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*craig

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Tout ce qui a été posté par *craig

  1. Excellente remarque. On peut aussi l'appliquer à tous les gens qui se sont impliqués dans la résistance, au mépris des menaces pour eux-mêmes et pour leur famille. Le rapprochement est osé, j'en conviens: ceci pour dire que placer l'intérêt commun avant l'intérêt personnel ou familial n'a pas toujours un défaut: ça a été ici appliqué à un bien moindre niveau par Dominique Venner pour des idées qu'on peut juger contestables. Mais il l'a fait pour ce qu'il croyait être juste et important pour la société dans laquelle il vivait , à tort ou à raison. Il faudrait également connaître l'avis de sa famille: sûrement est elle effondrée par cet acte. Peut-être aussi le comprend-elle, à défaut de l'approuver.
  2. Cet homme a jugé que les idées étaient impuissantes à défendre ses idéaux. Il a choisi de marquer les esprits par un acte fort. Je pense qu'il s'est trompé en choisissant un lieu à si forte portée symbolique, on ne juge que l'acte et pas sa cause. Se suicider en pleine conscience pour une idée, c'est du fanatisme: c'est Stepanovitch qui demande à Kirilov de servir la cause en se tuant. Même si cet homme n'était "pas net", cette forme de fanatisme a l'avantage de retourner la violence de l'acte contre soi-même, donc ne pas entrainer l'autre dans la mort. C'est assez rare de nos jours pour être souligné.
  3. Quelles que soient ses raisons , il a choisi de donner un sens à sa mort, celui qu'il a évoqué. Respectable? sa personne, ses idées, tout dépend quelles sont les nôtres. Mais son geste, je le respecte, même s'il me choque profondément.
  4. Ce qui est respectable, c'est que cet homme s'est donné la mort pour ses idées. Que ces idées soient discutables, que le lieu de ce suicide soit critiquable, oui. Mais dans un monde ou nombre de personnes sacrifient la vie des autres à leurs idéaux, cet homme n'a sacrifié que la sienne. Si ça n'en fait pas une personne respectable pour autant, cette mort n'a rien de méprisable.
  5. Dominique Venner dirigeait également la "Nouvelle Revue d'Histoire", un magazine certes orienté, mais de grande qualité. (Rupert801 m'a précédé.) Il a voulu marquer les esprits par ce suicide, éclairer des consciences qu'il pensait ternies à tort ou a raison. Son geste est voué à l'échec, parce que le pourquoi de sa cause s'efface devant ses mauvaises manières: Dans les milieux nationalistes, se suicider dans une cathédrale, "cela ne se fait pas".
  6. *craig

    Lutte contre l'homophobie :

    Surveillez votre vocabulaire, ce propos est obsolète.
  7. J'ai compris "hors-norme" comme "en dehors de la normalité", donc indépendamment d'elle, d'où ma réponse. J'ai mal compris. Ma réponse est donc hors-propos.
  8. *craig

    Lutte contre l'homophobie :

    Les socialistes proposent de supprimer le mot homosexualité.
  9. Non, elle n'a pas joué avec le petit Grégory.
  10. C'est prendre la conséquence pour la cause. Ces êtres que vous qualifiez d'hors-normes doivent leur grandes découvertes, nous leur devons ces grandes avancées parce que justement ils se sont appuyés sur la normalité, pour la dépasser. Ce faisant, ces découvertes, ces avancées ont rejoint les rangs de la normalité, sur laquelle s'appuierons d'autres êtres pour en repousser toujours plus loin les limites.
  11. Il a surtout su imposer sa normalité au monde.
  12. Au vu de mon niveau d'intelligence, je ne peux faire autrement.
  13. Votre raisonnement religio-philosophico-new age est très convaincant, quoiqu'incomplet. En étendant votre raisonnement, s'il ne s'agit que d'harmonie, un individu destiné à être actif décidant d'être passif la trouvera auprès d'un individu ayant lui troqué sa passivité pour l'action. Son energie sera alors parfaitement utilisée en harmonie avec l'adoption de son principe. Absurde, j'en conviens. Ceci pour suggérer qu'un raisonnement logique, si convaincant soit-il, n'en est pas toujours vrai pour autant.
  14. *craig

    L'humeur du jour

    Tristesse. J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentie, J’en étais déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré. Alfred de Musset
  15. Monsieur François Hollande, ci-devant président socialiste de la république française, prévoit de prolonger la durée des cotisations donnant droit au départ des salariés à la retraite de quelques années. Sans doute arriverons nous à l'âge vénérable de 65 ans, voire plus dans quelques années. C'est une nécessité, semble-t-il. L'allongement de l'espérance de la durée de vie va également en ce sens. Si le bien du pays et des générations futures l'exige, pourquoi pas? d'autres générations sont mortes à la guerre pour nous, et on ne nous demande pas, me semble-t-il, de nous tuer au travail. Ce qui m'interpelle, dans ce projet, c'est qu'il suppose l'abrogation d'une ordonnance elle-même socialiste de mars 82, où monsieur François Mitterrand, ancien président socialiste de la république française, nous présentait l'abaissement de l'âge de la retraite à 60 ans comme un progrès social. Dès lors, la question se pose: est-ce à dire que monsieur Mitterand a manqué de vision politique de l'avenir en ne sachant prévoir les conséquences économiques et sociales d'une telle réforme, ou a-t-il cyniquement fait preuve de démagogie à des fins strictement électorales? Toujours est-il qu'il est savoureux de voir un président socialiste avouer implicitement l'erreur et l'échec de son prédécesseur, plus amusant encore de le voir se dépêtrer à essayer de la réparer. Allez, le discours est le même, chez les deux François: "il faut réformer le système des retraites". L'un doit se retourner dans sa tombe, l'autre tomber sans se retourner.
  16. D'après l'avancée des dernières recherches médicales, vous serez morte dans deux heures. Adieu.
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