-
Compteur de contenus
5 992 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par deja-utilise
-
Le respect des animaux en Belgique
deja-utilise a répondu à un(e) sujet de Francis-Charles dans Philosophie
S il n'y avait que la Belgique a condamné, le monde entier est coupable de barbarie, et c'est un euphémisme, et ce depuis longtemps: Et pour ceux qui veulent se déciller les yeux et qui n'ont pas peur de regarder les choses en face: -
N'est-ce pas avoir une pensée tout aussi, si ce n'est plus, sclérosée - binaire - de tenir des stéréotypes pour vrais, sans réel fondement ?! Les 4 principaux auteurs du livre noir de la psychanalyse, ont ô surprise plus de 60 ans, dont 2 français ! Sachant qui plus est, qu'elle n'a encore quelques crédits qu'en France et au Brésil, c'est-à-dire que sans aucun doute aux États-unis les plus de 40/50 ans doivent être très nombreux, et même très largement majoritaires à penser que ces idées sont obsolètes ou à prendre avec des pincettes. Belle démonstration d'ouverture d'esprit, d'une jeunesse(?) polarisée et/ou sectaire ! Try again !
-
Je te remercie de faire le rapprochement avec cet auteur ( que je ne connais pas ), dont je viens de lire son idée maitresse par une commentatrice: le principe responsabilité. Il y a apparemment quelques difficultés métaphysiques à l'intérieur de son ouvrage éponyme, que l'on peut lever je pense plus facilement qu'il n'y parait, surtout aujourd'hui, engagés que nous sommes dans des débuts de réflexions internationales, ou des prises de décisions juridiques nationales, telle que de donner une existence de " personne physique " à des éléments naturels. On le voit, les générations à venir potentielles pourraient donc avoir de facto des droits ( juridiques ), si... on décide de leur donner, tout simplement ! Le principe de liberté n'est pas indépendant de comment nous l'exerçons, la loi morale la plus communément admise, en tout lieu et de tout temps, est pourtant " de ne pas faire à autrui ce que l'on ne voudrait pas qu'il nous fasse " comme sa négative " faire à autrui ce que nous voudrions/accepterions qu'il nous fasse ", il est somme toute facile, par principe, de l'étendre à tout ce qui vit ou vivra. L'éducation sera dans ce cas un levier important et incontournable, tout comme l'évolution des mœurs à travers la transformation des idéologies ou de la ratification de nouvelles lois incitatives. Une prise de conscience collective est à l'image je pense du changement de paradigme scientifique, il faut un certain temps, de passer un cap, un effet seuil, je crois que l'on peut dans une certaine mesure, se targuer qu'en France, nous sommes en bonne voie sur ces questions écologiques, même si c'est encore insuffisant en termes d'intensité et d'extensité si j'ose dire. Comme je l'avais dit en son temps à Chapati, quand il faisait le procès de la rationalité, et après de longs échanges, j'en étais arrivé à soutenir, que d'une part, ce n'était pas un problème d'ultra-rationalité, bien au contraire, elle était selon moi sous exploitée, mais qu'en même temps nous manquions cruellement de sensibilité, ce qui rejoint un des points faibles de justification de la thèse de H. Jonas, il n'y a pas à justifier quoi que ce soit, mais à sentir et ressentir, comme ce qui se passe lorsque nous devenons parent pour la première fois, c'est inscrit en nous, ce soin et cette préoccupation que nous avons face à un être totalement démuni, et qui ne sera acteur de sa vie que dans bien des années ! On peut débattre sur ces points objectables si tu veux ? ****** Pour ce qui est de l'Homme comme erreur de la nature, j'ai lu il y a peu de temps, qu'effectivement d'un point de vue génétique, nous avions déjà mis la main sur une mutation qui a un effet notable sur le développement des neurones, en fait cela contrarie un inhibiteur, raison pour laquelle nous avons un cerveau aussi " disproportionné " par rapport au ratio habituel dans le règne animal entre la masse corporelle et le volume cérébral, l'obligeant au passage à se plisser même si la boite crânienne a grossi aussi au cours des âges. Il est plus dur en revanche de retrouver un tel marquage génétique pour nos propensions à la fois bénéfique et maléfique de notre nature: la curiosité, le besoin de domination/maitrise et une insatisfaction chronique ! Qui doivent en grande partie être culturelle, ce qui n'est qu'une autre façon de transmettre ou d'hériter d'une tare si je puis dire. Car l'intelligence humaine est collective et aussi et avant tout culturelle comme le rappelle Maxime DEREX ( chercheur à l'université catholique de Lille et à l'université d'Exeter au R.U. ) qui a fait des expériences pour asseoir cette idée " originale " ( je défends aussi cette idée depuis longtemps ), cet héritage peut donc aussi transmettre autre chose que l'intelligence pure, disons des impuretés...
-
J'ai lu le lien, sans que cela corresponde à ce que je vis, mais je t'en remercie, celui-ci en revanche serait plus juste sans être parfaitement transposable à moi ( j'ai une bonne estime de moi-même par exemple ), à part le " remède " dont j'use sans parcimonie: Enfin, il est important d'apprendre à se protéger des univers et des personnes qui ne nous conviennent pas en limitant les contacts avec eux. https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/431457/hypersensibilite-emotionnelle Grosso-modo, il n'y a pas de solution, il faut apprendre à vivre avec et se prémunir autant que faire se peut. Mais ça peut être un don également, si l'environnement s'y prête... ******** Ce qu'est l'hypersensibilité: http://zebras-crossing.org/doku.php?id=articles:hypersensibilite
-
Tant mieux pour toi, si c'est effectivement efficace comme tu l'écris et le dit le conte. Pour ma part, ça ne se passe pas ainsi, étant hypersensible, chaque onde désagréable ébranle mon édifice et me fait vibrer contre mon gré, ce serait un peu comme avec les oreilles, on ne peut pas les fermer pour ne pas entendre, et bien mon " cœur " serait de la même trempe, il ne peut pas se fermer pour ne pas recevoir le mal, il est perméable à tout, la seule solution qui me reste étant d'en amoindrir ou de supprimer les sources, en général par évitement. D'aucuns pensent que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, mais il est aussi des traumatismes qui affaiblissent même si on les traverse la tête haute, ou des micro-traumatismes chroniques qui finissent par user avec le temps, comme la goutte d'eau qui tombe inexorablement sur la même pierre, finit par la transpercer ou la recouvrir d'un dépôt, la bêtise humaine est de cet acabit, elle finit par tout ronger, tout corroder ou tout contaminer tôt ou tard, sauf à la recouvrir d'un voile ou de détourner la tête pour ne pas (la) voir, ou pire s'en accommoder, la " normaliser " ! Oui c'est en quelque sorte tout cela, c'est un stratagème pour révéler les potentiels pourrais-je dire, fait sciemment, donc en connaissance de cause... et des risques, avec l'espoir qu'après coup tout rentre dans l'ordre si je puis dire, après une prise de conscience d'une certaine manière, qu'il n'y avait strictement aucun mal ou vice dès le départ. Un mini électrochoc dit autrement, pour pousser les intervenants à exprimer plus pleinement leurs capacités latentes ou leur talent. P.S.: Tu ne serais pas anciennement Samira des fois, juste comme ça ?
-
Je crois que le pire serait d'en venir à renier sa sensibilité, sous prétexte que quelques hurluberlus en sont dépourvus ou particulièrement handicapés de ce point de vue. François JOST dénonce, mais il n'est pas le seul, la méchanceté gratuite sur les réseaux sociaux, il y a le couvert de l'anonymat qui favorise bien sûr ce genre de dérives comme il le dit, mais aussi je pense une sorte d'effet de groupe, quand un commence à se faire vilipender, d'autres emboitent le pas, comme des moutons par contagion sociale au même titre que le bâillement, et ainsi se " vider " sur une tête-de-turc, sans oublier le rétrécissement du soi dans le monde réel ou celui gigantesque de la toile, l'ego crie à la vie en empruntant des voies grégaires pour se faire entendre au milieu de ce fatras et des contraintes Irl. Internet ne fait qu'amplifier un phénomène réel, il est la coïncidence qui permet une sorte d'embrasement des instincts les plus vils ou bas, comme on pouvait/peut le voir dans une moindre mesure quand les gens sont au volant de leur auto ! Ils accèdent à un pouvoir en même temps que d'être soustrait au regard direct d'autrui, les yeux dans les yeux, ou à proximité immédiate d'un Autre, favorisant ainsi l'expression d'une nature qui n'attendait que ça pour s'enclencher. Même si nous ne partageons pas les mêmes " convictions ", j'ai déjà écrit en ce lieu et je le redis, qu'il n'y a qu'une intelligence pour en reconnaitre une autre, or d'où je suis, je vois " une " intelligence en toi qui transpire de tes écrits, qui que tu sois en dehors de ton pseudo. Et je pense que malgré les approches maladroites et bon-enfant de Dompteur, ce dont je lui avais déjà fait part il y a un temps, que tout le monde ne saurait pas apprécier son autodérision légère, sa mise en scène d'un faux méchant et son ardeur à tirer l'essence de son interlocuteur par une forme de provocation, je pense sincèrement qu'il avait vu ce potentiel aussi de son côté en toi, d'où son " manège " à ne surtout pas prendre au premier degré, alors qu'une fois le " mal " fait il est difficile de s'en défaire. Disons, qu'il aime bien jouer au chat et à la souris, sans vouloir te vexer d'une quelconque manière - ni lui mais je ne suis pas trop inquiet -, et que par exemple avec moi c'est un peu différent je pense, parce qu'il me voit comme un autre chat, ou même bien plutôt comme un chien, tel Diogène !
-
Au-delà de ce que je peux t'inspirer, dont j'ai été un des acteurs j'en suis parfaitement conscient, j'aimerais que tu arrives à lire et à entendre ce qui suit, de manière détachée de mon personnage. Ton discours présenté ainsi, il est vrai que de but en blanc, il n'y a trop rien à redire, toutefois, il serait intéressant que tu prennes le temps de méditer à ce que tu annonces ou décris. Tu dis être homme d'action, en dehors du fait que nous sommes condamnés à te croire sur parole y compris avec des exemples, tu passes malgré tout un temps non négligeable à communiquer sur cette plateforme de réseau social, c'est certes aussi une action que celle d'écrire, mais cela trahit pourtant aussi une intense activité psychique de ta part, agir ne se fait donc pas au détriment de penser ! D'ailleurs, je suppose que tu regardes à gauche et à droite avant de traverser la rue/route comme tout le monde... Suivant les questions que tu poses, tu ne sais pas trop d'où te vient cette impulsion de te retrousser les manches et faire face à l'adversité, de plus tu cherches des moyens pour agir sur le monde selon tes propres propos, mais il me semble qu'avant d'agir il faut savoir pourquoi on s'apprête à faire ce que l'on va faire, dans quel but, pour quelle raison et pour quel résultat souhaité, et aussi à quel prix, ou encore si c'est constructif pour tous les protagonistes, ce qui laisse entendre, hormis réflexes, qu'en soubassement il y ait les notions de bien et de mal dans tous les cas de figures, même si elles ne sont pas clairement à l'esprit ou exhibées. C'est à dire que de trouver un moyen via la connaissance par exemple, n'est pas suffisant pour agir comme il se doit, dit autrement trouver " par quoi " agir ne peut pas se faire sans se demander en même temps " comment ", " pourquoi " et " pour quoi ", autrement on prend le risque d'un arbitraire, de suivre une voie irréfléchie, une impasse, un fourvoiement, tel qu'on le voit avec le développement du progrès tout azimut, sans discernement, aveugle ou très myope. Avoir une volition qui pousse à agir ici ou là, c'est le principe même du vivant, ce qui devrait nous distinguer du reste du règne animal c'est de peser le pour et le contre avant tout engagement, certains seront très hésitants, d'autres apeurés, d'aucuns téméraires ou attirés par un quelconque profit ou bénéfice, et quelques uns plus pragmatiques ou raisonnés. Partir tête dans le guidon est tout aussi préjudiciable que d'être tétanisé, encore une fois faire progresser la technoscience sans conscience préalable nous a conduit au bord d'un précipice, mais par exemple vouloir de manière plus terre-à-terre lutter contre la connerie est au mieux une perte de temps veine, au pire le meilleur moyen d'y adhérer, de la faire vivre ou d'y plonger tête la première, et si il est question de violence, de riposter par un autre acte de violence spontané est là aussi une bonne voie pour entretenir une escalade qui ne fera très certainement que des perdants. La non-action est parfois préférable à l'action, je t'en avais déjà fait part, ne pas appuyer sur le bouton rouge est aussi une résolution digne et souhaitable, comme cet exemple d'un officier russe, qui était commandant d'un sous-marin nucléaire, et avait été alerté par le radar à bord de ce qui se présentait comme des missiles en ligne droite vers sa patrie, et ceci en pleine guerre froide, celui-ci pourtant à même de riposter de son propre chef en envoyant ses propres missiles nucléaires sur les USA, a préféré s'abstenir en faisant un raisonnement préalable, salvateur, qu'on ne lui avait pas demandé cela dit en passant, il a imaginé que si les États-unis attaquaient ils n'auraient pas envoyé que 3 ou 4 missiles, mais auraient certainement fait une attaque d'envergure ou massive, par cette petite réflexion, il s'est retenu d'envoyer l'ordre de contre-attaquer, grand bien lui a pris, le visage du monde aurait sans doute été tout autre, il s'est avéré par la suite que ce n'était qu'un artefact météorologique ! Toute action devrait être murement réfléchie avant application, soit individuellement, soit collectivement. La non-action est des fois bien plus pertinente que d'agir par un élan mystérieux ou indompté. Peut-être que dans ton cas, c'est quelque chose de particulièrement saillant ou développé, mais de mon point de vue, tu ne fais que répliquer à ton échelle ce qui se trame à l'échelle humaine entière depuis la nuit des temps: agir sans se soucier outre mesure ni du pourquoi, ni du comment, ni des conséquences du pour quoi, mais juste par une sorte de réaction animale, une pulsion non canalisée, non analysée, non sous-pesée, non délibérée, un désir, un besoin, etc... Je ne prône pas l'inaction, mais d'agir avec sagesse, ce qui implique de se questionner, d'en passer par une phase mentale au préalable, car agir pour agir n'a pas de sens, pas plus que parler pour parler. Maintenant, on pourrait aborder une autre idée que tu soulèves souvent, celle d'aider son prochain - je t'épargnerais les études qui peuvent expliquer un tel comportement -, tu en donnes des exemples personnels ( je ne lis pas tout ce que tu écris bien entendu, car de mon côté je n'apprends pas grand chose si ce n'est rien pour l'heure, comme déjà dit, je suis passé par les stades qui tu vis actuellement, du moins dans tes réflexions forumiques, selon ce que j'ai lu il m'apparait que j'y vois plus clair que toi, j'en suis navré d'avance mais tu fais encore des erreurs ou des oublis par méconnaissance par moments, toutefois je crois comprendre que tu veux trouver par toi-même, raison sans doute pour laquelle tu refuses ma participation, never mind ), et tu le rapproches à l'action, mais est-ce que tu peux envisager que d'autres personnes ici présentes, puissent elles aussi agir pour autrui, sans pour autant en faire étalage, ce qui ne veut pas dire qu'elles n'agissent pas, mais qu'elles ne ressentent pas le besoin d'en faire état, - l'absence de preuve n'est pas le preuve de son absence en somme -, contrairement à toi de manière assez récurrente; ils serait sans doute intéressant pour toi, ce sera ma contribution à t'aider disons ( mais mon petit doigt me dit que tu n'en voudras surtout pas, pour des raisons qui te sont propres ), de prendre le temps de te demander pourquoi est-ce important de le mentionner aussi souvent et spontanément ? Ne crois-tu pas qu'il serait plus convenable ou perçu de manière plus humble ou désintéressée, si tu avais l'occasion d'en témoigner quand on te questionne, plutôt que de le marteler et l'exposer de par ta propre initiative ? ( il y a des études là-dessus, comment on perçoit les gens suivant qu'ils le { qualités, compétences, actions valorisantes } disent quand ils le veulent ou si on les interrogent, le ressenti des autres/observateurs est foncièrement différent, tu me diras ou pas d'ailleurs que cela t'indiffère, au risque de virer vers un autre " problème ", celui de la surestimation de soi, un ego trop envahissant ou sur-développé ). Remarque-bien au passage, que si tout le monde était " courageux " plus personne ne le serait, tout comme si tout le monde était riche, plus personne ne le serait. La " lâcheté " ne se définit que si il existe justement des écarts à la moyenne ou inversement. Ce qui est marrant, c'est lorsque l'on interroge les gens, via questionnaire, et qu'on leur demande de se situer par rapport à la moyenne, 80% répondent qu'ils sont au-dessus, conduisant à un paradoxe ! D'un autre côté, si tu n'as pas le syndrome du " lâche ", tu n'es certainement pas parfait en tout, tu dois toi aussi être médiocre quelque part, non ? Aurais-tu le courage, et oui... et l'honnêteté intellectuelle au moins envers toi-même de le reconnaitre ? Je pourrais te demander, toi homme d'action et qui le revendique haut et fort, ce que tu ferais réellement dans ce cas de figure: vous êtes en première année de philosophie et votre prof vous demande de vous représenter un tramway fou parti tout droit pour écraser cinq individus. La seule manière de les sauver, vous explique votre prof, consiste à actionner un levier d'aiguillage pour dévier le tramway vers une autre voie, où il ne tuera qu'une seule personne. Que faites-vous ? As-tu besoin d'y réfléchir ou non ? La réponse est évidente, tu sais déjà, c'est parfaitement clair ? ****** Il y a bel et bien là, matière à réfléchir je pense... pour mieux ou bien agir. Ce qui peut se concentrer en ces quelques concepts de bon, de bien et de juste !? Et pour qui ? Axiologiquement, D-U
-
Petit chenapan ! Nous savons tous les deux le " flou artistique " que peut bien recouvrir une telle entreprise, il faudrait faire une analyse détaillée de sa polysémie. Rien que sa racine latine ratio renvoie à plusieurs entrées: http://www.dicolatin.com/XY/LAK/0/RATIO/index.htm Toutefois, pour ne pas te laisser sur ta faim, et de façon paradoxalement concise, je vais te répondre: ce serait la faculté de faire une sorte de calcul, mais non sur des nombres ! Ce qui présuppose ipso facto d'avoir les(des) éléments en poche pour le faire, et comme tout calcul il ne se fait pas n'importe comment, de plus, chacun doit être en mesure de pouvoir le vérifier. Et là où c'est souvent contestable, ce n'est pas tant sur l'exécution dudit calcul, mais sur un ou des éléments pris au départ ! Satisfait ? Pour aller plus loin et faire la jonction avec ce que j'avais déjà soulevé un peu avant, je dirais que notre activité cérébrale est à plus de 99% sous le joug de l'inconscient - ou plus exactement des inconscients, il y aurait selon moins plusieurs states - et le moins de 1% restant le siège de ce que nous pouvons appeler par moment des actes intellectuel de rationalité. Ce qui est intéressant, c'est que la part qui agit complètement à l'ombre, suit sa propre logique, qui n'est pas la rationalité que nous connaissons très méthodique et assurée, elle n'hésite pas à faire des rapprochements, des associations sur des bases que la raison n'aurait pas osé manipuler ! Ce qui rejoint un autre phénomène, dont je me revendique, c'est l'intuitionnisme, qui correspond à ce que je viens de décrire, charge ensuite à la raison de (re)trouver un moyen de justifier ce jaillissement sorti de " nulle part ". Je ferais également remarquer au passage le lien étroit qui peut exister entre l'intuitionnisme et le mysticisme, tout deux sont des processus inconscients qui suivent la même trame " logique " interne, sauf que l'un, le premier, s'appuie exclusivement sur ce qui émane de lui, i.e. il pitrouille en circuit fermé, quand l'autre s'inspire grandement de l'extérieur, bien que renvoyant chacun à un mystère pour la raison.
-
Merci à toi Tison pour ton soutien, tu me sauves la vie ( forumique ), je viens de le faire, d'une pierre trois coups ! Je ne suis pas retourné sur ce fil de discussions depuis ma dernière intervention, mais je ne suis pas surpris à vrai dire. °°°°°°°°°°°°°°°° Est-ce que tu as entendu parlé de Barbara Cassin et son fameux dictionnaire ? Ou encore de la " théorie " du langage de Simon Kirby ? Ce qui ne ferait que corroborer l'hypothèse d'une source unique de son émergence ! ( https://www.pourlascience.fr/sd/linguistique/comment-le-langage-sest-impose-15030.php )
-
Je vois que tu emploies la même recette qu'avec Garalacass, où tu es maitre en la matière: l'affabulation ! Ton comportement illustre à merveille ce que je décrie ( décrier ) l'irrationalité, tu as l'opportunité et mon aval pour me montrer réellement où j'aurais pu faire erreur, mais tu préfères mésinterpréter les propos, en inventer aussi, et exprimer agressivement une frustration qui t'est propre sur les autres. Ressaisis-toi ! Je ne doute absolument pas que tu aies un QI supérieur au mien, toutefois je note que tu es sérieusement à la traine en ce qui concerne le QE ( quotient émotionnel ) et le QR ( quotient de rationalité ), à l'image parfaite du monde qui me révulse. À ranger auprès de Maroudiji, de Spontzy et dans une moindre mesure Aliochaverkiev donc. Sois gentil, oublie-moi ! P.S.: Est-ce que quelqu'un sait comment on masque les interventions d'un forumeur sur le site ?
-
jugement de valeur , locution Sens 1 Jugement subjectif, appréciation personnelle. https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/jugement-de-valeur/ Les jugements de valeur sont volontaires. Ils expriment les sentiments, les goûts et les préférences de l'individu qui les énonce. En ce qui les concerne, il ne peut être question de vérité ou de fausseté. Ils sont ultimes et ne sont soumis à aucune preuve. http://herve.dequengo.free.fr/Mises/TH/TH1.htm Exemple de jugements de fait : La portière de la voiture est mal fermée Il pleut ce soir, etc. Exemple de jugements de valeur : « La plaisanterie musicale » est une des pièces les plus drôles de Mozart. « Ce peintre n'a aucun talent » etc. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jugement_(philosophie) 1. Jugement de préférence : Proposition personnelle par rapport à des goûts. Exemples : « Je préfère le jus d’orange au jus de pomme. » « Le hockey est mon sport préféré. » (« Je préfère les mathématiques au français. ») 3. Jugement de réalité : Proposition qui établit un constat à propos d’un fait observable, d’un évènement ou d’un témoignage. Exemples : « La Bible est le livre saint des chrétiens. » « Selon l’Église catholique, il existe trois personnes en Dieu : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. » 4. Jugement de valeur : Proposition qui privilégie une valeur (quelquefois par rapport à une autre). Exemples : « Ce qui importe dans la vie, c’est de s’occuper de sa famille. » « Je crois que la tolérance est indispensable à la vie en société. » (« La religion n’a pas sa place à l’école. ») https://ecrpals.weebly.com/les-types-de-jugements.html Le jugement de réalité (ou de fait) C’est un jugement qui porte sur un fait observable, un événement, une réalité existante ou encore les propos tenus par une personne. Pour montrer le bien-fondé du tel jugement, il suffit de vérifier son adéquation avec la réalité. Par exemple, dans l’énoncé «il neige actuellement sur Trois-Rivières», nous n’avons qu’à regarder par la fenêtre pour constater si cela est vrai ou non. Le jugement de fait (ou de réalité) ne comporte pas d’interprétation subjective. Bien entendu, cela n’est pas toujours aussi simple. Très souvent un fait est tenu pour vrai sur la seule base de la valeur qu’on accorde à la source qui fournit l’information. Le jugement de préférence Ce type de jugement est assimilable à un jugement de réalité mais il affirme plutôt un goût, un penchant subjectif. Il n’a pas de valeur normative (qui pose une norme à laquelle on doit se conformer). Par exemple, l’énoncé suivant est un jugement de préférence : «Je préfère la lecture à la pratique du sport ». http://propossurlemonde.blogspot.com/2014/10/quatre-types-de-jugement.html *********** Bonus: https://www.cairn.info/revue-empan-2008-1-page-163.htm
-
Pas vraiment, je peux accepter et embrasser mes sentiments sans arrière pensée, ou même mes émotions ou mes ressentis du moment que je les juge en adéquation avec ce que j'ai à faire, à accueillir ou à penser. Ce qui rejoint finalement un problème plutôt de discernement ! Rarement soulevé en philosophie cela dit en passant. Enlever tous ces voiles qui m'empêch(ai)ent de voir clairement est nécessaire, si je ne veux pas être le jouet d'un environnement, comme la feuille l'est face au vent. À chaque fois que je retire un filtre opacifiant ou déformant, je sens que j'approche, peut-être pas de la sagesse mais, d'une sorte de clairvoyance, la brume se dissipant me permet d'y voir mieux et plus loin, i.e. distinctement. Je ne saurais décrire avec des mots la sensation assez agréable que cela procure, de sortir des ténèbres, de l'ignorance crasse... si ce n'est par analogie, de passer de maussades heures d'hiver à des jours ensoleillés de printemps ! Je sais que je n'ai pas ton talent d'élocution, mais je pense que mon commentaire est suffisamment explicite bien que, relativement dénudé d'un point de vue littéraire, je poursuis toutefois mes efforts avec l'inspiration que tu m'évoques.
-
M'excuser de quoi exactement ? De dire une vérité que tu connais déjà ou autre(s) chose(s) ? S'excuse t-on de dire le vrai ? Question: Ne pas être particulièrement agréable, mais sans être pour autant désagréable, avec un goujat ou un mufle est-ce une insulte ou un jugement en soi ? Je réitère mon invitation: montre-moi, cite-moi, où est-ce que t'ai manqué de respect ? ( Et ne joue pas sur les mots StP, ma patience est très limitée depuis un certain temps ) Si tel est vraiment le cas, je m'excuserai de t'avoir blessé inutilement ou maladroitement ! Mais prends ton temps avant de répondre à la va-vite...
-
Je crois qu'il transparait suffisamment dans mes productions que je m'efforce péniblement sans doute, à atteindre un absolu, celui d'être le plus possiblement débarrassé de croyances, d'a priori, d'idées arrêtées, de formatages, de réflexes cognitifs, d'héritages arbitraires, de mœurs, d'habitus, du bien-pensé, de la norme, de la doxa, d'une autorité, du nombre, du regard d'autrui, etc... En revanche, j'assume pleinement d'avoir ériger la sexualité au rang de religion, ou de sacrée, contrairement à la foire d'empoigne omniprésente ou de la libération sexuelle qui n'est qu'une forme d'asservissement à nos instincts les plus primaires/bestiaux, ce sera en quelque sorte mon talon d'Achille...
-
À quel moment aurais-je fait ça pour lui et toi ? Peux-tu me citer le ou les passages ? Rapporter des faits, n'est pas un jugement, sous-entendu de valeur. Ai-je dit par exemples qu'il était nul ou incompétent, et quelque chose de la sorte sur toi ( même si il y avait matière à le faire, vu ton comportement verbal inapproprié face à la forumeuse - que tu as toi-même admis peu après; j'ai par contre dit à quelqu'un en MP que tu étais un bon vulgarisateur scientifique ) ?
-
" C'est fou ce que les gens aiment juger. Ça juge partout, tout le temps. Sans doute est-ce l'une des choses les plus simples qui soient données à l'humanité de faire. " M. FOUCAULT in Dits et écrits https://books.google.fr/books?id=-cfJAgAAQBAJ&pg=PT140&lpg=PT140&dq=michel+foucault+fou+gens+aiment+juger&source=bl&ots=bh2Gx9yQ4e&sig=5Ky25onuLw9oM6JEC4RPuNa-hD0&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiuyfa06MLeAhVLlxoKHZpaAl8Q6AEwCHoECAEQAQ#v=onepage&q=michel foucault fou gens aiment juger&f=false
-
Serait-ce trop te demander sur quoi tu te bases pour conjecturer une telle assertion ? N'y a t-il pas une aporie entre déclarer publiquement de ma main être misanthrope, et affirmer sur mon compte de nourrir une forme de narcissisme selon toi ?
-
Syllogisme: 1- Tout A est B 2- or X est A 3- Donc X est B Avec l'exemple proposé au-dessus ( en faisant l'impasse sur la confusion du " or " et de l'ordre ): en 2, ici on a X est " je " et " A " une personne qui croit mais en 1, on a " A " les personnes " et " B " " je " ce qui fait qu'en 3 en remplaçant, je trouve: Donc " je " est " je " Je dirais alors une tautologie ! ******* Ce que je voulais signifier, c'est que ce qui est rationnel n'est pas indépendant du système de valeurs ou de croyances auquel il est rattaché. Si je suis superstitieux, il est rationnel que je fasse attention à ce qui porte malheur et que j'embrasse ce qui porte bonheur, c'est cohérent avec mes croyances. Si je suis catholique, il est rationnel que je fasse appel à Dieu, pour expliquer un évènement, c'est adapté à mes croyances. Si je suis athée, il est irrationnel que je m'exclame " Mon Dieu ! ", c'est paradoxal ou antinomique. Si je suis philosophe et que ma plus grande vertu est la quête de vérité, il est irrationnel que j'use de mensonges même pour faire éclater la vérité, c'est contradictoire. La rationalité dont j'ai parlé est donc une autre formulation pour parler d'être adapté par rapport à la situation en même temps que la personne visée, et ce qui s'oppose à la rationalité, n'est pas l'irrationalité qui elle manifeste une autre " logique " généralement celle des émotions ou des sentiments, voire un fonctionnement cérébral particulier à exhiber, mais bien plutôt le hasard, le chaos, qui eux ne suivent aucune loi, règle, procédure, chemin, schéma ou causalité ! ******** Tous les poireaux sont des chauve-souris Or, le premier ministre est un poireau Donc le premier ministre est une chauve-souris Même si le contenu est absurde, le raisonnement est formellement parfaitement juste. La logique formelle ne s’intéresse donc qu’à la validité formelle des raisonnements, c’est-à-dire que les déductions qu’on tire de propositions posées auparavant sont légitimes. http://philo.licorne.org/?page_id=434 Je pourrais donc là aussi dire qu'il y a manifestation de rationalité, mais que ce n'est pas connecté à la réalité ! Il faut distinguer : La vérité formelle, ou validité : elle ne concerne que la forme du raisonnement, indépendamment du contenu des propositions qu’il contient, de ce qu’elles disent. La vérité formelle d’un raisonnement est le fait que la conclusion découle nécessairement des prémisses (étant donné ces prémisses, on ne peut conclure autre chose). La vérité matérielle : il s’agit de la vérité des propositions prises en elles-mêmes, de leur rapport à la réalité. http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/demonstr/esp_prof/synthese/con_demo.htm C’est pourquoi Kant souligne que “la simple forme logique de la connaissance [...] ne suffit pas, loin de là, pour décider de la vérité matérielle, ou objective de la connaissance”(Critique de la Raison Pure III, 80). [...] Il faut donc dire que la logique ne nous indique que la simple possibilité pour une énonciation d’être vraie, tandis que c’est l’expérience, qui, en dernier ressort, juge de la correspondance supposée de l’énonciation avec la réalité. https://phiphilo.blogspot.com/1999/09/toute-verite-est-elle-fromellement.html
-
Il ne serait pas très décent, ou même malhonnête de ma part, de ne pas aussi parler des points positifs de la croyance religieuse, qui sont bien concrets quant à eux: Ainsi, on voit combien la religion du peuple a pu être un instrument et un secours extraordinaire pour les plus pauvres, les plus démunis, qui trouvaient encore force et courage de lutter contre les pires calamités dans la prière et l'espérance d'un monde meilleur. Les trois vertus théologales de la chrétienté, " la foi, l'espérance et la charité " ont guidé les pas de multitudes d'hommes et de femmes, les ont aidés à faire des choix et à accepter l'inéluctabilité de leur condition. Qui sommes-nous, aujourd'hui, pour nous arroger le droit de retirer aux hommes cette étincelle de lumière qui les éclaire jusque dans les recoins les plus profonds et les plus reculés de leur conscience, de leur désespoir et aux limites de la vie et de la mort ? Nous ne le souhaitons pas. Nous souhaitons simplement que les religions demeurent des concepts purement philosophiques libres et parfaitement personnels et qu'aucune autorité, doctrine, dogme ou pouvoir temporel ne les érige en lois et en contraintes avilissantes et aliénantes pour les hommes. Les prêtres n'ont aucune raison d'être, sinon de parasiter le système. Les croyances et la foi religieuse doivent demeurer des convictions intimes de chaque être humain. [...] Quoi qu'il en soit, quelles que soient les philosophies, les religions, les traditions que pratiquent les hommes, si l'humanité n'a jamais su se sortir du bourbier de l'obscurantisme, c'est probablement parce que les hommes n'ont pas encore atteint un niveau suffisant de sagesse pour s'affranchir de toutes les idées qui lui ont toujours été fatales et lui ont interdit tout épanouissement moral et intellectuel. L'homme et l'homme seul est le fléau que l'humanité doit subir et les dieux n'y ont jamais eu rien à voir. Le seul travail sérieux que l'homme doive accomplir est de progresser vers les voies de la sagesse et de devenir meilleur et plus éclairé. http://www.unisson06.org/dossiers/religion/aspects_religion.htm ******* https://www.scienceshumaines.com/pourquoi-croit-on-en-dieu_fr_14492.html https://www.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2010-1-page-93.htm
-
Je ne vois trop rien à redire au reste, je précise seulement comment je perçois les choses. Pour ma part, puisque je considère que nous sommes avant toute chose, un centre de traitement de l'information, que la sensation, l'idée ou tout ce qui se passe dans notre cervelle soit issu du monde réel ou pas ne fait pas une grande différence de ce point de vue computationnel, une information reste et demeure une information, elle est donc bien réelle pour son porteur. Le plus dur étant de s'en tenir aux faits, sans interprétation d'aucune sorte, car notre esprit est sans cesse en quête de sens, que l'on retrouve par exemple dans la paréidolie, pratiquement rien ne passe outre notre kaléidoscope spirituel/cognitif, l'angoisse existentielle d'en rester à ne pas savoir, à ne pas " comprendre " quoi que ce soit est tout bonnement insupportable au commun des mortels. Quand on se trouve au-delà de la peur de la peur, que l'on arrive en quelque sorte à devenir l'observateur de soi-même, de se découpler, ou disons de se partitionner, on peut plus distinctement identifier et reconnaitre les pensées que nous invoquons pour nous protéger de toutes sensations négatives, comme de faciliter celles positives par exemple en optant inconsciemment pour le déni. Le pragmatisme est sans doute aisé à énoncer mais bien plus périlleux à mettre en place. Je dénonce autant les croyances d'ordre religieuses, que mystiques/ésotériques ou psychologiques que celles qui axiomatisent notre raison ou qui servent de guide à la rationalité, y compris donc en Science ! J'ai en moi ce don maudit de voir ce que beaucoup d'autres ne voient pas, à l'instar un peu de feu Marco Polo, qui de retour au pays fût ridiculisé par ceux qui ne savait pas, qui ne pouvait pas comprendre ce que lui savait, avait vécu, pourtant réel et non imaginaire. Je pourrais même invoqué le fait que l'humain est incapable de se mettre à la place d'un animal et comprendre ce qu'il vit ou endure, ressent, et bien comme dit antérieurement, je suis un animal d'une autre espèce qu'il est bien difficile d'appréhender manifestement, alors qu'il me semble lire comme dans un livre ouvert les innombrables travers/délires/bêtises d'homo sapiens sapiens. ****** Avais-tu remarqué, même si je ne suis absolument pas un expert en religion, que les dieux ont des allures indéniables de plus en plus anthropomorphiques au fur et à mesure que le temps historique passe, ce qui ne peut être anodin de mon point de vue, passant progressivement d'un animisme tribal à une figure du " père ", car la femme est rarement l'être suprême, et il semble que les femmes sont aussi plus enclines à croire ou à adhérer au conformisme ceci dit en passant, m'enjoignant à en déduire ou à conjecturer que l'Homme dans sa croyance ne fait qu'idolâtrer ou élever symboliquement, la figure paternelle au rang de dieu, ni plus ni moins, par l'entremise d'une intériorisation d'une culture actuelle et héritée des conduites des Hommes en un seul représentatif de cette communauté humaine transgénérationnelle, tel un inconscient collectif en quelque sorte, bref que le tout est plus que la somme de ses parties d'une certaine manière, parties qui ne sont pas accessibles à la mémoire, ni à la conscience d'un individu en particulier, donnant cette illusion d'un être transcendantal ou supérieur, sans oublier les pulsions involontaires de voir des intentions partout ou de se rapprocher d'autrui, de créer du lien social.
-
Tu soulignais tantôt dans un des liens, que la religion était l'opium du peuple, je nuancerais ce propos pour le concilier avec ce que tu viens de dire, la croyance quelle qu'elle soit, est une béquille psychologique, sans elle on s'écroule ou on s'effondre, mais uniquement quand le besoin impérieux se fait ressentir. Tout comme le sportif addict à sa pratique, une fois sa dose consommée il est fin prêt à affronter l'adversité de l'existence sans y avoir recours. Croire est un besoin, un stratagème d'illusion que notre cerveau a trouvé pour justement ne pas être paralysé à agir, on peut croire en n'importe quoi, aux Ovni, aux fées, à l'astrologie, à la voyance, aux dieux, en la bonté humaine, en son médecin, en la science, au progrès, en la vie après la mort, au transhumanisme, etc... du moment que cela permette d'avancer bon an mal an, d'ailleurs il existe des scientifiques qui motivés par leur foi religieuse, vont faire des découvertes, car leur objectif était d'y voir un signe de Dieu, on peut donc faire une même chose pour des raisons fort différentes ! Tout comme plus proche de nous, si Dompteur-de-mots et moi-même faisons de la philosophie, la même chose donc, ce n'est pourtant pas pour la même raison ou la même finalité. Ne croire en strictement rien, est très loin d'être évident, car même l'athée s'accroche à un système de croyances dont il a les plus grandes peines à le reconnaitre ou à l'identifier, ce que je nomme pour le distinguer du précédent: acroyant. Ce n'est pas sans conséquence sur le quotidien, car ce serait un peu comme un trapéziste qui travaille sans filet, il n'y a aucune roue de secours, ce faisant, il faut donc faire face sans assistance aux maux qui se présentent, les endurer bruptement, ce qui à n'en pas douter n'est pas à la portée de tout le monde - de le supporter -, la fuite même mentale est souvent privilégiée, ou d'avoir recours à l'illusion de contrôle ou à la pensée magique par le fait de croire à, ou d'avoir une confiance aveugle en. De ce point de vue, il faut reconnaitre que croire en quelque chose de supra-humain, en tout cas qui dépasse l'individu seul, donne un avantage pour mieux supporter les aléas, turpitudes et autres injustices du monde, tout comme le doudou du jeune enfant lui permet de faire mieux face à ses angoisses et d'aller de l'avant.
-
Au contraire c'est très rationnel, puisqu'ils n'envisagent pas une seule seconde que l'on ne puisse croire en rien d'une part et que d'autre part leur mode de fonctionnement fondamental repose sur la croyance, ils ne peuvent donc qu'envisager que toute chose provient d'une propension à croire ! Ils ne peuvent sortir du cadre conceptuel qui est le leur, l'ignorant ignore ce qu'il ignore en somme ! C.f.: l'effet Dunning-Kruger
-
Il est vrai que cela ne renvoie pas vraiment à la même idée, c'en est presque diamétralement opposé !: Espérer est être dans le doute sur un avenir, une attente incertaine en quelque sorte mais désirée, un point d'arrivée ou un but à atteindre incertain, alors qu'avoir la foi c'est être déjà/plutôt convaincu d'une chose avant une quelconque démonstration, un point de départ ou d'appui que l'on considère fiable.
-
http://www.cnrtl.fr/definition/foi http://www.cnrtl.fr/etymologie/foi https://fr.wiktionary.org/wiki/foi Bien que d'étymologies communes, la foi religieuse et la confiance peuvent se distinguer assez nettement. Dans un contexte de sécularisation, la foi a souvent pris le sens de simple confiance. On parle ainsi de « foi en la technologie » pour résoudre les problèmes qui se posent aujourd'hui, mais il s'agit en fait de confiance. https://fr.wikipedia.org/wiki/Foi https://www.bible-ouverte.ch/cours-formation-biblique/cours-credo-chapitre-3/1446-3-1-1la-foi.html http://biblique.blogspirit.com/archive/2012/07/13/emounah-pistis-la-foi.html https://emcitv.com/bible/strong-biblique-grec-pistis-4102.html http://www.croixsens.net/foi/etymologiefoi.php https://www.cairn.info/revue-etudes-2010-1-page-53.htm https://www.etudier.com/dissertations/Introduction-à-La-Foi-Et-La/34798.html
-
Bienvenu au club ! Je vois que par cette prémisse tu accèdes plus rapidement qu'escompté à un " étage supérieur ", mes félicitations. J'espère juste que ce frémissement ne retombe pas comme un soufflé... C'est tout ce que je t'avais demandé au commencement... d'écrire avec tes tripes.