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Jésus a-t-il sauvé la femme adultère ?
Scénon a répondu à un(e) sujet de yagmort dans Religion et Culte
Oui, les pharisiens sont présentés comme très savants, et leurs questions n'étaient pas idiotes. -
Oui, et c'est là, en Égypte, que son mari Abraham acquit Agar comme servante.
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La maman d'Ismaël, Agar, était égyptienne.
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Jésus a-t-il sauvé la femme adultère ?
Scénon a répondu à un(e) sujet de yagmort dans Religion et Culte
On a le droit, je ne critique pas votre démarche. La mienne cherche généralement à s'aligner (plus ou moins maladroitement) sur celle des grands maîtres du judaïsme et du christianisme, selon lesquels tout verset biblique nécessite une exégèse inspirée et éclairée par le même Esprit que celui qui l'a dicté. Ou comme le dit Platon : on ne peut jamais lire et comprendre un texte inspiré sans l'assistance de son auteur. Cela n'exclut nullement une lecture plus ou moins littérale et historique des textes bibliques, qui garde ses droits. -
Cela a le mérite d'être franc, et cela me dispense désormais de toute discussion sérieuse avec vous dans le domaine de Religion et Culte.
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Jésus a-t-il sauvé la femme adultère ?
Scénon a répondu à un(e) sujet de yagmort dans Religion et Culte
Une interprétation traditionnelle de ce passage dit que le Seigneur écrit les péchés de tous. Comme les Évangiles et Jésus lui-même se rapportent constamment à la Torah, il y aurait ici une allusion à Jérémie 17, 13 : « Ceux qui se détournent de toi seront inscrits dans la terre, parce qu'ils ont abandonné la fontaine d'eaux vives, Seigneur ». Imaginez un peu la scène : les scribes et les pharisiens rappellent à Jésus que selon la Loi de Moïse la femme adultère devrait être lapidée, et ils voient le Seigneur écrire devant eux leurs propres péchés cachés ! On peut s'imaginer Jésus écrire sur la terre une phrase telle que : «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur». Pas mal de ces hommes se seront reconnus à l'instant... On comprend ainsi mieux la réponse que Jésus leur donne, et les mots «accusés par leur conscience». Avant-goût du Jugement où toutes les actions, pensées et paroles de chacun, même les plus secrètes, seront brusquement dévoilées devant tous. Sacré Jésus ! On ne la lui fait pas. -
Je m'y perds... Une nouvelle fois : ce n'est pas ce que vous avez dit plus haut ; je vous cite : Vous paraissez un peu brouillon pour quelqu'un qui prétend avoir les yeux grand-ouverts.
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C'est un peu évasif... Je dois donc me contenter de votre témoignage tel quel : Dieu lui-même fait s'effondrer le toit de certaines églises. Par curiosité, je me permets de vous poser une question indiscrète : comment savez-vous que c'est Dieu ?
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Je me demande si vous n'avez pas perdu le fil de la discussion, d'autant plus qu'entre-temps@querida13 a proposé ce genre de lien, et que la réponse que je lui ai faite rejoint celle-ci : J'ai moi-même parlé de «édifices religieux branlants», ce à quoi vous avez répondu : «Mais des fois Dieu fait tomber le toit d'une église sur la tête des priants». Je ne doute pas une seconde que des toits d'église s'effondrent un peu partout et depuis longtemps, à partir du moment où ils sont branlants ; ni qu'il y ait des victimes. Votre «mais» suggérait que vous pensiez à un événement autre qu'un effondrement plus ou moins ordinaire ; à un effondrement où Dieu lui-même manifeste son action, ou sa colère. Je me disais que vous pensiez peut-être à l'incendie assez récent de Notre-Dame de Paris...
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C'est exactement ce qu'a fait Paracelse, sans cesse ; en ne s'arrêtant d'ailleurs pas là, mais en remettant aussi en honneur le sens des textes bibliques.
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Jésus a-t-il sauvé la femme adultère ?
Scénon a répondu à un(e) sujet de yagmort dans Religion et Culte
Comme l'a bien montré @yagmort, le but des pharisiens était de piéger Jésus, qui ne s'est pas laissé prendre. Le féminisme n'a rien à voir ici. On peut supposer que si on avait amené devant Jésus un homme accusé de blasphème et menacé de lapidation, le piège et le procédé employé pour y échapper auraient été les mêmes. -
Merci de la référence. Je ne vois pas à quel passage vous songez... Il y est question de «cent mille infortunés [...] enterrés sous leurs toits», mais pas de «priants» sur qui «Dieu fait tomber le toit d'une église».
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C'est possible... J'ignorais. D'où tenez-vous cette information ?
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Ah ça ! il faut avouer que certains édifices religieux sont aujourd'hui branlants, et qu'ils doivent se débrouiller avec des béquilles. Mais il est dit aussi : « Il vaut mieux une Église tiède, branlante et profanée, que pas d’Église du tout, car un paralytique aveugle peut encore parler, tandis qu’un mort ne peut plus rien faire pour quiconque. »
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Cela est parfaitement compréhensible, d'autant plus que c'est un phénomène aussi vieux que celui des religions, car il est dit : « Certains hommes recevront ici une magnifique révélation et pleureront de joie. D’autres n’y verront qu’une absurdité sans nom et ricaneront de mépris. » Chacun se cantonne à son rôle.
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Jésus a-t-il sauvé la femme adultère ?
Scénon a répondu à un(e) sujet de yagmort dans Religion et Culte
Oui, c'est à peu près cela. Je viens de voir, grâce au lien que vous avez donné, qu'il s'agit bien de l'Évangile des douze apôtres : à la fin du dixième fragment, la réponse est un peu plus longue que cela, mais elle s'arrête malheureusement en raison d'une lacune dans le texte. -
Jésus a-t-il sauvé la femme adultère ?
Scénon a répondu à un(e) sujet de yagmort dans Religion et Culte
Et puisque vous parlez de cet Évangile, il existe aussi un (autre ?) Évangile apocryphe – je n'ai pas le courage de le rechercher – où le dialogue entre Pilate et Jésus est plus long et plus détaillé que dans l'Évangile canonique de Jean. Dans ce dernier, il y a une brusque et étrange transition : « Pilate lui dit [à Jésus] : “Qu'est-ce que la vérité ?” Et ayant dit cela, il ressortit vers les Juifs et leur dit : “Je ne trouve aucune faute en lui”. » (18, 38) De mémoire, je crois que dans l'Évangile apocryphe, Jésus répond à la question de Pilate. -
Jésus a-t-il sauvé la femme adultère ?
Scénon a répondu à un(e) sujet de yagmort dans Religion et Culte
Précisons néanmoins que dans ce passage, Pilate ne semble s'intéresser qu'à la question de savoir si Jésus se dit bien le roi des Juifs, et qu'après un bref interrogatoire, il conclut: «Je ne trouve rien de coupable dans cet homme». -
Jésus a-t-il sauvé la femme adultère ?
Scénon a répondu à un(e) sujet de yagmort dans Religion et Culte
Bien vu ! Je n'y avais jamais songé, mais le piège semble bien être celui-là ! Comme vous le rappelez, les Juifs, sous la domination romaine, n'avaient plus le droit de condamner à mort. Les pharisiens – gens en effet éminemment calés dans leur tradition, et dont chaque intervention dans les Évangiles est intéressante – semblent donc demander à Jésus: «Alors? on lapide comme le veut notre propre Loi juive? ou on ne lapide pas, conformément à l'interdiction romaine?» S'il avait répondu par la négative, il se serait avéré un piètre connaisseur de sa Loi. S'il avait répondu par l'affirmative, sa réponse aurait été celle d'un agitateur public: «N'écoutez pas les Romains!» Excellent ! Et il s'en est tiré comme un chef ! Entre parenthèses, je me souviens d'un commentaire sur le passage suivant : Ce commentaire disait en gros que les plus âgés s'en vont les premiers, car ayant vécu et donc péché depuis plus longtemps que les jeunes, ils ont forcément une conscience plus chargée... -
Exploitée par qui ? Par ceux qui préfèrent clamer la supériorité de leur propre religion par rapport à celles des autres ?
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Merci du conseil. Le créateur de Mickey ne semble pas avoir la prétention de proposer le même genre d'enseignement que les Évangélistes et les mythologues grecs. Par contre, je vous conseille le modèle dont il s'est inspiré : Makit, une histoire de souris au temps des pharaons, de l'archéologue Jean Capart qui, soit dit en passant, ne s'est pas contenté de dire aux autres ce qu'ils devaient dire à Dieu de sa part, mais qui a eu le culot de s'en charger lui-même – au prix d'une frousse peu commune. C'est pourquoi votre : « Avez-vous peur de lui dire ? » a des relents d'aveu forcé. Quoi qu'il en soit, je vous ai cité ou paraphrasé plusieurs fois des auteurs plus récents que celui des aventures de Mickey, sans que vous paraissiez y avoir porté le moindre d'intérêt...
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Lu à l'instant dans un autre fil, au sujet du même ange Gabriel : Pour rappel, Jérôme écrit que, lors de la visite de l'ange, la Vierge Marie crut mourir.
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Merci de ce commentaire très intéressant ! Quant à l'humilité, le mot vient du latin humus, « terre », un lieu bas. Un texte traditionnel dit : « En voulant aller directement à la lumière de vie, nous risquons de nous épuiser contre la vitre de la raison humaine et de ne pas sentir le courant d’air de l’inspiration divine qui vient de la porte étroite, cachée dans l’ombre de notre prison terrestre. » On pense à la mouche qui, dans son désir de rejoindre l'azur, s'épuise en haut contre la vitre, alors qu'il lui suffirait de descendre jusqu'à la fente située tout en bas pour sortir et retrouver l'air libre.
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En relisant tous nos échanges, je me demande si vous vous n'êtes pas trompé d'interlocuteur en écrivant ces mots, en me confondant avec @pentecote6703. Je le signale à tout hasard. Quoi qu'il en soit, j'en profite pour réagir au “jeu de prophète” que vous m'avez attribué ; je comprends à présent à quoi vous faites allusion. Ce texte au futur, vous pouvez tout aussi bien le mettre au conditionnel. J'ai simplement voulu brosser le portrait de ce qui arrive à quasi chaque prophète, et ce en me basant sur ce qu'on lit à ce sujet dans les différentes traditions ; cela ne va pas plus loin. Bref, ce n'était pas pour “jouer au prophète”, mais seulement pour rappeler le scénario habituel dont les prophètes sont victimes. Si un dieu devait un jour se manifester à vous ici-bas pour vous confier une mission, c'est apparemment ce destin-là qui vous attendrait, athées et même nombre de croyants se moqueraient allègrement de vous, et vous seriez bien embêté. Et comme le disait Jérôme : « Ignorer les Écritures, c'est ignorer le Christ ».
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Sans aucunement critiquer la manière dont chacun se positionne par rapport à la foi, il convient de ne pas minimiser le sens des verbes parler et entendre. Souvent, même les croyants n'osent plus nettement concevoir un Dieu ou un messager de Dieu qui parle, c'est-à-dire dont la parole est perceptible, audible et féconde.