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Le racisme est malheureusement universel et n'est pas constitutif à l'Europe. Tu as peut-être cette réflexion car tu vis en Europe mais dans les autres continents, c'est dès fois pire. Sois content que les lynchages ne soit pas légions et que tu ai une voix pour t'exprimer. By the way, je suis métisse noir et blanc donc j'ai appris à relativiser. Il y aura toujours des gens qui te considérons comme étranger ou qui auront peur de toi, peu importe la bonne volonté que tu mettra pour leur prouver le contraire. L'idée, c'est de faire sa vie et d'être appréciable en société et avec son prochain. Les cons, tu les laisse dans leur "obscurité". Bonne journée.
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j'ai trouvé une personne qui a eu une licence pro et qui a tenté le concours pour l'em lyon (4ième école de commerce en France) et l'a réussi. Pour le fait d'avoir une licence pro et de tenter un concours, je suis rassuré. Quand on veut, on peut. La seule différence, c'est que la personne en question à 21 ans. Pour l'âge, je cherche encore des témoignages.
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Oui, je suis au courant du fait qu'il y a un concours à passer mais y-a-t-il une limite d'âge? ou cherche-t-on à déconseiller aux personnes de 30 ans de passer les concours?
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Bonjour à tous, j'aurais une question sur mon parcours d'étude. j'ai repris mes études en faisant un bts à l'âge de 25 ans et aujourd'hui je suis en licence professionnelle. j'ai 27 ans et vais en avoir 28 cette année. Le but d'une licence pro est de rentrer dans le monde du travail. Hors, j'ai pris goût aux études. Dans le même temps, je dois régler des prêts et crédits. Mon envie de continuer les études s'en retrouve heurté. Dois-je rentrer dans le monde du travail après ma licence pro? Quitte à bosser 1 an ou 2 avant d'éventuellement reprendre les études? et surtout, ma question la plus importante: Peux-t-on faire une grande école de commerce à 29 ou 30 ans? J'aurais cette âge-là si je reprends mes études. Merci.
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- ecole de commerce
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Merci pour vos réponses. Je ne sais pas ou aller mais je sais que je vais (et je dois) continuer à avoir des activités, rencontrer des gens, me forcer à parler régulièrement et "assez" longtemps, me mouvoir au sein des personnes. Le passé, c'est le passé et je veux passer à autre chose. Je ne sais pas combien de temps cela prendra mais tant que je n'abandonne pas l'idée d'avancer, ça ira.
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rien de spécial. Ils ont dit que je devais me laisser aller,m'ouvrir, point. Ils n'ont pas pu m'aider. si ça va avait été ça le problème, je l'aurais fait, il y a des années (et j'ai essayé). "accepte-toi comme tu est" : c'est vague pour moi. Qu'est-ce que j'ai à accepter? Si, réellement, je ne m'accepte pas, je ne le réalise pas. Si je ne suis pas dépressif, je suis quoi? Je rentre dans un groupe et je ne parle pas ou très peu. Les autres parlent de manière fluide et ne restent pas en plan comme moi. Comment font-ils? Est-ce qu'au moment d'apprendre les bases de la communication, étant petit, j'ai loupé quelque chose?
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Bonjour, Je crois que je suis déprimé depuis mon enfance. Alors que j'essaye d'être enthousiaste, sociable, proactif dans ma vie pro et perso, je retombe dans une sorte "d'obscurité". Pourtant, je n'ai rien de grave qui puisse me causer tant de peine. J'ai des problèmes comme tout le monde mais rien qui me tourmente. Je suis dépressif sans raison, pourtant rien dans mon vocabulaire le laisse penser. J'ai même plutôt une certaine estime de moi-même. Mais je parle avec une voix basse ou en tout cas pas très "éclaircie". Alors que je souhaite sourire continuellement, mon visage me donne un air dépressif. Il m'arrive de rigoler quand je vois des sketchs mais tout de suite mes lèvres retombe ainsi . Sur les photos de moi petit, jusqu’à l'âge de 3 ans, j'étais tout le temps souriant, j'étais farceur. A 4 ans, j'ai eu ma circoncision au Maroc (mes parents sont musulmans) et j'ai vu des photos de moi pleurer, triste, renfermé. Mon frère, qui a 2 ans et demis de moins que moi, et qui a fait sa circoncision le même jour que moi, avait l'air normal sur les photos, comme s'il ne s'était rien passé. Je pense qu'il était vraiment très petit pour comprendre quoi que ce soit et aujourd'hui il a dans la vingtaine et est hyper sociable, a plein d'ami, alors que moi, je n'en ai plus qu'un véritable et encore, on ne vit pas dans la même ville. Comment se sera quand ça sera le cas? Je me souviens, après être rentré du Maroc, me dire cette phrase l'air étonné : "tiens, ça fait 4 ans que j'existe sur cette planète!" Aucun enfant ne se pose ce genre d'exclamation! Toute ma jeunesse, j'ai tiré la gueule sans raison et j'ai perdu petit à petit mes amis camarade de classe. Il s'éloignait. Aujourd'hui, je suis étudiant dans une région ou personne me connait pour une période de 6 mois (après je suis en stage) et j'ai essayé d'être enjoué, souriant, heureux. Je sortais en soirée. ça a duré 2 mois. Petit à petit, mes camarades de classe ont cessé de m’appeler pour des soirées et moi, j'ai arrêté de sortir. Il n'y a aucun froid mais voilà, les faits sont là. Je suis en face d'un problème que je n'arrive pas à résoudre malgré ma bonne volonté. Cette dépression m'empêche d'être proactif dans mes études: je ne travaille pas comme il le faudrait, j'en fais très peu, je "zone" sur Internet, je n'arrive pas à aller en salle de sport alors que je sais que c'est bon pour moi et que je dois perdre du poids mais voilà, je ne bouge pas. J'ai peur que ça porte préjudice à ma vie dans le monde du travail. Aujourd'hui, je suis allé a la boulangerie a coté de ma fac et je me suis installé au milieu de mes camarades de classe au nombre de 8, qui eux aussi était entrain de manger. Et bien croyez-le ou non, ils ont formé naturellement, au bout de 5 min, 2 groupes de 4 entrain de discuter de choses et d'autres et entrain de manger et moi, j'étais au milieu entrain de manger mon sandwich, j'étais sidéré. Leur corps étaient incliné de telle façon qu'ils étaient presque dos à moi. Et pourtant, aucun ne me déteste et je n'ai rien fait pour. Je n'ai pas parlé à un seul instant, je n'ai fait que manger mon sandwich et je suis allé ensuite en salle de td pour bosser mes cours. Je n'ai pas de problème avec ma famille, pas de gens qui me détestent, pas de soucis particulier. Je suis en bonne santé, plus ou moins. J'ai l'impression que ma dépression vient de ma circoncision (au vue des photos de famille que j'ai regardé) et que le problème est resté depuis. Pourtant, je ne suis pas contre la circoncision. Je n'ai aucun problème avec cela. Si on m'avait circoncis à l'âge d'1 ans comme mes frères, est-ce que cela aurait changé quelque chose? je me le demande. Est-ce que le problème vient de là ou est-ce que je me trompe de piste? Je suis allé voir 2 psy, un hypnotiseur, rien n'y fait. Et quand je suis allé voir ces professionnels, je pouvais aller mieux 2 jours et ensuite je revenais à ma dépression. Je me vois comme un enfant, et pas comme un adulte. Rien n'avoir avec mon comportement mais plutôt avec ma façon de voir les choses. Je vois des gens qui ont des postes à responsabilités, qui sont connu ou pas et je suis sidéré quand je vois qu'ils sont né la même année que moi ou qu'ils sont plus jeune que moi (alors que je leur donnerais 10 ans de plus que moi). Ma perception est bloqué à l'âge de l'enfant et ma dépression me retient. Je cherche à débloquer ce qui ne va pas pour enfin vivre ma vie.
- 7 réponses
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- circoncision
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Il n'y a pas à être pour ou contre le métissage. cette question n'a pas de sens. il ne doit s'agir que d'histoire d'amour et c'est tout. Si un homme noir tombe amoureuse d'une femme caucasienne, si une femme latina tombe amoureux d'un asiatique, etc..., qui nous somme pour interdire cela? il faut laisser vivre les gens comme ils l'entendent: on a déjà fort à faire avec notre propre vie. Pour les enfants qui seront issus d'un métissage, il faudra donner le meilleur des 2 cultures mais il ne faut pas qu'il soit perdu, le cul entre 2 chaises, entre les cultures de ces parents. Le plus simple est de lui donner l'amour du pays ou il nait, grandit, réside, point barre. Cela fera des patriotes, parlant plusieurs langues, ayant une grande ouverture d'esprit dès le départ par le biais de ses parents. ça contribue à donner des gens sains, et ouvert mais tout cela est possible quand on ne politise pas l'amour entre 2 personnes et l'éducation du jeune enfant métis. Donc, faire la promotion du métissage est idiote. Je trouve aussi beau un couple métisse qu'un couple issus de la même "ethnie".
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je n'ai pas compris cette phrase (en gras). que veux-tu dire?
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Un article qui montre clairement le problème qu'a la France avec ses membres de couleurs. http://leplus.nouvel...obref=obnetwork Ne pas être vu comme représentant d'un groupe La volonté du "je"
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évite de dire que je suis faible. Mes parents sont bien métis selon la définition que tu en fais. Contrairement à toi, mes parents m'ont éduqué à la française. Ils m'ont toujours parlé en français, même en vacance au Maroc. On fêtaient noël, pâque. Contrairement à toi, mes origines se voit sur mon visage et donc, j'imagine qu'on me demande bien plus souvent que toi quelles sont mes origines. Je prends note de tes conseils (ceux que j'ai pu déceler).
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j'y ai réfléchis pendant la nuit (j'ai quand même réussi à dormir!). Je pense que ce qui me dérange en dehors de cette question "t'est de quel origine?", c'est le fait d'avoir une origine arabe. Je m'explique. Depuis le début du XXI siècle, les arabes sont la cible des principaux maux de ce monde. Lorsqu'il y a un attentat, et qu'on nous donne les noms de ceux qui ont perprété cet acte, ce sont souvent des noms arabes. Je me rappelle plus de la dernière fois ou je n'ai pas entendu pas un nom arabe. Quand on parle d'intégrisme, de gens qui font peur avec leur grande barbe ou leur accoutrement ou leur pratique (voiler leur femme), il s'agit de musulman et donc on entend des noms arabes. Avant même ces attentats et encore aujourd'hui, quand on pense délinquant, on imagine un jeune en jogging et ce sont souvent des gens avec des noms arabes et quand ils n'ont pas de noms arabe, ils sont noirs ou bronzé de peau. Je suis bronzé de peau et mon nom de famille est oriental. A chaque fois que j'entends qu'un islamiste commet un attentat, ou qu'un acte de délinquance a été commis par quelqu'un qui a un nom arabe ou qui est bronzé de peau, je considère, à juste titre, qu'il salit les gens comme moi qui n'ont rien fait et ça me fait mal. Quand on parle de gens qui se considère plus comme étant du pays de leur parents ou grand-parents, plutôt que de la France, ce sont des gens qui sont bas dans l'échelle sociale, qui ont un vocabulaire mélangant français et argot de la langue de leurs parents et qui fête la victoire de l'équipe de football de leur ancêtre (cf les algériens aux champs élysées pour la qualification pour la coupe de monde foot 2014). Je m'habille correctement, je porte un jogging uniquement pour faire une activité sportive, le seul argot que j'utilise, vient du patois savoyard (et encore uniquement avec des savoyards, pas quand je suis à Paris, Lyon, ou Bordeaux), je n'écoute ma musique à fond pour en faire profiter les gens dans le bus, j'écoute du jazz, du rock, de la musique classique, très peu de musique dites "urbaine). Je vous fais tous les cliché mais vous avez compris. Mon nom de famille mais surtout mon origine me ramène à des energumènes qui salisse ma personne. Il y a un adage qui dit que lorsqu'on rencontre une nouvelle personne, les 2 premières minutes sont importantes. Quid de mon interlocuteur, s'il énumère dans son esprit, tout ce qui est en rapport avec les noirs et les arabes (les reportages à la tv, les gens rencontrés dans les transports en commun, peut-être une ancienne agressions faite par une personne de couleur). j'utilise beaucoup de cliché mais c'est la réalité, je le vois sur certains visages quand je sers la main à une personne que je n'avais jamais rencontré avant. Une fois, le frère d'un ami m'a demandé est-ce que j'habitais dans la cité de notre ville (alors que son frère nous ramenait suite à un match de foot). Je lui ai di que j'habitais dans un quartier résidentiel et que je n'avais jamais habité dans un hlm ou dans une cité; il avait l'air sidéré.
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je n'ai aucun problème avec ma couleur de peau, je me dis que je suis bronzé toute l'année, que je suis un enfant du soleil. à 18 ans, j'étais vraiment mal. Aujourd'hui, je sais que je suis français, j'ai fais ce choix car je me suis posé la question "qui je suis?". C'est plus le fait de me demander sans cesse quelles sont mes origines qui me tracasse. Mais je sais qu'on me posera toute ma vie cette question. Quand je suis à l'étranger, je dis que je suis français et les gens s'arrêtent à ça (d'ailleurs, ça s'entends à mon accent). Quand je suis dans mon pays, en France, si je dis que je suis français, les gens me posent ensuite la question" mais tes parents, ils viennent d'ou?" . C'est systématique et cela se passe avec tout le monde, les gens dont on sent le racisme et les gens qui posent la question par curiosité. concernant les individus de 2ième génération issus de parents de même origine, je n'ai pas d'avis. Je ne vois pas où tu veux en venir. Beaucoup de français d'origine étrangère dont le côté "étranger" se voit sur leur faciès se plaignent de ne pas être intégré, d'être toujours ramené à un pays qu'ils ne connaissent pas. Ils répondent rapidement ou ne répondent pas et ne cherchent pas à en débattre. Je ne prends pas en compte ceux qui se disent étranger (souvent avec double nationalité) et qui sont pourtant français.
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Merci beaucoup. ton message me remonte le moral.
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Je suis un métis, pas un 100% marocain d'origine. Je suis français, né en France, ayant toujours vécu en France. mes parents sont de nationalité marocaines mais sont eux aussi des métis (mais du Maroc). Je suis partagé entre la couleur noir et la couleur blanche, le Maroc et la France, mon prénom français et mon nom de famille oriental. Quand on me demande de quel origine je suis, on me demande de choisir un camp. Quand je dis que mes parents sont marocains, on me parle du Maroc, comme si je connaissais ce pays, sa culture et que ça me fait plaisir qu'on me parle de cela alors que je suis un descendant de marocain, pas quelqu'un qui vient de débarquer dans ce pays qu'est la France. Je connais plus de choses sur la fondue savoyarde ou le patois savoyard que le couscous ou la langue arabe par exemple. Je ne me sens pas arabe de culture et mes parents ne le sont pas mais comme ils sont né au Maroc, ont grandis là-bas, ils sont assimilé aux arabes. Leurs ancêtres ont pris des noms arabes et se sont assimilé à la culture marocaine mais je vois bien que mes parents ne se sentent pas arabe mais au moins, ils ont un pays qui ne les rejette pas ( le maroc) alors qu'on me fait sentir que je suis un étranger en France et un français au maroc. ne viens pas me dire que c'est un faux problème alors que tu n'a pas vécu une once de ce que j'ai vécu. C'est très facile de critiquer. Quand on te demandera ton origine x fois, tu comprendras ma situation.
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La seul différence, c'est que je suis bronzé de peau, un haut-savoyard dans l'imaginaire des gens ne peut pas avoir la peau bronzé mais je prends note du conseil. Merci de ta sollicitude. Si on me demande, je dirais que je suis français de Haute-Savoie, s'ils continuent et me demandent d'ou viennent mes parents, je leur dirais qu'ils sont aussi de Haute-Savoie (après tout, mes parents sont arrivé à l'adolescence, se sont rencontré en Haute-Savoie, un mariage d'amour et pas du tout arrangé et ça fait 40 ans qu'ils vivent en France). Après, j'aurais droit à un "mais t'as été adopté?" et je leur dirais "non mais au lieu de me poser des tas de questions, demande-moi directement pourquoi ma peau est bronzé contrairement à la tienne, si c'est ta question." j'imagine le malaise. Bien entendu, je répondrais directement avec les gens avec qui je m'entends et dont je ne sens pas le réquisitoire à mon encontre. Je pense réagir ainsi pour la suite de mon parcours de vie.
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Merci. oui, l'exaltation de la différence a fait plus de mal qu'on ne le croit. C'est une richesse certes mais de là, à en faire une fierté, je ne comprends pas.
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je n’occulte rien mais je sens pleinement français. la chose, c'est que j'ai un prénom français et un nom arabe. On me fait la remarque comme si j'étais un traître à une "communauté". et je me dis que lorsque j'aurais traduis mon nom et que je continuerais à dire que j'ai des origines marocaines, on essaiera de comprendre pourquoi j'ai traduis mon nom et le sentiment de culpabilité continuera à rester. Je veux être moi, ma propre personne, point. Je ne rejette ni mes origines, ni le pays qui m'a vu naître et grandir mais je ne supporte plus ce communautarisme, ce tribalisme. j'étais choqué en allant à Paris pour la première fois de ma vie de voir une dizaine de mecs noirs habillé tous pareil à châtelet ou des mecs utilisant des expressions arabes comme s'ils étaient de transit dans ce pays. Je ne veux pas être endoctriné ou suivre un mouvement, je veux être moi. je suis une personne, pas le représentant d'une culture ou d'une communauté.
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Quand on le demande une fois, ça va. Quand on entends la question plusieurs fois sur une période d'1 mois par exemple, on en a marre car on se sent au final "étranger" et on se dit que si on était blanc français de souche ou français d'origine italienne, allemande ou que sais-je, on nous poserait jamais la question.
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Quand je dis haut-savoyard, ils me répondent " mais tes parents, ils viennent d'ou?" c'est toujours le même schéma.
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Bonjour, je souffre de mes origines, je vis une crise identitaire. Je suis français né en France de parents marocain, un père noir, une mère blanche. j'avais déjà posé plusieurs post sur un éventuel changement de nom de famille. Mon prénom est français et mon nom est oriental. J'en ai marre qu'on me dise à plusieurs reprise "t'est de quelle origine"? Question inodine s'il en est, attisé par la curiosité de l'individu qui me pose la question mais qui lorsqu'elle est répété à plusieurs reprise, commence à me faire sentir mal. je le sens comme un réquisitoire, comme si ce que l'on retenait de moi, était que je vienne de l'étranger. Mes parents m'ont toujours parlé en français et n'ont jamais cherché à me pousser dans la religion musulmane. Lorsqu'il faisait le ramadan, je voulais le faire par mimétisme. Ils me disaient "fais comme tu veux". Je l'ai fais de 12 à 18 ans. Mais à 18 ans, j'ai quitté pour la première le domicile familial pour continuer mes études et suis allé vivre dans une grande ville. J'ai connu pour la première le communautarisme, les questions qui déranges, les étiquettes qu'on vous porte. J'étais choqué de voir des gens, qui ethniquement me ressemblait, mais qui se comportait par leur langue, leur leur démarche comme s'il venait de débarquer en France. Ils ne se mélangeait pas ou très peu. Quand ils apprenaient que mes parents étaient marocain, ils me posaient plein de question sur le maroc et sur mes goût concernant la culture orientale. Je ne savais quoi répondre. à part des vacances l'été au Maroc, quand j'étais petit, je ne connais rien de ce pays et je n'ai jamais été attiré. Je suis haut-savoyard. Ma jeunesse en Haute-Savoie fût magnifique. Jamais, on ne m'a jamais fais sentir différent. Jamais, on ne m'a demandé de quelle origine j'étais et c'était la même chose pour mes parents. Vivre dans une grande ville fût une expérience détestable la première année. Je vis une crise identitaire, je pris une vingtaine de kilos. Noirs, blancs, marocains, français, musulmans, je ne savais qui j'étais et je suis tombé en dépression, ratant par la même occasion mes études (que je ne repris que quelques années plus tard). Dans un monde parfait, quand je me présenterais, je donnerais mon prénom et ce sera tout. à l'étranger, quand on me disait d'ou je venais, je disais que j'étais français et j'en étais fière. Je suis un passioné d'histoire et j'aime les grands noms qui on fait ce pays. Je connais l'hymne national, je me sens français. Ce n'est pas une histoire de racisme (ou presque), c'est surtout qu'on me demande de choisir mon camp, à moi, un métisse. Pendant longtemps, j'étais réfractaire à l'idée de donner mon avis, de choisir un camp. Je suis attaqué par des gens non-musulmans qui me demande sans cesse de quelle origine tu est. Il suffit d'être un peu bronzé dans ce pays pour qu'on vous le demande. Et je suis attaqué par les gens marocains, maghrébins musulmans, qui me demande d'être dans la religion et que je ne suis pas et que je ne serais jamais un français. J'ai mal, très mal. j'écris ces lignes avec des larmes aux yeux. Après ma crise identitaire à 18 ans, j'étais retourné en Haute-Savoie et m'était retiré du monde. Et maintenant que j'ai repris mes études (il y a 2 ans), je côtoie à nouveaux les gens et j'ai l'impression de souffrir comme lorsque j'avais 18 ans. Je sais qu'apriori je traduirais mon nom de famille, mais même ainsi, je continuerais à souffrir. Comment faire pour avoir la conscience tranquille? Mes parents savent un peu que je souffre mais depuis quelques année (en vieillisant) et suite à quelques soucis de santé, ils sont rentré un peu plus dans la religion musulmane et me parle un peu plus souvent en arabe. Rien de bien méchant mais j'ai l'impression d'être seul. Il y a des tonnes de métisses mais des "métisse oriental non musulman et fière d'être français", je n'en vois pas.
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Une politique à la Orban, une politique strict sans les travers d'une dictature
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+1 oui, je dis que je viens de haute-savoie mais les gens insistent. Je ne dois pas céder et les laisser converser entre eux.
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Ces gens, tu les croise tout le temps dans les grandes villes, dans les centres commerciaux, quand c'est le ramadan et que je mange à cette période , quand ils sont amis d'ami, quand tu va dans une soirée. Je les évite, j'écourte les discussions, je ne deviens pas amis avec eux. Je suis à un age ou je choisis mes connaissances mais on tombe quand même sur certaines personnes de ce genre. j'aime rester poli et courtois en société mais je pense qu'a l'avenir, je n'hésiterais pas à être plus "direct" sans rentrer dans la violence, bien entendu.