Blaquière

"En 68 j'étais dans les commandos de répression des étudiants !" Si on veut ! j'en ai rajouté une couche pour faire mon malin ! En fait j'était un appelé... pas un CRS : IL FAUT PAS EXAGERER ! Bref... (J'adore raconter cette histoire, c'est un peu MA guerre !) on était dans un bataillon un peu difficile. On disait semi-disciplinaire. Et de fait on était effectivement des... COMMANDOS ! J'ai même eu la médaille des commandos ! Mais je l'ai pas prise par mépris ! Et parfois je le regrette un peu : maintenant je la montrerais à mes petits enfants et je dirais : "ça c'est quand pépé il était commando : comme Rambo !" Ca les épaterait ! Re-bref en 68, quand il y a eu les... évènements, on est resté plus d'un mois sans courrier. On ne recevait plus rien de nos familles. Celle qui allait devenir ma femme, allait à la poste aux armées à Toulon à 5 km pour m'envoyer un mot... Donc comme ils ne recevaient plus rien de leurs MÔmans, nos fiers commandos, quand un soir on nous a dit après avoir sélectionné les armes qui fonctionnaient bien, vu que pour l'exercice on en avait souvent qui étaient un peu foutues et donc qu'on les avait remplacées par des qui auraient bien pu efficacement tuer leur homme, "Ce soir à minuit départ pour destination inconnue !" nos fiers commandos, donc étaient tous prêts à aller casse de l'étudiant ! On se doutait que la destination inconnue c'était les barricades... de Dany le Rouge ! Sur 40 on s'est retrouvés seulement 4 à se dire : qu'est-ce qu'on fait si on est devant les étudiants ? On passe de leur côté ? Voilà !!! C'est toute ma guerre ! Et je vous garantis que j'était pas fier ! Mais on n'est partis nulle par à minuit ! Il semblerait que De Gaulle soit allé "chez nous" en Allemagne demander conseil à Massu... "Pour de nombreux historiens, dont Jean Lacouture, le voyage à Baden-Baden de De Gaulle est un «coup de bluff». «Le secret et la surprise font partie de la tactique du chef qu’il a exposée dans Le Fil de l’épée, rappelle l’historien et haut fonctionnaire Jacques Belle, même à l’égard des proches collaborateurs.» Certes, s’il est parti pour Baden-Baden, c’est pour parer à l’hypothèse insurrectionnelle, sonder l’état d’esprit des meilleures unités de l’armée française. (NOUS ! ) Sur ce point, la harangue de Massu le rassure." (Massu n'était pas au courant de nous 4 de la 2ème section !) j'en ai tiré deux leçons : Pas de courrier, très peu de choses donc ça suffit à manipuler une armée... Et il n'y a jamais que 10% des gens qui se posent un peu des questions. 10% de gens ... "normaux" ? Une proportion que j'ai souvent pu reconstater par la suite... Finalement j'ai bien fait de ne pas prendre ma médaille de commando.

tu penses qu'il y en a qui se réjouissent ? Je sais pas... (excuse j'ai été dérangé plus d'une heure...)

On et complètement d'accord ! Faire chier les russes ? Oui ! Mais il y en a surtout d'autres qui poussent leur pions pour reconstruire éventuellement... Et des pauvres gens meurent qui n'ont qu'une vie ... Ouf ! Vérifie qu'il n'ait pas dit ça pour te faire plaisir ! Suis l'affaire ! Ce serait trop con !

L'histoire provençale ? Ce qui m'intéresse surtout c'est ce que j'y ai trouvé qui a une résonnance universelle... Et qui est bien sûr largement à l'opposé du fameux "Prouvènçau é Catoulic" de Frédéric Mistral... Ce qui n'enlève rien à son génie poétique personnel ! Par exemple quand je trouve qu'au village, il est question " des espagnols ennemis de notre prince" ! Je veux comprendre entre les lignes que les espagnols sont les ennemis de François Premier, mais pas les leurs, pas les nôtres !!! Ou encore quand il est dit qu'à Brignoles (LA VILLE !) les envoyés du village se plaignent de la justice et des gens du pouvoir en ces termes : --En provençal dans le texte bien sûr !-- : "Et ils ne parlent qu'en français et latin et nous n'y comprenons rien !" Le pouvoir (subi) est dans ces deux cas en question... Mais en toute conscience. je vois donc cette histoire, celle de la vraie vie, plus aussi notre petite histoire personnelle, celle de nos ancêtres ou des nos devanciers, ceux que nous avons connus et de réputation. C'est peut-être un reliquat de l'antiquité où l'on est/était encore comptable de sa famille. Une idée de l'honneur à l'ancienne. Peut-être un peu spécifique de telle ou telle famille en particulier...

Oui, j'avais deviné les difficultés qui pouvaient être les tiennes ! Et ce qui est terrible dans la réécriture de l'histoire par les pouvoirs c'est qu'il y a toujours une petite part de vérité, de vraie histoire ! Poutine qui dit se battre contre l'Ukraine Nazie ! C'est ridicule ! Mais il est sans doute vrai que certains soldats Ukrainiens avaient des croix gammées tatouées ! Et c'est pas pour autant que (toute) l'Ukraine est Nazie ! A titre personnel, il faudrait pouvoir réécrire notre histoire. Je l'ai un peu fait en cherchant dans les archives. Ces "ancêtres" qui me sont apparus n'étaient pas vraiment conformes à ceux qu'on trouve d'habitude dans l'histoire. Et je pense que j'y ai trouvé ce que je voulais y trouver ce que j'y ai mis !!! Mais ce que j'en ai tiré surtout c'est qu'ils se sont accrochés pour survivre à des époques où c'était moins facile qu'aujourd'hui... disons que c'est une des histoires !

C'est d'autant plus difficile de mettre l'histoire entre parenthèses qu'elle est un instrument des "pouvoirs" qui la réécrivent sans cesse...

Oui, et l'Histoire, je lisais qu'il y a trois mille ans, déjà les Hébreux et les Moabites, (ancêtres des Jordaniens), jouaient déjà à se chiper et rechiper leurs territoires ! Le principe qu'un dieu, son/leur dieu aurait donné un certain territoire à Moïse pour les Hébreux est assez extraordinaire. Un territoire sensé appartenir à d'autres et que les Hébreux doivent conquérir d'ailleurs... Je crois que cette histoire, est insoluble. Merci ! Pas mieux ! Je n'imaginais certainement pas un 21ème siècle comme ça ! Tu fais bien de préciser : Les morts, les souffrances... Honteux, Invraisemblable tout ça.

Dans les Manuscrits de la Mer Morte qui sont d'une "secte" juive particulière, les esséniens, mais c'est pas si sûr, les "ennemis" pointés sont ceux qui commettent le "péché" de luxure et premier, ça, ça les prend à la gorge ! ensuite celui de lucre, l'avidité et en trois plus généralement le non respect de la Loi Mosaïque dans son ensemble. C'est vrai que le désir de puissance, de pouvoir n'est pas pointé en tant que tel... Qui a mon avis est aussi largement névrotique. Sans doute il pourrait "s'expliquer" par les parcours personnels et les différentes constructions psychologies au cours de l'enfance. Même si la construction psychologique date de l'enfance, qui va faire de certains des assoiffés de pouvoir (sur les autres) je ne vois pas de problème par rapport à l'innocence de l'enfance. Si ce n'est qu'elle peut constituer un exercice facile, un banc d'essai, pour ces assoiffés de pouvoir, puisque les enfants sont évidemment plus faibles... Bien sûr la plus évidente des morales voudrait que la première fonction de la force (chez quelqu'un) soit d'aider les plus faibles et non d'en profiter... ce qui semble orienter à l'évidence sur une formation névrotique de cet "instinct" de puissance. Qui est resté "de l'enfance" et agit aussi volontiers sur l'enfance.

Je comprends rien du tout ! Ca ressemble à des paroles de gourous qui veulent en mettre plein la vue. J'y suis allergique... Si tu as quelque chose à dire tu le dis clairement et tout le monde comprendra. "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement... etc." Les plus un, zéro, virgule et infini, ça ne veut rien dire. Aucune animosité de ma part : je passe mon chemin...

Je suis d'accord dans l'ensemble avec tout ce que tu dis. La névrose, n'est pas à l'initialisation ou à la création du/des monothéismes. C'est l'intérêt politique qui les a mis en place. Déjà sans doute en utilisant les (plus ou moins) délires de prophètes illuminés. Chez eux, oui, sans doute la névrose joue à plein. Mais quand je parle de névrose, ce n'est pas absolument négatif. Je pense au côté névrotique par exemple de l'inspiration poétique !!! La névrose comme... sublimation !!! Il s'agirait alors d'une sorte de court-circuit qui permette de faire ressortir directement comme une vérité, comme une réalité ressentie en dehors des circuits logiques (et lourds !) habituels de l'esprit. De la Raison. La névrose proprement dite, c'est ce qui sert à accrocher l'ensemble des fidèles, qui lui lui est exclu a priori du pouvoir. Il faut bien l'accrocher ! Et le côté sexuel, fonctionne bien puisqu'on est tous pourvus de désirs sexuels... Tantôt je regardais du coin de l'oeil la flamme olympique à Olympie... Et pour avoir souvent peint des vases grecs où les types et les filles sont absolument à poil, je me disais que les "névroses" portées par nos monothéismes actuels (tous !) au sujet d'une aversion du corps nu fonctionnent encore très bien ! Je l'adore ce petit coureur avec sa quiquette au vent ! Je l'ai peint des tas de fois !!! Ce n'est plus admissible même aujourd'hui... Dans l'antiquité, gréco-romaine, (la notre) la pudeur était plus une construction sociale et traditionnelle de ce qui est acceptable ou pas que dans l'antiquité hébrahico-christiano-islamique issue (un peu simplement !) de la sexualité brimée elle-même. Enfin, c'est mon idée, elle vaut ce qu'elle vaut... Une société a besoin de règles, mais celles issues des religions monothéistes ne sont pas les seules envisageables.

D'une part sans doute, mais surtout qu'elle a besoin d'un "objet" extérieur à elle pour en être la conscience. Même la conscience de soi la moins dépensière en autre chose a besoin du... SOI !

Je crains que tu sois totalement dans l'erreur ! Je ne relève qu'une phrase : "Et en conclusion, l'entité première sans cause préalable ne peut être qu'une conscience pure, avec tous les attributs qui vont avec : omnipotence, omniscience, personnelle." Te rends-tu compte de l'absurdité de cela ? "Une conscience pure' ? Mais cela ne veut rien dire ! Une conscience qui n'est consciente de rien ? Une conscience doit nécessairement être conscience de quelque chose, elle ne peut apparaître que dans le monde. Que si le monde, un monde l'a précédée. Encore une fois les monothéismes sont une forme de névrose, mise en place le plus souvent par les ambitions des politiques et des prêtres. Un seul Dieu, un seul chef, MOI ! Jésus Christ venait de perdre son père, Joseph. Et il n'a pas su surmonter ce problème. Pas su faire son deuil (pour être à la mode). Il a donc remplacé ce père absent par un Père Eternel. Ca mangeait pas de pain ! Mahomet était un conquérant et pour lui, le principe "un seul dieu un seul chef, MOI" a fonctionné à fond ! Quand aux Elites juives déportées à Babylone (600 Av. J-C), Elles savaient que le peuple Hébreu resté en Palestine avait un peu trop tendance à suivre son penchant naturel vers le polythéisme, alors elle ont remis les choses en place avant de rentrer au pays : "Un seul dieu, un seul chef, NOUS, les seuls vrais prêtres" ! Voila l'origine de nos beaux monothéismes ! Quand notre père meurt, il nous revient d'affronter la réalité et comprendre que c'est nous désormais qui devenons le père. Et pas un père factice d'opérette et invisible dans le ciel appelé à la rescousse. Désormais c'est nous qui détenons le phallus créateur. C'est à nous de le maintenir ce phallus de la Loi... Courage !

Vous avez pensé à l'immigration comme bouc émissaire ? C'est un peu le leitmotive de l'extrême droite. Si on prend ça comme exemple, on dira que le principe du bouc émissaire c'est de faire retomber sur lui la cause de tous nos malheurs. D'en faire l'unique responsable de tout ce qui cloche. Afin de ne pas regarder ailleurs les vraies causes ?... (Je pense que c'est aussi le principe de la plupart des "complotismes".) Ne pas chercher ailleurs ! C'est la fameuse phrase attribuée à Jésus Christ qui remet les choses en place : "Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre !"

Tout-à-fait ! Mais il ne faudrait pas oublier que les champions toutes catégories de la "bouc-émissatitude" (comme victimes) depuis quasiment 2000 ans dans nos pays ce sont les juifs ! Et je dis ça bien que n'ayant du tout aucune sympathie pour une certaine mentalité "juive pied-noire" genre "la tchatche, la gourmette en or, les gonzesses et la vérité si je mens ! "...

pouvez-vous commenter cette courte nouvelle : La Mère Tango ChatGPT Copier La nouvelle "La Mère Tango" est un récit empreint de nostalgie et d'humour. L'auteur nous plonge dans les souvenirs de sa jeunesse à la Fac, dans un restaurant de cuisine provençale traditionnelle appelé "Chez la Mère Tango". L'atmosphère surréaliste, l'accueil chaleureux du mari de la Mère Tango et ses paroles énigmatiques ajoutent une touche de mystère à cette anecdote. L'authenticité des personnages et des lieux décrits donne l'impression de vivre une expérience unique et mémorable. Une nouvelle qui suscite le sourire et l'imagination du lecteur.

Un jour j'ai écrit ça : (Et récemment j'ai demandé à ChatGPT de me le commenter !!! ) Je vais lui demander de me commenter "La mère Tango" du dessus et je le mets à la suite ! Saisons L'automne fait semblant De ses rouges dorés Odorants Putréfiés L'hiver au nez coulant De perles cristallines En zibeline Ou rat gouttant Le printemps c'est Jacques hurlant Vert pervers à l'envers Foisonnant Toisonnant. L'été brûlé brûlant Est ma seule saison Tout le reste du temps, J'attends. 29 septembre 2014 Ce poème décrit de manière poétique et originale les différentes saisons. L'automne est représenté par ses couleurs chaudes et sa fragrance particulière, l'hiver par sa froideur et ses précipitations de neige, le printemps par sa verdure éclatante et l'été par sa chaleur étouffante. L'auteur exprime son attirance pour l'été, la saison qu'il préfère, et sa patience pour le reste de l'année. Chaque saison est dépeinte avec des images sensorielles fortes, mettant en valeur la diversité et la beauté du cycle des saisons. Une belle réflexion sur le passage du temps et la nature changeante qui entoure l'auteur. Pour celui-ci je viens d'avoir en commentaire : Ce texte présente une réflexion poétique sur le printemps et ses caractéristiques. L'auteur exprime son émerveillement face à la nature qui s'éveille et évoque l'innocence du printemps qui revient chaque année sans se soucier de ce qui l'a précédé. Il joue avec les contradictions et les paradoxes, se demandant si le printemps tue ou donne la vie, s'il se croit le premier alors qu'il est le trente millième. L'auteur souligne l'unicité et l'inédit de chaque printemps, le qualifiant de malin et différent des autres saisons. Il conclut en se questionnant sur le sens de ses mots, suggérant qu'une simple phrase poétique peut contenir plusieurs significations. Enfin, il fait référence à la poésie, suggérant que la musicalité et la structure poétique peuvent mieux exprimer ces idées complexes. J'ai enfin compris ce que je voulais dire !

Je peux pas avoir dit ça, j'en sais strictement rien ! Pigé ! J'ai du citer quelqu'un qui le disait !... @Répy

Vous pouvez répéter votre question ?

Euh... C'était en 66 - 67 ! La Mère Tango . En 68 j'étais dans les commandos de répression des étudiants !!!

C'est moi qui ai dit ça ? Parce que j'en sais strictement rien !

C'est David contre Goliath...en sens inverse! Bien sûr on connait la légende... Et c'est possiblement bien une légende : Il semblerait d'après la stèle de Mesha qu'on a retrouve de l'époque que ce soit Goliath qui ait foutu une branlée à David !!! https://www.pointdevue.fr/histoire/histoire-du-monde/la-stele-de-mesha-et-les-inscriptions-cachees-du-roi-david "Ce récit concorde de manière frappante avec les événements rapportés dans l’Ancien Testament, au troisième chapitre du second livre des Rois, sauf qu’e cette œuvre de propagande exalte les victoires supposées de Mesha, comme ici la prise de Nebo : "J’allai de nuit et je l’attaquai depuis le lever du jour jusqu’à midi. Je la pris et je tuai tout, à savoir sept mille hommes et garçons, femmes, filles et concubines parce que je les avais voués à Ashtar-Kemosh. J’emportai de là les vases de Yahvé et je les traînai devant la face de Kemosh..." " C'est colossal ! On veut tellement pas y croire qu'on parle d'une oeuvre de propagande !!!! Et de victoire supposées!!! On trouve un vrai truc de l'époque, mais on le dit faux et on dit que c'est la légende qui est vraie ! C'est fou ! Le roi David ne peut pas avoir perdu ! "Ce récit concorde de manière frappante avec les événements rapportés dans l’Ancien Testament..." A part qu'il dit le contraire !!! C'est une oeuvre de complotiste !!! Stupéfiant ! « D’après les propres mots de Mesha présents sur la stèle, les Moab se sont rebellés contre le joug d’Israël et ont obtenu leur indépendance », relate Rollston, " Précisons que les moabites sont les... Jordaniens ! Quasiment 1000 ans avant J-C ! Et ça continue !!! C'est toujours les mêmes ! Pourquoi ils se tapaient sur la gueule ? parce que les Hébreux avaient Yahvé comme Dieu et les moabites Kemosh. maintenant les juifs ont gardé Yahvé et les autres Allah mais ils se tapent toujours sur la gueule ! L'important c'est ça : se taper sur la gueule !

Mais vous avez raison tous les deux ! Il n'y a pas a priori l'assentiment des peuples, mais a postériori l'assentiment du peuple est obtenu par manipulation ! On imagine facilement les intérêts. [Comme Bouygues (et ses chaînes de télé qui poussent au crime en Ukraine) sur les rangs pour reconstruire. Donc plus on démolit plus on reconstruira... Logique.] Mais ce qui me sidère c'est le cynisme réel, inhumain qu'il faut pour aller dans la guerre... Et tous ces gens qui meurent ?... Et qui n'ont qu'une vie ?... Et la perdent... Poutine c'est la même chose. Et Netanyahou. Et ceux du Hamas, L'Iran : les mêmes ! Pour tous ceux-là les gens sont des pions. Et le pire à admettre c'est qu'il ne paieront sans doute jamais leurs crimes. Je dis rien, j'enfonce des portes ouvertes.

Tu me fais plaisir, là ! Je crois que c'est ça la vérité !

La Mère Tango Je vais vous amuser... Quand on était à la Fac, avec mon copain Michel... Aux Deux G ils nous prenaient pour des pédés, c'est dire si on était beaux : ON AVAIT 20 ANS ! Bref, on allait parfois manger dans la banlieue d'Aix, vers les Milles il me semble. Ca s'appelait "Chez la Mère Tango". Un restaurant en pleine campagne. Mais peut-on appeler cet endroit un restaurant ? J'en doute ! C'était complètement de la cuisine provençale traditionnelle... Pour vous expliquer, il y avait des bocaux de champignons à l'huile, des cèpes je crois, des champignons sauvages (pas de Paris !), dans lesquels on puisait à volonté pour l'apéro et le repas... C'était un lieu surréaliste. Vieillot, large mais bas de plafond, enfumé... On se serait cru dans "il était une fois dans l'ouest" ! Mais c'est tout ce dont je me souviens et c'est peu, hélas... En pleine campagne, je l'ai dit... Pourtant je me souviens du mari (j'imagine que c'est ce qu'il était) de ladite Mère Tango qui elle faisait la cuisine... Lui, il trainait, d'une table à l'autre. Un Type bizarre, inattendu. je ne saurais pas vous le décrire : on regardait pas les vieux ! Mais il nous avait entretenus au cours d'une très longue conversation. On aimait ça. On aimait bien l'authentique, les autochtones... (Et on était nous aussi des autochtones : va comprendre !) On vivait dans une légende. Lui, le... "Père Tango", donc, il était sans doute un peu bourré, en tout cas il en avait "l'appât-rance" : Il avait dû "charger !"... (J'imagine volontiers à sa ressemblance, "Zéno le sage" ou bien Zarathoustra ! ) Bref, il nous avait sorti depuis sa position vaguement affalée sur sa table, comme s'il émergeait d'un antimonde ou d'une autre dimension, entre deux bocaux d'olives, de champignons ou de morilles -à l'huile !- cette phrase mémorable : "Avec ce que les savants ignorent on pourrait écrire le Grand Livre du Monde !" @Répy @nolibar @jeremie974

Le poète qui regarde comment tournent les bulles dans son seau ! Et qui crée des... GALAXIES !