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Tequila Moor

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Tout ce qui a été posté par Tequila Moor

  1. Le Star Wars qu'on a tous secrètement envie de voir : aucun héros plus grand que la normale, aucun croisement entre magicien & maître du kung fu (autrement nommé "jedi" dans cet univers) qui nous passent les gonades au papier de verre avec leur prêchi-prêcha sur la Force, aucun chasseur de primes légendaire, etc... Juste des gens normaux, un peu plus doués que la moyenne pour survivre, avec leurs fêlures et leurs raisons personnelles de rejoindre la Résistance, qui doivent apprendre à se faire confiance afin de combattre un putain d'Empire puissant et totalitaire, sinon c'est la mission qui foire et l'équipe qui meure. En gros, la série transforme en héros ceux qui d'habitude servent de faire-valoir aux jedis et à leur potes, ceux qui crèvent dans l'indifférence générale pendant qu'on chiale pour les malheurs de types capables de soulever des vaisseaux spatiaux, et ça fait du bien : car on peut s'identifier à ces gens normaux qui décident de faire plus que la normale. Ah oui, puis les chasseurs Tie font peur (ce qu'ils sont censés faire) et ne servent pas seulement de décor pop...
  2. Tequila Moor

    Paroles de chanson

    When you move Under the moon I can feel you Slipping through to tantalize When you sing Your words soft and sincere Oh I want you More than I ever desired There are things I don’t understand Deep within my well Then I wish to unveil myself When I dance Under your midnight prayer I dance around Around Around In circles And I dance around Around Around In circles In a dream Calm, surreal I can taste you Feel completely hypnotized When you speak The words I long to hear Oh I want you More than I ever desired There are things I don’t understand Deep within my well Then I wish to unveil myself When I dance Under your midnight prayer I dance around Around Around In circles And I dance around Around Around In circles
  3. Comment suivez-vous les sujets sur le forum ? À l'odeur.
  4. Tequila Moor

    Paroles de chanson

    Je vois ce que tu veux dire, mais pour moi les troubadours étaient un cas particulier, puisque pratiquant ces deux sortes d'art. Ainsi, je doute que l'écriture d'un Sirventes prenait toute une année : de par sa forme satirique, m'est avis que ce genre de poème était réservé à croquer l'actualité, et que le mordant humoristique importait plus que la belle expression. Quant au Joc Partit, sa forme même de joute verbale improvisée devait laisser place à quelques facilités : c'est comme dans un battle de rap en freestyle, tu as forcément des phrases qui sont au top et d'autres juste là pour meubler... Par contre, je crois que le Fin Amor était la discipline où s'exprimait au mieux la sensibilité et le talent des troubadours, qu'ils y dépensaient leur temps et leur énergie pour achever des oeuvres qui resteraient dans les mémoires. Mais il s'agit bien de mémoire : le problème que nous avons aujourd'hui est que les traces écrites de leurs travaux ne viennent pas en droite ligne d'eux, puisqu'ils étaient de tradition orale. Comment savoir si leur travail n'a pas été embelli lors du passage à l'écrit ? Tout ça pour dire que j'avoue fantasmer les troubadours comme des sortes de touche-à-tout, et que s'il fallait les transposer à notre époque, ils pourraient maîtriser autant le rap, le slam, voire le stand-up, que la grande chanson, l'opérette ou la musique savante. Bon, j'ai bien dit qu'il s'agissait d'un fantasme...
  5. Bah, suffit d’avoir un peu d’imagination pour leur répondre sur le même ton : - droitardé - droitauchiotte - droitenzonzon (pour les fans de Balkany ou de Sarkozy) - droitaucimetière (pour les autres) - droitalégout - droiquartdebatard - etc… Il y a probablement bien plus de jeux de mots à faire avec « droite » qu’avec « gauche », donc autant en profiter.
  6. Tequila Moor

    Vieux con reac

    C'était facile : les autres sont morts.
  7. Tequila Moor

    Paroles de chanson

    Merci merci. Je te rejoins sur le fait que les rappeurs aiment faire les malins en étalant leur culture, que celle-ci soit un peu classique comme chez B.B Jacques, ou issue de mangas, séries, jeux vidéos comme chez beaucoup de ses confrères. Mais je prends aussi ça pour ce que c'est : de l'art périssable, voire jetable, où le name-dropping permet de saupoudrer le texte de références pour plaire à un public cible, et où il faut sortir les chansons le plus rapidement possible, car le nombre énorme de concurrents n'autorise pas à passer trop de temps sur un texte... C'est peut-être d'ailleurs là une grosse différence entre la façon traditionnelle de faire de la chanson et le monde du rap : dans ce dernier, on a conscience de faire des produits pop de (plus ou moins) grande consommation, et on ne se fait pas trop d'illusions sur le fait d'écrire des morceaux qui pourraient résister au temps long. Cela arrive tout de même, hein, mais ce n'est pas trop le but recherché.
  8. Tequila Moor

    Paroles de chanson

    Je ne comprends pas desquelles 2 chansons tu parles : récemment, j'ai juste posté "Eclair Brut" de B.B Jacques et "A Night In" des Tindersticks. Et je ne vois pas trop comment il serait possible de comparer les 2. Mais pourquoi pas... Pour moi, "Eclair Brut" est un exemple de ce que le rap moderne, quand il ne s'aventure pas dans le préchi-précha du rap conscient ou qu'il ne reste pas les 2 pieds dans le béton du gangsta rap, peut proposer d'intéressant : une collection de phrases faisant penser à un cut-up de Burroughs, grand fourre-tout refusant de raconter une histoire, juxtaposant des locutions qui n'ont qu'un rapport ténu entre elles et s'apparentant à un parcours interne d'associations d'idées, mais qui assemblées en un rap peuvent signifier quelque chose de différent pour chaque auditeur. Et ce n'est pas parce que la langue utilisée est brute ou argotique qu'il n'y a pas abstraction : c'est pourquoi je m'étonne que tu dises cela "ne laisse aucune place à l'interprétation". À l'inverse, "A Night In" est certes une chanson très imagée, filant pendant 5 minutes la métaphore du mendiant en amour, image venant en droite ligne de Léonard Cohen ou autres chanteurs folk, mais elle n'est pas surprenante dans sa progression narrative : la répétition des motifs & la variation des temps passé / présent nous fait comprendre qu'il y a une histoire d'amour, avec son début et sa fin. Une fois qu'on a pigé la métaphore, on peut se laisser porter par le grand 8 de la musique qui renforce les émotions véhiculées par le texte, et ça suffit : certains mystères ne seront pas éventés (qui fuyait le narrateur, par exemple, ou pourquoi il se condamne sans doute à revivre le même genre de relations) mais on aura compris le tragique de la situation. Curieusement, c'est plutôt "A Night In" qui me fait penser qu'elle ne peut s'interpréter de 50 façons possibles.
  9. Tequila Moor

    Paroles de chanson

    I had shoes full of holes When you first took me in The path that you led Wasn't straight to your bed There's no cots to sleep in And you showed me Who I was running from As if I had not known all along Oh my old feet They know these harsh streets They're like old friends They're flat on the ground There's no further down There's no cots to sleep in You said "Come in Leave them outside the door" Tear off the paper Tear off the carpet Off the floor Now I know you're hurting And I can't be there for you I know you're hurting And I can't be there no more I had shoes full of holes When you first took me in I had callouses, not sores And I'd like to keep them So go turn those sheets I'll get back on the streets There's nothing more I can bring to you You think I'm scared of the door Afraid of the floor Well, I'll go and walk right through And I'll show you Who I've been running from It's the feeling of waking And it's gone
  10. Comme les "très viandards" sont également tous alcooliques au dernier degré (viande rouge, ça va avec gros rouge qui tâche dans le verre & nez rouge d'alcoolo), on ne peut pas dire que leur avis soit bien grave : ils crèveront dans leur jus en célibataires, c'est tout ce qu'ils méritent.
  11. Tequila Moor

    Paroles de chanson

    [...] L'histoire est telle quelle A moins que je ne rédige une autre Genèse Ecrire, c'est un luxe qui peut te permettre de revivre une autre jeunesse Ah ! L'univers est balzacien L'avocat est arabe, le présumé coupable est alsacien Enfoiré, je fais pas d'freestyle en soirée J'vais commencer par vider ma tête et mes vidanges Avec le temps, certaines choses me paraissent évidentes Y'a certaines trajectoires à éviter Mentir par amour, faut éviter Parfois c'est clair et parfois faut hésiter [...]
  12. Encore de la musique pour consommateurs de champignons…
  13. Nous les mecs, on peut toujours lui répondre « ça m’injecte une sans faire bouger l’autre » mais c’est vrai que pour vous, c’est compliqué. (pas vraiment certain de ma capacité à séduire par l’écrit avec cette remarque…)
  14. C’est normal qu’on n’en parle pas, puisqu’il n’y a plus aucune discrimination basée sur le genre, sur la couleur, sur l’apparence physique ou sur la sexualité dans Star Trek. De même, la technologie a résolu la plupart des problèmes d’accès à des ressources rares, et il n’y a plus de pauvreté.
  15. Tequila Moor

    Full album !

    (peut-être le meilleur prétendant, à l'époque, du titre de Radiohead à la française)
  16. Moonhaven La série de SF que les anti-wokisme aiment détester : ils n'ont pas dû se rendre compte que la plus grande série woke du monde est Star Trek. Moonhaven présente d'ailleurs une utopie encore plus tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ; sauf que ça commence par un meurtre, et que la belle communauté finit par prendre l'eau. Un point de vue externe, servant à ancrer le regard des spectateurs, est assuré par une humaine étrangère à l'utopie, qui va y mettre son grain de sel. Visuellement, ça claque assez, c'est relativement bien interprété, et l'histoire est intéressante mais assez classique. Par contre la façon de la raconter (le scénario donc) cède à beaucoup de facilités. La mise en scène est bonne, et 2-3 moments purement poétiques permettent d'élever le niveau global des 6 épisodes.
  17. The Sandman Une élégante claque (quand on aime la fantasy bizarre à la Neil Gaiman). Beau, très anglais, plutôt bien joué (seul le rôle titre semble parfois en retrait par rapport au reste du casting), et amoureusement respectueux du comic de base. Quelques moments de grâce flirtent avec l’onirisme, ce qui est le minimum pour une série dédiée au Maître des Rêves.
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