Aller au contenu

Scrongneugneu

Membre
  • Compteur de contenus

    6 150
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Scrongneugneu

  1. Ne pas confondre contractuel et celui reçu a un concours pour entrer dans la fonction publique. Le contractuel n'est là que pour compenser des absences ( maternité, longue maladie, travaux spécifiques....). Il peut avoir un job de complément, ce que n'a pas droit un fonctionnaire. Et s'il veut avoir son embauche, il est soumis à concours. Une fois reçu, il y a une période dite de stage d'une durée de 1 an avant titularisation. Il arrive parfois que la hiérarchie a des doutes et la période de stage peut être prolongée. Rarement négatif, je considère donc, que cette titularisation est automatique. Sans s'énerver, mais avec objectivité, là où je peux être d'accord, c'est que des abus sont fait avec les contractuels où ils servent de bouches trous, contrats renouvelés plusieurs fois hors légalité, pour dire "tchao" au bout du compte. Souvent, ils font le boulot d'un titulaire absent, mais n'a pas droit aux primes et indemnités. Souvent, aussi, un fonctionnaire a droit à certaines de ces indemnités liées uniquement au poste occupé. Il les gardes, même en absence et son remplaçant peu se caresser le bidon, car lui a droit à peau de chic. Comment je sais tout çà ? Une compagne fonctionnaire et simple conseiller municipale durant une législature. J'ai malheureusement vu des postes et titularisations obtenu sur concours bidons, mais légaux. Quand un poste est ouvert suite à création ou départ d'un titulaire pour diverses raisons, un concours est obligatoirement publié dans la presse et affiché en Mairie ( dans le cas de la Territoriale ), et le gagnant est ? Soit le fils ou fille de "machin chose" très influant ou de sensibilité politique de la Municipalité. Pourquoi ? Parce qu'à l'entretien final où l'oral le questionnement est largement orienté en faveur du candidat souhaité.
  2. "CAL22", j'ai l'impression que tu fais une confusion sur le rôle des fonctionnaires ( et assimilés ). Si l'Etat était un bon gestionnaire, non seulement çà se saurait, mais aussi nous ne serions pas à polémiquer sur des corporations ou des remises en cause de conventions et statuts. Un fonctionnaire n'est pas là pour faire de la production au sens industriel et de réaliser des bénéfices, mais pour permettre au rouage économique de fonctionner dans la légalité, mais aussi rendre service à la population. Economiquement parlant, il est bien plus rentable de distribuer le courrier dans les grandes villes que dans les petits patelins et fermes de la Creuse, tout comme aménager une route servant 2 grands centres industriels qu'une route de montagne servant un lieu-dit de 20 habitants. Seule l'argent public est en capacité de s'occuper des zones très déficitaires, tout comme l'argent public est seule en capacité de s'occuper de l'éducation et des soins. Globalement la fonction publique et assimilé est obligatoirement déficitaire. Nul ne contestera ( je pense ) qu'un agent de la fonction publique d'Etat ou Territoriale a droit à la protection juridique et certaines primes dues à la spécificité du métier, incluant la pénibilité, mais le système permet aux glandeurs et pratiquants la maladie de se fondre au détriment des 80% qui font correctement leur service. Le système de notation et d'évaluation bidon, tout comme la titularisation systématique au bout d'un an, rend l'agent quasiment inlicenciable sauf faute juridique grave ( viol, meurtre, agression physique...). L'incompétent est muté de poste en poste, et même s'il est reconnu nul au boulot, la procédure de licenciement est tellement longue ( des années ) que bon nombre de directeurs baissent les bras. La mise au "placard" est aussi une pratique pour les bons à rien en attendant leur retraite ( payé à rien foutre ). Et, cerise sur le gâteau, les passes au delà du droit ( doubler le nombre de jours de congé exceptionnel pour mariage, décès d'un proche, rajout de droit à RTT ) sont légions. Pas moi qui le dit, mais la Cour des Comptes. Pour finir, comme nous sommes en crise, nous lorgnons sur ceux qui ont trop de fric ( à nos yeux ), mais aussi sur ceux qui ont davantage de droit que soi, car la vraie précarité et le chômage n'est réservé qu'au secteur privé.
  3. Qui te parles de supprimer le statut de la fonction publique ? Macron a seulement émit l'idée de le mettre au regard de la réelle situation. L'écart protecteur est trop important, puisque seul le privé pointe au chômage, d'une part, et le système d'avancement quasi-automatique, sans réelle évaluation du service rendu par l'agent, permet aux "glandeurs" et autres pratiquants de l'arrêt maladie de se fondre dans le système au détriment de ceux qui se décarcassent, d'autre part. Par ailleurs, la Cour des Comptes, pointe assez régulièrement les sureffectifs dues essentiellement à certains avantages ( congés, RTT...) des fonctionnaires territoriaux et certaines catégories allant au delà des droits du statut. Même si les fonctionnaires paient des impôts et consomment comme tout un chacun, ils sont rémunérés par de l'argent public, donc par les contribuables. Dans le rouage économique, un fonctionnaire est essentiel, mais c'est bien le privé qui finance son service. Ceci coûte cher et le moins que l'on puisse demander c'est que le service rendu soit à la hauteur des attentes. Or, le système verrouille toute évolution possible.
  4. Oui, il y a des intérêts particuliers, comme par exemple défendre le statut figé de la fonction publique, les régimes spéciaux et la totale inégalité de droits, d'age, de départ et d'avantages à la retraite, pour ne citer que cet exemple. Comment peut-tu expliquer que certains peuvent prétendre partir en retraite 10 ans plus tôt que les autres ? Même une infirmière n'y a pas droit, comme si son travail n'est pas pénible et à toute heure. Pénibilité, oui, la prendre en compte, mais de tels écarts ? Où est la justice sociale ? sachant que déjà les travaux sous régimes spéciaux ne sont pas à 35h, mais bien moins. Un employé en boulangerie va pouvoir prétendre sous drastiques conditions à 2 ans de réductions d'age de départ en retraite...le belle affaire que voilà tandis que le secrétaire de bureau SNCF, sans contrainte horaires se barre 5 ans plus tôt. Pour moi, la vraie justice sociale, c'est l'égalité de traitement et de droits liés à la réalité du travail. Et çà, public, privé, élus, régimes particuliers, professions diverses, nul n'est à la même enseigne, tout est baratin pour détourner le regard sur la réalité des choses. Ce que je critique surtout c'est le système légale d'inégalité de droits. Surtout ne pas parler de jours de carence, ne pas parler d'avantages à vie, ne pas parler des retraites, des salaires...mais braquer le regard sur les 200 000 aisés et riches du pays pendant que des dizaines de millions de gens simples paient des avantages acquis par certaines corporations grâce à leur monopole sans concurrence. Mon nombril ? Il va bien ! Retraité à 43.5 années de cotisation sans aucun avantage à vie....
  5. "Zigbu", tu dois être ancien fonctionnaire où régime spéciale pour marquer ta différence de pensée en rouge, avec moi. Mais tu peut tourner les choses comme tu veux, un fonctionnaire est bien rémunéré par de l'argent public, d'une part, et les avantages obtenus, ne sont que la situation de monopole total, sans aucune concurrence possible tel que sont les organismes d'Etat ou Territoriaux et assimilés d'autre part Un boulanger qui ne produit pas de pain, ne pourra pas se dégager le moindre revenu, à contrario de la fonction publique. La réponse facile tu style "t'avais qu'à être fonctionnaire", tout comme la petite cuillère en argent n'est pas la possibilité mentale ou chanceuse de la majorité d'entre nous. Juste pour info, je fais partie d'une communauté de commune dirigée par des socialistes associés à des communistes. Essaie, de rentrer ne serait-ce qu'employé municipale, si tu n'as pas un parent dans la place. Le concours est totalement bidon, certes publié dans la presse et les panneaux d'affichages en Mairie, puisque c'est obligatoire, mais le gagnant est ? ... j'ai des noms... Je maintiens que nous ne naissons pas tous égaux en droit dans notre pays, uniquement par des avantages acquis grâce au monopole de catégories professionnelles. Regarde les droits à retraite...Même certaines catégories de fonctionnaire ne sont pas égales.
  6. "Louise", inutile de t'égarer à défendre à tout va le statut de la fonction publique. C'est un carcan qui, tout en protégeant l'agent, l'enferme dans un système où l'évolution de carrière est mince et où les "glandeurs" jouent de ce système au détriment de ceux qui se décarcassent. Et l'arrêt maladie est une profession permettant de s'octroyer pas mal de "ponts" où quand la hiérarchie ose déranger le train-train. Mieux le statut de la fonction publique réglemente aussi les droits à congés dit normaux et exceptionnelles, mais bon nombre de territoriaux et Hopitaux de Paris par exemple ont droits à beaucoup plus, laissant largement penser qu'il y a sureffectif. Maintenant, si tu veux parler de justice sociale, allons-y ! Le chômage n'est réservé qu'au secteur privé. Ensuite, trouves-tu normal que nous ne naissons pas tous égaux en droit au pays des droits de l'homme. Pas les mêmes droits à retraite ( age et avantages ), fonction publique à forte protection sociale, régimes spéciaux avec avantages à vie, privé, profession diverses où les passes droits tels que les impôts sont légions. Ne parlons pas aussi de monopole d'embauche syndicale tels que le livre, docker, et essaie de rentrer à l'EDF où la SNCF et d'en d'autres secteurs d'emploie municipaux où l'embauche est quasiment de père en fils, syndicale, ou de partis politique. Ce n'est qu'un enfumage "légale" car nous sommes régie par des lois, mais pas mal d'avantages ont été obtenu au détriment d'une grande partie de la population, de préférence le privé et le contribuable.
  7. D(où sort tu ces chiffres ? Cela ressemble à une complainte syndicale qui ne cherche que des avantages à se mettre sous le coude au frais des contribuables. L'intérim n'est utilisé que pour compenser des absences par les Chefs d'Etalissements ainsi que certains contrats CDD. D'autre part, les gros travaux ainsi que l'entretien de matériels de haute technologie, sont sous traités pour des raisons évidentes de savoir faire, de connaissances et d'utilisation de matériels spécifiques. Tu parles de DDE, les Allemands sous-traitent davantage, car chez nous le cloisonnement des compétences est tel que la DDE de l'Aude par exemple, n'intervient en aucun cas dans les départements voisins. Dans l'Est de notre pays, le déneigement des routes s'arrête au porte du département voisin, même si ce voisin n'a qu'1 km à déneiger. Le public ne connait pas la mutualisation des moyens et le personnel est formaté pour traîner des pieds ne serait-ce que sur l'utilisation de l'outil informatique. De plus, les syndicats sont eux aussi formatés pour trouver tous les moyens de ne pas faire, au lieu de chercher une solution pour pouvoir faire, avec les moyens attribués. Tout ceci, grâce au carcan du statut.
  8. Hellina, le vrai problème n'est pas la soit disant lutte privé-public, mais bien ce statut qui est un carcan où une fois en place, le fonctionnaire se trouve dans un système où celui qui se décarcasse, n'aura rien de plus que celui qui se contente de faire son petit boulot. Pire, celui qui la ramène en proposant des améliorations, risque de s'attirer les foudres de la hiérarchie d'une part, mais aussi de ses collègues qui ronronnent en attendant la retraite, d'autre part. Comme un fonctionnaire est tributaire de sa notation ( obsolète, hors de toute évaluation annuelle des "performances", et résumé en une phrase du service rendu ), celui ou celle qui propose des améliorations de poste prendra du retard parce qu'il dérange.à contrario du collègue qui se fait oublier dans son coin. Et si, la hiérarchie essaie de faire pression sur un agent, ne serait-ce que pour qu'il accélère ses performances, le burne out et l'arrêt maladie, sans conséquence sur son salaire et ses congés sont une pratique professionnelle des spécialistes utilisant le système à merveille, puisque ce sont ses collègues qui font son boulot durant ses absences. Quand aux réformettes à mettre en place à chaque changement de ministre, où, parfois, le quidam de base, ne sait plus où il en est, arrivent à démotiver les plus dynamique. Je n'invente rien, car ma compagne était fonctionnaire, et je fus toujours en admiration devant sa notation et appréciations de la hiérarchie, sans évaluation réelle du service rendu, avec un avancement systématique, due à l'ancienneté. Donc, ce statut est bien à réformer, dans le sens où, si nul ne conteste qu'un fonctionnaire au service du public doit être protégé par l'Etat, en revanche une réelle évaluation des performances et service rendu, indiscutable, pas à la tête du client, adaptés à la notation, ainsi que des jours de carences, comme le privé serait plus juste socialement. Il ne s'agit pas de virer systématiquement fonctionnaire défaillant, mais par exemple, lui donner une chance, par des formations adaptées à son poste, et si une évaluation est négative suite à sa formation, la remise en cause de sa place est à envisager. Sur les millions de fonctionnaires, seuls quelques centaines sont licenciés chaque année, uniquement pour des problèmes juridiques sérieux...
  9. Je ne doute en aucune manière de la complexité sur la situation chaotique du moyen orient. D'autre part tu as parfaitement raison dans le sens où l'ennemi était parfaitement identifié en 40 car je suis issu d'une famille de paysan. Donc, effectivement la défense de la terre avait un sens à contrario du quidam miséreux au 4ème étage de la triste bâtisse familiale où résister et se battre paraît totalement inutile. Néanmoins, autant je comprend celui qui fuit avec sa famille, car lui, essaie au moins de la protéger, autant je n'ai aucune compassion pour celui qui fuit en laissant sa famille à son triste sort. L'accueil de tels lâche me dérange fortement. Et l'on peut me tenir tous les discours et tous les arguments pour justifier l'abandon de sa famille, je ne le cautionnerait jamais.
  10. OK...Je fais donc partie d'une famille de "pauv'con" de Français qui ont préférés se battre au lieu de fuir ou de collaborer lors de la seconde guerre et 5 membres de ma famille que je ne connais que par quelques photos puisque 3 sont morts au combat et 2 par "purge" SS. Rien de bien noble ? Peut-être ! Mais je pense que c'est grâce à ces "pauv'con" et tous ceux d'ailleurs qui sont venus se battre pour ta liberté que tu peut t'exprimer en toute quiétude sur Internet.
  11. T'énerve pas les nerfs ! Je n'ai fait que regarder les divers reportages et "ma" vision est surtout de remarquer qu'une grande majorité sont des hommes. Je maintiens encore "mon" point de vue sur le fait que ces hommes abandonnent courageusement leurs familles en les laissant à leur triste sort au lieu de lutter. Je ne doute en aucune manière que quelques uns ont tout perdu et que d'autres partent en amont. Ce qui me gène, c'est le comportement de nos politiques, où le mensonge et trucage de chiffres à but électorale ( bien payé avec avantage sur le dos des contribuables ) au lieu de traiter le problème connu avec objectivité et résultat.
  12. Mon pôv' môssieur, encore un sujet qui fait mal...Sûr que pour le Larzac ou la Creuse, çà va pas se bousculer...De plus a bien regarder les divers reportages, me semble que c'est à 90% des hommes qui, courageusement, abandonnent leurs familles à leur triste sort...à moins que les pro-migrants actuels aient un autre regard....
  13. Changer un système à privilèges ne veut pas dire, faire une révolution avec son cortège de morts et de drames de nos jours. Regarde bien tout ce bon peuple d'élus, d'où ils sont issus. Les Ricains, avec leurs défauts, ont au moins un vrai avantage sur nous en donnant de vraies leçons de démocraties. Pas de subvention des partis, pas plus de 2 mandats, être clean sur le plan morale et financier ( Sarko et Hollande tous 2 en délicatesse avec leur compagne n'auraient jamais pu se présenter ), avoir fait de sérieuses études et avoir un métier autre que politique ( 80% de l'Assemblée et du Sénat non éligible en France ), avoir une équipe de base à présenter aux électeurs une fois investit afin d'éviter la nomination de parfaits inconnus sortit du chapeau une fois sur le trône, et surtout le parjure conduit directement au tribunal. Est-ce possible en France ? Un candidat oserait-il présenter un tel programme pour que çà change ? Au states toujours, les politiciens prêtent serment une fois élus, et leurs fonctionnaires prêtent serment de servir le public...rien que ce dernier point donne le chemin que nous avons à parcourir pour une véritable justice sociale...même droits pour tous...
  14. Le système ne peut être changé que par la loi. Or, qui vote les lois ? Le Parlement ? Du pipeau ! Nous élisons un Président, qui par sa toute puissance nomme des crétins ministres, inconnus, aux ordres, sinon viré, et des députés, pas moins aux ordres, issus du militantisme, qui ne connaissent rien en anticipation et économie. Sans compter des syndicats politisés, sclérosés et subventionnés. Le seul but de tout ce joyeux monde, c'est de s'en mettre plein les fouilles, avec avantages à vie pour la plupart. Et nous, on compte les points, avec à l'esprit la possibilité de croire que l'on peut changer les choses, mais nous ne détenons aucun pouvoir...à part, râler comme tout bon Français.
  15. Scrongneugneu

    comportement breton

    Toujours le même problème. A la création de l'Europe, c'est la France qui a le plus eut de subvention de l'UE suivit de l'Italie et de l'Espagne. Mais avec la venue de l'Angleterre ( passons les détails ), tout doucement la France s'est mise à cotiser davantage que le retour, ainsi que la PAC avec ses cotas et les diminutions de subventions prévues dans le temps. Nos pays voisins ont anticipés cet état de fait, pas nos paysans, dont la culture ( sans jeu de mot ) est "on casse tout pour avoir gain de cause". Ce système a marché jusqu'à aujourd'hui et çà marche encore. Pour combien de temps ? Nous sommes tous responsable de la situation. Nous voulons du "pas cher", nous l'avons. Mais on a créé une agriculture sous perfusion où seuls les céréaliers ( qui ont toujours des subventions...chercher l'erreur ) s'en mettent plein les fouilles. L'Allemagne a des mégas élevages, mais aux normes, espaces et stations d'épuration...Mais comme les Français ont dit "non", à la constitution Européenne, qui prévoyait une égalité des salaires, à profession égale, tout au moins un sérieux rapprochement, c'est une véritable foire inégalitaire. Là aussi, c'est nous les responsables. Pour finir, si on élisait des politiciens qui savent anticiper et qui connaissent un peu le monde économique, mais non, on préfère élire des apparatchicks...purement issu du militantisme.
  16. L'évolution dans la fonction public en général est difficile, car le système, s'il est protecteur, est très cloisonné et c'est l'agent lui-même qui doit se battre pour avancer. Ce n'est qu'un constat. Les formations ne tombent pas du ciel, c'est surtout à lui de demander et d'insister. De plus, c'est rarement sur son lieu de travail, donc déplacements, pas forcément au mieux de l'intérêt du service et de l'agent. Un jour, un agent m'a montré sa fiche de notation annuelle...Lamentable...Sa hiérarchie directe met une appréciation en 1 phrase et le Chef d'Etablissement met la sienne suivit d'une notation bidon, car d'après ce qu'il m'a dit, son ancienneté ne pouvait pas dépasser tant de points pour les primes. Et il a rajouté, que tu te décarcasse ou pas, c'est comme çà ! Pire m'a-t-il dit. Les primes sont liées à la notation et ce sont les anciens qui sont automatiquement les mieux notés, mais aussi les mieux payés. Donc, primes conséquentes à contrario du jeune, qui aura beau bosser, il n'aura que des miettes de primes. Aucune évaluation du travail fournit. Où est la motivation et l'envie si à la base, le système est verrouillé ?
  17. C'est cela voui ! Il me semble que le Moi Président avait dit qu'il n'y avait pas de crise mondiale lors de sa campagne, sans compter le tas de promesses non tenues. Et tu crois que c'est une promesse qu'il va tenir ? Au moins, quelques soit la nature et l'origine du fric de Sarko, la Corse, c'est encore la France me semble-t-il, et il le dépense en France. C'est mieux qu'un riche dépense son pognon en France plutôt que de le placer sur un compte en Suisse qui n'existe pas...Et notre cher gouvernement socialiste a 5 membres qui paient l'ISF et ce sont quasiment des apparatchiks ( issus uniquement de la politique, qui n'ont jamais bossé, donc tout au frais des contribuables ), tandis que Sarko, avec ses conférences, a ramener ce fric en France. Au moins, cette partie là, permet à Hollande de se constituer, grâce aux taxes et impôts, une belle retraite chapeau à 180 000 euros par an.
  18. Là, je tombe des nues ! Pour avoir travaillé en tant que prestataire de services ( simple employé ) dans des Etablissements publics de toute nature, sauf à l'EN d'où mon ignorance, et pour avoir discuté avec les agents, ils m'ont tous dis être soumis à la visite médicale annuel d'aptitude au travail. Je qualifie donc cela d'un véritable scandale. Ils sont sensé détenir le savoir et le retransmettre, souvent dans des conditions difficiles, j'en conviens parfaitement, et la moindre des choses serait de savoir si au moins les vaccinations et préventions diverses sont à jour, et c'est bien le médecin du travail qui, au regard du carnet de santé, prononce l'aptitude. Pire, ils sont en permanence en contacte d'élèves, parfois, à l'hygiène douteuse et à certaines maladies contagieuses aussi bénigne soit-elles. Je comprend mieux, pourquoi l'arrêt maladie est quasiment une profession de substitue car c'est la seule solution qui leur reste lorsqu'ils dérivent ou ne se sentent pas bien. C'est lamentable... et pour ma part, çà n'arrange en rien l'image de la fonction public en général où les passes droits sont de toute nature. Pendant qu'on y est, pourquoi ne pas exempter les infirmières !
  19. Pour quelle raison dois-je la mettre en veilleuse ? De plus tu me donnes le bâton pour te battre. C'est quoi cette ineptie de "pas de médecine du travail pour les enseignants" ? Toute la fonction public est soumise à la visite annuel d'aptitude auprès d'un médecin du travail et c'est obligatoire....même les régimes spéciaux. Si pour les enseignants c'est dérogatoire, pas étonnant le mal-être de la profession, car ce sont bien ces médecins qui signalent auprès du Chef d'Etablissement la tendance morale des agents. De plus, lors d'arrêt maladie assez longue, l'agent, quelques soit son grade, doit consulter le médecin du travail pour qu'il dise s'il ou elle est apte à reprendre le travail...et il a le pouvoir de prolonger l'arrêt maladie par exemple. Maintenant, je ne doute pas que le laisser aller peut être de mise ici ou là. Pour avis tout à fait personnel, un agent ou enseignant qui doit diffuser le savoir ou former les personnes devrait être soumis non seulement au médecin du travail, mais aussi à un psychologue pour aptitude à exercer ce métier. Quand au temps partiel, s'il a été dévier de son origine par des contraintes, en super marcher par exemple,ce sont bien les femmes qui ont voulu ce temps partiel et tout fait pour faire voter cette loi.Quand au taux de suicide, il n'y a pas que le professionnel. C'est toujours lié à des problèmes personnel...et un enseignant prend de plein fouet le mal-être général du moment. Alors les exempter de médecine du travail, si c'est vrai, c'est le pure folie.
  20. Encore une déclaration facile ! Donc t'as pas besoin de boulanger, plombier, électricien, ou de joyeux "privilégiés" en BTP ( qui peuvent se tâter pour avoir une retraite correcte à 62 ans contre 10 ans de moins pour un régime spécial avec avantages à vie ) sans compter que tu te sers tout aussi joyeusement de l'internet, portable et autres fabricant d'électroménager et de véhicules...et c'est bien ces crétins qui ne sont pas fonctionnaires qui ont droit au chômage et à la précarité puisqu'ils sont incapables de passer un concours de la fonction publique. Ce coup de gueule est simplement pour te dire qu'il y a dans ce pays des castes protégées à privilèges à vie pour certains des 5 millions de fonctionnaires et assimilés, pendant que 80% du privé rame ( 20% arrivent à tirer leur épingle du jeu ) pour pouvoir vivre et même survivre. Où est la fameuse égalité de droits ne serait-ce que sociaux entre tous ? Qu'un fonctionnaire ait une protection sociale et juridique de la part de l'Etat puisqu'il est sensé être au service du publique, nul ne le conteste, mais qu'il bénéficie de privilèges, toujours au frais des contribuables, qui eux ont droit à "queue dalle" est une chose inacceptable en ces temps difficiles. Quand à la vie de fonctionnaire, c'est terrible, la hiérarchie leur demande parfois de travailler un peu plus...quasiment pas de compte à rendre ( pas dévaluation réel du travail ), grille de salaire et avancement quasi-automatique, pas de jours de carence en cas de maladie, moins de 35h réellement effectué. Un enseignant par exemple, avec ses 14 semaines de congés, n'a-t-il pas une compensation ? la Territoriale ?, relais quasiment de père ou mère en fils ou fille ou fonction de la sensibilité politique des élus, sans compter les RTT bidons et droits au delà du statut. ( décès d'un proche, mariage...). Mais le pompon revient aux régimes spéciaux, où même ceux qui ne prennent aucun service et permanence a droit à 5 ans de moins à retraite que le quidam lambda, transport ou énergie gratis à vie en fonction de la caste d'appartenance. Eh bien, ma bonne dame, passe le concours ! Mais si t'as pas quelqu'un dans la place ou du piston...attend-toi à des déceptions...
  21. Facile de dire...si t'es pas content, t'as qu'à faire un métier à privilège ! Sauf que ?! D'une part dans certaines catégories, si t'as pas un membre de la famille ou un coup de piston du style municipalité de gauche ( ou de droite ) pour être employé municipale par exemple, tu peux toujours te tâter, mais surtout, d'autre part, nous avons le système sociale le plus injuste qui soit en matière de droits. Privé, professions réglementées, régimes spéciaux, fonctionnaires...nuls n'a les mêmes droits en salaires, avantages, congés, retraites. Cherche, dans le pays des droits de l'homme qui dit "nous naissons tous égaux en droit" où est l'égalité ? Par ailleurs, notre système électorale permet aux élus de s'octroyer une masse de privilèges et de magnifique retraite chapeau ( eh, oui, eux aussi ! ). Que des gens râlent sur certaines injustices, c'est normal, mais il faut savoir aussi regarder les choses en face. Dans le privé, no blême, les frais de déplacements sur "chantiers" distants sont un droit, au regard du siège social, mais si ton patron te mute à l'usine de "Pétaouchnoque" du même groupe à 100 bornes de ton domicile, les déplacements sont pour ta pomme. Or, il semblerait que dans le cas des fonctionnaires, cette restructuration-mutation leur donnera droit à frais de déplacement. Humainement, cela semble parfaitement normal dans l'attente que l'intéressé puisse se réorganiser et éventuellement déménager, bien entendu, au frais des contribuables,...mais, sauf entreprise au rein solide qu peut offrir quelques compensations, le privé continue à se taper sur le bidon...et voir son départ en retraite de plus en plus retardé et ses impôts et taxes poursuivant une joyeuse ascension pour que la fonction publique territoriale puisse vivre...
  22. Tout est une question de savoir ce que l'on veut. Personnellement, j'ai enseigné à mon tour l'art martial de mes maîtres, sans en retirer le sens de son origine. La réponse à une attaque ne doit être que proportionnelle à l'agression. Si on veut te faire mal, tu fait mal, en revanche, si on veut te tuer, tu tue...seuls les grands Maîtres peuvent se permettre de neutraliser un individu armé d'un couteau car leurs techniques sont quasiment parfaites. Pour la compétition, pas de problème, entrainement intensif basé sur les techniques autorisées, en mettant de côté toutes les autres ( mortelles ou pouvant gravement blesser ). C'est pour çà que ceux qui veulent se surpasser optent pour des sports extrêmes et des combats eux aussi extrêmes. Mais çà ne dure qu'un temps. A 35 ans, soit on est foutu, soit on dévie pour continuer son art, mais hors compétition. Quand à l'efficacité ? Simple, si ta technique est bonne, tu est efficace. Parait que Marcel Cerdan, champion du monde de boxe dans sa catégorie, lors d'une altercation de rue a mis KO son adversaire en lui démontant la mâchoire. Ce n'est pas ma conception, maîtrisant son art, peut être le mettre KO, mais pas en le cassant. Est-ce un mythe ? Oui et non ! Oui, parce que notre monde moderne nous entraîne vers le virtuel et le sensationnel, avec des figures irréalisables en réel, et la jeunesse s'imagine que c'est possible. Non, si l'on considère que dans notre monde moderne, un art martial, aussi ancien soit-il nous apprend à vivre avec son temps, dans une forme de contrôle de soit, que ce soit professionnel, sentimental ou conflictuel.
  23. Rien n'est faut dans ce que tu dis. Néanmoins, il faut que tout devienne réflexe ( pensée et technique ) pour se sortir d'une situation scabreuse. Donc, laisser des litres et des litres de sueur sur tapis...
  24. Bizarre, bizarre ! Comprend pas trop où tu veux en venir. J'ai pratiqué et enseigné un art dit "martial" durant des dizaines d'années. Ce que j'ai retransmis et m'ont appris mes Maîtres, c'est que dans notre monde d'aujourd'hui un art martial est avant tout un art de vivre et non un apprentissage en vue de combats de rue. La compétition n'est qu'avec soi-même de façon à savoir où l'on se situe dans la progression de l'apprentissage. Des conflits ? Bien sûr que j'ai été confronté à plusieurs reprises dans ma vie. Et la seule victoire qui a compté, c'est justement d'éviter le combat, parce qu'à aucun moment j'ai paniqué et montré une certaine assurance dans la gérance du conflit...mais çà, c'est au bout de 20 ans et quasiment tous les jours sur le tapis. Un Maître Japonais m'avait dit, et je le crois, c'est que les 10 premières années on est débutant, puis les 10 suivantes, confirmé dans la pratique, et le reste de sa vie pour maîtriser son art. Il avait dit aussi, que pour apprendre une technique, il faut la répéter 1000 fois, et pour la maîtriser la faire correctement 1000 fois...et les combinaisons sont infinies. Des champions du monde dans sa discipline, oui, il y en a, mais tellement codifié pour éviter les coups ou les prises mortelles que parfois l'origine de cet art n'a plus de sens. Bref, un combat de rue, c'est brutal et souvent totalement inattendu. Si l'on réfléchie à la technique à employer au combat, c'est perdu d'avance. C'est en 1/10 ème de seconde qu'il faut réagir. La seule chance de t'en sortir, c'est évaluer le danger, garder ses distances et au cas où tu ne peux pas t'en sortir, faire rentrer l'autre dans ta discipline. Pour faire simple, un judoka ou un aïkidoka aura tout intérêt à ce que l'autre le saisisse parce qu'on sait qu'on a des chances de s'en sortir et un karatéka au contraire amener l'autre à se battre aux pieds et au poings pour les mêmes raisons. Maintenant, je ne connais aucun haut gradé ( 4ème dan et au delà ) de sa discipline qui pratique le combat de rue. Mais si tu veux une bonne "baston", met ce qui ressemble à un uniforme, va dans certains quartiers et traitent le jeunes de petits cons...et le tour est joué.
  25. Piller quoi ? Ce n'est qu'une question géopolitique au regard de la position stratégique de la Grèce ( pourquoi croit-tu que les Américains s'inquiètent s'il n'y a pas d'accord ) d'une part et la crédibilité de l'Europe consistant à aider un pays en difficulté dans la zone Euro d'autre part. Dans cette affaire, Hollande s'en bas la coquille car ce n'est pas son fric qui est en jeu, mais sa réélection. Le prêt de la France passant de 650 euros par tête à 900, soit environ 6% de PIB ou 3 ans de budget de nos armées. Il me semble là aussi que le "Moi Président" aimerait bien que l'on se focalise sur la Grèce plutôt que de regarder les 30 000 euros par tête que doit la France à ses créanciers. Quand à l'Allemagne, elle a effacé 54 milliard de crédit au frais de ses contribuables depuis le début de cette crise ( donc même si on accuse l'Allemagne de préserver sa dominance, les efforts sont là, mais bien entendu, faut surtout pas le dire et davantage pointer Satan ) et les contribuables Teutons voient que 14 milliards supplémentaires s'ajoutent et dont ils sont sûr qu'ils devront s'en passer. Faut donc simplement comprendre l'attitude de la Chancelière, car c'est 80% de sa population qui en a ras le bol de la Grèce. Quand à nous ? Pas de soucis, Hollande gère...au frais des contribuables, car d'ores et déjà ses 15 000 euros mensuels de retraite + avantages sont acquis.
×