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Tout ce qui a été posté par Name
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De fait. La défense de la liberté d'expression a été évoquée néanmoins sur le topic. Non, c'est de la merde
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Elle a fait une connerie, qui ne mérite pas ces réactions outrancières, mais c'est une connerie. Ériger cette connerie comme defense de la liberté d'expression, c'en est une autre.
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Elle paie.
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Une critique est argumentée a minima. Ici, on est sur du blasphème gratuit, bête et méchant, inutile. Le faire sur Instagram plutôt que dans l'intimité tient plus du besoin d'exister que de la liberté d'expression. Ça ne vaut pas des menaces de mort, ça ne vaut rien tout court. Quand à se plaindre d'insultes homophobes, le ridicule ne tue pas.
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Merveilleuse époque où la vulgarité et la bêtise connaissent leur heure de gloire en symbolisant notre liberté d'expression.
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Sourate 217-14 alinéa 16 ; En toute école coranique sera proposée la demi pension, pour tous ceux qui préfèrent manger Allah cantine, avec les copains et les copines. Fermeture annuelle en période de ramadan.
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Je pense que tout tient dans notre rapport au réel. Il existe une réalité objective et autant d'interprétations subjectives de cette réalité que d'êtres humains; tout est fiction. Nous appréhendons le monde qui nous entoure avec l'interprétation qu'en a notre conscience. Les phénomènes star wars, seigneur des anneaux et autres s'inscrivent dans le mouvement new age, création d'une mythologie nouvelle remplaçant l'ancienne, inadaptée. C'est un "retour en enfance", mais pas un retour en arrière. C'est une réinterpretation fraîche, une relecture neuve de la réalité. Plus profondément encore, c'est admettre que la réalité objective est intuitivement accessible par l'intermédiaire mythique, ce qui justifie l'existence des religions, mythes et science-fiction par excellence.
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Souffrez que je me pâme.
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Dans ce cadre-là, on entre dans le déni de réalité. Ceci explique cela.
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Je te suivrais si le nombre d'ivg n'était pas si élevé et depuis si longtemps. On sort très largement du cadre du contraint ou de l'accidentel.
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Que trois femmes sur quatre se fassent avorter alors qu'elles ont eu des rapports sous contraception est tout sauf anecdotique. Dans quatre-vingt dix pour cent des cas, ce n'est pas le contraceptif utilisé qui est en cause, mais sa mauvaise utilisation. Nous sommes bien dans le cadre d'une sexualité responsable ou non.
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En accord. Cela n'explique pas le nombre trop élevé, qui pose la question sociétale. Le pape pense autrement. Je suis en désaccord, mais la question se pose de son point de vue. À plus.
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Sur les plus de 216 000 avortements recensés en 2017 en France, l'immense majorité n'est pas le fait de rapports sexuels non désirés. Les propos du pape sont choquants, mais ils nous ramènent à notre responsabilité individuelle. Le droit à l'avortement a été instauré pour que des femmes n'aient pas à subir de grossesse non désirée. Il est un dernier recours pour les accidents de contraception ou les relations contraintes. Le nombre excessivement élevé d'avortements montre que le recours à celui-ci dépasse largement ce cadre. La liberté n'exclut pas la responsabilité. Le droit à l'avortement et la liberté ne doivent pas servir d'alibi à un manque de responsabilité en matière sexuelle, sous peine de décrédibiliser un droit trop durement acquis et encore très controversé.
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#Balancetonporc : après l’affaire Weinstein, la parole se libère sur Twitter
Name a répondu à un(e) sujet de micro-onde dans Société
Quelle image donne-t-on de l'homme, celle d'un être si naïf qui croierait qu'il suffit d'un parfum pour soumettre une femme? C'est de vous que se moque la publicité , messieurs, l'argent n'a pas d'odeur! -
Pour te faire plaisir, alors. Ton analyse est un peu simpliste. La création de l'État d'Israel n'est pas une volonté européenne de se débarrasser de "l'éternel problème" juif, mais bien la volonté du peuple juif lui-même. Ce sont les juifs qui ont décidé de bâtir concrètement un pays en Palestine, désigné dans leur texte religieux comme la Terre Promise, pour pouvoir faire face à toute agression et être maitres de leur destin. Aucun état ne peut se dire ravi de la situation. Israel existe envers et contre. Si les israéliens peuvent légitimement être fiers de l'existence d'Israel, ils savent que cette existence a pour prix l'état de siège continuel. Les états environnants voient d'un très mauvais oeil la présence d'une démocratie alliée objective de l'occident. Les états occidentaux sont eux aussi très gênés de l'existence d'un état qui défend au Moyen-Orient ses intérêts propres avant de défendre les leurs. On reprochait autrefois aux juifs d'être des apatrides inassimilables, on leur reproche aussi aujourd'hui d'exister comme entité nationale. L'antisémitisme a encore de beaux jours devant lui.
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Pour te répondre sérieusement, l'anti-judaïsme se réfère plus à l'identité religieuse, quand l'antisémitisme se réfère plus à l'identité laïque. Faire la distinction me parait superficiel, la spécificité du peuple juif étant selon moi qu'on ne peut lui retirer sa composante religieuse. L'antisémitisme, haine du juif sous sa forme actuelle, est effectivement né en Europe. Mais si la haine change de forme, elle reste profondément la même, envers le même peuple. Je préfère donc englober cette haine sous le terme générique d'antisémitisme.
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Je me répète aussi: antisémitisme étant exclusivement utilisé pour désigner tout acte ou parole hostile ou discriminatoire envers la communauté juive, antisémitisme et anti-judaïsme signifient la même chose, comme chômeur et demandeur d'emploi.
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De la haine de soi à la haine de l'autre
Name a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Société
Juridiquement ou culturellement, le résultat est le même. Le religieux aujourd'hui n'a pas le même visage qu'hier. Le catholicisme est constitutif, par tradition, de l'identité française. Le catholique n'a donc aucune difficulté à borner sa religion à l'intime. Il n'en va pas de même pour les religions juives et musulmanes. c'est ce que la laïcité doit prendre en compte. La laïcité française pose problème quand elle ne permet pas la représentation religieuse. Elle encourage le communautarisme quand elle ne permet pas à l'accueilli de se sentir pleinement français tout en respectant ses racines. La modification des cultures est inévitable. Soit les deux apportent leurs richesses, et notre culture réciproque évolue. Soit la culture d'accueil entend prendre le pas sur la culture de l'accueilli en l'empêchant d'exprimer l'apport de sa propre culture, et nous tombons dans le communautarisme. Soit l'accueilli entend imposer sa culture et ne pas respecter sa culture d'accueil, et le résultat est encore le communautarisme. Le rôle de la laïcité, pour ne pas être un obstacle, doit préférer la première solution. Si la France respecte sa culture universaliste, qu'elle se donne les moyens de la mettre en oeuvre par une laïcité ouverte, balkanisation ou communautarisme n'ont pas lieu d'être. Multiculturalisme et communautarisme sont deux choses différentes. Le multiculturalisme, c'est un ensemble de cultures qui se côtoient et se brassent. Le communautarisme, ce sont des cultures qui se replient sur elles-mêmes et refusent tout brassage. L'identité nazie, basée sur un fantasme de pureté est historiquement le résultat d'une peur de perdre une identité nouvellement acquise, basée conséquemment sur le rejet de tout ce qui n'est pas elle. Rejet n'est pas haine. L'identité nazie n'est pas haine de soi, mais volonté dévoyée de puissance. Je n'ai pas mentionné ce cas, parce qu'il est logique de rejeter qui ne respecte pas la culture locale. Cela ne correspond pas à un cas de haine de soi ou de l'autre, mais à une réaction logique et justifiée. Ce cas n'étant pas, et de loin, une généralité. On échange pour ma part avec un grand intérêt doublé d'un grand plaisir. -
De la haine de soi à la haine de l'autre
Name a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Société
Parce si elle permet le respect de toute expression religieuse, elle entend la borner à l'intime. Or, dans notre république multiculturaliste, poser les limites quand les limites diffèrent selon les cultures devient complexe. Absolument. Oui, quand la culture d'accueil attend de l'immigré qu'il renonce à sa culture d'origine alors même qu'il respecte cette culture d'accueil. -
De la haine de soi à la haine de l'autre
Name a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Société
De fait, un autre national ayant sa pleine identité du pays d'accueil viendra nécessairement d'un autre pays. Il pourra en garder la culture, les traditions, la religion tout en adoptant la culture du pays d'accueil. Il aura une raison de se sentir menacé si le pays d'accueil, tout en lui demandant de respecter sa culture et ses traditions, lui demande de renoncer également à la culture, les tradition ou la religion de son pays d'origine. C'est toute la difficulté au niveau religieux de l'interprétation de la laïcité française. L'identité nazie est un idéal de pureté, et donc un absolu. Elle se construit en éliminant tout ce qui n'est pas elle sur le territoire définit en espace vital qu'elle veut occuper. Refus d'assimilation si l'assimilation signifie perdre son identité au profit de l'identité du pays d'accueil. La richesse de l'assimilation provient du fruit du mélange des deux cultures. Est français, par exemple, celui qui assimile la culture et les traditions françaises. Une personne d'origine non française qui assimile la culture et les traditions françaises et préserve également sa culture, ses traditions et la religion de son pays d'origine est tout aussi français, bien qu'il respecte tout autant l'une et l'autre culture. Si sa culture première prend le pas sur la culture d'accueil, alors il y a refus d'assimilation. Mais si la culture d'accueil est tout autant respectée que la culture d'origine, alors il y a assimilation. On peut exiger d'un immigré qu'il respecte la culture d'accueil. On ne peut exiger de lui qu'il renonce à sa culture d'origine. C'est encore une fois toute la difficulté de l'assimilation. -
De la haine de soi à la haine de l'autre
Name a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Société
Tu me poses des questions, j'essaye d'y répondre en exposant mon point de vue. La collaboration des autorités religieuses juives allemandes, comme exposé dans le "Eichmann à Jérusalem" de Arendt. Comme tu avais pris cette référence, j'ai cru bon de la prendre aussi. L'incompatibilité tient à la spécificité de l'identité juive. Jusqu'à la création de l'état d'Israel, le peuple juif ne pouvait se définir géographiquement. Le peuple juif était exclusivement un peuple au sens spirituel, sinon religieux. En conséquence, le peuple juif est à la fois un peuple fermé dans sa religion et ses traditions, et universaliste dans son apport culturel. C'est ce qui fait le génie juif, c'est aussi ce pourquoi il est persécuté. Parce que si assimilé qu'il soit, un juif porte en lui à la fois la pleine identité de son pays d'accueil, et sa pleine identité juive. Ce qui représente une richesse pour les uns représente une tare pour les autres. La création de l'État d'Israel a compliqué la situation des juifs de la diaspora. Ceux qui restent assimilés dans leur pays sont considérés par les antisémites comme des étrangers dans leur propre pays, et souvent pire. Une identité nationale, comme la notre, se définit sur d'autre critères, en premier lieu la nationalité territoriale. -
De la haine de soi à la haine de l'autre
Name a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Société
Les religions chrétiennes et musulmanes sont les universalisations de la religion juive. L a religion juive a une histoire particulière, de par sa qualité de fondatrice de la religion monothéiste, et de par sa diaspora: Longtemps, et de nos jours encore, le peuple juif se définit par sa communion spirituelle par delà le temps et l'espace. "Un peuple sans terre." Chrétiens ou musulmans forment une communauté religieuse. Les juifs forment à la fois une communauté et un peuple religieux. D'où l'amalgame antisémite par rapport au "peuple élu." -
De la haine de soi à la haine de l'autre
Name a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Société
Est juif tout individu né de mère juive ou converti au judaïsme. Donc, hors conversion, on nait juif dans l'immense majorité des cas. À peu près. L'élection n'est pas à prendre au sens de préférence instaurant une supériorité, mais dans le sens d'une mandature, d'une responsabilité devant Dieu. -
De la haine de soi à la haine de l'autre
Name a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Société
On est pas juif seulement par éducation, on nait juif. -
De la haine de soi à la haine de l'autre
Name a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Société
Dans l'esprit, non. Mais à partir du moment où on nait juif, cette composante, même rejetée, n'est pas absente. L'Allemagne nazie a traité avec le mouvement sioniste, qui avait sa "sympathie" en tant que mouvement national. Eichmann et les autorités juives allemandes ont collaboré pour faire émigrer un maximum de juifs allemands vers la Palestine. Les juifs ayant refusé l'émigration ont été persécutés et déportés. Ne confondons pas collaboration et compatibilité. Pour les nazis, les juifs sont incompatibles avec la race aryenne fantasmée. Il est évident que les juifs issus de la diaspora veulent s'assimiler au pays d'accueil. Ils s'assimilent tellement bien qu'il sont souvent les principales richesses économiques et culturelles de ces pays. Mais si assimilés soient-ils, c'est leur identité juive, préservée justement parce que sans identité territoriale propre, qui les définit. C'est la cause principale de l'antisémitisme: quel que soit l'apport au pays d'accueil, c'est l'identité juive qui est rejetée. plus encore aujourd'hui avec Israel, identité physique territoriale. Il peut donc y avoir collaboration et volonté d'assimilation du côté juif, mais il ne peut y avoir collaboration qu'en vue de séparation pour éviter le mélange côté nazi. Il ne suffit pas que les juifs aient bien voulu s'intégrer. Il fallait aussi que les nazis acceptent cette intégration, ce qui ne fut pas le cas.
