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Tout ce qui a été posté par Gouderien
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Dans la tête d'Elon Musk. Je vends tout ce qu'il possède, et je vire les sommes ainsi obtenues sur des comptes "utiles" (dont le mien, naturellement!)
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Sans indiscrétion... c'est quoi un "capteur quantique"?
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Les femmes bordéliques, ça existe aussi.
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Les Etats-Unis annoncent qu'ils cessent toutes leurs cyber-opérations contre la Russie
Gouderien a répondu à un(e) sujet de lycan77 dans International
Trump est vraiment sympa avec son pote Vladimir ! Cela dit, j'imagine que la Maison Blanche n'a déjà plus beaucoup de secrets pour Moscou, vu que le président est une taupe russe. (Pour ceux qui auraient encore des doutes à ce sujet, je conseille la lecture du dernier numéro du "Point".) -
Félicitations... Personnellement je me suis toujours considéré comme 1/3 français, 1/3 allemand (à cause de la musique) et au moins 1/3 américain (à cause de la littérature, du cinéma, des séries, des logiciels que j'utilise, de la fastfood etc.) Et je ne suis pas sûr que ces tiers soient égaux. Mais je suis une exception. Culturellement, bien des gens sont 70 % américains, 30 % français. Et on fait tout pour, c'est du colonialisme économique et culturel. Voilà pourquoi se révolter contre les USA, c'est quasiment se révolter contre son père. Et le cas des Allemands est encore bien pire. Comme ils ne font jamais les choses à moitié, ils se considèrent comme des Américains modèles. D'où l'immensité de leur déception à l'égard de Trump (qui en plus est d'origine allemande).
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En tout cas ça ne peut faire que du bien. Et il y a maintenant des Coca 'locaux", comme je l'avais signalé dans un autre topic. De toute façon nos armes contre Trump sont limitées, tellement nous dépendons des États-Unis. Notre meilleure arme, c'est encore de nous unir efficacement au sein de l'Europe (quand je dis efficacement, c'est-à-dire pas à la façon de la Commission européenne). C'est qui le petit Nicolas? Si c'est de Macron que tu parles, je trouve qu'il s'en sort pas si mal dans cette situation difficile. Et puis il faut être réaliste : malgré ses défauts bien réels, Macron est une merveille, à côté d'un Trump - qui n'est pas un homme politique, mais plutôt le cauchemar d'un écrivain dystopique.
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Les bordéliques... sont souvent aussi bordéliques dans leur tête. J'ai eu un patron dont le bureau était un vrai foutoir. Le pire, c'est qu'il accusait les autres de la perte de documents... qui souvent se trouvaient sur son bureau, sous une pile d'autres papiers. Quand il s'agissait d'un parapheur avec des chèques importants à signer, ça pouvait devenir vraiment pénible - et pour perdre un parapheur entier, il faut quand même être TRES bordélique. Du temps où je travaillais, je m'efforçais de laisser un bureau impeccablement rangé quand je partais le soir. Après, si on ouvrait les tiroirs et les armoires, on risquait d'avoir quelques surprises. Mais c'était plutôt par manque de temps ou de place. Sans être vraiment un maniaque de l'ordre, j'aime que les choses qui m'intéressent soient bien rangées. J'ai eu un chef, il y a bien longtemps, qui le soir, quand tout le monde était parti, s'amusait à faire le tour des bureaux, et si quelque document traînait sur une table, le prenait. Il fallait ensuite venir lui réclamer, ce qui vous valait une petite leçon sur l'ordre.
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L'écrivain Régis Debray proposait dans son livre "L'Édit de Caracalla" d'étendre largement la citoyenneté américaine, comme l'empereur Caracalla qui avait accordé la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l'Empire. Ça nous aurait sans doute épargné d'avoir un fasciste doublé d'un traître à la Maison Blanche... sans nous prémunir totalement contre des surprises désagréables.
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Ça, c'était avant Trump.
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Oui, mais on ne peut pas le faire à leur place.
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Cela a commencé au Canada, avec la menace de Trump d'augmenter les droits de douane. Cela touche maintenant l'Europe. Il n'y a pas que la question du protectionnisme américain. La façon dont Zelesnky a été traité vendredi à la Maison Blanche a profondément choqué de ce côté-ci de l'Atlantique. D'une manière générale, une grande partie du monde en a déjà assez de Trump et de son administration. Alors, le boycott des produits américains serait-il une arme efficace? Oui et non. Il y a des secteurs, comme l'informatique, où l'on voit mal comment se passer des produits, des logiciels, des jeux américains. Idem dans la culture, où l'Amérique règne en maître : qui serait prêt à renoncer demain à Netflix, Disney +, Amazon etc.? Nous priver des films, des séries, de la musique venus des USA, impossible! En sans ce qui concerne Internet, n'en parlons même pas. Mais des millions de gens pourraient arrêter de boire du Coca-Cola et autres cochonneries du même genre, et cela ne pourrait que profiter à leur santé. Mais il y a peu de chances que cela se produise. Et qui va oser boycotter McDonald's, même si dans le secteur de la fastfood il y a déjà des alternatives françaises ou européennes ? Comme on le voit, nous sommes sous influence américaine, et cela dans des tas de domaines. Par contre il y a un secteur où le boycott bat déjà son plein, avec un grand succès : celui des voitures Tesla. Posséder un véhicule de la marque d'Elon Musk, c'est s'exposer à être traité comme un pestiféré. De quoi dissuader les acheteurs... "Face à un barjot comme Trump, pas le choix": faut-il boycotter les produits américains? En résumé, un éventuel boycott des produits américains ne pourrait concerner que quelques secteurs bien spécifiques. Quant à son effet... à part celui de nous donner l'impression de faire quelque chose, il serait sans doute mince. Reste que, boycott ou pas, l'augmentation des droits de douane décidée par Donald Trump ne peut que conduire à un ralentissement du commerce mondial. L'époque de la "mondialisation heureuse" (qui tenait d'ailleurs plus du rêve que de la réalité) est certainement derrière nous.
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L'Europe se substitue aux États-Unis comme principal moteur de la négociation, conjointement avec l'Ukraine. Voilà qui devrait faire enrager le Donald!
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Disons que quand les Américains se rendront vraiment compte qu'ils ont porté à la Maison Blanche un type qu'on soupçonne d'être une taupe russe, les réactions peuvent être très brutales, y compris au sein du Parti républicain - sauf parmi la minorité ultra-fasciste qui se moque bien de ce genre de considérations. Aucun peuple n'aime être pris pour des imbéciles. A côté de ça, les affaires qui conduisirent au départ de Richard Nixon en 1974 semblent une peccadille. Les chances que le Donald finisse sa lamentable carrière devant un peloton d'exécution pour haute trahison sont minces, mais elles ne sont pas inexistantes. Ce qui les perdra, lui et sa bande de débiles, c'est la rapidité avec laquelle ces gens, qui se croient tout permis, se font des ennemis.
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Événement extraordinaire : la très libérale Ursula von der Layen plaide pour une forte augmentation des dépenses de défense en Europe. C'est le signe que le vent est en train de tourner... Défense européenne : "Il n’est plus possible de dépendre des États-Unis" Et pendant ce temps, l'infect J.D. Vance se fait copieusement insulter pendant ses vacances à la neige. Vidéos Bing Les Américains seraient-ils enfin en train de comprendre leur erreur?
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"Resident Alien" sur Netflix. Un extraterrestre en mission près de la Terre est contraint de se poser dans un bled perdu des États-Unis, Patience. Pendant qu'il recherche le matériel nécessaire à l'accomplissement de sa mission, il doit s'intégrer (plus ou moins) à la population locale et dans ce but se fait passer pour le nouveau médecin. Les fans de "The Big-bang Theory" devraient regarder cette série, car l'humour pince-sans-rire du personnage principal n'est pas sans évoquer celui de Sheldon Cooper (qui est lui-même une sorte d'extra-terrestre).
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Donald Trump, le cauchemar américain.
Gouderien a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
Mais je doute de tout, figure-toi; et surtout de toi. -
Donald Trump, le cauchemar américain.
Gouderien a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
Quitte à choisir, je préfère sa propagande à la vôtre. En plus cette blague ne fait que refléter la façon ignoble dont Trump traite l'Ukraine. -
Donald Trump, le cauchemar américain.
Gouderien a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
Rions un peu avec le Donald. Dans le "Canard enchaîné" de cette semaine. Trump à un de ses conseillers : "Il faudrait demander à la France de rembourser la libération de 1944. Et aussi de dédommager les nazis." -
La Chine découvre une source d'énergie « illimitée » qui pourrait « alimenter le pays pendant 60 000 ans »
Gouderien a répondu à un(e) sujet de zebusoif dans International
Une source d'énergie illimitée? L'alcool de riz? -
Donald Trump, le cauchemar américain.
Gouderien a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
J'étais proaméricain à 110 % jusqu'à la tragi-comédie de février 1991, durant laquelle, après avoir appelé le peuple irakien à se rebeller, le président Bush a laissé Saddam Hussein écraser la révolte... avant de décider contre l'Irak un embargo meurtrier. J'ai travaillé avec des Américains. Certains sont charmants, intelligents, cultivés, et adorent la France. D'autres sont de vrais abrutis. Comme partout, on me dira, mais ils ont quand même une mentalité très particulière. -
Donald Trump, le cauchemar américain.
Gouderien a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans International
Que va faire Trump? Maintenant qu'on a dit que le Donald était un fasciste, un agent russe* ou un cinglé (ou, plus probablement, un mélange des trois), ça ne répond pas à la question : que va faire cet épouvantable personnage, qu'on croirait sorti d'un cauchemar de science-fiction, maintenant qu'il est pour presque quatre ans à la tête du pays qui est toujours (pour combien de temps?) la plus grande puissance du monde? 1) Sur le plan intérieur : D'abord, maintenant qu'il est au pouvoir, il entend bien y rester. D'ailleurs certains de ses "conseillers" lui suggèrent déjà d'ignorer purement et simplement les échéances électorales de 2028. En 2020 déjà, Trump avait nié sa défaite (le Donald est toujours gagnant, c'est bien connu) et accusé ses adversaires de tricherie. En janvier 2021, ses partisans avaient tenté de prendre d'assaut le Capitole. Ce qui est stupéfiant, c'est qu'on n'ait pas collé un tel personnage en prison, et qu'on l'ait laissé se représenter aux élections de 2024. Quand demain les historiens (s'il y en a encore) se pencheront sur l'histoire de Trump et l'ascension du fascisme aux États-Unis, nul doute qu'ils auront des choses à dire à ce sujet. Enfin bref, il est bien possible que Trump adopte la posture du "J'y suis j'y reste" chère au maréchal (et futur président) de Mac Mahon. Mais il n'est pas certain que ça passe comme une lettre à la poste. L'opposition américaine va bien finir par se réveiller, et ce mépris de la Constitution pourrait être l'étincelle qui mettrait le feu aux poudres. Enfin, Trump, qui se moquait assez stupidement de l'âge de son adversaire Joe Biden, ne rajeunit pas lui-même, et en 2028 il aura 82 ans. Ça commence à compter. Sur le plan de la politique intérieure, on a déjà compris : c'est à droite toute! C'est peu de le dire. Trump a nommé à la tête des différents ministères et administrations américaines une hallucinante galerie de complotistes, de crétins et d'incompétents en tous genres, à commencer par le vice-président J.D. Vance. Trump veut s'attaquer aux services publics, déjà pas très brillants aux USA. Pour résumer : il veut rendre les riches de plus en plus riches, et les pauvres il s'en fout (sauf au moment des élections). Pas grave si les pompiers, la police, les hôpitaux, l'éducation ne sont pas à la hauteur de leurs missions, c'est pas un problème, les riches auront toujours les moyens de se payer leurs propres services. On a commencé à le voir lors des incendies de Los Angeles, durant lesquels des pompiers privés sont intervenus pour protéger les villas de quelques milliardaires. Comment des millions d'Américains ont-ils pu voter pour le Donald, en imaginant qu'il allait améliorer leurs conditions de vie? Faut-il que le Parti démocrate, englué dans le wokisme et l'affairisme, ait déçu leurs attentes? Bien sûr, tout cela va dépendre aussi de la situation économique générale. Trump est au-delà du néo-libéralisme, et il devrait donc être bien vu par Wall Street, mais pas sûr que les initiatives brouillonnes d'un Elon Musk et le protectionnisme érigé en doctrine sacrée favorisent la prospérité. Ajoutons à ce tableau déjà sombre une attaque générale contre la science et l'intelligence, menée par l'aile la plus obscurantiste du Parti républicain, et bien sûr la négation totale du changement climatique. Adieu la transition écologique et vive le pétrole, le gaz et les grosses bagnoles! Une folie qui devient suicidaire, quand elle s'attaque aux services de météorologie, dans un pays aussi soumis aux ouragans, tornades, tempêtes de neige et inondations que les USA. Et n'oublions pas bien sûr la campagne contre l'avortement, et la déportation des sans-papiers à la prison de Guantanamo. 2) Dans le domaine international : Trump a déjà exprimé son intention de s'emparer du Canada, du Groenland et du Panama. L'avenir dira si ce sont là des fanfaronnades, ou s'il a réellement l'intention de réaliser ces projets belliqueux. Avec le Donald, le pire n'est jamais à écarter. Après l'extraordinaire humiliation que fut pour Zelensky sa visite de vendredi à la Maison Blanche, je crois que même les plus obtus ont compris : dans le conflit russo-ukrainien, Trump a choisi le camp de Poutine. Pour l'Europe de l'Ouest, qui comptait depuis 1945 sur la protection américaine et donc a négligé sa défense, le réveil est rude. L'OTAN n'est plus qu'une coquille vide; les USA en font encore partie, mais pour combien de temps? Et pour faire quoi, à partir du moment où le Donald donne totalement raison à son cher ami Poutine dans la guerre qu'il a pourtant déclenchée contre son voisin ukrainien? La perspective de la paix s'éloigne donc en Ukraine, tandis que Trump exerce sur Kiev un infâme chantage, demandant aux Ukrainiens de fournir des minerais rares en remboursement de l'aide américaine - et sans garantie de la poursuite de celle-ci. Si les USA arrêtent d'aider l'Ukraine, ce sera à l'Europe de prendre la relève - mais il n'est pas sûr du tout qu'elle en ait à la fois la volonté et la capacité. D'autant que l'UE est une autre des cibles de Trump, qui voit en elle un concurrent déloyal. Casser l'Europe est un de ses objectifs. Dans ce but, en plus de l'augmentation des droits de douane, il veut favoriser au maximum la montée des partis d'extrême droite - on l'a vu récemment en Allemagne, qui est sans doute le membre le plus vulnérable de ce que l'on n'ose pas appeler une "coalition", d'autant que Trump est d'origine allemande. Combien de temps l'Ukraine, seulement soutenue par les Européens, pourrait-elle tenir? Pas très longtemps sans doute, surtout si les USA aidaient l'armée russe, ce qui serait dans la logique des choses. Poutine a beau être totalement incompétent dans le domaine militaire, il finira bien par gagner. Et après? Il a déjà exposé son objectif : reconstituer l'ancienne URSS. Cela signifie, à terme, la guerre en Europe, car au moins la Pologne ne se laissera pas dévorer toute crue. Comme il faudra un certain temps à la Russie pour "digérer" l'Ukraine et combler les pertes de son armée, cela n'arrivera pas tout de suite, ce qui permet d'espérer qu'entretemps la Maison Blanche soit de nouveau occupée par un président sain d'esprit. Ne négligeons pas non plus l'impact international extraordinaire qu'aurait le spectacle des Russes déferlant sur Kiev et poussant des millions d'Ukrainiens à la fuite ou à l'exode. Un point plus mystérieux concerne l'attitude de Trump à l'égard de la Chine. Ce pays a longtemps été son grand ennemi; et le rappel de troupes américaines stationnées en Europe était justement prévu pour faire face à la menace chinoise croissante. Qu'en est-il aujourd'hui, alors que la Chine est une alliée de Poutine - même si les relations ne sont plus tout à fait aussi chaleureuses qu'à une certaine époque? Que ferait l'Amérique en cas d'attaque chinoise contre Taïwan? Contrairement à la Russie, la Chine demeure en tout cas assez méfiante face à l'Amérique de Trump, qui la considère comme son principal rival commercial. 3) Conclusion : à partir du moment où l'on a des motifs raisonnables de douter de la santé mentale de l'occupant de la Maison Blanche, il y a une question que l'on ne peut pas s'empêcher de se poser : quel risque y a-t-il qu'il déclenche une 3e Guerre mondiale? En effet, fou ou pas, le président des États-Unis est à la tête de l'une des forces militaires les plus puissantes de la planète. Au cours de son premier mandat, toute la doctrine militaire du Donald se résumait dans l'expression : "courage, fuyons!" Ce qui nous valut quelques évacuations peu glorieuses, comme en Syrie, aux dépens des Kurdes qui avaient pourtant été des alliés si précieux dans la lutte contre l'État islamique. Mais si la gratitude et la reconnaissance faisaient partie des qualités de Trump (à supposer qu'il en ait), cela se saurait. Il signa aussi un traité de paix discutable avec les talibans afghans, que son successeur Joe Biden, avec une bonne dose de naïveté, s'empressa d'appliquer de la façon que l'on sait Au début de son deuxième mandat, Trump semble beaucoup plus agressif, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ses déclarations martiales ne dépassent-elles pas le niveau du discours d'ivrogne, ou doit-on s'attendre à ce qu'il déclenche des conflits? L'avenir nous le dira, mais en tout cas son attitude sur l'Ukraine est déjà en elle-même un facteur de déstabilisation important en Europe. * Je ne crois pas l'avoir déjà dit, mais si Trump est vraiment une taupe russe, alors c'est le plus grand exploit dans l'histoire mondiale des Services secrets. Il faut rendre cette justice à Poutine, dont j'ai souvent souligné la nullité en matière militaire. Avoir réussi à placer un homme à lui à la Maison Blanche, c'est vraiment un coup de maître, même si ça n'a pu arriver que parce que les Américains sont tombés très bas. ****************************** Tout cela me rappelle une phrase que j'ai l'impression de connaître depuis toujours, même si je serais bien incapable de citer son auteur : "Quand on a les Américains comme amis, on n'a pas besoin d'ennemis." Car après tout, si on en croit les complotistes, qui est à l'origine des manifestations de la place Maidan, au début de 2014, qui virent la fin du régime pro-russe en Ukraine et le début du penchant vers l'Ouest de ce pays - donc le début aussi des problèmes avec la Russie? Mais la CIA, voyons! OK, on ne prête qu'aux riches, et l'implication des barbouzes de Langley n'a jamais été vraiment prouvée; elle reste néanmoins plausible. Il avait été plus ou moins officiellement convenu à la chute de l'URSS que les pays limitrophes de la Russie comme la Biélorussie et l'Ukraine devaient rester neutres, faisant partie du "pré carré" de Moscou. Le glissement de Kiev vers l'Ouest était donc une rupture de cet accord, avec les conséquences que l'on sait. Pour finalement, au bout de huit ans de guéguerre et trois ans de conflit ouvert, en arriver à la situation actuelle. Brillant. Vraiment brillant. -
Le seul avantage de cette affaire (on se console comme on peut), c'est qu'encore deux ou trois épisodes comme ça, et les Américains devront se rendre à l'évidence : ils ont élu un agent russe. Et alors là les réactions peuvent être violentes : n'oublions pas que quatre présidents américains ont déjà été assassinés, qui n'étaient pas moitié aussi démoniaques que Trump, ni soupçonnés de haute trahison. Enfin on peut se féliciter qu'à part le dingo suisse, il n'y ait quasiment aucun trumpiste sur ce forum : les seuls à nous apporter la contradiction sont les trolls pro-Poutine, très zélés dans la défense de leur taupe à Washington.
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Bien sûr, Trump- Poutine c'est pareil. Mais je crains que nous n'ayons pas encore mesuré à quel point le Donald peut s'abaisser dans l'abjection. Il n'a pas encore donné toute sa mesure (si je puis dire). En tout cas tout cela confirme mon immense admiration pour Zelensky, qui est vraiment un grand homme.