvre la tête de cendres allant jusqu'à cet altruisme fantasmé (et codé) qui aurait motivé sa volonté de se séparer de sa moitié, au détriment de son bonheur à elle, et à l'inverse de ses propres affirmations
  23. Il aurait donc été plus juste de dire "selon son intérêt" afin d'éviter l'ambigüité du terme "désir" selon ce qu'on veut lui faire dire.
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