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Loopy

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Tout ce qui a été posté par Loopy

  1. Au détail près messieurs, que si l'on ne peut que convenir du fait qu'il faille écouter avec respect les théories exposées par tous, et non seulement par la communauté restreinte des experts, il faut également convenir qu'on doit accueillir avec le même respect la critique de tous et non celle seulement des experts. Ca me parait être un juste et légitime retour. Pour ce qui me concerne personnellement (et n'engage donc que moi), j'ai pu relever un manque de clarté à travers l'utilisation de terminologies erronées (ou pas ? mais en tout cas mal employée et un peu hasardeuses) dans le discours de Frelser, et ce dernier n'a pas su me convaincre tant la simplification de ses idées, pour les rendre abordables, a paru laborieuse et non aboutie. Ainsi, la critique sur le fond n'est ici pas possible concernant les travaux de Frelser car ce fond n'a pu être compris, à ma connaissance, par personne. zenalpha, je t'accorde sans problème qu'il faut accorder de l'importance à toutes les idées comme il faut objectivement savoir accorder une grande à importance à toutes les questions, même celles qui peuvent nous paraître idiotes. Cependant, cette idée naît théoriquement d'une conceptualisation personnelle mais intelligible. Ce concept fondateur que certains (moi y compris) ont recherché ardemment dans les idées de Frelser n'a pas pu être identifié, et Frelser lui même peine à nous l'exposer, ce qui est fort dommage et mène logiquement à des critiques de forme du genre de celle que Philkeun a formulée plus haut. Pour conclure, je n'adresserais pas à Frelser plus de critiques que celles que je lui ai déjà adressées sur son topic. Ces critiques sont des critiques de forme plus que de fond, et je ne serai nullement en mesure d'apporter une critique de fond, bonne ou mauvaise, tant que la forme n'aura pas été corrigée. Admettons également que dans les travaux de Frelser, le fait de voir régulièrement citer des passages religieux est pour le moins perturbant pour la critique scientifique, et si ces citations sont superflues, elles pourraient même passer pour de la provocation. C'est peut être un tort, mais la sciences ne fonctionne pas aujourd'hui sur les plateaux télé, qui sont une sorte de "tribunal populaire". Si les frères Bogdanov ont une théorie quelconque à proposer, ils sont parfaitement autorisés à la proposer à la communauté scientifiqus au travers des modes de communication dédiés, souvent transparent à la plupart des gens (à tort ? a raison ? je n'en sais rien). On rassemble un soutien scientifique autour de conférence et de publication de nos jours. Pas sur un plateau télé. Sur un plateau télé, on rassemble la sympathie subjective, et non l'adhésion objective. Toutes les grandes théories scientifiques ont rencontré des freins importants, et c'est probablement encore le cas aujourd'hui. Cependant ces murs et ces obstacles ont toujours été franchis quand ces idées se sont révélées être pertinentes et correctes. Disons que la science fonctionne à l'inverse de la justice : il n'y a pas de présomption d'innocence, mais plutôt de présomption de culpabilité. C'est à la théorie de prouver sa pertinence, et non à la contradiction de prouver qu'elle est fausse. Encore une fois est ce un tort ou non ? Je ne sais pas. Mais il est à noter que l'image populaire que l'on se fait des confrontations d'idées scientifiques est très loin du spectacle que semblent livrer les Bogdanov ou même ce forum en général. Ce sont des échanges courtois, sains et purement techniques. Ce sont des questions adressées à des auteurs, des réponses formulées, des points de vues qui diffèrent, des observations, etc... On n'est ni dans l'acceptation d'une idée pour le simple fait que c'est une idée, ni dans le refus d'une idée parce qu'elle ne correspond pas aux codes conventionnels. A la fois l'idéalisation du monde scientifique et son image de gestapo sont erronées.
  2. La réponse de Frelser est déjà assez complète. Je la résumerai simplement en disant que l'onde gravitationnelle est le premier moyen d'observation directe des trous noirs dont nous disposons à ce jour. Cela ouvre donc effectivement de belles perspectives. De là à dire que cela révolutionnera le regard qu'on porte sur l'espace et le temps, je dirais que non. Pour le moment, ça confirme un peu plus le modèle que nous en avons.
  3. ... ... Ouais en fait je vais peut être laisser tomber ce genre de topics, je crois que c'est trop perché pour moi vos trucs ...
  4. Eh bien je ne suis pas si sûr que cela de ce que tu avances. En effet, les robots classiques en sont peut être incapable. Mais les technologies d'IA les plus avancées ne sont pas les robots classiques. Par ailleurs, je ne comprend toujours pas le rapport avec l’émergence de la vie. Le fait que nous soyons capable ou non de reproduire le phénomène avec les moyens actuels ne prouve rien.
  5. J'avoue ne pas être un expert du domaine, mais pour m'y être un peu intéressé, nous sommes aujourd'hui capable d'écrire des algorithme qui se modifient par eux même. C'est le machine learning. J'avais initialement la même conception que toi : la machine ne fait qu'appliquer un programme, même si ce programme peut se modifier par lui même, cela est déjà inscrit dans un programme plus amont. Or il semble qu'aujourd'hui cette conception est fausse. C'est ce que je retire d'une discussion que j'ai eu il y a peu avec un expert du domaine. Depuis, je cherche un peu à creuser la question, car je suis également étonné... Mais il semble, et je dis bien il semble, que cette conception des choses soit effectivement dépassée. Une machine est devenue capable d'apprendre. Si on compare cette technologie avec le cerveau humain, on tombe sur ce qu'on appelle les réseau de neurones, et on se rend compte qu'en réalité, on se rapproche de plus en plus du fonctionnement de notre cerveau en conférant à la machine des capacité d'adaptation, à partir du moment qu'on lui donne simplement l'accès à l'information... Comme nous finalement. Un humain ne sera jamais capable d'identifier un carré si on ne lui jamais appris ce qu'est un carré. Si on met la machine et l'homme sur un pied d'égalité, il faut apprendre à la machine et à l'homme ce qu'est un carré. Alors, dans ce cas, il est possible que la machine dépasse les capacité humaines. Concernant cette idée du "power on", je suis également d'accord, mais je n'ai pas dit que la machine sera vivante, j'ai dit que ses capacités pourraient dépasser les nôtres. Je rappelle que je suis totalement profane dans ce domaine et je ne prétends pas avoir parfaitement raison. Je dis simplement que je commence à m'y intéressé, pour raisons personnelles, et que plus j'avance, plus je suis surpris... Je vous livre ma surprise brute.
  6. Qu'est ce que l'intelligence ? Quel est le rapport entre l'intelligence et la vie ? Parce que tel que tu l'énonce pour le moment, ton idée consiste à partir du principe que l'intelligence est nécessaire à la vie, pour démontrer que l'intelligence est nécessaire à la vie. Accessoirement, les capacités de calculs des ordinateurs dépassent les notre. Les capacités d'apprentissages des ordinateurs aussi, et les capacités à analyser objectivement certaines situation également. Penchez vous sur les notions de machine learning, vous y trouverez des choses assez surprenantes. Aujourd'hui, je ne suis pas certain que la machine ne soit pas en mesure de dépasser l'homme un jour.
  7. Mon esprit peut parfaitement le concevoir, mais si c'est votre choix (que je respecte) de l'accepter comme tel, ce n'est simplement pas le mien. Cela ne fait que différentier nos croyance. Je n'ai pas la prétention de savoir si Dieu existe ou pas, j'ai simplement le libre arbitre de le croire ou non, et je fonde effectivement mon arbitrage sur des raisonnement cartésiens. C'est un choix personnel, j'en convient. Comme il est de l'ordre du choix personnel d'accepter sans se questionner le fait (parfaitement concevable) que Dieu n'a pas commencement ni de fin. La terre est objet physique de dimensions finies. Pourtant, quelque soit la direction que vous emprunterez, vous pourrez toujours continuer votre route indéfiniment. La notion de limite est une notion complexe qui ne se réduit pas nécessairement à l'image du mur. Je ne sais pas ce qui se passerait si je pouvais me rendre aux confins de l'univers. Le fait qu'il soit fini ne signifie pas qu'il existe des bords. Si mon esprit cartésien arrive à concevoir un concept de Dieu, sans toutefois y adhérer, il arrive aussi bien à concevoir cela, et l'accepte beaucoup mieux. Je ne sais pas si cela dépasse ou non l'entendement Humain de manière absolue. Ce que je sais, c'est qu'on ne peut comprendre un phénomène ou une réalité avant de... la comprendre. On peut reprocher au cartésien que je suis de ne pas comprendre son univers, tout comme on peut reprocher au croyant de ne pas comprendre le dessein Divin. Toutefois, le cartésien que je suis s'autorise la question, et la recherche des réponse. Ce n'est pas toujours le cas du croyant, qui parfois accepte sans vraiment comprendre.
  8. Les théories construites ne sont pas de pures croyances, c'est ce qui les différencies de la religion et permet selon moi de dire que l'athéisme n'est pas une religion en tant que tel. Ces théories sont fondées sur l'observable, quand la croyance impose de considérer que les réponses sont divines et que tout chose qui pourrait aller à l'encontre du principe religieux doit être accepter comme une volonté extérieure dont nous ne pouvons pas comprendre le sens. Mais c'est également (et peut être encore plus), le cas de la croyance, qui n'explique ni le comment ni le pourquoi du monde et se contente de dire que ce comment et ce pourquoi ne nous sont pas accessible et qu'il est inutile des les chercher. Cet argument dessert donc ton opinion. Erreur. Au contraire. Le fait de pense que le monde n'est pas le fruit d'une volonté quelconque en fait un objet qui n'a pas de possesseur. Ni l'Homme, ni Dieu, ni personne. C'est donc tout le contraire. A l'inverse, la religion est souvent "Homo-centrée", c'est à dire qu'elle place l'homme au centre de l'univers comme une sorte de création ultime. Les Dieux auraient tous construit l'univers autour de nous et de nos besoin, et pas l'inverse, ce qui laisse à croire qu'elles sont bien plus égocentrique qu'une vision athée ou purement scientifique de l'univers. Cependant, le fait de reléguer tout à la volonté d'un Dieu quelconque, indépendamment de ce que nous faisons, est une solution bien plus pragmatique pour sauver le monde ?
  9. Cependant, en tant que non croyant, je ne considère pas cela comme une réponse, mais comme l'acceptation du fait qu'on ne peut pas donner de réponse. Ce n'est donc pas convaincant et se réfère à la croyance personnelle. Je respecte ta croyance, mais ne la partage pas. Ainsi, l'argument que tu emplois ne me convainc pas. Il s'agit de ton raisonnement au sujet de la naissance de la vie, en effet. Or création implique créateur, ce qui parait logique. Ton raisonnement consistait à dire que ce qui est inerte n'accède pas à l'intelligence, contrairement à la vie. Tu en conclues que la vie est nécessairement la création d'une forme d'intelligence et devrait donc, selon toi, être le fruit d'un créateur. Or ce raisonnement appliqué à Dieu lui même devient paradoxal. En effet, il impose logiquement de pense que soit la vie n'a pas eu besoin de créateur, soit Dieu a eu besoin d'un créateur. Même remarque que précédemment, cela ne constitue pas une réponse en soi, mais l'acceptation sans questionnement d'une non-réponse. Par ailleurs, on ne peut répondre à la question de Pheldwyn en partant du principe que Dieu n'a ni commencement ni fin, car la question de Pheldwyn remet justement en cause ce principe.
  10. Et pourquoi cela ? Si par ailleurs, il est nécessaire que la vie est un créateur, selon tes propres termes, parce que la vie se différencie de l'inerte, on peut également opposer le même argument : Dieu se différencie de l'inerte, et c'est qu'il ne peut donc être apparu "par hasard", ou par "le néant". Donc selon ton propre raisonnement, Dieu a nécessairement un créateur. Et ce créateur doit nécessairement en avoir un. Admettre que Dieu peut ne pas avoir de créateur, c'est nécessairement admettre que la vie peut également ne pas avoir de créateur. Ton mode de pensé serait donc paradoxal.
  11. Toute idéologie comporte un risque prévisible de terrorisme. Il pourra prendre la forme qu'on voudra... Elle ne nous dit pas qu'il n'y a pas de différence entre un migrant et un citoyen Européen, mais qu'il y a des différences notables entre les migrants. C'est étrange, car toute la classe politique Européenne a reconnu qu'il y avait un risque Islamiste tant dans les pays du Golf, d'Afrique qu'à travers les migrations que les conflits génèrent... En quoi est ce politiquement incorrect de le dire ? En rien. Par contre, c'est une erreur d'assimiler l'ensemble des populations migrantes au terrorrisme, et ce que nous dit Daoud, c'est que Cologne était prévisible, logique, et innévitable compte tenu du fait que pour lui, ce qui s'est passé est culturel... Donc, pour résumer, pour lui, le viole est culturel pour les migrants, sans distinction (puisqu'il n'en fait pas). Et cela, en plus d'être faux, est beaucoup plus débilitant que la télé. Le risque existe. Toutefois, les terroristes du 13 novembre n'étaient pas issus de l'immigration lié au conflit... Mais bel et bien de notre magnifique société si belle et parfaite (tant qu'il n'y a pas d'Islam...) Mais vous, heureusement, connaissez cette vérité que tout le monde nous cache... Dieu soit loué, si je peux me permettre... C'est drôle de voir que vous savez très vous servir de l'information quand elle vous arrange, mais que vous la dénigrez pour être manipulée dès qu'elle ne va pas dans votre sens. Rassurez vous, la France n'en n'accueille quasiment pas : ils ne souhaitent pas venir. On pourrait aussi envoyer quelques un d'entre nous au hasard vérifier que ces zones sans combats sont safe. Vous êtes partant ? ... Dommage... Les convaincre de changer quoi ? Sur ce point nous avons deux avis radicalement différents, et ce n'est pas nouveau. Je défends pour ma part une idée qui vous répugne, une idée selon laquelle il est parfaitement possible de construire une société harmonieuse, fonctionnelle et stable, dans laquelle des cultures différentes s'inscrivent, participent, contribuent, créant un ensemble de valeurs communes et acceptées de tous. Vous, vous préférez une idée qui me répugne moi, celle selon laquelle la stabilité d'une société passe nécessairement par l'uniformité des cultures. On doit imposer une forme de pensée commune pour que la société repose sur un ensemble de valeurs imposées, de préférence les votres. Je n'ai pas dit cela. J'ai simplement dit qu'il est hypocrite de réduire une culture entière et une population entière à l'idée qu'un groupe d'extrémistes tarés se font de la Femme. J'ai par ailleurs dit qu'il était également hypocrite de croire que la place de la Femme dans notre société, bien que préférable à celle qu'on constate dans d'autres sociétés, est tout de même encore loin d'être idéale. La mienne ne l'est pas... Rafraîchissez là d'un peu de documentation s'il vous plait... Par contre, je ne vous promet pas de ne pas crier au scandale de l'article écrit par quelqu'un de politisé, après tout, ça serait de bonne guerre non ? Puisque c'est ce que vous faite. Vous pouvez développer ? Eh bien c'est le sens de ce que je voulais dire... Et j'ajoutais que c'est pareil pour la plupart des migrants... Le problème c'est que si c'est une dynamique sociale, avec le million de migrant en Allemagne, on peut logiquement se demander pourquoi est ce que le phénomène a été localisé ? Une dynamique sociale c'est globale, surtout si on parle d'une confrontation entre deux populations dans lesquels chaque individu a la même façon de concevoir le monde. L'idée de Daoud, c'est exactement celle là : aucune mesure, aucune précaution... Tout le monde dans le même sac. 10 migrants sur 1 million commettent des crimes, c'est parce que les migrants en général ont une culture de la connerie... C'est débile... C'est comme si je vous disait qu'au regard du remplissage de nos prisons, nous sommes un peuple culturellement pédophile... Ça n'a aucun sens. Ce n'est pas une dynamique social, c'est un fait localisé dans l'espace et dans le temps, et il doit être traité comme tel avant d'en tirer des généralités. Ah bien nous y voila, au moins un point sur lequel nous sommes d'accord... (j'ai déjà rédigé mon précédent paragraphe, donc je ne le changerai pas... Je réponds en linéaire faute de temps). Pas qu'à Cologne ? Il y a 1 million de réfugié en Allemagne, à partir de quel pourcentage de crimes comis considérez vous que c'est un "comportement général" ? ... Attention... J'ai les pourcentages des crimes et délits comis en France... et je me prépare à vous renvoyer notre propre "comportement général"... Ca risque de vous étonner. (mais les violeurs, ils ne les fuient pas... ce sont eux) Ce sont les idées qui provoquent les tirs. Donc si, ils fuient ces idées qui provoquent les tirs, car ils ont conscience que quand ils sont provoqués par des idées, les tirs persistent. Et déjà que quand on en est aux tirs, on ne peux plus trop parler de "raison", c'est d'autant moins le cas. "Vivre comme..." peut se décliner de bien des manières. Les migrants doivent accepter les lois, les règles, les fondamentaux. Mais bouffer du saucisson, boire du vin et fêter noël ne font pas parti de ces règles, de ces lois, de ces fondamentaux. Alors "Vivre comme..." ne veut rien dire tant qu'on ne le défini pas. La question n'est pas de savoir si on veut s'entretuer ou pas. C'est de savoir comment faire en sorte de vivre tous ensemble. Pour Daoud, la réponse consiste à dire que nous vivons très bien ensemble sans les migrants, donc nous devons soit refuser les migrants, soit les transformer en copie conforme de nous même. Réponse qui ne me convient guère, d'abord parce que je ne pense pas que nous vivons si bien ensemble que ça (angelisme), et ensuite parce que je pense que le fait d'être "migrant" n'est pas la caractéristique distinctive qui empêche l'intégration. La caractéristique distinctive qui autorise ou non l'intégration est l'acceptation ou non des règles de notre société. Je ne dis pas que tous les migrants l'accepte. Je dis que tous les migrants ne la refusent pas, et que donc le problème n'est pas culturel et ce n'est pas une dynamique social, c'est une problématique individuelle et de ce point de vue, la réponse c'est d'expliquer aux migrants quelles sont les règles, les lois du pays, pour qu'ils s'y plient, et d'expliquer aux migrants les us et coutume du pays, non pas pour qu'ils s'y plient, mais pour qu'ils les comprennent. En aucun cas, il ne s'agit de les changer. Ils changeront s'ils le souhaitent.
  12. Ce n'est pas un reproche, et ça ne s'adresse pas directement à toi, c'est une illustration. Je mets simplement en évidence un système de réflexion qui consiste à discréditer des analyses politiques au travers d'une argumentation paradoxale. En effet, l'article en question reproche à Kamel Daoud de faire une analyse trop étroite et réductrice, reposant sur un grand nombre de clichés. Je n'ai pas vu la moindre trace de contradiction objective à cela. Je n'ai vu que fuser des termes qui ne veulent rien dire. On pointe du doigts, on gesticule, on raccourcit... une analyse trop étroite et réductrice, reposant sur un grand nombre de clichés. Et finalement, la critique que l'on fait à un article devient l'exacte réplique de ce qu'on reproche à cet article, modulo le filtre idéologique. En te retournant ton propos, je ne faisais qu'user du même système. Mais j'ai abandonné depuis longtemps l'idée d'essayer d'apporter des remarques de fond dans ce genre de discussion qui ressemble plus à une émulation idéologique entre membre d'un même courant de pensée, un meeting, plutôt qu'à une discussion. Alors parlons de fond, maintenant. Que dit Daoud (son texte est disponible ici) : Il commence par nous expliquer que nous sommes tombés dans l’angélisme, que dans le réfugié, nous voyons le demandeur d'asile et oublions parfois de voir l'être humain, avec sa culture et son savoir. En cela, je suis assez d'accord avec lui. On déshumanise même ces populations en ne les caractérisant plus que par la difficulté qu'elles nous posent. Ce sont des "réfugiés", des gens qu'il va falloir accueillir, loger, protéger. Ce ne sont pas des humains qui viennent avec leur culture, leur savoir et savoir faire et qui nous apporteront peut être eux aussi quelque chose dans leurs bagages. Nous tenons aussi pour acquis qu'ils appartiennent à un système de pensée occidentale, ce qui est très probablement faux dans l'ensemble, même si c'est juste pour certains d'entre eux. Daoud continue : Là je me pose une question. C'est la première fois que je vois les sociétés dont la religion principale est l'Islam, décrites uniquement au travers du rapport qu'ils entretiennent à la Femme. C'est étonnant comme angle de vue tout de même... On ne peut pas nier que la Femme dans l'Islam n'a pas la même place que la Femme dans nos sociétés occidentales plus laïques et émancipées. Cependant, on ne peut pas non plus faire preuve d'une trop grande naïveté en pensant que la Femme dans nos sociétés à la place qu'elle mérite. Les combats du Féminisme ont encore un sens, parce que les inégalités résident. On pourrait alors également réduire nos sociétés au rapport paradoxale qu'on entretien avec la parité Homme-Femme. Noter l'évolution de notre culture au travers de ce rapport, mais concédons que c'est réducteur. Soit, prenons cet angle de vu de Daoud. La société orientale se caractérise (peut être "entre autres" , il ne le dit pas), par un rapport complexé à la femme, qu'il décrit simplement : Là intervient la première critique de l'article cité en tête de sujet : on ne peut pas réduire la place de la Femme dans le monde Arabe à cela. Si on s'en réfère aux extrémismes, au Coran, et probablement à certains clichés, c'est juste. Mais si on s'en réfère en Europe aux extrémismes, à la bible et probablement à certains clichés, on ne vaut pas beaucoup mieux. Pourtant nous voyons que cela n'est pas représentatif de notre façon d'être et de penser. Il en va de même dans les sociétés orientales. Leur façon de penser est différente. N'oublions pas que les réfugiés que nous recevons aujourd'hui sont essentiellement des classes moyennes, donc des personnes éduquées et cultivées... Pas des crétins archaïques a priori, pas des Islamistes ... Donc là dessus, la critique me parait parfaitement objective. De plus, justifier son propos, comme le fait Daoud, en parlant du rapport de l'Islamiste à la Femme n'a pas lieu d'être quand on veut parler des réfugiés musulmans en Europe, qui fuient justement cet Islamisme. Le problème dans la suite de son texte, c'est qu'il va continuer d'assimiler la "le réfugié", en tant que masse, en tant que groupe, en tant qu'individu à l'intérieur de ce groupe indissociable, à cette vision pathologique de la Femme. Sa conclusion devient alors évidente... pour les accueillir, il faut soigner ces malades, détruire leurs valeurs et leur culture déviante pour leur inculquer nos belles valeurs. Mais alors je me pose la question essentielle : si le problème se réduit à un rapport pathologique à la femme, quelles sont ces belles valeurs que nous devons leur inculquer ? Offrir des fleurs et un verre à une Femme avant de se la taper ? ... C'est pas franchement glorieux cette conclusion qu'il nous offre en mélangeant, encore une fois, la conception des choses Islamiste et en la transférant directement dans le Statu de réfugié. Et la critique à cette conclusion devient elle même évidente : Rappelons accessoirment que l'Allemagne a accueilli plus d'1 million de réfugiés... 1 million. Cologne est un événement grave, et on ne peut pas le mettre de côté, nous sommes d'accord. Mais si ce qui s'est produit là bas est un fait culturel assimilable aux réfugiés en tant que groupe unique et indivisible, alors, je me demande : pourquoi d'autres événements similaires, d'une plus grande ampleur, ne se sont pas produit ? Alors on me dira que c'était un moment et un événement particulier. En cela je serait d'accord. On me dira que culturellement, ça a du paraître très étrange pour des étrangers (quels qu'ils soient... Syriens ou Chinois...). Cela aussi, je veux bien. Mais dire que les réfugiés sont, comme tous les musulmans arabes, des malades psy dans leur rapport à la Femme et au sexe, qu'il faut les rééduquer en masse et leur inculquer nos valeurs, non... je suis désolé, mais non... Alors moi je veux bien discuter du fond. Mais si pour parler de fond, il faut commencer par le toucher, sans moi... Ramener cette discussion à une confrontation gauche/droite, tellement Française et appropriée à des événements se déroulant en Allemagne (quand ils accueillent une centaine de fois plus de réfugiés que nous), ce n'est pas faire preuve ni de beaucoup d'ouverture d'esprit, ni d'une faculté d'analyse à faire trembler des ... "intellectuels"...
  13. Je crains que vous ne teniez pourtant un discours super étroit d'esprit et très marqué Islamophobe un peu partout un peu tout le temps. Moi aussi, je trouve ça sectaire.
  14. Laisse tomber January... C'est sûrement encore une propagande des Islamo-gôôôchiste de Libé...
  15. Et pourtant... C'est le serpent qui se mord la queue. En effet, le thème de l'insécurité sert de lit à des idéologies très à gauche, comme le FN, LR, etc... Qui est venu nous parler de "l'invasion" des réfugiés tant à craindre pour nos belles campagnes de France ? Un gars de gauche : De Villier. Qui est venu nous pondre des propos raciaux, portés par la peur d'un Islam tout court ? Des gens très de gauches : Morano, Hortefeux, Guéant, ... L'insécurité et la peur sont les bases fondamentales des argumentaires de l’extrême droite, qui disent combattre "l'islam rétrograde", pour "nos valeurs" bien à nous, au travers d'images empruntées au moyen âge... Ironique... Non ce que vous ne pouvez pas accepter, c'est que les soit disant "islamo-gauchistes" qui lisent "Le Monde" sont critiques aussi bien envers les moeurs des sociétés orientales que des moeurs occidentales. Et être critique, pour un courant de pensée ultra conservateur et anti progressiste, c'est bien, tant que c'est les autres qu'on critique.
  16. Je ne sais pas si c'est voulu, mais l'article que tu cites réponds si parfaitement bien à ton post qu'il serait forcément réducteur de vouloir le paraphraser ici. Ce lien que tu donnes, provenant d'un journal qu'on ne peut blâmer pour son sérieux, rend ridicules tous les raccourcis que tu nous offres (et il y en a un paquet... Entre les universitaires, les intellectuels, les journalistes, les gauches, le stalinisme,... il n'y a qu'à se servir). Ça pourrait être drôle... Si ça n'était pas pathétique.
  17. La publication dans le Physical Review Letter B. P. Abbott et al. Observation of Gravitational Waves from a Binary Black Hole Merger, Phys. Rev. Lett. 116, 061102, 2016 disponible ici
  18. Loopy

    En fait, ça me renvoie l'image d'une bande de vieux, sur le seul banc d'une place de village provençal, en train de casser du sucre sur le dos du dernier congénère qui a crevé d'une crise cardiaque devant un film de cul à la maison de retraite (j’avoue que le rôle du vieux qui crève pendant sa branlette me correspond plutôt bien xD)

  19. Quelle légitimité a-t-on à appeler à grands cris la justice quand on ne pratique soi même que l'injustice ? ... Je n'ai qu'une chose à dire : 27 ans.
  20. Loopy

    La prochaine fois tape un peu plus bas que le dos... C'est plus agréable u_u ... (quelle méchanceté ai je raté ? xD )

  21. Je confirme également qu'il est de fait impossible de remettre en cause vos compétences en mathématiques. Je m'excuse donc publiquement en conséquence si l'ai fait. Vous avez également les informations nécessaires à vous forger un avis sur mes propres compétences. J'espère que nous n'aurions plus à lire l'un et l'autres des commentaires plus que déplaisant à cet endroit. Bonne journée.
  22. Bonjour, On devrait pouvoir suivre la conférence de presse du LIGO en direct : http://www.20minutes.fr/sciences/1784471-20160211-ondes-gravitationnelles-conference-presse-suivre-direct-16h30 See you :)
  23. Il faut être sacrément trapu en physique théorique pour être capable de "rendre publiable" quoique ce soit dans le domaine. Sur internet (en général, pas ici nécessairement) tu trouveras plutôt des moyens de clarifier des idées naissantes et de rencontrer des critiques simples (mais souvent très constructives quand il s'agit d'idées ou de concepts naissants). Je suis intimement convaincu que si les chercheurs que tu as contactés n'ont pas répondu, c'est simplement que tu leur a envoyé un texte qui dit, pour filer la métaphore, que "ton livre est allé à la fenêtre pour périmer son ventilateur". Quelqu'un pour qui le langage de la physique théorique n'a aucun secret lira les 2 premières lignes, voire même se contentera du titre, et te classera en spam au coté de "Laetitia la cochonne" et "Grand Gourou Fred", auxquels il ne prend pas non plus la peine de répondre.
  24. En prolongement du post de zen, j'attire une nouvelle fois ton attention sur le fait qu'à mon avis, il manque du sens à ton propos. Si je te dis : "Mon livre est allé à la fenêtre pour périmer son ventilateur", comprends tu le sens de ma phrase ? ... Non... parce qu'elle n'en n'a pas. Pourtant chaque mot est bien français, et chaque mot a bien un sens qui lui est propre qu'on ne peut contester de sorte que pour quelqu'un qui ne parle pas français, mais qui en connait vaguement le graphisme et la sonorité cette phrase paraîtra tout à fait normale. Dès lors que ce quelqu'un comprend un tout petit peu le français, il comprendra rapidement que cette phrase n'a pas de sens. Si je souhaite que la phrase ait un sens, je n'ai que deux solutions. Soit j'explique que : livre = frère fenêtre = poste périmer = récupérer ventilateur = colis Soit j'écris directement la bonne phrase avec les mots : "Mon frère est allé à la poste pour récupérer son colis" C'est exactement l'effet que produit ton texte. Je suis en mesure, moyennant documentation, de mettre un sens sur chaque mot que tu utilises et de comprendre ce sens. Cependant, je n'en comprend pas plus les phrases que tu formes avec. J'ai fait exactement cela dans mon post précédent. Il n'avait aucun sens. Je n'ai fait qu'aligner des termes qui traînaient vaguement dans ma tête et qui ont un sens, pourtant j'ai pris soin de faire en sorte que mon texte ne signifie rien. Et à moins que mes lacunes en physique théoriques dépassent de très très très loin ce que j'imaginais, Criterium a fait de même à peu de chose près. Pourtant tu en as tiré du sens. C'est qu'au final du doit conceptualiser quelque chose sans mettre les bons termes dessus. Note que je ne dis pas que tu es idiot ou quoique ce soit. Je n'exclut pas du tout l'hypothèse que mon ignorance soit trop grande pour saisir quoique ce soit, bien au contraire, je me garde bien de croire être en mesure de critiquer ou même comprendre en profondeur ta théorie. Toutefois, je pense disposer des bases nécessaires pour pouvoir comprendre les grandes lignes d'un texte de physique théorique traitant du sujet de l'unification, de la RG ou de la MQ. Je ne serai pas capable d'apporter un avis critique, mais je pense être en mesure de comprendre les grandes lignes et les idées fondatrices. Sans vouloir être vaniteux, je pense que si en disposant de ces bases je ne suis pas en mesure de comprendre le sens de ton texte,la majorité des lecteurs de ce forum seront dans le même cas que moi. Comme le dit Zenalpha, une théorie physique nait toujours d'un concept simple, d'une idée qu'on peut expliquer clairement sans faire appel à un l'arsenal complexe du lexique spécifique d'un domaine pointu. Je repose donc ma question : qu'elle est l'idée fondatrice de ta théorie, en terme simple, et quel raisonnement te mène à cette idée, toujours en terme simple. J'insiste sur le fait que ce n'est pas une critique sur le fond (puisque je n'ai pas trouvé le fond...) mais simplement une demande de clarification. Par ailleurs, si tu as réussi à mettre du sens sur mon post précédent, c'est qu'il y a clairement et sans doute possible des confusions monumentales dans ta conception des termes que tu utilises.
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