Aller au contenu

tison2feu

Membre
  • Compteur de contenus

    3 165
  • Inscription

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par tison2feu

  1. Hors sujet. Tu n'a même pas pris soin de lire le thème du sujet proposé. Lis seulement les premières lignes.
  2. il me semblait avoir donné matière à réflexion en partant simplement de la question posée par l'auteur du topic, et sans tomber dans le piège de la morale ("bien agir", "peur du gendarme", et autres puérilités). Pour ma part, je considère que chercher à mettre en accord ses pensées philosophiques avec ses actes, non seulement cela n'a rien de limitatif mais au contraire, cela va augmenter la puissance de réflexion et d'agir du philosophe. C'est répondre à une exigence personnelle de cohérence. C'est d'ailleurs ce qui différencie la déontologie de Déjà des morales antiques.
  3. Ce phénomène de prise de conscience philosophique exacerbée à tel ou tel moment de la vie ("désormais je dois changer ceci ou cela dans ma vie") est une question passionnante en effet. Peut-être que Déjà-utilise pourra nous en dire plus quant à cet éventuel déclic survenu à un moment de sa vie, même s'il nous a déjà précisé à maintes reprises que ce qui compte, ce n'est pas le résultat mais la voie entreprise. Pour l'instant, en tant qu'apprenant perpétuel, je m'intéresse à ce phénomène de tension depuis plusieurs années, mais dans un cadre plus général : suis-je capable d'évolutivité dans mon mode de vie ? (objet de mon premier post de présentation sur ce forum). Que dois-je changer ? Que puis-je changer ? Pourquoi changer sa vie ? Comment y parvenir ? Par quelles méthodes ? Le philosophe allemand Peter Sloterdijk vient de publier un ouvrage passionnant Tu dois changer ta vie, où est dressé un portrait de l'homme éthique (religieux ou philosophe) dans l'exercice de sa vie. Tout à fait d'accord, d'ailleurs à mes yeux Platon incarne cette transition mythico-religieuse. Le logos va remplacer le mythos, mais les deux concepts sont encore présents chez Platon, à la différence d'Aristote où le mythos est définitivement "laïcisé" (tant pis pour l'anachronisme) et remplacé par le logos. Mais dans toutes les écoles antiques grecques, cette quête de sagesse et de "salut de l'âme" me donne également le sentiment d'une forte influence religieuse dont la philosophie semble avoir beaucoup de mal se débarrasser. Même Spinoza, qui a déboulonné/désacralisé un à un les dogmes du Christianisme, proposera tout de même une quête éthique de la béatitude. Il n'en demeure pas moins que la philosophie est un exercice de lucidité nécessitant, qu'on le veuille ou non, des efforts soutenus, peut-être pas une ascèse de vie mais assurément un entraînement parfois aussi exigeant que celui de l'athlète. La question reste ouverte quant aux méthodes d'entraînement de la pensée. En Occident, nous avons tendance à attaquer les problèmes tout en force, avec rigueur, voire rigorisme. C'est oublier la voie chinoise du lâcher-prise, tout en douceur. Le footballer peut s'y prendre de deux manières pour tirer un penalty et marquer un but avec le même taux de réussite, soit tout en force, soit tout en douceur. Je pense qu'il devrait en aller de même de l'homme éthique, davantage ouvert à des exercices de lâcher-prise (C'était aussi la conclusion de l'ouvrage important de Sloterdijk "Critique de la raison cynique").
  4. Nous sommes bien d'accord, à partir du moment où tu fais intervenir la notion de "devoir nécessaire", alors bien sûr que chaque philosophe aura la liberté de se positionner différemment, voire de rejeter purement et simplement tout ce qui ressemble de près ou de loin à une déontologie jugée par trop contraignante. il n'en demeure pas moins vrai que ce philosophe enclin à ne pas se soucier de mettre en accord ses actes avec ses paroles ne devra pas manquer de s'interroger, ni s'étonner d'être sévèrement critiqué, quant à l'aspect incohérent, voire irresponsable, de sa philosophie. C'est ainsi que Cioran pouvait tenir des propos suicidaires devant un bon plat partagé avec le fin gourmet Clément Rosset !
  5. Affaire classée donc. (Je vais pouvoir savourer l'émission "The Voice" avec joie et sérénité.) Très bonne soirée à toi.
  6. Pour ma part, j'ai à ajouter une petite dernière, parce que ton 'ok, j'ai compris..." peut encore prêter à interprétation; En effet, en français, cela peut signifier : 1/ "ok, j'ai compris... je n'arrive pas à me faire comprendre", je jette l'éponge. En ce cas, je te propose encore une solution, car je suis plein de bonne volonté : si Zelig a trouvé une astuce pour faire disparaître mon post 16, eh bien propose-lui de te le prouver et qu'il fasse disparaître mon post 16. 2/ "ok, j'ai compris... et je vous remercie pour vos éclaircissements précieux".
  7. Pour que ce post 16 de ce topic disparaisse complètement, je ne vois pas qui d'autre que la modération pourrait le faire, et à condition que j'en fasse la demande.
  8. sfc vient de t'expliquer comment : tu cliques sur "modifier", tu effaces tout, puis tu écris une lettre de l'alphabet. Tu sélectionnes cette lettre, puis tu cliques sur "couleur de texte" et tu choisis le blanc. cette lettre disparaît, et tu envoies ton message ! Il n'y a plus aucune trace de message.
  9. Salut sfc, Je venais à l'instant de trouver l'astuce, avant même que tu donnes la solution hi ! hi ! En tout cas merci à toi
  10. Si tu veux faire comme sfc vient de le faire, ça c'est un mystère pour moi ! bonsoir sfc, pourrais-tu m'indiquer la recette, stp ? C'est peut-être cela dont veux parler Contre-exemple !
  11. peux-tu indiquer de quel message il s'agit ? en précisant le n° du message ?
  12. possible de quoi faire ? ok, tu viens d'éditer ton message. Veux-tu dire qu'il t'est impossible d'éditer ton premier message d'un topic que tu as ouvert ? Si c'est le cas, signale-le à la modération.
  13. En le signalant à la modération, et en prenant soin d'écrire désormais sur le sable des dunes que le vent prendra soin d'effacer Tu peux aussi revenir sur ton message en cliquant sur "modifier", puis effacer ton message et écrire simplement "erreur" ou mettre un point, mais seulement durant une heure (environ) après la rédaction de ce message. Après, c'est impossible.
  14. Pourquoi une ascèse ? J'y vois un intérêt dans la mesure où cela permet de se focaliser continuellement sur les incohérences de nos propres comportements et de s'interroger sur le pourquoi de ces incohérences bien plus souvent que ne le ferait le commun. Si le philosophe apprend à se connaître, à s'observer véritablement, à découvrir ses incohérences et sa part d'ombre, il prend conscience du décalage entre ses paroles et ses actes et peut décider un beau jour de tout faire, d'exiger désormais d'être davantage cohérent. Cela ne signifie pas qu'il va y parvenir totalement, ou même que cette déontologie ne soit pas au final une illusion (peut-on changer notre tempérament ?), mais ce qui est certain, c'est que cela va le contraindre à réfléchir toujours davantage avant d'agir, avant de donner sa parole, avant de s'engager à la légère. Il s'agit seulement de déontologie que le philosophe s'impose à lui-même (éthique personnelle) et non aux autres (morale).
  15. Le concept de déontologie a un sens très précis : dans le cas du médecin, du psy ou du juge, la déontologie leur impose de ne pas divulguer de secrets professionnels aussi bien dans leur vie privée que la vie publique, et ils ont fait voeu de rester très vigilants sur cette question. Ils ont intégré le sens de cette déontologie, ils en ont compris les raisons au point de la faire leur. Pas question donc de dire : "je ne l'ai pas décidé, je n'y peux rien", mais au contraire, ils ont décidé de s'imposer cette déontologie et de faire en sorte que cette capacité à faire silence devienne une vertu, une force inaltérable, une disposition naturelle. Il en va exactement de même, me semble-t-il, dans la conception déontologique proposée par Déjà, qui aura décidé de s'imposer un mode de vie tout à fait cohérent consistant à mettre en accord ses paroles et ses actes. La philosophie n'est plus seulement un mode de pensée, mais un mode de vie, une ascèse qui a ses exigences et que l'on s'impose à soi-même, comme dans la tradition antique.
  16. Très sympa d'être repassé, et super la note
  17. Prof ? Probablement, mais seulement 5 années, pas plus, .... afin de ne pas terminer dans un asile :smile2: Courage à toi !
  18. Essaye d'anticiper un maximum sur des tas de questions que peut te poser l'examinateur. En Amérique latine, tu as des héros mythiques incontournables : Bolivar, Zapata, Che Guevara. Etre capable de dire quelques mots sur Bolivar (que ça soit l'examinateur qui te le demande, ou que ça soit toi qui amènes cet exemple astucieusement), c'est de cette façon que tu te démarqueras des autres qui, pour la plupart vont se limiter à dire des banalités !! ------------>Le 15/20 est à ce prix !!! Tiens, j'ai relevé encore un genre de faute qui n'est pas admissible, même en LV2 (si tu vises le 15/20 hein :p) : nos permite de decir ------> nos permite decir C'est une des grosses difficultés de l'espagnol, cette présence ou absence de prépositions à la suite des verbes. Par exemple, puisqu'il était question du rêve américain, "rêver de" se traduit par soñar con
  19. Oui, et chaque fois que cet adjectif "américain" fait référence aux Etats-Unis, l'Espagnol emploie estadounidense. L'examinateur peut demander à ce propos comment s'appelle un habitant des Etas-Unis ---> un norteamericano, ou un yanquí.
  20. Bonjour, L'examinateur va évaluer le fond et la forme. Pour ce qui est de la forme, je t'indique en rouge 2 fautes graves qui sont récurrentes et qui vont donc attirer l'attention de l'examinateur : 1/ Faute d'accord du sujet et du verbe : El mito nos invita (et non pas * nos invitamos) los mitos nos invitan (et non pas *nos invitamos). 2/ Revoir la conjugaison de SER. L'examinateur va évaluer ton niveau de langue. Bien sûr, tout dépend si tu as choisi l'espagnol en option principale ou en seconde langue. Tom Ami t'a apporté beaucoup de corrections. J'ajouterai : * En primer parte ---> En una primera parte * al riesgo de ----> a riesgo de *el sueno americano ----> el sueno estadounidense (formé sur Estados Unidos) L'examinateur peut te demander des synonymes de mots : synonyme de "balon" dans l'expression "balon de oro" ----> pelota Bon courage !
  21. Afin de dissiper tout malentendu, je me limite à l'interrogation première d'Anna et non pas à cette autre question de savoir comment amener l'homme à la "diké". J'ai simplement repris les concepts de "dikè", loi, ordre, mesure, équilibre, etc., tout en cherchant à les intégrer dans un mode de vie envisageable en des temps préhistoriques, bien antérieurs au néolithique. Admettons que cet homme vivait en totale harmonie avec la nature, il ne se pense pas en-dehors de la nature jusqu'au jour où ses découvertes techniques l'amènent peu à peu à prendre conscience d'un écart entre son mode de vie plus ancien et celui plus moderne qui l'a conduit à ne plus vivre conformément à la nature. Prenons l'exemple de la découverte de l'usage du feu, de la torche : il peut désormais vivre la nuit, c'est-à-dire s'éloigner d'un mode de vie ancestral qui était davantage conforme à la nature (dormir la nuit, en se conformant aux lois de la nature, à ses cycles naturels nuit/jour). Il prend conscience peu à peu de sa capacité inquiétante à s'éloigner de la nature chaque fois qu'il ne respecte pas les lois de la nature. Avec la crainte/terreur de déplaire à cette "nature" ainsi extraite peu à peu dans la conscience de l'homme, et la croyance que cette nature, forcément anthropocentrée, soit capable de punir l'homme pour chacun de ses dérèglements (non-conformité aux lois de la nature).
  22. Tout petit, j'avais appris que le cancer était dû à un développement désordonné de cellules, et cette notion de désordre m'a toujours fasciné (je voulais devenir biologiste...). En te lisant, Anna, je repense à cela : vu que le cancer est naturel, le désordre serait donc aussi dans l'ordre des choses. Je fais le lien avec la dikè (justice), mentionnée par Lineole, et sans doute aussi avec le nomos (loi) et je me dis que toutes les sociétés humaines passées et présentes manifestent la même obsession pour l'ordre et la justice, toutes chaotiques qu'elles puissent sembler être ou avoir été. L'homme n'en serait-il pas venu à se séparer de la nature à partir du moment où celle-ci n'aurait plus symbolisé "l'ordre des choses", mais le chaos et le désordre, source de peurs incommensurables ?
  23. En m'excusant, Lineole, de ne plus être intervenu, ne serait-ce que pour dire que j'ai bien sûr lu ton long texte même si je n'ai pas de raison immédiate de le discuter.
×