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l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Je vois ! Imagine que je te demande de recopier le contenu d'une collection de livres, comme l'encyclopédie papier Universalis par exemple, penses-tu pouvoir t'exécuter sans aucune erreur de retranscription ? Non, bien sûr, et bien, il en va de même dans ( ou dans le renouvellement d' ) une cellule, y compris une gamète ou lors d'une mitose, et si l'erreur tombe sur une partie " non-codante " alors ce n'est pas si grave, en revanche si elle tombe sur une partie codante, elle aura un effet, de imperceptible à rédhibitoire. Tu peux songer à une erreur dans un programme de sureté nucléaire, ou des futures voitures autonomes, dans la communication informatique entre les consignes manuelles d'un chirurgien et le patient qui se trouve à l'autre bout du monde trituré par des bras robotisés pilotés. Le moteur: " la faute à pas de chance ", comme toi lorsque tu recopies mal un mot, même si on peut avoir des pistes d'explications, comme la fatigue, ce que tu as consommé, un trouble psychologique/nerveux, un conditionnement anodin entre un son pendant la copie et ton cerveau, une maladie, une distraction, une pensée qui est venue se greffée dessus, etc... Pour les gènes, je t'en avais donné quelques unes. Maintenant ce que je peux te dire, c'est que les espèces telles qu'on les a définies jusqu'à présent, pourraient bien être sérieusement remises en cause, par la science, à commencer par l'holonbiotie, comme pour nous autres les humains, nous sommes autant déterminés par nos gènes que par nos hôtes en l'occurrence intestinaux ! Tous les êtres vivants sont en symbiose, soit une endo-symbiose, en plus d'une exo-symbiose inévitable, c'est à dire que nous sommes tous dépendants vitalement d'une ou plusieurs autres êtres vivants en nous ou en dehors de nous, ou ayant vécus en nous, et il en va pratiquement de même pour tous les êtres pluricellulaires, il n'y aurait qu'une grande chaine/filet du vivant, avec des mailles interconnectées par ci, par là... Et puis il y a l'épigénétique également... toute une histoire, un monde qui s'ouvre... -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Merci pour ta réponse. Je ne comprends pas cette vue : comment expliques-tu que l'évolution s'oppose. C'est quoi, une intelligence, une intuition qui "s'oppose"? Qui décide le pourcentage dans le sens du progrès ou du recul ? D'un point de vue de sa signification, ce qui se meut l'est par rapport à ce qui est fixe ( ou considéré comme tel ), par exemple la chaise posée parterre est fixe par rapport à la Terre, ( quand bien même cette Terre n'est pas immobile ), à l'inverse les nuages se meuvent dans l'atmosphère par rapport au sol à l'aplomb. De même, ce qui évolue l'est par rapport à ce qui n'évolue pas, qui reste donc égal à lui-même indéfiniment, et le sens de ce changement n'a aucune importance, il peut très bien être subjectif, comme la notion de progrès ou de régression, ce qui importe de garder à l'esprit, est essentiellement l'idée de non fixisme, de non stagnation, de non constance, voilà à quoi s'oppose l'évolution, à la permanence, à la fixité. Mon propos ne fait pas intervenir d'intelligence, ni d'intuition, et le subjectif n'entrave/n'empêche pas le constat de non permanence, ce dernier n'intervient que pour juger de la bonne ou mauvaise direction selon ses propres critères. Partons de cela alors, supposons une collection de quelques individus, qui ont tous changé, et que ceux-là se trouvent coincés en autarcie quelque part, si ils ont un mode de reproduction sexuée, et que les deux genres sont présents, ils risquent fort de se reproduire entre eux, les amenant à se croiser, et par le jeu des échanges héréditaires, favoriser un des caractères ou quelques uns, dans un premier temps. Mais gardons à l'esprit que peut-être la cause des " transformations " initiales ne s'est pas tarie, et qu'elle continue d'oeuvrer sur plusieurs générations, sélectionnant au fil du temps quelques spécificités dans le groupe, ainsi de suite, s'accumulant petit à petit, à travers le brassage de ses membres/individus. D'un point de vue extérieur, en visionnant en accéléré ce processus, nous pourrions voir la dérive depuis le début, jusqu'au dernier instant, et si les modifications apportées sur le long terme ( toujours dans l'isolement ) finissent par devenir un obstacle à un éventuel croisement avec un autre groupe qui était resté semblable ailleurs à celui de notre groupe isolé, nous pouvons alors conclure, en disant qu'une nouvelle espèce est née ! Bien que l'interfécondité ne soit pas un critère absolu, c'est-à-dire que si la fécondation ne peut avoir lieu, nous sommes fixés, en revanche si la fécondation " forcée " fonctionne, on peut quand même être en présence de deux espèces, mais qui s'hybrident, dans ce cas, c'est en général plus difficile et subtile de reconnaitre la présence effective de deux espèces différentes, parfois on parlera plutôt de races, de variétés, d'ethnies, etc... Bien souvent ce forçage est du fait de l'homme justement ! Il nous faudrait donc regarder ce qui se passe naturellement entre ces deux supposées espèces, même proches anatomiquement, biologiquement ou génétiquement: imagine si l'on essayait d'hybrider un humain avec un chimpanzé, et que ça marche !? Que devrions-nous en déduire, en conclure ? ( Les nouvelles { espèces } tu ne les vois pas, parce que les mécanismes en action sont totalement asymétriques d'un point de vue temporel, comparativement à la destruction/disparition: par exemple il a fallu des siècles pour construire des cathédrales, mais il faudrait quelques secondes pour les détruire/anéantir par une bombe suffisamment puissante, de même, il faut un temps conséquent pour qu'une nouvelle espèce émerge, invisible sur une génération d'humains, mais un temps palpable/mesurable à notre échelle pour l'éradiquer, voilà ce qui t'est mystérieux ! ) -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
C'est donc bien que les espèces ne sont pas fixées, non ? Et si elles ne sont pas fixées, c'est qu'elles... évoluent ! Ce n'est pas le même type d'évolution, elle est plus culturelle que " naturelle " ( = biologique ). Qui a parlé de progrès ? Je parle d'évolution ! Une évolution va aussi bien dans le sens d'un " progrès " que dans le sens d'une " dégénérescence ", puisque évolution s'oppose à ce qui est fixe, constant, non au sens de la modification. Quand j'ai parlé " d'erreur ", il fallait l'entendre comme ce qui ne correspondait pas à l'original, si sur une vingtaine de milliers de gènes pour l'homme, tu en as un qui a une autre conformation que celle de ses parents, il y a eu une erreur de transcription ou une modification à cause d'un élément quelconque ( rayon X, agent mutagène, radioactivité, chimique, et... ). Sinon je suis d'accord, nous jouons aux apprentis sorciers, nous devrions être moins pressés et assurer ce que nous entreprenons. L'un n'empêche pas l'autre, on peut être dans une phase de déclin, d'extinction, à cause principalement de nos actions inconsidérées, et en parallèle avoir les espèces qui évoluent, sauf que dans la nature, et non en laboratoire, cette évolution est très très lente, ou si elle est rapide elle concerne les êtres vivants les plus simples, comme les microbes, dont on entend parler depuis quelque temps ( résistance aux antibiotiques, aux vaccins etc... ), mais ils sont invisibles, donc on ne se rend pas compte, par nous-même, pour les autres plus gros ( avec des organes ), c'est beaucoup plus long, plus long que la vie d'un homme ! D'une certaine manière oui, mais différemment des mammifères, on sait aujourd'hui que les plantes communiquent entre elles, et qu'elles réagissent en conséquence, de même certaines plantes ne s'étouffent pas, ne " s'étranglent " pas, elles possèdent les moyens de se détecter elles-mêmes pour éviter de rentrer en conflit avec ses propres extensions, elles sont aussi capables d'émettre des substances qui attirent des prédateurs à ceux qui les agressent, par exemples. -
l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Et non Ping ! L'homme n'a rien d'unique, si ce n'est se le demander ! : ) http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/07/23/le-mensonge-chez-nos-amis-les-betes_4695561_1650684.html http://www.editionsarchipel.com/livre/mentir-pour-mieux-vivre-ensemble/ Mais surtout cette excellente vidéo, un documentaire diffusé en 2015 sur France 5: -
Re-bonjour Zeugma, ta réponse étant conséquente, je ne peux pas à mon tour tout développer, je ne m'arrête donc qu'à ce que je te réponds, mais là où il n'y a pas de réponse, c'est que je n'y vois rien à redire ou à rajouter pour le moment. J'essaierai de me souvenir de ce que tu m'as dit sur la distinction que tu opères entre opposés et contraires. J'ai répondu à Orbes-Claire récemment, où je donne plus de précisions, et un ou deux liens internes, sur ce qu'il faut entendre et comprendre de la " vision économiste du bonheur ". Ce qui ne veut pas dire, qu'il faudrait occulter toute autre approche, mais qu'elle me semble pertinente, dans la mesure où elle explique bon nombre de situations ordinaires, et embrasse une population non négligeable. 1-Ça n'a rien d'évident de mon point de vue, autant je comprends l'idée que la multiplicité des compétences favorise un résultat plus poussé, plus complexe, autant la coopération, c'est-à-dire l'entente entre individus, doit reposer sur bon nombre de références communes, comme le langage, la culture, des états d'esprit, des mentalités convergentes, etc... où chacune prise isolément n'est pas une grande entrave, mais mises bout à bout, cela peut être un frein à la collaboration, sauf si il existe un moteur puissant qui permet un temps l'entente entrepreneuriale forcée, comme l'esclavagisme, l'argent, un besoin que l'on ne peut pas satisfaire par ses propres moyens, une pression sociale ou étatique, mais dans ce cas, ce n'est pas réellement une coopération, mais un processus d'intérêts mutuels, même si ils sont inégalitaires, que ce soit un plus grand bénéfice, ou une moindre perte. 2-Le clone n'était pas à prendre au pied de la lettre, mon ami, mais dans le sens quotidien, comme on peut le voir dans la stratification économico-sociale des personnes, elles ne souhaitent pas se mélanger, ni avoir affaire les unes avec les autres, c'est parce qu'elles y sont contraintes d'une manière ou d'une autre, en psychologie, on parle volontiers de groupe d'appartenance, même si je crois que la psychologie n'est pas une discipline qui bénéficie de tes louanges/appréciations. Ce doit être possible, effectivement, mais pas systématique. Aparté: La réalité individuelle n'est-elle pas un peu plus complexe, dit autrement, que sur certains sujets les gens seront dans un sens, et sur d'autres domaines, les mêmes personnes verront les choses à l'inverse !? Je suis désolé, mais cela ne me parait pas clair, non ce que tu dis, mais ce que ça signifie ! 1- Comment expliquer dès lors, le plaisir à faire plaisir ? 2- Mais le plaisir est du même acabit, il est désiré pour lui-même, le moyen n'est qu'un " accident ". Tu voudrais aussi dire que le bonheur part de besoins et le plaisir d'envies ? Ne peut-on pas avoir envie d'être heureux et prendre plaisir dans certains besoins ? 3- Il me semble que l'on veut prendre plaisir également pour lui-même, à partir de la connaissance d'un bien, par exemple celui d'élever son esprit, ou ses compétences, qui représentent le bien en question, et avoir grand plaisir quand cette élévation devient subitement mesurable ou la compétence acquise visible, je me permets de te donner un exemple personnel: j'ai voulu il y a quelques temps, trouver par mes propres moyens une méthode pour construire un pentagone, sans m'aider d'aucune façon de la littérature ou de connaissances préalables, le plus vierge possible, j'ai dû mettre plus de cinq année avant d'y parvenir, puis j'ai pris un grand plaisir aussi à démontrer que cette méthode était juste, et non approximative comme cela avait été longtemps le cas. C'est certes extrêmement modeste, il n'y a aucune nouveauté sans doute, aucune révolution, mais une grande satisfaction sur l'instant, et la compréhension est pour moi l'un des plus grand bien qui puisse être donné ! Sur ce point, nous ne nous entendons pas, on dirait bien. Si je souhaite du mal à une personne, mais que je ne passe pas à l'action, ce mal est bien d'origine morale, et il n'est pas le rejet d'un bien, ni le résultat d'un manque, il est présent pour lui-même, il peut être dû à un mauvais geste, une mauvaise parole de l'autre, ce qu'elle représente d'immonde ou ce qu'elle a fait, même à une autre personne. Exemple connexe: le dégoût n'est pas non plus la réaction du rejet de quelque chose de bon, ou le manque inassouvi d'une chose bonne, il est bien une réaction directe à ce qui nous écoeure, sans détour, médiatement ! Peut-être, mais qui sont-ils au juste, ces fondements ? Tu veux dire que l'on accepte cette présence, qu'on l'embrasse toute entière, non que l'on choisisse cette présence, et dans ce cas, il n'y a plus de difficulté. ( Voilà qui est plus clair, à ceci près, que le " quelle " que tu avait introduit renvoyait plus à quoi, qu'à pourquoi ) Je suis d'accord quand même. Pas d'accord, ce n'est qu'un problème de vocabulaire, car en dehors d'une société dite civilisée, il y a naturellement la notion de territoire, et la propriété n'est qu'une formalisation d'un procédé naturel, certes qui introduit sans doute des injustices, mais pas qualitativement différente de celle du " plus fort " ou du " plus malin " pour défendre son territoire, qu'il soit individuel, clanique ou sociétal. Elle n'a fait que prendre la coloration de la culture, avec ces propres critères de fonctionnement sociétaux, plus formels dirons-nous. Toute liberté a un coût Zeugma, tu le sais aussi bien que moi, c'est aussi vrai à l'état de nature, si nos ancêtres se sont battus contre des prédateurs, c'est qu'ils craignaient pour leurs vies, leurs libertés, de vivre comme bon leur semblait, au même titre que les autres animaux, chacun voulant mettre à exécution sa puissance de vivre. Nous sommes toujours dépendants d'un environnement, et donc prisonniers de celui-ci, qu'il soit naturel, artificiel ou un mixte des deux, mais il est vrai que c'est une fumisterie de faire croire aux gens qu'ils le sont, c'est bien le fait de véhiculer une telle croyance, sous couvert d'une législation ou d'une monstration tonitruante, qui est critiquable, non de ne pas être libre complètement ! Peut-être pas, tout dépend de la valeur que l'on accorde à la chose possédée ! L'interchangeabilité permet par exemple de s'affranchir de cet esclavagisme intellectuel. C'est-à-dire que cela dépend à quoi sert ce que nous possédons, et la facilité d'avoir un équivalent ! Ce qui n'empêche nullement ce que tu dis, car je suis d'accord, contrairement à celui qui a dit ça, et dont j'ai oublié le nom ( Rousseau peut-être ? ), nos droits et devoirs sont nés du choix de vivre en communauté, et ce sont leurs seules raisons d'être. Ceci constitue notre différence la plus crue ( mais je ne suis pas fâché pour autant, hein ! ). L'inconscient n'est pas qu'une simple divagation de certains esprits, et il ne peut pas se réduire à un simple oubli de la phase consciente de notre esprit, ou un décalage temporel. Nous pouvons être influencés par des évènements ou des choses qui ne passent pas par la case consciente, c'est par exemple la cas des images subliminales, même si leur emploi n'est pas à la hauteur des espérances. De plus, pour celui qui sait s'écouter, s'observer, et prendre le temps de l'analyse, de l'introspection, il est assez évident, que notre cerveau capte des informations qui ne transite pas par la conscience, et qui sont pourtant traitées en ayant un impact non nul sur nos réactions, parfois ce sera un simple bruit anodin, innocent, un parfum, une combinaison d'images, une situation similaire à une autre qui va enclencher tout un processus d'enchainement d'idées, de connexions dont on n'a pas la maitrise, ni conscience, en revanche on en subit le fruit, par l'apparition de pulsions, d'envies, d'un malaise soudain, d'un déséquilibre psychique, etc... Une expérience pas très ancienne a permis de montrer que même à l'état de non veille, nous pouvions apprendre, en l'occurrence pendant notre sommeille, où des sujets ont été victimes de leurs apprentissages nocturnes, par l'association d'une odeur désagréable et d'une musique nouvelle, puis ils ont été soumis à l'audition conscience de ce morceau qu'ils ne connaissaient pas, et ont majoritairement répondu, qu'ils ne l'aimaient pas, et réciproquement de mémoire, avec une odeur agréable. Notre cerveau est parfaitement capable de traiter des informations à l'insu de notre plein gré, il le fait aussi pendant l'état de veille, c'est un véritable centre de traitement de l'information, et je pense même que ne faisons que nous focaliser consciemment sur environ 5% de ce que l'on reçoit, tout le reste passant sous la détection de notre radar... L'aspect thérapique pose effectivement d'épineuses questions, et il y a une sujet dédié à cette problématique, où nombre d'intervenants se sont exprimés à ce sujet: Je n'ai jamais été un patient pour un thérapeute, en revanche j'ai pratiqué l'auto-psychanalyse, je ne peux donc décemment pas dire que ce soit une esbroufe, encore une fois, là où c'est problématique, ce serait sur la prétendue capacité à faire du curatif, je reconnais volontiers que c'est très compliqué, qu'il y a à boire et à manger, qu'il y a eu des abus, des dérives, mais tâchons de ne pas jeter l'eau du bain avec le bébé, malgré tout. Dit comme ça, je te rejoins globalement. À n'en pas douter, mais l'énigme qui reste et que je t'ai posée ailleurs, c'est de savoir si tout le monde le veut, et dans le cas contraire c'est plutôt mal engagé pour y remédier. Effectivement c'était très long, je suis obligé de " bâcler " mon intervention, mais je ne t'en veux pas du tout, bien entendu. À bientôt...
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Le vide, le néant, l'homme et sa vacuité
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de zenalpha dans Philosophie
Dans les sociétés ultra-modernes, oui. Je partage tout à fait cette vision, que j'ai plus ou moins donnée implicitement dans ma réponse d'avant. Encore une fois, oui. Apparemment ! Entre autres. Voilà plus précisément le point d'achoppement ! " tant que je gagne, je joue ! " Voilà la devise tacite que chacun exécute, or nous devrions privilégier une mûre réflexion et savoir s'abstenir, voire même endurer que d'emprunter des chemins incertains ou séduisants ! Autrement dit, peser ce qui est bien et mal, à l'instant et pour l'avenir, et surseoir sur l'efficience si besoin est... Ce processus ne cherche pas, il n'y a aucune intentionnalité ou volonté unique ou univoque, je me suis sans doute mal exprimé, il est ( devenu ) désirable aux yeux des acteurs qui s'en servent, tout bonnement, car ça coïncide avec quelque chose qui se trouve en eux, ça rentre en résonance. Oui, une réduction à nouveau, ou aussi une perte de repère, voire de valeurs primaires, substituées par tout un florilège de valeurs secondaires, plus arbitraires les unes que les autres. Car ça rejoint ce que tu disais un peu avant, c'est l'efficience, et donc la maitrise de l'environnement, qui pousse au sur-contrôle, à l'aseptisation de tout inattendu naturel, comme encore une fois une sorte d'inertie du mouvement initié par nos lointains ancêtres, pour se protéger de leur environnement, telle la flèche qui rate sa cible et continue sa route, et s'éloigne inexorablement... Nous avons raté le coche et nous continuons sur notre lancée inlassablement, car nous avons pourtant suffisamment de connaissances, de moyens et de biens matériels pour vivre pleinement heureux, à l'écart des vicissitudes extrêmes de l'existence... y a t-il encore possibilité d'arrêter cette réaction en chaine pour l'ensemble des individus, et prendre enfin notre temps... de vivre sereinement ? Si chacun en prend la mesure, y compris les décideurs ou les personnes influentes, possiblement ! Mais le voudront-ils/elles ? -
Le vide, le néant, l'homme et sa vacuité
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de zenalpha dans Philosophie
Bonjour Zeugma, désolé pour le délai de réponse. Je ne peux pas suivre l'exubérance de ton investissement, où tes idées ( intéressantes ) prolifèrent, presque chacune de tes remarques pourrait demander un développement spécifique, j'en suis rendu à ne faire que rebondir sur les quelques points qui nous éloignent, et je sens venir un début d'anicroches, si j'ose dire, après avoir été longuement sur la même longueur d'ondes, mais c'était prévisible ! Non que je développerai une quelconque animosité bien évidemment, mais il n'est pas impossible que nous rentrions dans une phase de " dispute ", je songe présentement à l'inconscient ou à la psychanalyse, mais qui correspond davantage à une autre de tes réponses sur un autre topic... Oui. Remarquons toutefois, que ce trait n'est absolument pas propre à cette erreur de jugement dont tu parles, mais un attribut humain tout simplement, la course au progrès, à l'amélioration travaille depuis que l'homme est homme, que cela concerne des idées, des concepts, les arts ou tous les vices et autres plaisirs, voire l'escalade de la violence. En bref la comparaison et la quête de se distinguer des autres nous suivent à la trace depuis le commencement de l'humanité, indépendamment des développements artificiels de nos vies. Ceci est vrai avant tout, dans nos relations aux autres, dans notre perception de notre environnement, et pas exclusivement dans l'artificialisation du monde que nous construisons, c'est à dire, dès notre interaction avec ce monde justement. Oui, sur ce point nous avons été d'accord. Oui aussi, mais en quoi ce serait une spécificité de notre jugement erroné vers l'artificiel, n'est-ce pas ce qui meut le monde entier, dans tout ce qu'il entreprend !? D'une manière générale, les pêchés capitaux, ne sont pas apparus avec le dérapage vers notre mode de vie artificielle actuel, ils ont toujours été là, en nous, n'est-ce pas eux qu'il faut pointer du doigt, qui nous poussent à mal agir, et à faire, bien à propos, des erreurs d'aiguillage, de prendre des voies qui semblent être des cul-de-sacs. Il ne faudrait pas confondre les effets, les objets en place ou les méthodes employés, avec les ressorts premiers de nos actions, la course au progrès avec les proportions que nous lui connaissons, est motivée par des forces obscures, qui tapissent nos âmes depuis bien longtemps, il nous faut rechercher ce qui produit cette fuite en avant, non se focaliser sur la fuite elle-même, comme il en irait de même dans une analogie de plomberie, constater et dénigrer les fuites d'eau sur nos canalisations domestiques, n'est pas ce qui va résoudre le problème de fond, qui pourrait être une surpression hydraulique, on voit combien dérisoire serait de limiter les extensions de tuyauterie tant que l'on n'aura pas identifié le mal, initiateur des troubles. Il me semble que ce n'est pas tant l'artificialité qui nous empêche de rompre cet enchainement vicieux, mais bien plutôt des considérations économiques mondiales, qui elles-mêmes recouvrent celles de domination étatique, de détention du pouvoir, de garder sa souveraineté, par peur de l'autre, et donc de sa nature imprévisible et irascible, que nous pouvons contempler en nous-même également ! On pourrait dire que c'est avant tout un problème de confiance insoluble. Nous nous entendons sur ce point depuis le début. Oui, parce qu'il faut le voir comme un phénomène convergent ou même émergent. C'est le cumul de toutes nos petites actions qui semblent hasardeuses, qui finit par produire un mouvement général, comme il en va de même pour la température dans un bocal emplit de particules individuelles, chacune suit une trajectoire particulière, mais l'ensemble conduit à une homogénéisation à grande échelle. Ce qui me fait dire depuis un moment déjà, que nous ne vallons guère mieux qu'une colonie de fourmis ou de bactéries, alors même que nous nous gaussons de notre supériorité, nous n'agissons au final aussi bêtement que les animaux les plus simples. Notre intelligence n'arrive pas à trouver une parade à nos comportements grégaires, animalesques, et que nos conditions d'existences actuelles, industrielles/commerciales/artificielles donc, ne sont qu'un mode d'expression singulier de ces pulsions vitales, nos usines, nos commerces, nos outils ou autres gadgets ne sont que des amplificateurs de nos comportements incohérents, désorganisés, désordonnés ou peu matures. Ce n'est pas l'intelligence qui pose problème, mais au service de quoi elle travaille/oeuvre ! Quelle instance malicieuse, vicieuse la détourne à ses fins, et comme nous avons tous les mêmes travers, nous y sommes insensibles, nous ne voyons pas l'effet cumulatif et amplificatif de nos intérêts, qui se recoupent en partie. Tu le dis régulièrement toi-même, la volonté doit accompagner nos actions, l'intelligence est incapable de réguler ou d'orienter quoi que ce soit, elle n'est que le moyen pour parvenir à certains résultats escomptés, mais la volonté à maintenir une voie privilégiée, doit elle aussi être influencée par ce que j'appelle notre sensibilité, garante normalement de nous préserver de la destruction individuelle, collective ou spéciste, c'est-à-dire de prévenir d'emprunter une mauvaise route. En résumé, la sensibilité ( devrait ) évite(r) certains caps délétères et propose(r) des chemins plus engageants, pendant que la volonté force à ne pas y sombrer et donc à suivre d'autres pistes plus prometteuses, et l'intelligence de donner de quoi y parvenir. Est-ce véritablement un choix, ou d'avoir succomber à nos motivations bestiales/animales sans autres considérations, celles de dominer, de maitriser, d'égaler Dieu ? Ce que j'appellerai plus volontiers, des non-choix, puisqu'il n'y avait rien en contre-partie, aucun fléau de l'autre côté de la balance, aucune autre possibilité envisagée, mise en opposition ! ( car pour choisir, il faut qu'il y ait au moins deux alternatives ! ) Nous l'avons dit à plusieurs reprises, ce que fait la science ne corrobore pas ce que monsieur tout le monde fait, elle ne peut se substituer à notre propre vie d'individu, il nous incombe de faire ces fameux choix, et écouter notre coeur, notre intuition, notre sensibilité, est une des seules voies possibles pour équilibrer les dérives de l'ultra-rationalisme réducteur ambiant. Peu importe ce que dit ou met en évidence la science, en dernier recours c'est nous qui en usons ou pas pour vivre de telle ou telle manière, elle n'a aucun pouvoir décisionnelle, elle n'est qu'un outil, qu'il convient d'utiliser comme tel, les choix c'est à nous de les faire, j'ai beau avoir une voiture qui monte à 200Km/h, c'est pourtant moi qui vais ou pas appuyer sur le champignon et enfreindre ou pas des règles que d'autres ont fixé, ou que je me suis moi-même fixé, où l'on voit bien l'outil qu'est l'automobile d'un côté et ce que la collectivité ou l'individu cherche à faire avec, selon certains règles extérieures à la conception de la voiture ! Entre autres, oui. Mais adjoignons-y aussi un auto-conditionnement, ce que Skinner appelle un conditionnement opérant, de part les divers supports d'informations ou de divertissements, comme par exemple la moralité sous-jacente des films télévisuels ou cinématographiques, autant d'archétypes insidieux qui tirent les ficelles dans l'ombre, à l'abri d'une prise de conscience, un peu comme les images subliminales en quelque sorte. Nous ne sommes que des marionnettes, stimulées par des conditions extérieures, la plupart du temps, mais il est tout aussi manifeste, que de vouloir couper ce cordon ombilical fait terriblement peur, de s'affranchir du " bien " commun, c'est un saut dans le vide assez vertigineux, loin du confort douillé et complaisant de la normalité ! Qui ose véritablement se positionner face à toute l'humanité et ce qu'elle revendique, sans le savoir vraiment, depuis la nuit des temps !? Bien dit ! Bien à toi, D-U -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Presque ! Puisque l'on a découvert la contraception, c'est qu'une autre force nous pousse à copuler, et ce ne sont pas les gènes égoïstes, mais sans doute des neurones dopaminergiques, donc le plaisir, et quelques autres circuits hormonaux, on pourrait presque dire: pas d'hormone, pas de sexe ! C'est un peu ce qui se passe avec les bonbons chez les jeunes enfants, tant qu'ils n'y ont pas goûté, ils n'ont aucune addiction, en revanche lorsque la curiosité les a poussée à en manger, s'ensuit une irrésistible envie d'en avoir d'autres par la suite, c'est-à-dire que leur corps a pris plaisir avec les friandises, et il va donc chercher à reproduire cette sensation agréable ! ( les hormones sexuelles enjoignent à l'action débridée, et une fois un acte sexuel consommé dans la panoplie des essais erratiques en tout genre, les circuits de la récompenses poussent à récidiver ce type de comportement à caractère sexuel ) ( les petites enfants qui ont leurs gènes fonctionnels, ne sont pas des " obsédés " sexuels, contrairement à ce qui se passe à partir de l'adolescence et l'explosion hormonale ) -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Bonsoir Swam, D'un point de vue évolutif ou reproductif/accouplement ? Vu de quoi le monde de demain sera fait, je crois qu'il ne faut pas s'arrêter à ce genre de peccadilles. Personnellement, je suis pour le dimorphisme sexuel, qu'il soit corporel, spirituel, comportemental, vestimentaire, psychologique et contre l'androgynie. Mais cela ne veut pas pour autant dire que ce soit binaire, du tout ou rien, on gagnerait à garder des différences pour l'attirance, et à promouvoir des ressemblances à des intensités différentes pour jouer sur le long terme. -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Éventuellement, mais par quoi remplaces-tu les explications sur les indices paléontologiques, alors ? Et que dire des biologistes qui fabriquent de toutes pièces de nouvelles espèces de mouches, de souris, etc... à partir d'une espèce " mère " ? Es-tu d'accord sur les datations de ces fossiles et les méthodes employées ? Ne vois-tu aucune filiation entre nous et les autres singes par exemple, ou toute la classification du vivant ? Le fait que tous les être vivants soient constitués d'ADN ou d'ARN, que ce matériel soit assez sensible à son environnement, et que certaines cellules sexuelles pour les animaux à reproduction sexuée puissent contenir quelques erreurs par ci par là sur ces acides complexes, conduisent à terme à des " erreurs " de développement, qui au fil du temps, transforment les espèces originelles, tu peux l'entendre ? Tu crois que les espèces sont récentes dans l'Histoire et/ou qu'elles n'évoluent tout simplement pas ? Tu es aussi libre de me dire comment tu vois les choses, sans passer par la case réponse aux questions, si elles ne t'inspirent pas ! -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Ceci est du même acabit que de voir le verre à moitié plein ( => toi ) ou à moitié vide ( => moi ), et pourtant avec les mêmes éléments en poche, nous conduisant alors à nous positionner différemment face à la vie. Malgré tout, je te rejoins sur l'idée de vivre l'instant présent, non dans le sens du carpe diem mais bien dans celui de ne pas être dans l'attente de jours meilleurs ou dans la nostalgie d'un passé enterré, ce qui ne correspond pas nécessairement à une approche optimiste, mais bien plutôt à vivre ses actions, c'est à dire vivre sa vie de manière optimale, si je puis dire... -
l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Remarque bien, sans tomber dans la cliché lourd-dingue, que vous êtes des femmes, et que chez la gent féminine, cela me parait assez naturel, dans la mesure où les relations humaines sont prépondérantes pour la majorité des femmes. On pourrait presque caricaturer, en disant que le QE serait une composante féminine, quand le QI serait plutôt masculin ( outil conçu par des hommes !? ), et je suis convaincu qu'il n'y a pas de honte, bien au contraire pour les hommes, de faire preuve d'un peu plus de féminité, tout du moins sur la gestion de leurs émotions. Car il semble que le QI ne soit pas spécialement modelable ou évolutif, alors que le QE peut évoluer avec l'expérience. -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Bonsoir Claire, je pense que ça commence à rentrer dans une dimension publique, donnant l'impression que ce concept est récent, mais bien que les années 90 ne soient pas si loin non plus, car lorsque l'on voit que la " théorie " de l'évolution ( l'origine des espèces ) bien plus médiatique/populaire n'est pas encore une chose acquise après plus de 150 ans d'existence, une vingtaine d'années parait peu ! Je comprends ce que tu dis, je ne l'exclus pas, c'est tout à fait réaliste, pour peu que le bonheur ne dépende que de notre clairvoyance dans nos émotions, donc pour certaines personnes en particulier sans doute, mais il me semble bien aussi que cette approche n'épuise pas la question, et qui était la " critique " de ma remarque précédente, j'avais récemment, en complément, redonner à Zeugma, l'approche économiste ( qui n'a pas trait exclusif à l'argent, mais surtout comme avantage/gain et inconvénient/perte: lire un peu plus bas dans le lien ) du Bonheur par exemple: Sinon, il y avait ce topic dédié, qui n'avait pas reçu beaucoup de réponses à cette époque: -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Sensibilité quand tu nous tient ! L'épicurisme ou encore le kunisme ( cynisme exacerbé ) et les cyrénaiques ( hédonisme ) ! Excellent ! Je me demande si ce n'était pas les pythagoriciens qui devaient mendier pour survivre, après avoir abandonnés toutes leurs richesse à la confrérie !? Il m'arrive/est arrivé parfois aussi de tenter des expériences de ce genre sur mon apparence ou mes attitudes, pour étudier/subir les réactions des autres, soit pour m'endurcir ( par le passé ), soit pour voir comment autrui réagit spontanément ( en ce moment sur la pilosité plus sel que poivre de mon bouc, et un peu avant des gros stickers de fleurs sur ma voiture ). Ah mais c'est exactement ce dont j'ai discuté longuement avec Jedino entre autres il me semble bien, sur le topic: la déontologie du philosophe Résumé par la devise: Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait ! -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Bonjour Yokkie, Je comprends, cela se tient logiquement, et d'ailleurs tu parles toi-même de raisonnement, sauf que les émotions n'ont rien de rationnel ni dans l'émergence, ni dans leur usage, ni même dans leur gestion ! Par exemple: J'éduque ma fille chérie, je dois faire face à une situation insoluble, lorsque sa " volonté de puissance " de son ego m'oblige à rectifier ses errances ou son envie de suprématie affective à mon égard, je dois limiter cette escalade pour son propre bien paradoxalement, je ne peux pas cautionner cette exclusivité, ni le tout-laisser-faire, j'ai un devoir moral, citoyen et paternel à brider ses ardeurs, car un jour elle sera elle aussi confrontée aux autres de plein fouet, et il ne seront pas aussi magnanime et/ou aimant que moi, dit autrement, parce que je l'aime je dois aussi la faire souffrir pour son bien futur ! C'est donc un tiraillement, que mon esprit soit clair ou pas, n'y change rien ! ( nombre de personnes le savent instinctivement ou machinalement par reproduction éducative, mais lorsqu'on en a pleine conscience, c'est bien plus difficile à gérer ou à encaisser ) -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Possiblement, ou de naïveté ou d'insouciance ! Comme lorsque l'on est ado, et que l'on pense encore que tout est possible, que l'on se croit des Dieux en puissance, ah, quelle belle époque... révolue ! À moins que quelque chose nous y fasse replonger ou régresser, comme une alchimie inattendue salvatrice. -
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deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Il ne me semble pas que ce soit systématiquement un problème de confiance en soi, mais de savoir d'avance que c'est peine perdue, comme lorsque l'on connait déjà la fin du film, le dénouement, il n'y a pas grande chose à espérer et donc conséquemment de lutte à engager, sans oublier que de " se battre " n'est jamais innocent/anodin non plus sur sa propre situation émotionnelle, ce qui veut dire que même si l'on entrevoyait une once d'espoir, le simple fait d'imaginer une bataille suscite des controverses internes insolubles ou conflictuelles. Oui, se comprendre soi et " sentir " les autres, n'est pas gagné pour autant, faut-il encore qu'il y ait une possibilité de se positionner, en phase avec toutes ces considérations en tête, sans rien trahir, car si concession il doit il y avoir, sur quoi rogner et comment, conduisent à nouveau à des troubles émotifs, comme une sorte de régression à l'infini, sans fin donc ! Les fois où toutes les planètes sont alignées est somme toute assez rare, quand on est particulièrement sensible, la froide raison seule ne s'encombrant pas avec ce genre de tracasseries, elle tranche dans le vif, impassible ! La lucidité amène à abandonner toute tentative de changer ce qui ne peut pas l'être, puisque dans tous les cas de figures, quand les choses ne se présentent pas sous leur meilleur auspice, cela va engendrer des perturbations sans fin ou de nous enjoindre à faire des choix insatisfaisants, sources de malêtre ou d'inconfort. Ce sont donc des conséquences indirectes qui se présentent comme du pessimisme ou du découragement, puisqu'il est peu fréquent qu'il y ait des alternatives satisfaisantes/convenables, ou enthousiasmantes d'emblée, ni même après réflexion. Je dirai donc que ça conduit non pas au malheur, mais que ça entrave d'accéder au bonheur, nous plongeant dans une situation intermédiaire de neutralité affective... ressemblant de loin à du pessimisme ou de broyer du noir, ou encore d'abattement, alors même que nous attendons l'étincelle qui saura déjouer tous les obstacles et embraser notre être tout entier ! -
l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Bonjour Quasi-modo, ce n'est certes pas mon topic, mais tu me donnes envie de te répondre, Ne se pourrait-il pas que tu possèdes plus d'intelligence émotionnelle que tu ne te l'attribues !? En effet, tu as bien cerné les problèmes de prises de têtes entre personnalités distinctes, c'est aussi un conflit que tu vis de l'intérieur par ton esprit, tu y es donc sensible. Il ne me semble pas incompatible d'être en situation d'échec en même temps que d'avoir de l'IE, pas plus que d'avoir de l'intelligence et être en difficulté pour comprendre et résoudre des problèmes abstraits posés par d'autres, car la grille de lecture peut justement dépasser le cadre qui était censé être posé, ordinaire/habituel/consensuel/normal, ce que je veux dire, c'est que cette intelligence dépasse tellement les considérations premières/envisagées, qu'elle voit des problèmes et des difficultés là où personne n'en voit ou pensait qu'il pouvait il y en avoir. Avoir quelque chose en plus, n'est pas forcément un don, bénéfique ! C'est ce que l'on appelle la revers de la médaille... Oui, à défaut d'une réponse de l'auteure pour le moment, j'y avais songé aussi, et puisque c'est toi qui en parle, on peut effectivement citer, les philosophes logiciens, les philosophes des sciences, ceux de la connaissance ou éventuellement ceux de l'histoire, qui n'ont pas besoin pour ce qu'ils ont à faire d'avoir recours à l'IE, se contentant bien plutôt de l'intelligence rationnelle/théorique, froide comme tu l'écris. Au même titre que l'on peut être heureux sans intelligence ( sans QI important ) et sans richesse, on peut aussi prétendre au bonheur sans philosophie, ni intelligence émotionnelle, car la chance et de rentrer à l'unisson/en harmonie/vibration, naturellement ou instinctivement, avec ce qui nous entoure sans autre expectative concourent très sérieusement à l'atteindre, je pense, ce qui est loin d'être le cas au fur et à mesure que des intermédiaires s'immiscent dans la partie, puisque compliquant la résolution de tous les critères ainsi rajoutés... -
L'obscurantisme, en quoi consiste-il ?
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Maroudiji dans Philosophie
Indéniablement, c'est pourquoi je parlais d'une autre voie que l'enseignement ! Ce qui m'a égaré c'est cette phrase de ta part: " Parmi le pire des maux obscurantistes à relever, force est de constater la main-mise absolue du pouvoir religieux sur l'enseignement et la transmission du savoir, par exemple en France durant plus d'un millénaire. " J'y avais lu système scolaire ou professer par un enseignant. Tout semble être rentré dans l'ordre ! -
L'obscurantisme, en quoi consiste-il ?
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Maroudiji dans Philosophie
Merci Tison ! Et puisque tu ne m'as pas oublié, j'ai besoin d'éclaircissement sur ce que tu avais dit au sujet de la mainmise de l'église sur l'éducation. En effet d'après mes petites recherches récentes - tu sais que ce côté historique n'est pas ma tasse de thé - je m'aperçois que cette emprise semble avoir été faible, puisque l'école était payante, donc conditionnée à un certain niveau de revenus, et qu'ensuite, cette classe aristocratique, était certainement déjà très proche idéologiquement des idées religieuses, et dès lors d'y envoyer leurs enfants ne devait pas constituer une révolution spirituelle. Enfin c'est un raisonnement assez spéculatif à partir des bribes d'informations glanées ci et là. Si cela devait concerner moins de 1‰ de la population pendant cette période, on ne peut sans doute pas généraliser sur le pouvoir de formation/éducation et d'endoctrinement du peuple entier, en tout cas par ce biais/fonction de l'église, il me semble. [ Au pire la période concernée pourrait aller de Louis XIV ( ~1700 ) à Guizot ( 1833 ) voire Jules Ferry ( 1881 ) pour pouvoir concerner une fraction plus conséquente de la population en âge d'être instruite, on est loin des 1000 ans !? ] Voici les liens sur lesquels je m'appuie: http://education.francetv.fr/matiere/education-civique/cinquieme/article/une-petite-histoire-de-l-education https://fr.vikidia.org/wiki/Histoire_de_la_scolarisation_en_France https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'éducation_en_France http://fr.hellokids.com/c_16628/lecture/recits-historiques/qui-a-invente-l-ecole Pourrais-tu développer ce que tu avais dis et m'expliquer où est-ce que je me trompe, ou ce que je n'ai pas compris de ce que tu aurais voulu dire, parce que pour le moment j'y vois comme une sorte de contradiction ? D'éclairer ma lanterne, t'en remerciant par avance ! -
Le vide, le néant, l'homme et sa vacuité
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de zenalpha dans Philosophie
Merci pour toutes ces précisions antérieures Zeugma, Belle analyse, où l'on voit par ta présentation synthétique ce réductionnisme que nous décrions ( décrier ), on pourrait même parler de transposition ou d'échange/remplacement de ce qui naturel, par ce qui est construit par la société arbitrairement. Sommes-nous en perdition et aveugle du précipice au bout du chemin ? Mais si ce processus qui est enclenché était plus désirable que la simple vie de notre nature d'être vivant naturel/biologique/social, pouvons-nous nous attendre à un revirement de situation, comme il n'est guère possible pour le papillon de nuit de se réfréner à s'approcher de la lumière incandescente humaine si miroitante, qu'il en " oublie " son propre maintien d'existence, subjugué qu'il est par l'intensité attractive de ce phénomène, plus vrai que nature, jusqu'à sa déperdition mortifère !? L'histoire ne fait que se répéter j'en ai bien peur, et à chaque fois qu'elle prend un nouveau visage, nous n'arrivons pas à reconnaitre l'erreur de jugement, d'enfermement, comme quoi l'humain a un besoin irrépressible de faire des choix dichotomiques nets/tranchés, et puisqu'il est quasiment impossible de s'extraire de l'ambiance contemporaine dans laquelle on baigne, on pense facilement que c'est la meilleure à suivre inévitablement, car elle constitue justement la référence de nos vies, il faut se faire une rare violence intérieure pour être capable de voir les choses autrement que les normes locales que l'on a intimement intériorisées, confondant/amalgamant ce que l'on veut avec ce que le normatif de notre culture nous a inoculé dès notre plus tendre enfance, il y a des cas perdus que l'on ne peut pas " sauver " puisque leur esprit ne le désire point ! Bien à toi, -
l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Bonsoir Claire : ) C'est une voie d'accès possible, comme il en existe d'autres je pense, et bien vivre avec les autres ne me parait pas être dépendant de la pratique philosophique, certaines personnes ont un " don " inné pour ça, si j'ose dire. La philosophie étant protéiforme, on peut donc s'y intéresser par cet aspect particulier, et la comprendre sous cette lumière, mais j'ai bien peur que cela reste qu'une facette d'un ensemble plus vaste, de toute manière bien trop grand pour qu'un seul esprit puisse se l'approprier entièrement, comme on peut escalader une montagne par une voie particulière, sans épuiser tout le champ des possibles, mais ce sera toujours infiniment mieux que de ne rien faire du tout ! Peut-être bien, mais surtout et avant tout, de reconnaitre et gérer ses propres états intérieurs émotionnels, et accessoirement par ricoché ceux des autres ou plus vraisemblablement les comprendre, si j'ai bien moi-même compris ce dont il s'agit. ( je donnerai des liens anciens en fin de message ). Qu'en penses-tu ? On pourrait presque parler d'adaptation dans un milieu qui s'est extrêmement (r)affiné au fil du temps, ou l'étau social a produit une telle pression que certains ont développé des facultés pour s'y adapter plus aisément que d'autres, par le contrôle de leurs émotions et donc leurs propres réactions, indispensable dans une telle densité d'échanges et de liens dans nos sociétés post-modernes en effervescence permanente. J'ai appris un nouveau terme pour désigner une " pratique " dont j'use du mieux que je peux, l'assertivité, merci. Ce n'est pas une capacité transversale, c'est La qualité pour être le mieux du monde armé à affronter la vie et sa complexité, bien mieux que le célèbre QI. En revanche, dire qu'elle conduit plus volontiers au bonheur, n'est pas aussi limpide pour moi, en effet quand on se connait bien, ses propres réactions et ce qui les déclenche, on reconnait aussi nos failles, nos travers, ce qui ne sera jamais surmontable, etc... induisant une sorte de détresse, ou d'incomplétude irréductible, ou alors il ne faut regarder que la " réussite " extérieure pour émettre une telle idée péremptoire ( ça ne t'est pas adressé, hein ! ) de bonheur, si la satisfaction d'une vie peut être donnée, il me parait plus hasardeux de se prononcer sur le bonheur, à moins de définir le bonheur comme je le fais de manière restrictive, en disant que ça reflète une absence de trouble ! Penses-tu être pourvue/porteuse d'intelligence émotionnelle ? Comme promis les liens: http://fr.wikipedia....3%A9motionnelle http://www.journaldu...tionnel/1.shtml http://le-manager-ur...de-la-reussite/ http://www.ufapec.be...e-emotionnelle/ http://www.atlantico...rps-359949.html " L'intelligence émotionnelle est un concept nouveau ; son influence peut être importante voire supérieure à celle du QI dans le cours d'une vie. L'intelligence théorique n'est pas directement liée à la vie émotionnelle et un QI élevé ne met pas à l'abri des passions et des pulsions. Nombre de méfaits impulsifs et d'actes irrationnels commis par des êtres intelligents l'attestent. L'intelligence théorique ne prépare pas l'individu à affronter les épreuves de l'existence et à saisir les opportunités qui se présentent. Bien qu'un QI élevé ne garantisse ni prospérité, ni prestige, ni bonheur, nos écoles et notre culture en font pourtant leur panacée et ignorent l'importance de l'intelligence émotionnelle. L'aptitude émotionnelle est une méta-capacité qui détermine avec quel bonheur nous exploitons notre potentiel y compris notre intellect. Des habitudes de pensées qui stimulent notre propre productivité permettent de mener une vie plus satisfaisante et efficace. En revanche, les conflits intérieurs sabotent les facultés de concentration et la pensée claire. " Bonne lecture, cordialement, D-U -
Bonsoir, Climat d'opposition, c'est à dire ? Personnellement, ce que je vois c'est ce déploiement de violence au travers l'histoire, quels qu'en soient la motivation ou le déclencheur. Malgré tout, si opposition il y a, je suis d'accord pour dire que ce ne peut pas être une base saine. Ce n'est pas tout à faite cela, dans les grandes lignes, ce serait que le curseur de notre bonheur est fixé en fonction de ce que les autres ont, de plus/mieux que nous ! C'est à dire que nous serions sans cesse en train de nous comparer à autrui, pour jauger ou juger si notre situation est enviable, ce qui en retour déclenche la satisfaction ou le bonheur. L'impossibilité de coopération n'est-elle pas inévitable, compte tenu de ses membres aussi hétéroclites ? Pour une grande association ne faudrait-il pas être tous semblables, des clones ? Ce qui attire en même temps que cela repousse, est précisément la différence, non ? Surtout lorsque le niveau de (dé)connexions s'arrête à nos ressentis animalesques ! Comment distinguer une succession de petits plaisirs d'avec le bonheur ? Le bonheur le plus modeste n'est-il pas une simple quiétude de l'esprit, une absence de souffrance, de perturbation ? Sinon, comment le discerner d'un plaisir qui s'étale, ou constamment renouvelé ? J'avoue que je n'y vois pas très clair pour le moment, mais sans doute quand tu auras répondu aux questions au-dessus, le brouillard s'évanouira... Donc remplacer si je comprends bien par une cascade de plus ou moins petits plaisirs ! Si l'harmonie de notre condition d'être vivant a été rompue, nous ne faisons que courir après, sans vraiment savoir ce qui a été perdu exactement, confondant ou étant trompé sur la marchandise, à cause d'intérêts économiques qui s'auto-entretiennent !? Je crois entendre ce que tu dis, tout semble dépendre de qui l'on parle, si c'est l'exécutant/l'auteur, ou le receveur/la victime du mal. M'étant placé du coté de " l'opprimé " le mal existe et ne se justifie/s'excuse pas, bien qu'il puisse être compréhensible, en revanche du coté de " l'oppresseur ", il peut effectivement être sujet à un manque, à un déséquilibre qui explique son action/comportement. Je n'ai pas l'impression que le manque de cohérence interne soit un obstacle à la zénitude, ni envers soi-même, ni envers les autres nécessairement, je connais beaucoup de personnes que je pourrais qualifier d'inconsistantes ou d'incohérentes, et qui ne semblent nullement en souffrir ou s'en plaindre, ce qui semble en revanche les déranger, les triturer, c'est un trouble vis à vis de leur ego et de leurs aspirations/attentes. Mais peut-être notre incompréhension n'est qu'un problème de vocabulaire ? Je n'ai pas cherché à donner une causalité/chronologie sur la production d'hormones, juste de montrer qu'il existait des hormones distinctes selon la perception agréable ou désagréable, qui n'étaient pas forcément antagonistes, laissant entendre, que le mal existe indépendamment du bien et réciproquement, puisque leur support biologique le sont eux aussi. Ceci pour justifier ce que je disais que le mal n'est pas que le manque d'un bien, mais faut-il encore s'entendre sur ce que l'on entend chacun sur l'emploi du bien et du mal chez l'humain. Les fondements de notre présence, voilà qui est plutôt obscure pour ma part ? Il me semble bien que nous la subissons cette présence au monde, et puisque nous y sommes indépendamment d'un choix de notre part préalable, nous sommes amenés à tendre vers ce que notre nature animale nous dicte, instinctivement, et le bonheur en fait partie, tout du moins dans le sens d'une ataraxie. Je ne comprends pas plus mon cher Zeugma cette approche de la primalité, est-ce ton coté métaphysique qui s'exprime ainsi ? Ou alors il me manque des éléments pour saisir convenablement ce que tu écris. Ceux qui veulent s'accomplir dans le travail, je l'entends bien, mais pour les autres, il me semble bien que c'est avant tout une nécessité sociétale, puisqu'au moins sur notre territoire, chaque parcelle de terre appartient soit au privé soit à la collectivité, ce qui fait qu'il y a des droits et des devoirs dans les deux cas, nous n'avons pas/plus le choix de vivre comme nous le voudrions éventuellement, mais que nous sommes entrainés contraints et forcés par la société qui nous abrite ! Le contrat social est à sens unique ou fortement unilatéral ! Refuses-tu le concept d'inconscient ou juges-tu que ce n'est pas une excuse recevable ? L'ordre ? Est-ce à dire qui a été le premier encore une fois ? Une position de non-retour, je crois que c'est déjà le cas comme je l'avais suggéré, ce que l'on peut faire au moins, c'est de ne pas aggraver la situation, en tendant toujours davantage vers cette artificialité tout en reniant notre nature biologique. C'est un cas particulier, mais qui fait écho à ce que Elbaïd a dit, nous savons que les voyages dans l'espace générèrent de nombreux désordres biologiques pour les cosmonautes, et qu'ils doivent limiter les durées sous peines de graves problèmes de santé, nous sommes comme tu le disais, à un moment, en symbiose avec notre Terre, nous l'avons juste oublié ou dénié pour nombre d'entre nous, mais la " nature " nous le rappellera ( comme à Icare ) d'une façon ou d'une autre, et jusqu'à ce que l'on accepte ou prenne la pleine mesure ou conscience de cela ! Bonne soirée,
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L'obscurantisme, en quoi consiste-il ?
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Maroudiji dans Philosophie
Je peux comprendre ce que tu m'expliques Tison, mais dès lors, on peut légitimement se demander, ce qu'il en est aujourd'hui, comparativement, dans nos éducations laïques ? Ne sommes-nous pas formés avant tout pour être de la " main-d'oeuvre " qualifiée ? Et que ce qui est visé, n'est pas notre élévation intellectuelle personnelle, ni notre bienêtre, ni notre accomplissement, ou je ne sais quoi de ce genre, juste de servir la société, une sorte de retour sur investissement, que dans ce sens, nous soyons autant avilis qu'autrefois, même si les instances ont changés, les pratiques sous-jacentes restent quelque peu les mêmes, non ? L'éducation que l'on reçoit n'est pas incompatible avec un asservissement de nos personnes, en fin de compte, ce n'est certes plus aussi grossier ou patent qu'avant, mais est-ce que le fond a véritablement changé ? C'est un peu comme les pubs ou les test psycho-techniques, ils deviennent de plus en plus raffinés, pour déjouer nos apprentissages/résistances/adaptations à leur encontre, mais servent toujours la même " cause ", l'éducation quelle qu'elle soit, n'est-elle pas d'une manière ou d'une autre aussi de cette trempe, sous des apparences présentées vertueuses ? P.S.: oui j'avais l'enseignement " supérieur " à l'esprit, quoique l'école pour tous soit plus récente que la période que tu avais en tête au départ, il me semble: 1000ans de " tyrannie " !? -
Le vide, le néant, l'homme et sa vacuité
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de zenalpha dans Philosophie
Coluche: L'intelligence c'est la chose la mieux répartie chez les hommes parce que quoi qu'il en soit pourvu, il a toujours l'impression d'en avoir assez vu que c'est avec ça qu'il juge L'intelligence, c'est pas sorcier, il suffit de penser à une connerie et de dire l'inverse. C'est un mec qui nous vendait de l'intelligence, et il avait pas un échantillon sur lui. Orangina on l'appelait. Il était complètement s'coué. Eh bien nous on l'a remué, on lui a jamais décollé la pulpe du fond. Technocrates, c’est des mecs que quand tu leur poses une question, une fois qu’ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t’as posée. Les technocrates, si on leur "donnerait" le Sahara, dans cinq ans, faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs...