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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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Grand débat : Qu'y-a-t-il après la mort ?
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Yansan dans Religion et Culte
Perdu ! -
Amis de culture arabe, j'ai recherché quelques auteurs Dont on vous cache généralement l'existence et la pensée. On voudrait vous faire croire que arabe=musulman. C'est une imposture. Une manipulation. Si vous lisez l'arabe, vous pourrez constater que sur Wikipédia en arabe, par exemple Tous les auteurs arabes qui n'étaient pas absolument d'accord avec la religion sont toujours largement censurés. En voici un et quelques exemples de sa pensée. AbulʿAla Al-Maʿarri أبوالعلاء المعر 973-1057 Est un grand poète syrien de langue arabe. Quelques extraits de sa poésie : "Coran, Torah, Évangile Prescrivant leurs lois : À toute génération ses mensonges !" "Deux sortes de gens sur la terre : Ceux qui ont la raison sans religion, Et ceux qui ont la religion et manquent de raison." "Toutes les religions se valent dans l'égarement." "Mon sommeil est une mort dont la résurrection est proche Tandis que ma mort est un sommeil éternel." "Les gens aspirent à l’arrivée d’un imam éloquent Prêchant dans le tintamarre d’une foule médusée. Quelle chimère ! Nul besoin d’imam hormis la raison..." Vous pouvez être fiers de vos penseurs ! à la même époque, Ici, en Europe, le christianisme était une vraie chape de plomb qui interdisait toute pensée intelligente...
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Oh, oh ? Oh, oh ? Y'a quelqu'un ? On est au XXIème siècle ! Malheureux ! La terre est ronde et tourne autour du soleil ! Il y a des millions de soleils comme le notre dans notre galaxie ! Et des milliards de galaxies dans l'univers ! Et des millions de mondes habités qui n'ont jamais entendu parler ni de Moïse, ni de Jésus ni de Mahomet (Ni de Bouddha pour faire bonne mesure.) Les religions, toutes les religions c'est des histoires de bonnes femmes ! De grenouilles de bénitiers, de synagogues et de mosquées ! Moïse et Abraham, c'est des légendes comme Hercule, le Minotaure ou Prométhée ! Et quand bien même ils auraient existé, ils ne savaient pas le centième de ce que nous savons aujourd'hui. De tous ceux que je cite, pas un seul ne se doutait ni n'a été capable d'imaginer que la terre était ronde !!! Vous réalisez les tâches ? Et ils prétendaient tous être en ligne directe avec un créateur de l'Univers !!! Jésus Christ c'était juste un pauvre illuminé, St Paul un névrosé (Qui a fait du christianisme une religion de la mort et de la souffrance) et Mahomet un conquérant ambitieux pas très évolué ! Et c'est tout ! C'est les problèmes d'aujourd'hui qu'il faut régler, pas ceux de l'antiquité ou du moyen-âge : La pollution qui va rendre la planète invivable, le capitalisme et la financialisation cyniques de l'économie qui nous exploitent. On va pas perdre notre temps à bouffer des hosties mettre des kippas des voiles ou se tourner à genoux vers la Mecque à longueur de journées... Le moyen-âge c'est fini ! Réveillez-vous !
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Mon grand père de Palestine (fin) Et parfois, c'était le contraire : ils étaient retranchés et c'est les turcs qui les attaquaient à découvert... "Les mitrailleuses étaient alignées, on nous avait divisés en deux parties. Une moitié à droite et une moitié à gauche. La moitié de droite, les mitrailleuses étaient orientées pour tirer vers la gauche et la moitié de gauche, vers la droite. C'est ça le tir croisé. Tu vises pas. Tu tires sans arrêt toujours dans la même direction. Il fallait attendre qu'ils soient à la bonne distance pour commencer à tirer. On les voyait approcher, et tu peux me croire qu'on les avait à zéro ! Mais le capitaine faisait les cents pas derrière nous le "pistoulachou" à la main : --Le premier qui ouvre le feu sans mon ordre, je lui brûle la cervelle !" Et on était sûr qu'il l'aurait fait ! La vie de tous dépendait de la discipline. L'ordre, il nous l'a donné quand les turcs ont été à moins de trente mètres. Comme tu la bouges pas ta mitrailleuse, les lignes de tir sont croisées, ça fait un quadrillage. C'est comme un mur. Y'a plus personne qui peut passer ! "Pauré dé tu !" (pauvre de toi) : "Leis avèn tchaplats sus plaço !" (On les a hachés sur place !) Au bout d'un moment, les canons des mitrailleuses, chauffaient au rouge. Et on s'arrêtait toujours pas... "Un mortaladgé" (un massacre) !" "Un jour, on nous a dit que le général en chef de l'armée turque (c'était Mustafa Kemal !) visitait ses troupes de l'autre côté de la plaine, à quelques kilomètres de nos positions. En effet, on voyait du mouvement en face, alors j'ai tiré quelques cartouches dans la direction. Tu te rends compte ? "Sé l'aviou agantat ?" (si je l'avais attrappé ) J'aurais empêché la Turquie de devenir un pays moderne ! Et là, tout d'un coup, c'était de lui qu'avait dépendu le destin de tout un pays ! Presque du monde ! C'était grâce à sa maladresse que la Turquie était rentrée dans le vingtième siècle ! Il frappait dans ses mains, toujours de sa façon aussi gauche et rajoutait d'un air important : "é'ousamènt que l'ai mancat, é pas just !' (heureusement que je l'ai raté, et pas qu'un peu !) Et il continuait : "Quand on lit dans les romans de guerre : "chaque balle atteignait son homme..." peuchère ! Y'en a pas une sur un million qui atteint son but !" J'ai pu lire que beaucoup de soldats de cette époque étaient restés traumatisés à vie de ces boucheries. C'était pas son cas. Il s'en était fait une sorte de carapace de sagesse. Il en jouait à fond les héros décontractés. A plus de soixante ans quand des événements politiques semblaient tourner au vinaigre comme pour la guerre d'Algérie, il se "portait volontaire" : si ça va pas, en cas de "mal-parée", c'est nous, les vieux qui devons y aller, il faut pas y envoyer les "petits" ! L'épilogue de sa guerre de Palestine, il l'avait vécu en trente neuf quand il avait à nouveau été mobilisé, mais à l'arrière. Puisqu'il avait alors passé les quarante ans. Au rassemblement, le colonel du régiment demande : "Y'a quelqu'un qui s'appelle André Giraud, dans les rangs ?" Et lui, il répond le "présent" habituel. Alors, le Colonel vient se mettre au garde-à-vous devant lui et le salue en déclarant textuellement : "Je salue en vous un héros de Marach et d'Aïntab !" Soyons francs, il racontait ça comme une anecdote, mais il en était visiblement fier. Et content de son effet. Sans trop connaître l'armée, on se doute que quand un officier supérieur rend un hommage si appuyé à un troufion, c'est qu'il y a du pas courant dans l'air ! "Toutei leis aoutrés m'an régardat : fahièn d'ueils coumo lou poung !" (Tout le monde m'a regardé avec des yeux comme le poing !) En quarante quatre, quand ils ont appris que les américains venaient de libérer Cuers, le village précédant dans l'avance des alliés depuis la mer, il a pris le fusil Lebel de 14 de mon autre grand père (qui était mort), et a dit aux copains du village : "Allez, on va faire prisonniers les allemands du village avant qu'ils partent !" Mais personne ne l'a suivi ! Et il terminait "Ils auraient peut-être bien préféré de rester prisonniers, ici, tranquilles plutôt que d'aller courir sur les routes dans la débâcle d'une retraite." En Turquie, il en avait vécu une, lui de retraite, celle de Marach. Une dizaine de jours, plusieurs centaines de kilomètres, à pied, dans la neige, par moins trente. Avec les copains qui ont les pieds et les mains gelés, et les enfants (arméniens) morts de froid qu'on laisse sur le bord du chemin... Il savait de quoi il parlait, même si là c'était au mois d'Août que les allemands retournaient chez eux...
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La fonction du sentiment identitaire, c'est de nous empêcher de penser par nous-mêmes ! Il faut croire que penser doit être une souffrance. Le sentiment identitaire est un corpus bloqué Qui sature l'esprit. Le sentiment identitaire remplace et élimine l'esprit individuel. L'homme est malade d'intelligence. D'une intelligence qui ne lui sert à rien. Tant que l'intelligence vaut pour le bricolage, OK ! Mais au delà, elle encombre. Il faut leur (nous) occuper les mains ! Assoupir les esprits par le travail. Le sentiment identitaire et le travail ont même fonction : Mettre l'esprit hors jeu. Les religions, c'est comme les proverbes, ça ne pense pas. "En avril ne te découvre pas d'un fil" ! "Un tiens vaut mieux que... " "Noël au balcon... "Rouge le matin, la pluie est en chemin !.. Amen ! Ce que j'imaginais comme une ouverture, un enrichissement tous azimuths de l'identité, c'est en fait un combat nécessaire de l'esprit CONTRE l'identité (contre l'esprit identitaire). En saturant notre esprit, l'identité se retrouve en concurrence avec la main qui n'est plus occupée. Alors la mains s'agite. La seule possibilité qui lui reste est de détruire. Pour s'occuper. La main identitaire tue des dessinateurs, des juifs, brûle des écoles, Rase des cités antiques au bulldozer des musées au marteau piqueur, Chasse les immigrés, Profane les cimetières, les synagogues, les mosquées et les églises. Empêche les pédés de se marier; veut éliminer l'euro... Voilà : l' IDENTITE DETRUIT L'AUTRE ! Tout ce qui n'est pas elle.
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Quelque chose de rare, cette vidéo : merci !
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Vous avez préféré parler d'autre chose, et c'est le droit de tout un chacun. Il n'empêche, que là, quand on voit en Irak la destruction par des irakien de leurs musées et de leur propres viles antiques, L'exclusivité d'une identité purement religieuse et destructrice des autres aspects plus composites de l'indentité se pose. A mon avis, il revenait à la philosophie de réfléchir là dessus. Je tiens à préciser que beaucoup d'irakiens sont en ce moment même totalement atterrés et désespérés par ces exactions, par cette folie.
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Bon... Comment expliquez-vous l'évolutionnisme endémique du langage ? Il y a quelques jours, (et curieusement, juste avant les destructions des musée en Irak) je m'informais de la civilisation et des peuples sumériens et akkadiens. Et je me disais que jusqu'à il y a une cinquantaine d'années, notre civilisation était pour l'essentiel toujours la même. Depuis les début de l'agriculture. (Quand j'avais dix ans, un oncle m'avait vaguement appris à labourer les vignes avec un cheval... et je l'ai fait... sur UNE rangée !) Dès lors, les besoins linguistiques de communication étaient sans doute semblables (pour l'essentiel) de 6000 ans en arrière jusqu'à il y a quelques années. Alors, pourquoi les langues "évoluent" ou changent sans arrêt ? Comment expliquer le moteur de ces changements ? C'est à partir des années 80, on peut dire que nous changeons vraiment de civilisation. Et il faut accepter l'idée qu'en ce moment, on ne sait vraiment pas vers quoi, on va. Ni sur quoi ça va déboucher. Putain de Mitterrand ! (Non, je rigole !) Je lis déjà utilisé, au dessus. Lae langage est (à mon avis) plus à considérer comme le support que comme un carcan de la réflexion. Sans le langage, notre réflexion ne s'élèverait pas au dessus les pâquerettes. Après que notre réflexion soit "colorée" pas nos langues particulières, certainement. Mais il me semble que pour l'essentiel, les différents ensembles langue/réflexion sont largement équivalents. Puisqu'il nous est possible de comprendre (pour l'essentiel) les philosophies, les façons de penser des autres civilisations et groupes ethniques. Et quand il s'agit d'atteindre une précision exacte, on crée un langage du type mathématique.
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C'est comme un bug !
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29 Le tapis perçant LE CHŒUR : Couleurs fauves et chaudes, dessins entrelacés, dans la pénombre obscurieuse, au fond de l’antre gris est un tapis persan... Sur ce tapis persan, allongé, est Je Humble... Une suave slave au sourire croquant, dégrafe la braguette du pantalon bouffant qui arrondit ses anches et fronce ses mollets : elle montre à Je Humble, intentionnellement, par l’entrebâillement, sa culotte gonflante en tissus fripé blanc... puis contre lui s’étend... Et rien d’autre ! JE HUMBLE : — Qui entre dans la chambre ? La silhouette d'Elle se découpait à contre jour, dans l’embrasure de la petite alcôve. LE CHŒUR : Allons! Les désirs de Je Humble Sont toujours innocents ! (Puis qu’ils sont ses désirs.) 30 L’orgie au nom du père Dans l’antichambre primitive, se souleva Je Humble légèrement pour s’assurer qu’ils étaient seuls... Ce n’était pas le cas ! Non seulement le petit garçon était toujours là, bien présent, mais avec lui, un tas d’autres personnes... Disons que l’on s’y emmêlait. LE CHŒUR : Je aimerait-il donc tant se voir admiré dans ses moments intimes ?!!! Un édredon gonflé, gigantesquement gros, emplissait toute la chambre... qui à la réflexion n’était qu’un lit de vingt sur vingt dans tous les sens de sa démesure. Jusques au ras desmurs ! (Et de fait, c’était l’édredon qui, de par son volume,avait masqué l’ensemble des occupants...) Pour y voir mieux, Je donc, en équilibre, sur un coude, se souleva... tant est peu spectaculaire le point de vue de l’homme couché. Ledit coude en réaction, s’enfonça dans les désagréables nodules du matelas à ressorts... Du plat de sa main libre, Je Humble tapa-t-alors sur l’édredon autour de lui. En tous sens et au petit bonheur. Comme une AIGUILLE de montre folle. En guise de protestation, l’édredon rendit un son à la fois mou et claquant d’édredon : plaf ! plaf ! plaf ! Et Je finit ainsi, par distinguer de la gauche vers la droite, dans le même ordre de numérotation que les cibles au stand de tir militaire : — un : une femme adulte, — deux : deux jeunes filles semblables (dont Je aux-idées-fixes se dit que s’il avait su plus tôt leur présence, il aurait pu l’air de rien et inopinément, au cours d’une incursion rampante sous-édredonique, tomber en sous-sol, nez à nez avec leurs SEXES, à coup sûr très visibles), — trois : son fils, de Douze ans entouré de deux copines de son âge. Sans oublier Je soi-même et Elle toute étonnée... LE CHŒUR : Objets de mes désirs avez-vous donc une âme ? LE LOCUTEUR : Ça se bouscule sous l’édredon !
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J'hésitais... Je vais "finir" le grand père de Palestine, mais pour le reste, parler de ma soeur, de moi, de notre jeunesse, c'est plus intime, on va dire... j'hésite un peu ! Mais y'a quand même des trucs de l'enfance qu'il faudrait que je note... De repasser tout ça, ça m'a fait découvrir des choses n'empêche ! Des choses, des réactions que sur le moment on n'avait pas forcément comprises... En tout cas merci de m'encourager !... Tiens mon fils m'a dit (un de mes fils) : si tu veux quand tu as écrit tout ce que tu voulais, je te le fais imprimer en quelques exemplaires !
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Bah ! Il nous restera Bourvil et sa chanson : "Bzzz, bzzz, bzzz ! Bzzz, bzzz, bzzz ! Les abêêêêilles !"
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Les djihadistes détruisent le musée de Mossoul
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Doïna dans International
Certainement. Il n'empêche qu'il existe une chronologie. Et que Mahomet a improvisé sa religion en l'empruntant à plus de 90% à la religion juive et que l'Islam est objectivement une religion juive et Allah un dieu juif ! Là les destructeurs du Musée ont démoli des représentations des "vrais" dieux de leurs vrais ancêtres bien plus anciens et authentiques pour eux que la religion islamo-juive d'importation, au nom d'Allah, le dieu juif unique !!! C'est un acte de bêtise, d'indignité absolues. Mais les peuples de religion islamique sont coutumiers du fait : Il se tournent tous plusieurs fois par jour, pour prier vers la Mecque qui est l'origine du peuple qui les a envahis ! C'est un peu comme si nous nous tournions vers Berlin comme exemple et pour faire notre prière économique... (Totalement invraisemblable ! ) -
Espiègle : C'est çui qui dit qui y'est ! (L'Hôpital et la Charité.)
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Un religieux saoudien affirme que la Terre ne tourne pas autour du soleil
Blaquière a répondu à un(e) sujet de renard79 dans Religion et Culte
Bien sûr il y a le savoir précis de qui a vraiment dit quoi. Mais s'il l'on s'en tient à une progression logique des connaissances, dans un premier moment, on a enlevé la terre du centre du monde pour y mettre le soleil. Tant qu'on a pas reconnu dans les étoiles d'autre soleils, notre soleil était plus ou moins sensé rester au centre de tout. Ensuite, la voie lactée, notre galaxie était sensée être tout l'univers, jusqu'à ce que l"on découvre assez récemment (il y a un siècle ou deux au plus, je crois) que déjà la galaxie d'Andromède qu'on peut voir à l'oeil nu était une autre galaxie. Depuis, on en a découvert d'autre par dizaine de milliers... Notre soleil n'est plus au centre de rien ni notre galaxie... Et moi, et moi, et moi ?! Je crois que le premier à avoir dit que la terre tournait autour du soleil et la lune autour de la terre était Aristarque de Samos. en 300-200 avant JC? Personne ne l'avait écouté à l'époque... Il disait même que le Soleil était bien plus grand et plus lourd que la terre ce qui paraissait absurde... Parce que le soleil c'est du feu et que le feu est plus léger que la terre ! Ah ah ! On fait plus les malins, là ? Qu'est-ce qu'on a à dire contre ça ?! -
La science est-elle incompatible avec la religion ?
Blaquière a répondu à un(e) sujet de renard79 dans Religion et Culte
C'est parce qu'un axiome est une convention et un dogme la Vérité. On peut changer de convention mais pas LA Vérité. La science s'amuse à inventer une vérité Et la religion assène la sienne. -
Un religieux saoudien affirme que la Terre ne tourne pas autour du soleil
Blaquière a répondu à un(e) sujet de renard79 dans Religion et Culte
Y'en a même qui croient que Moïse n'a pas ouvert la mer Rouge, que J.C. n'a pas ressuscité et que Mahomet n'a pas reçu le Coran de Dieu ! Vous vous rendez compte ? Et pourtant, tout ça, c'est bien écrit noir sur blanc... A qui se fier ? -
Je crois que le moment est venu de lancer le sujet : éthylisme et étymologie
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Ce serait intéressant de connaître quelques unes des découvertes (intellectuelles) importantes auxquelles ces langues ont permis à leurs locuteurs d'aboutir. Je reconnais que ma phrase est un peu ampoulée... Je simplifie : Quelles (pensées parfaites particulières) sont issues de (ces langues parfaites) ? Ou encore plus simple : ? P1P2P3 < LP2 C'est tout de suite plus clair.
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Il faut le comprendre Roger Hanin. Il aurait bien aimé rentrer dans son pays d'origine... Mais là, en ce moment, un juif dans les pays arabes... ça craint. Il a donc trouvé la solution d'y retourner une fois mort : Il ne craint plus rien ! C'était un mec bonnard, je crois. (ca, c''est l'esprit Charlie !)
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De même que la relativité inclue les théories de la gravitation de Kepler et Newton, L'athéisme inclut l'esprit religieux. Le comprend. Au sens étymologique. L'explique. On n'y peut rien, c'est l'accroissement normal des connaissances. Le contraire, dans les deux exemples, n'est pas vrai.
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(Suite) Bien sûr, je ne lui avais pas dit (à Ben) comment j'avais appris de mon grand père le mot bambara "doumani" (manger). Un jour, les français qui encadraient les tirailleurs avaient dû aller au Q.G. sans doute prendre des ordres et avaient laissé deux prisonniers turcs sous la garde des tirailleurs. Quelques jours plus tard, ils reviennent au campement et demandent où sont sont passés les prisonniers qu'ils ne voient plus... La réponse les a un peu estomaqués : --A doumani !" (On les a mangés !) Certes, c'était en temps de disette, le siège d'Aïntab, je crois et dix jours de provisons qu'il faut faire durer un mois ou plus... Et puis, il y avait cette autre coutume locale des combattant africains qui faisait perdre un peu de temps, lors des offensives, puisque à la fin du combat, les tirailleurs faisaient le tour des tués ennemis restés morts sur le champ de bataille pour leur couper la tête avec un couteau scie... Ils expliquaient que tant que la tête restait sur les épaules on ne pouvait pas être sûr que les ennemis étaient bien morts et qu'ils ne se relèveraient pas plus tard pour les prendre à revers... Et mon grand père, mimait ce geste devenu classique "dé coupar 'no testo émé lou coutèou serro" (de couper une tête avec le couteau scie) en tenant le cou d'une main et en sciant de l'autre ! Le "a mmagni" ! (ou "putain de merde" !) c'était un tirailleur qui était tombé dans les latrines quand les deux planches transversales s'étaient cassée sous lui ! Il avait ressorti la tête du bourbier et l'on imagine le genre du bourbier, en hurlant : -- A Mmagni ! " De tout cela, mon grand père, n'en tirait pas la moindre conclusion, la moindre pensée raciste. Le plus souvent, il concluait ses anecdotes sur les tirailleurs par un "et moi, aussi, je suis à moitié noir !" Pour preuve il montrait fièrement le tranchant de sa main, du côté du pouce : "Regarde ! La limite entre le dessus de la main et le dessous, la paume, ça fait une ligne bien droite : ça, ça veut dire qu'on est noir à l'origine !" Je ne sais pas où il était allé chercher ça... Mais ce que je comprenais c'est que la guerre opérait une simplification de toutes les valeurs. Il ne restait plus que l'essentiel, le vital. A la lettre. Il avait vu le courage exemplaire des noirs. Et être courageux face à la mort, c'est être un homme, entièrement. Un point c'est tout. Et puis les noirs, question sauvagerie, ils n'avaient rien à envier aux bons français. "Un jour, j'ai vu un copain, UN PROVENCAL qui rentrait dans un gourbi, et il en est ressorti avec un bébé, planté au bout de sa baillonnette ! Je lui ai dit : "Maï sièr' coumplétamènt foèlé ?" (mais tu es complètement fou ?). Tu sais ce qu'il m'a répondu ? "Celui-là, au moins, je suis sûr qu'il tuera pas mon fils !" Il y avait combien de chances (si on peut dire) pour que ce bébé, chez lui, de l'autre côté de la mer, rencontre un jour son fils qui n'était pas encore né ? Et il concluait : "Si ça, c'est "pour la plus grande gloire de Dieu, alors, li coumprèni plus rèn !" (J'y comprends plus rien !) "La vérité, c'est que la guerre c'est dégueulass' !" Et il avalait le dernier "e" de "dégueulasse" : avec l'accent français, pour lui, un gros mot avait encore plus de force. La guerre de Palestine qu'il nous racontait avait aussi ses aspects comiques. On a vu le tirailleur tombé dans les latrines, (et les prisonniers mangés, ça en faisait presque partie !). Lui, un jour il était allé "caguer" derrière un mur, et s'était retrouvé sous le feu ennemi ! "J'ai pas demandé mon reste ! je suis rentré en courant, le cul nu en me tenant les "brailles" sur les chevilles ! Mais j'ai perdu mon portefeuille et tous mes papiers..." Elément important de la légende, car toute preuve écrite de ses exploits avait disparu... Dans les récits de mon grand père, il y avait du comique et aussi de l'exagéré, quelques fois, sans doute. Comme ce voyage en train dans un wagon chargé d'oranges. Le train a déraillé, et pour se protéger, ils avaient eu la présence d'esprit de plonger dans la cargaison d'oranges. Alors, quand le train s'est enfin immobilisé, "On s'est retrouvé dans le jus d'orange jusqu'à la taille !" Et puis, il y avait la guerre sous son aspect absolument spectaculaire. Comme la charge des Spahis marocains, en contrebas de leur position, dans la plaine, contre une position turque : à cheval, au galop, sabre au clair, avec les capes rouges qui flottaient dans leur dos... Ils avaient tous regardés ça, totalement fascinés ! "C'est peut-être une des dernières charges comme ça qui ait existé... C'était comme du temps de Napoléon ! Tu te rends compte ? j'ai encore vu ça, moi ! eh bè, je devrais pas le dire, mais... c'était... Magnifique !" Et il insistait sur le "m" de "magnifique" comme dans "a mmagni" !
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Je crois que tu n'as pas compris ce qu'était le matérialisme. Le matérialisme ne nie pas l'esprit, il dit simplement que l'esprit est issu de la matière. Même pour le matérialiste, l'esprit est un mode d'expression,d'existence, SUPERIEUR au mode matériel. D'un niveau supérieur je veux dire. Notre esprit est issu de la matière (des atomes, des neurones, des sécrétions chimiques) de notre cerveau. L'esprit est une production, un phénomène issu de la matière. Si tu arrives à me montrer un esprit qui fonctionne sans support matériel, je change d'avis, c'est pas un problème. Mais l'esprit même issu du matériel, c'est vachement plus complexe qu'il n'y paraît. Il faut revoir par exemple toute ta conception de l'esthétique : Autour du principe matérialiste de base : Ne plaît pas ce qui est beau mais est trouvé beau ce qui plaît". Il faut reconstruire toute l'esthétique...
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Parce que choisir, c'est renoncer ! Et que si tu ne choisis pas : TU GARDES TOUT ! Petit veinard ! C'est toi le plus riche ! (Bon, riche pas au sens de pognon : vous m'avez compris...) Tu m'étonnes que tu déprimes pas !
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Le négationnisme est-il un athéisme contemporain ?
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Philosophie
Stop , Savonarol ! Et je maintiens ce que j'ai dit. On ne peut pas toujours dire n'importe quoi pour faire le malin. Je ne t'en veux pas. Mais le négationnisme, c'est quoi ? Je prends sur Wikipédia la définition : Négationnisme : "désigne le fait de contester la réalité du génocide mis en œuvre contre les Juifs par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale." Tout le monde a vu les piles de lunettes, de chaussures, de dents en or... Ce massacre est proprement à mon sens inimaginable, parfaitement odieux. C'est ne plus avoir le sens de l'humanité. Je n'ai pas peur de prendre des risques (!) : Il est sûr que l'on peut ne pas aimer ce que l'on pourrait nommer une "certaine mentalité juive" (!). Le genre de certains juifs pied noir ( j'en connais qui en plus sont des amis !), au style Rolex et gourmette en or ! J'ai horreur de ça. De cette gouaille factice et superficielle de bouffon... Je trouve ça insupportable. MAIS ! J'ai lu quelques pages de Mein Kampf. (Pour tout dire j'ai pas pu tout lire !) Il n'empêche que si ce qu'écrivait Hitler n'était pas très intelligent, ce n'était pas tout-à-fait irrationnel, pas tout-à-fait débile... A PART QUAND IL SE MET A PARLER DES JUIFS ! on voit nettement qu'à ce moment là, il pète un câble. Il s'emballe tout seul, dès qu'il parle des juifs, il perd les pédales, il devient fou. Alors, simplement à cause de ça, sa "solution finale" d'extermination des juifs est parfaitement vraisemblable. Il l'avait prévue ! Du jour où il a eu le pouvoir, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il l'ait programmée, ORGANISEE ! Alors, ça veut dire quoi de dire que c'était faux, que ça n'a pas existé ! C'est ça le négationnisme. Le négationnisme, sous entend que l'on aurait fabriqué cette mise ne scène ! Les camps ! Mais bon sang, il y en a encore qui sont vivants qui peuvent en témoigner ! Et les films des tas de cadavres nus déplacés au bulldozer : on l'a fabriqué ça, aussi ?
