Gouderien

Ça va bien 5 minutes, mais pas au long de 10 épisodes.

Je viens de finir "the Mist", sur Netflix. On a tourné beaucoup de navets à partir des romans & nouvelles de Stephen King, mais alors là c'est le pompon. Déjà l'image baigne en permanence dans la pénombre, au point qu'on ne voit rien. Ajoutons que toute ressemblance avec le roman de Stephen King serait une pure coïncidence. La seule bonne nouvelle, à propos de cette série calamiteuse, c'est qu'il n'y aura pas de saison 2.

C'est fait.

Il n'y a pas de "e" à Labrador. Sinon je trouve ces discussions sur le genre ridicules, voire détestables. On voudrait généraliser des problèmes qui ne concernent qu'une infime partie de la société.

Engagez-vous, rengagez-vous, dans l'Éducation nationale... Sinon il y a la Légion, c'est moins dangereux.

Ça doit être ce que Macron appelle l'"africanité" de la France.

La gauche? Ça existe encore, ce truc?

J'aimerais qu'il assume ce qu'il est - un homme de droite, ou du moins du centre droit - sans chercher à faire croire qu'il est aussi "de gauche", ce que 4 ans et demi d'exercice du pouvoir ont amplement démenti.

Si si... jusqu'à un certain point, comme tout le monde. J'espère quand même pour Zemmour qu'il a de bons gardes du corps. Ça sent le réchauffé. On a dit ça de Jean-Marie Le Pen pendant des décennies.

C'est sûr que les islamistes ont un sens de l'humour très... limité. Trop facile. Une saloperie est toujours une saloperie.

C'est pas de l'humour noir, c'est de la haine. On n'est pas très loin de l'appel au meurtre, là.

Se sentant menacé sur sa droite, Macron nous refait le coup du "et en même temps", et veut nous faire croire qu'il est AUSSI de gauche. La bonne blague! Et c'est ainsi qu'on a droit à un discours sur l'"africanité" de la France, et aussi à la célébration de l'anniversaire de la suppression de la peine de mort. Il commence à se projeter dans l'hypothèse d'un 2e tour qui l'opposerait à Éric Zemmour. Mais ça pourrait être aussi bien Xavier Bertrand, et là Macron aurait VRAIMENT besoin des voix de gauche. Mais il n'est pas sûr que les gens de gauche se fassent avoir une deuxième fois.

Le principal problème de l'Algérie, c'est pas la France, c'est la classe politique algérienne.

On aurait dû rester en 62, alors, on lirait moins de sottises aujourd'hui.

Pirates, ça devait d'ailleurs être le seul truc qu'ils savaient faire (à en juger par leurs prouesses économiques depuis l'indépendance).

Dans un univers parallèle, sans doute. L'Algérie n'était pas une puissance maritime, juste un repaire de pirates.

La mort de Tapie est l'occasion de reparler du "Phocéa", voilier mythique conçu par Alain Colas, et yacht d'exception qui abrita les grandes heures de "Nanard" avant de couler dans des conditions un peu étranges au large de la Malaisie le 19 février de cette année. Splendeur et misères du "Phocéa", le bateau mythique de Bernard Tapie (parismatch.com) Pour les amateurs de croisières de luxe, rappelons que le sister-ship du "Phocéa", le "Club Med II", existe toujours et parcourt les océans.

XB habillé pour l'hiver : "Tout est faux chez Xavier Bertrand" : le candidat à la présidentielle 2022 fustigé (msn.com)

C'était un homme de gauche comme la droite les aime - c'est-à-dire qu'il n'était pas du tout de gauche.

Quand j'entends ce déluge de compliments à propos de Bernard Tapie, ça me fait penser irrésistiblement à la série "Dallas". Je pense surtout à "Dallas nouvelle génération", sortie à partir de 2012. Le personnage principal était J.R. Ewing, incarné par Larry Hagman. C'était un pur truand, un personnage absolument sans scrupule, prêt à tout ou presque, unanimement détesté par une bonne partie des autres personnages de la série - mais par ailleurs assez drôle. Manque de bol, au bout de deux saisons de la nouvelle série, Larry Hagman, qui était assez âgé, meurt. Il a bien fallu faire mourir son personnage aussi dans la série (ce qui l'a d'ailleurs condamnée). Et on a donc eu droit à l'enterrement de J.R. Ewing... Et pour ceux qui avaient suivi toutes les saisons depuis l'apparition de la série dans les années 80, c'était absolument surréaliste, car on a dit le plus grand bien de celui qui était unanimement considéré comme une fripouille. Loin de moi l'idée de comparer Bernard Tapie et J.R. Ewing, mais enfin c'était un type - par ailleurs assez intelligent, et plus cultivé qu'on ne pense - qui était un maître escroc, doublé d'un menteur pathologique (c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a eu aucune peine à devenir comédien) ; j'ignore s'il a fait tout ce que la justice lui a reproché, mais enfin ce n'était pas tout à fait ce nouvel Abbé Pierre qu'on tend à nous présenter aujourd'hui. Bernard Tapie reste, pour moi, le symbole des dérives du second septennat Mitterrand, ce que l'on a appelé "les années fric", et donc du reniement et du naufrage de la gauche. Ce qu'on peut surtout lui reconnaître, c'est un culot phénoménal, et un sens de l'humour assez particulier. Finalement, le portrait tracé de lui dans les "Guignols" ne devait pas être si loin de la vérité. La combine à Nanard - Les Guignols de l'info - Vidéo Dailymotion

Il avait des aspects séduisants. En plus la justice et les banques se sont acharnées contre lui, ce qui l'a rendu encore plus sympathique aux yeux de beaucoup.

Immédiatement suivi du scandale OM-Valenciennes... On peut dire que ce fut le commencement de la fin de l'irrésistible ascension de Bernard Tapie, l'homme à qui tout réussissait, et le début d'ennuis judiciaires qui l'ont poursuivi à peu près jusqu'à la fin de sa vie.

C'est la disparition d'un personnage emblématique de la vie politique, économique, médiatique, sportive française durant plusieurs décennies. Je sais bien qu'on ne dit pas de mal des morts, mais enfin Bernard Tapie c'était un peu "Mister Magouilles", même si, en définitive, ces magouilles se sont souvent retournées contre lui. Mitterrand, qui aimait bien les voyous, l'avait fait entrer au gouvernement, ce que certains ne lui ont jamais pardonné. La vie de Tapie, c'est grandeur et décadence, il a tout connu, des ors de la République aux cellules des prisons, sans oublier bien sûr les chambres des hôpitaux. Le paradoxe c'est que ce personnage sulfureux achève sa vie comme une sorte de saint laïc, alors que pendant toute une partie de son existence, ce ne sont pas les scrupules qui l'étouffaient.

Évidemment, si l'on en croit les derniers sondages, ce n'est pas gagné pour XB. En plus ce type semble posséder un grand talent pour se faire des ennemis dans son propre camp. Si ça continue, on va finir par avoir un 2e tour Macron-Zemmour. Enfin, à supposer que Zemmour se présente, bien sûr, et qu'il ne se dégonfle pas comme une baudruche avant l'élection! Autant dire que rien n'est joué.

J'ai détesté "la vérité etc." et je n'ai pas réessayé un autre livre de lui.