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Tequila Moor

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Tout ce qui a été posté par Tequila Moor

  1. Il est mort comme Madmartigan a vécu : en se battant (contre un sale crabe diagnostiqué en 2015) et avec courage. L'auto-documentaire "Val" retraçant sa vie : Petite rétrospective filmique :
  2. Ô renaissance, Ô rêve maudit, expression d'impuissance devant l'inanité de la vie...
  3. « Miser sur la perspicacité en face » Ce n’est pas une technique de drague, ça, c’est une tentative de pêche en laissant le hasard jouer le rôle d’hameçon…
  4. Non, car Segolene sera la négociatrice ultime de l’Europe pour calmer les ardeurs US et Russes au Pôle Nord, tant il est vrai qu’il faudra quelqu’un de rang Royal pour espérer tenir tête aux 2 empereurs de la connerie Poutine et Trump… (aux dernières nouvelles, le Groenland ne serait pas rassuré par ce choix, on se demande pourquoi)
  5. Sponsorisée par Elon Musk, qui lui offre le voyage, Marine Le Pen annonce sa candidature à l’élection de Présidente A Vie de la Planète Rouge. Avec comme Vice-President le gai luron Manuel Valls, qui prouve ainsi son étonnante capacité à s’adapter à toutes les situations extrêmes… (Et à lécher n’importe quel bord politique pour un poste)
  6. 'Cause he thought the day that he died Would be a normal day for the people on the other side
  7. L’oubli est pourtant salvateur : moi aussi, j’ai oublié ce que j’ai fait pour moi.
  8. Pas possible : voter « blanc » c’était justement voter Marine…
  9. En fait, il était quasi sûr que cette vente allait se faire dès que Musk aurait réussi à convaincre des investisseurs de mettre assez de cash dans xAI. L'entreprise existe depuis 2 ans, mais c'est seulement durant l'année 2024 que son produit phare, Grok, a commencé à être mis à disposition du public, achevant peut-être de convaincre certains fonds. xAI a d'ailleurs fait une offre publique d'achat d'OpenAI en février 2025, pour un montant d'environ 100 miliards : vu qu'elle n'a pas fonctionné, se rabattre sur X était à prévoir, afin de sécuriser une source de données captives pour entraîner Grok ou tout autre produit de xAI... Et si ça permet à Elon Musk de réduire son endettement au moment où ses entreprises se font chahuter en bourse, c'est que du bonus.
  10. Tequila Moor

    Mars Express

    Vu hier soir, pour ma part j'ai bien aimé. Mars Express a l'apparence d'un polar et d'une oeuvre de SF, mais est plus à ranger dans la catégorie film d'ambiance & à thèmes que film d'action, même s'il y a quelques scènes nerveuses. Ces dernières ne sont pas le point fort du métrage, selon moi, et leurs emprunts à Akira ou Ghost In The Shell permettent juste de les rendre acceptables, certainement pas géniales. Un autre point faible étant la musique, qui n'arrive pas à renforcer l'impact du visuel. Un dernier étant les voix des comédien(ne)s : l'impression parfois qu'ils n'avaient pas le film sous les yeux lors des enregistrements, et qu'ils ont ont dû improviser un ton ou une scansion sans indications claires de mise en scène. Niveau scénario, y'a aussi des trucs qui me titillent la suspension d'incrédulité, pas dans le bon sens : Toutefois, c'est plus pour le monde décrit, pour l'histoire narrée, pour les ambiances proposées, que Mars Express m'a emporté. Les thèmes de réflexion sur ce que veut dire "être humain" ou "être artificiel" sont intéressants, à l'instar de ce qui est proposée dans les BDs françaises Carmen Mc Callum / Travis, ou dans la série Altered Carbon. Et les ambiances mélancoliques viennent faire contrepoint à l'âpreté du monde présenté, sentiment renforcé par les visuels qui s'inspirent du néo-futurisme, en particulier Syd Mead : ainsi la direction artistique et l'animation 2D donnent l'impression d'un monde apaisé, loin du cyberpunk sale ou du réalisme très à la mode dans la SF récente, alors qu'il s'agit d'une dystopie libertarienne où les morts sont conservés comme robots-serfs sous prétexte d'immortalité, qui plus est sur le point de basculer dans la catastrophe. Donc en gros, malgré ses défauts, j'ai apprécié Mars Express.
  11. Dope Thief 2 sympathiques branleurs, amis d'enfance, ont trouvé l'arnaque du siècle : braquer la came et le fric de dealers en se faisant passer pour des agents fédéraux de la DEA. Jusqu'au jour où ils ont la mauvaise idée de recruter un troisième larron pour muscler leur jeu, et surtout de s'attaquer à bien plus dangereux qu'eux... Produite par Ridley Scott, qui réalise aussi le premier épisode, et scénarisé par Peter Craig, qui s'est fait connaître avec The Town, cette mini-série fait penser à quelques grandes soeurs, comme The Shield, True Detective ou The Wire, avec son style sec et nerveux, et la dynamique des 2 gugusses qui oscille entre émotion et vannes de bonhommes. Recommandé à qui aime le polar urbain moderne.
  12. Effectivement, le vilain greffier serait très content de déguster un oiseau goût croquettes...
  13. Service d'objecteur de conscience pour mézigue, une particularité qui existait dans les années 90, sorte de prélude au service civil. Cela durait 20 mois au lieu de 10, et on avait le choix entre des missions longues se déroulant dans une administration ou collectivité locale (un mec que je connaissais a découvert ainsi sa vocation à l'Office National des Forêts, 20 mois à s'occuper d'arbres sans presque aucun connard autour de lui, le rêve) ou des missions longues dans une association ou fondation assurant des missions d'intérêt général (social, humanitaire, culturel, etc). Pour trouver sa place, on choisissait sur une liste de missions possibles, ou bien on allait frapper à la porte des organismes accrédités, histoire de voir si c'était possible de bosser avec eux, s'ils avaient des besoins spécifiques, etc. En gros une recherche de boulot classique, option candidature spontanée proactive. Donc je suis parti visiter des organismes oeuvrant dans le domaine culturel de ma ville d'alors, qui heureusement était une bourgade de bourgeois bons vivants, aimant bouffer et boire mais aussi voir des spectacles, histoire d'élever son âme tout en s'assurant une digestion parfaite : il y avait matière. J'ai fini par trouver ce qui me conviendrait : 2 associations jumelles qui organisaient concerts de jazz, représentations d'humoristes & spectacles pour enfants, tenant une petite salle dans la "vieille ville", piétonne et médiévale. C'était à 30 minutes à pieds de chez moi, et 10 minutes en bus : le bonheur. Vu que j'étais indépendant depuis mes 18 ans, que j'avais obtenu un diplôme en 2 ans, et déjà bossé 15 mois avec un salaire correct, j'avais un appart' et du fric de côté pour tenir le temps de ce service civil : n'étant pas nourri-blanchi-logé par la Nation, fallait pouvoir assurer mes arrières. Dans ce lieu, nous étions 5 objecteurs de conscience, les tâches qui nous étaient dévolues étaient celles d'une régie spectacle classique, plus quelques ajouts : - ménage et hygiène, parfois bricolage, - service boisson et nourriture en salle, - cuisine, économat, gestion des stocks, - accueil des artistes, - billetterie et caisse, - distribution de la publicité commerciale (affiches, parfois flyers) dans toute la ville, ainsi que dans les villes secondaires sur un rayon de 75 kilomètres autour, - sonorisation et lumières, - aide à la captation de certains spectacles (sonore, parfois vidéo), - j'en oublie (la gestion des ivrognes en fin de soirée, compétence sous-estimée de psychologie appliquée...). Pour nous encadrer, nous avions principalement une régisseuse super professionnelle (pour tenir 5 mecs qui ne connaissent rien à rien, n'ont que leur enthousiasme pour eux mais croient tout savoir, il vaut mieux), ainsi que 2 types qui donnaient des directives de type "yakafaukon" (jamais écoutés) puis le big boss : un entrepreneur culturel très roublard mais compétent, hélas pas souvent là. Sans doute que certaines personnes qui me lisent vont croire que c'était la planque, en particulier les droitardés pur et dur, qui fantasment encore sur leur ancien sergent-chef dans leurs rêves moites... Mais en fait non : on bossait 50 heures par semaine, devenions très vite multi-tâches, et surtout étions responsabilisés. 5 débutants pour tout faire dans un tel environnement, avec encadrement minimum, c'est peu. Par contre, aucune plainte : personne n'était là par défaut, on faisait ce qu'on avait choisi, et sans forcément devenir amis on devenait une équipe soudée. Surtout, on découvrait un milieu professionnel qui valorise l'initiative personnelle et la compétence, et on s'y insérait sans même s'en rendre compte (titre). L'indication qui ne trompe pas : tous les objecteurs de conscience passés par cette expérience que je connais ont créé par la suite une activité, sous forme d'association ou d'entreprise. Tous. Ils n'ont pas forcément créé des emplois, mais furent maîtres de leur destin, et ne se sont jamais comportés comme des troufions à qui on donne des ordres. Ce sont des gens qui ont apporté quelque chose à la société qui les entourent, via leur créativité, leur capacité de travail, leur ouverture d'esprit et leur enthousiasme. (sauf moi, bien entendu, mais il faut bien des ratés de l'évolution...) Donc si vous voulez créer des citoyens responsables, oubliez le service militaire, et instaurez un service civil qui ait du sens, qui apporte savoir-faire et savoir-être immédiatement utilisables, et valorise les individus qui pourront rendre rapidement à la société ce qu'ils ont emmagasinés durant un laps de temps finalement court. Et si vous pensez que la culture, c'est un truc de gauchiasses, donnez d'énormes moyens à la Sécurité Civile : ce sera toujours mieux qu'un "manuel de survie" à la con. Sinon, pour qui se demande pourquoi être objecteur de conscience, en premier lieu ? Bah j'avais déjà tâté de l'internat & de la pension dans mon enfance / adolescence, donc supporter l'odeur de pet froid et de chaussette rance des chambrées pseudo-viriles, ou la connerie des blaireaux qui adorent harceler en meute la tête de turc du moment "mais c'est juste pour rigoler, t'inquiète", je connaissais déjà. Enfin j'étais assez lucide pour savoir qu'en cas de guerre majeure impliquant la France, il y aurait utilisation de l'arsenal nucléaire, donc faire des simagrées avec un flingue dans la main, je laisse ça aux psychopathes : s'il faut se faire désintégrer, ce sera à la terrasse d'un café, merci les nazes.
  14. Weyes Blood, grande découverte du mois écoulé. Prêtresse psychédélique à la voix évoquant Joni Mitchell et Nico, son folk-rock faisant penser à Tindersticks ou Portishead, et arrangements oscillant de soul 60s à pop baroque :
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