Blaquière

J'espère que quand vous prononcez le mot "errements", vous faites bien sentir les deux "r" ? "Errrrrements !"

Mon petit fils : -- Pépé, à l'école y'a des filles qui disent qu'elles croient en Dieu ! C'est quoi Dieu ? Moi : -- C'est que des conneries ! Mon petit fils : -- Ah ! Aussi je me disais bien qu'elles avaient un air bizarre !

"Il a fait de l'orage" (a fach chavano !) Aussi j'ai tout éteint (ai tout amoussat) ! Je reprends donc ! Théodore Aubanel 1829-1886 Avec Mistral, c'est le seul de la renaissance frélibréenne du XIX ème siècle qui vaille vraiment le détour*. Si Mistral est en quelque sorte un poète "épique" un Homère (comme disait Lamartine), universel, Aubanel; lui est un vrai Romantique, un poète de son temps... (*Les autres dont le plus important est Roumanille, ont guère dépassé le stade : "Je suis poète Car j'aime les jolies petites fleurettes Des champs ! (Poil aux dents!) Revenons à Aubanel... Son poème "Per Toussant" (pour la Toussaint) un poème de circonstance !!! fais penser à "la pensée des morts" de Lamartine. Je ne l'ai retrouvé que dans mon cahier de chansons (introuvable sur le net) et je le mets donc tel quel ! La graphie est la "mienne" (entre l'occitane et la félibréenne comme j'ai trouvé le provençal écrit au début du XVIème siècle dans les archives) et je l'ai aussi "tirée" vers la forme "maritime" (majoritaire) du provençal. Début des années 80 quand j'écrivais encore à la plume d'oie ! Après je suis passé directement à l'ordinateur !... Je vous avertis : c'est pas gai ! Mais c'est beau, à pleurer !... Je tente une traduction au dessous... Prononciation de la première strophe : [ Tou si passis tou djingouleu la pibouleu Djéteu sa fuèill' oou mistraou... Plégueu coum'une' amalineu é cracineu oou rounfla doou vin térraou] Per Tossant {Pèr Toussan] La Toussaint Tout se flétrit, se lamente Le peuplier Jette sa feuille au Mistral Se plie comme un osier Et craque Au ronflement du vent du Nord Sur l'yeuse plus de cigale Le froid gèle Ses ailes (1) et sa chanson L'enfant de la grande pleure : Plus de mûres Plus de nids dans les buissons. Mais un vol d'alouettes (couquilhados) Effrayées Monte et piaille dans les nuages Les chiens aboient, de tous côtés Les chasseurs Tirent des coups de fusils. Dans la clairière qu'ils défrichent Retentissent Les haches de bûcherons Le vent souffle la fumée (la fumado) La flamme Des fourneaux du charbonnier (carbounier) Derrière les bois sans ombrage Sans ramage S'est caché le soleil Dans les vignes vendangées Et taillées Les femmes ramassent les sarments Le temps est noir vers la mer Quelle averse ! Il tonne, pleut, le Rhône enfle La mort chemine, elle est en joie De sa faux, Elle fauche les jeunes et les vieux... (1) les "miraus" les "miroirs" sont en fait les plaques vibrantes sous le ventre de la cigale qui produisent son chant) Il y a d'autres strophes c'est les six que j'avais sélectionnées pour en faire une chanson. Bon, c'est du romantisme pur jus !

Théodore Aubanel 1829-1886 Avec Mistral, c'est le seul de la renaissance frélibréenne du XIX ème siècle qui vaille le détour. Si Mistral est en quelque sorte un poète "épique" un Homère (comme disait Lamartine), iniversel, Aubanel; lui est un vrai Romantique, un poète de son temps...

Faire des meubles ronds ? Mais alors sur mesure !...

Tiens un test ! des deux lequel tu préfères ?!

C'est très intéressant ton opposition des deux images! Je me demande si on aime ce qui nous ressemble ou ce qui est à l'opposé de nous... J'aurais tendance à choisir la deuxième possibilité. (Contrairement au dicton qui dit "qui se ressemble s'assemble"!)Et donc je dirai que c'est parce que tu es bouillonnant à l'intérieur que tu aimes le simple et le calme à l'extérieur. C'est à toi de le dire, de voir comment tu te sens intérieurement. C'est ni bien ni mal ! Bien sûr. Reste à savoir si on est capable, chacun de s'évaluer quant à son intérieur ! Perso, si je devais me définir, je me dirais comme le dessin du haut : simple, mesuré, (terne ? Vide ?!) Et pourtant sans hésitation, c'est l'image du bas que je préfère! Je trouve au coup d'oeil que là au moins, il y a quelque chose. Ça bouge... Ça existe... Alors je me demande (simplement) est-ce par compensation ? Par complémentarité de ce que je ne suis pas ? La question est ouverte et je peux me tromper. (à la limite, je préférerais me tromper !!!) En tout cas tu as raison c'est une histoire de psychisme !

Pour les arcades je te comprends ! Mais dans l'exemple ci dessus; on pourrait aussi bien dire le contraire : que l'architecte n'a tenu aucun compte du paysage ! 1) C'est magnifiquement intégré. (Puisque c'est pas intégré du tout !) 2) c'est une parfaite verrue dans ce paysage. En fait, ça dépend de si t'es pote avec le proprio et qu'il t'invite chez lui... tous frais payés...

Certes, le subjonctif présent fait un peu petit joueur, mais à l'imparfait, on trouve du grandiose : que saltásemos : le saut y est carrément représenté !

C'est quand même bien (?) qu'il n'envoie pas bouler ses vieux copains même s'il a changé ! C'est de la fidélité (plus de la nostalgie sans doute !) Mais ça reste bon signe ! Il vaut mieux "accumuler", englober que renier et dire "j'en suis revenu de tout ça"... De reniement en reniement, on n'avance pas. (Je crois)

Soutien inconditionnel à Sovenka ! Il est des formes de vulgarités insupportables, qui touchent à ce qu'on a de plus profond. Et bien sûr elles ne sont pas semblables d'un à l'autre. La vulgarité n'est pas pour tous où on la croit. L'espoir c'est que ton type t'apprécie, il a donc plus où moins conscience --ou inconscience-- que cette "vulgarité", ce laisser aller facile et dégoulinant ne lui est pas suffisant. Ne le braque pas, c'est tout... Il va monter ! Un super plat mijoté dans une assiette en carton ça ne la gênerait pas je suis sûr. Ça l'amuserait même. Mais quand on pue, non, ça passe pas... Moi pareil. On peut être un clodo d'apparence et un prince à l'intérieur. Un prince ça pue jamais ! (Mais de quoi je me mêle ?!)

Cannibale !

J'ai vu une vidéo qui disait que quand le Sahara s'est désertifié, les peuples préhistoriques mais "évolués" qui l'habitaient et qui ont survécu, (vers 7000 ans avant J-C.) se seraient déplacés vers l'est, vers la vallée du Nil qui restait fertile, et c'est ce qui aurait permis la floraison de la civilisation égyptienne... Un genre de "melting pot"...

En tout cas, heureusement qu'on blagotte parce que Janu elle nous la fait visiter au compte goutte SA forêt VIERGE !!! (Je charrie ; je me régale !)

Tu te rends compte ? Je veux faire passer ma bourde et... je m'enlise ! Bien vu !

Ben oui ! Moi aussi je suis dodu ! Et alors ?

Tant qu'à la main il tient que son GPS... (Y'en a la forêt vierge, ça leur porte à la peau....)

C'est quoi cette expédition d'éclopés ?!

Le bel homme !

On est tombés sur un vrai aventurier : c'est pas du jeu !

Et puis y'a aussi quelques filles bien dodues, au cas où... J'AI RIEN DIT ! J'AI RIEN DIT !

Moi, j'y mets plus le nez dans ma grammaire latine...

Mais où est passé Mike Horn ?! Mentalement (Hic !) je suis pépère hyper solide ! (Hic !) J'ai mon canif (avec un tire-bouchon) et je prends des radis pour la goûtette...