Tequila Moor

Moi, car un mal de tête fulgurant vient de me prendre, à regarder ce dessin...

Tu m'étonnes ! (heureusement, c'est de la science-fiction et ça n'arrivera jamais, hin hin)

A propos de père, j'irais buter le mien histoire que mon moi jeune ne se trimballe pas ce boulet écrasant pendant des années, histoire aussi d'hériter un minimum avant son remariage et ses mauvais investissements. Puis je paierais une professionnelle du sexe afin qu'elle séduise ce moi jeune, pour qu'il soit déniaisé au plus tôt et qu'il arrête de confondre cul et amour dans ses vertes années, ça lui ferait du bien. Enfin j'essayerais de lui faire comprendre avant l'adolescence que sa curiosité et sa soif d'apprendre doivent être domptées, orientées, et qu'on ne peut devenir vraiment bon qu'à peu de choses en une seule vie, qu'il faut bien choisir au plus tôt et éviter de se disperser. Mais comme il était déjà une vraie tête de con, cette dernière tâche serait sans doute la plus difficile...

Surtout en plein quartier Sanitas : pas vraiment un quartier de bobos bienveillants qui pensent que les cambrioleurs sont des pauvres qui n'ont pas eu de pot. En plein quartier Sanitas, on cambriole forcément d'autres pauvres, qui ont un avis un peu différent sur la question... Et si en plus on est assez con pour sortir un couteau alors qu'on se fait fait rattraper par sa cible, logique de se faire défoncer à 1 contre 10.

D'un point de vue pratico-pratique, c'est se tromper, mais en inventant des justifications au fait de se tromper, afin de persister dans l'erreur. Exemples non exhaustifs : "Non, bien sûr que je ne suis pas homosexuel(le), j'aime trop les personnes de l'autre sexe pour cela, même si j'avoue que parfois..." -> Ah oui, mais on peut être bisexuel(le) en fait : cela n'a rien de grave, faut juste se l'avouer si c'est le cas. "Oui, bien sûr que je ne suis pas dangereux en voiture, j'ai eu mon permis y'a 40 ans, et certes j'ai des problèmes de vue mais l'expérience remplace aisément une bonne vue..." -> Bah non, on peut devenir dangereux en voiture avec le temps : faut apprendre à gérer les problèmes que l'âge nous impose. "Je ne sais pas, les journalistes disent que le comportement de Gérard Depardieu est parfois limite avec les femmes, mais c'est un si bon acteur, un si grand artiste, je ne peux pas croire qu'il soit aussi horrible..." -> C'est bête mais on peut être les deux : un grand artiste et un salopard de première. Faut laisser la justice faire son travail, mais s'attendre quand même à être déçu(e) si ça se confirme. Etc...

True Detective saison 4. Etonnant, car le type qui avait créé les saisons précédentes n'est plus aux manettes, pourtant l'ADN de la série est respectée : les enquêteurs sont toujours autant difficiles à aimer, mention spéciale à Jodie Foster qui a dû s'amuser avec son rôle d'enquêtrice manipulatrice, croqueuse d'hommes et raciste. Toujours beaucoup de mystères qui font dériver le show vers le fantastique, une sale ambiance de nuit permanente qui rappelle les séries scandinaves, et une pyramide macabre de corps évoquant joyeusement The Thing. C'est bien filmé, la scénariste étant aussi réalisatrice, par contre je ne suis pas fan des chansons pop choisies pour contrebalancer l'ambiance. En tout cas, avec 6 épisodes, ça ne risque pas d'être trop long.

Ah oui c'est plus ça, Tarbais et Tarbaise, ça me revient maintenant : c'est la ville où il ne faut pas arriver trop tôt...

Et sinon, les habitants de Tarbes s'appellent-ils les Tarbas ?

Vivement la résurgence de la mafia.

Ah ça non, je préfère encore devenir gigolo pour bénéficier des Restos du Cul. De toute manière, tout s'arrange depuis que mon banquier m'a imposé proposé la Carte Dernier... (comme la Premier, mais pour les surendettés)

Ça va assez bien, les huissiers sont compréhensifs, puis les gens du Secours Populaire sont sympas.

Petite soirée Home Invasion avec les potes, comme au cinoche.

Le sujet du divertissement est le sujet philosophique aliéné, mais sous une forme d'aliénation particulière, celle justement du divertissement. Le divertissement est une activité qui paraît inoffensive, familière, inoffensive parce que familière. Il n'y a pas de mal à se divertir, n'est-ce pas ? C'est tellement commun dans nos sociétés... Mais du point de vue de la philosophie, il y a un mal pour le sujet philosophique à ne pas approfondir la connaissance qu'il a de lui-même, en tant que noumène comme en tant que phénomène (Kant), il y a un mal à s'oublier dans une activité autre que la pure philosophie qui, seule, est à même d'élever le sujet vers une meilleure connaissance de soi et du monde. Attendez, je me ressers un verre... Voili-voilà, hop-là ! Arrêtons-nous un instant sur le terme aliénation : il signifie à la base "s'éloigner dans". Ainsi les aliénés étaient à l'origine les fous, ceux dont la conscience s'éloignaient ailleurs, dans la folie. Plus tard, le terme aliénation a signifié pour Hegel le fait pour une conscience de se rendre étrangère à elle-même, souvent sans s'en apercevoir. Ainsi la conscience du sujet philosophique sous l'influence du divertissement est aliénée dans ce dernier, aliénée dans un objet qui le dépossède de cette envie de se connaître, qui le dépossède de l'exercice de sa liberté via la pratique philosophique. Bon... Je dois l'avouer, ce post est écrit sous influence d'un trop plein d'alcool : tout y est donc déformé, comme mes synapses sous l'influence de l'éthanol. Il est en effet aisé d'y rétorquer : si le divertissement est un objet étranger à la conscience du sujet philosophique, la philosophie en tant que pratique est tout autant un objet & un but pouvant être considérés comme étrangers au sujet pensant, tant le fait de penser de manière philosophique n'est en aucun cas une pratique naturelle. Ainsi, le divertissement comme la philosophie peuvent être vus comme des objets étrangers au sujet primaire, et celui-ci est tout autant dans l'aliénation quand il se divertit que quand il philosophe. Hips !

Le suicide étant chose trop sérieuse pour servir d'échappatoire à une vulgaire trahison amoureuse, et la vengeance étant à réserver pour le domaine des affaires (on ne doit se venger que si ça rapporte), il ne reste que le renoncement à tout jugement. Ou encore le jugement avec pardon, histoire d'être bien sûr de se remettre dans la même situation... Le masochisme, y'a que ça de vrai.

Parce que les échanges artistiques poussés entre Occident et Orient remontent au moins au XIX° siècle (exemples du Japonisme et de l'Exotisme dans les beaux-arts, dont peinture et musique) et qu'ils ont continué au XX° siècle avec le développement des sciences humaines (anthropologie, ethnologie) et du commerce mondialisé qui ont favorisé les échanges, malgré les guerres ou fossés idéologiques. Au mouvement premier d'influences des arts asiatiques sur les artistes occidentaux a répondu l'inverse, une influence des arts occidentaux sur les artistes asiatiques, et une appropriation par ces derniers de l'art à l'occidental. De plus, la haute culture est un enjeu de diplomatie pour toutes les nations souhaitant rayonner à l'international, et certains pays asiatiques dominés par les USA (au moins Japon & Corée du Sud) ont appris à exceller dans les arts occidentaux au XX° siècle, afin d'impressionner par des éléments de soft power. Pour la Chine, les raisons sont un peu différentes, mais elles donnent le même résultat. Pour aller plus loin : https://www.resmusica.com/2020/06/03/lere-meiji-ou-la-musique-classique-occidentale-comme-outil-politique/

Bien sûr. D'ailleurs en ce moment, ceux qui se prennent des bombes sur le coin du museau dans différents endroits du monde, c'est parce qu'il n'ont pas souri à la vie. C'est de leur faute, en fait : ils n'ont qu'à sourire et tout ira mieux.

Je me suis pacsé avec mon IA personnelle. Avec mon bit et ses octets, on veut se reproduire par mégamix d'ADN humain-numérique. Pour le nom de notre progéniture, on va s'inspirer d'Elon Musk, enfin surtout de ses enfants (X Æ A-12 et consorts).

Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les chiens.

Outsider house

Très bon et très sain rapport. "J'achète des tickets par simple peur d'avoir à buter un contrôleur" comme disait le poète. Réactualisation fin XX° siècle de "traverser dans les clous afin de n’avoir pas à discuter avec la maréchaussée", comme disait un plus ancien.