Gouderien

Quand on choisit de mettre à l'Éducation nationale une personnalité wokiste, il ne faut pas s'attendre à des "consignes claires", ou alors ce ne seront sûrement pas celles qu'on souhaite. Mais bien malin qui pourrait savoir ce que veut Macron dans ce domaine - comme dans d'autres, d'ailleurs.

Les Russes font des progrès : ils ont appris à retraiter en bon ordre! Bon, c'est pas comme ça qu'ils gagneront la guerre.

Je pense que s'il n'avait pas cet arsenal nucléaire, il aurait déjà été anéanti, pulvérisé, éparpillé façon puzzle, écrabouillé. En attendant, ça râle en Russie : Guerre en Ukraine : comment des voix s'élèvent contre l'état-major russe après la perte de Lyman (msn.com) Ce qui nous apprend qu'il existe un état-major russe : on aurait pu en douter.

Normal, c'est toujours le même cinglé qui est aux commandes. Et à priori, il n'a pas encore pris de cours de stratégie, et ne s'est pas trouvé un bon général. Mais dans la situation actuelle c'est surtout un diplomate de talent qu'il lui faudrait... Bon, ça commence à durer cette affaire, les Russes, qui sont un grand peuple, vont supporter encore longtemps d'être dirigés par un malade mental? Le malheur, c'est que la folie est contagieuse. A la télé russe, un propagandiste déclare que les Russes luttent contre "le satanisme à l'état pur". Guerre en Ukraine: à la télévision russe, les propagandistes changent de ton (msn.com) Pauvre crétin! Satan, tu l'as chez toi, et il habite le Kremlin - un Satan de deuxième catégorie, j'en conviens.

Une décision d'auto-dissolution?

Dans la série "Terminator", les Américains commettent l'erreur de confier la direction de leur défense à un super-ordinateur. James Rollins semble penser que ça ne sera même pas nécessaire : une fois l'IA mise au point, elle prendra d'elle-même tout le pouvoir possible, en éliminant tout ce qui lui paraît un obstacle. Mais je te conseille de lire le livre, tu me diras ce que tu en penses.

Quelle conne! Je voudrais bien savoir ce que signifie "instrumentaliser la lutte des femmes en Iran". En tout cas on devine que cette Obono est plutôt du côté de la répression. Décidément, la NUPESTE les collectionne!

"E.V.E.", de James Rollins. J'en ai déjà parlé sur ce forum, mais je ne l'avais pas encore lu. C'est fait. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne, c'est qu'on n'a plus à se préoccuper du changement climatique. La mauvaise, c'est parce qu'une intelligence artificielle surpuissante nous aura tous tués avant que les colères de la Terre ne le fassent. On l'aura compris, ce nouveau roman des aventures des agents SIGMA est consacré à l'intelligence artificielle. L'auteur a une vision très noire des recherches entreprises dans le monde entier dans ce domaine, et quand à la fin du bouquin il nous dit que tout ce qu'il a écrit sur l'IA est vrai ça ne nous rassure pas. En gros, les chercheurs travaillent pour créer une IAG ("intelligence artificielle générale"), qui serait aussi intelligente qu'un humain voire plus, mais il est vain d'espérer qu'elle se contente de cet état, et elle deviendra rapidement une Super intelligence artificielle, qui pourrait bien considérer ses créateurs les humains comme des parasites à éliminer, comme dans la saga "Terminator". Ce roman, comme souvent chez James Rollins, démarre vraiment très fort. Le rythme se ralentit ensuite un peu, quand il met en présence non pas une, mais deux intelligences artificielles : E.V.E. et son double maléfique, toutes deux issues des travaux d'une jeune étudiante espagnole, véritable génie de l'informatique. Les pages (nombreuses) dans lesquelles l'auteur tente de nous expliquer le fonctionnement de ces IA paraîtront sans doute naïves aux spécialistes de l'informatique, mais pour un profane ce n'est pas évident à assimiler. Ajoutons la présence de fanatiques religieux, pour une fois chrétiens : des héritiers de l'Inquisition espagnole, bien décidés à semer le chaos. Dans les dernières pages, l'auteur prête à son IA des pouvoirs tellement importants, issus de la maîtrise de la physique quantique, qu'on n'est pas loin de la magie. Comme toujours, ce roman pourrait donner lieu à un film très spectaculaire. Je suis étonné que le cinéma ne se soit pas davantage penché sur les oeuvres de James Rollins, au lieu de rabâcher les mêmes éternelles histoires de super-héros. Et bien sûr à la fin du livre l'auteur fait la part de la réalité et de la fiction, et comme d'habitude on découvre que l'essentiel de ce qu'on vient de lire est, sinon vrai, du moins vraisemblable.

J'oubliais : l'illustration musicale très étonnante de ce film.

Comme disait Freud à une mère de famille qui lui demandait des conseils pour élever ses enfants : "La seule chose certaine, c'est que vous vous y prendrez mal." S'il y avait une formule magique pour élever correctement ses enfants, depuis le temps ça se saurait. Mais l'auteur du topic semble insinuer que, par-delà la façon bonne ou mauvaise dont ils élèvent leurs enfants, les parents font preuve systématiquement de malveillance et d'oppression - ce qui est tout autre chose, et qui est tout à fait idiot. Et de toute façon pour l'instant on n'a pas encore trouvé mieux que les parents pour s'occuper des enfants. Nul doute que d'ici quelques années on aura mis au point des robots-nounous parfaitement dévoués et bienveillants, mais pour l'instant ce n'est pas encore le cas.

Le grand tort du populisme, c'est de s'appuyer sur le peuple - quelle horreur! Alors que tout le monde sait bien qu'aujourd'hui, les seules opinions qui comptent sont celles de la Commission de Bruxelles et surtout des marchés financiers.

Non non, c'est trop facile. Cette formulation est typique de la démarche wokiste (oui je sais, c'est un peu mon idée fixe ces temps-ci, mais on baigne dans cette idéologie, même sur ce forum) : on considère d'emblée son interlocuteur comme coupable, de racisme, de sexisme, d'égoïsme, de n'importe-quoi-isme, d'être de droite ou juste... d'exister (ce qui rappelle de fâcheux souvenirs). Après, je reconnais que je suis impulsif, et que quand on me tape sur la joue droite je ne suis pas du genre à tendre la joue gauche... Bien sûr cette formule n'était pas dirigée contre moi, mais disons qu'elle était maladroite.

Je me contente de lire ce qui est écrit.

Quand un sujet est mal présenté, faut pas s'étonner du résultat. C'est ce que j'ai dit au départ : quand on pose une question, on n'insulte pas les gens en même temps. Moi quand on me dit ça : "En tant qu'adultes dominateurs et oppressifs, êtes vous prêts à vous déconstruire?", tout ce que j'ai envie de répondre c'est : "Va te faire foutre mon con, mêle-toi de tes affaires!"

Je suis bien d'accord, c'est d'une stupidité sans nom.

C'est du wokisme classique, dans lequel on divise l'humanité en tranches étanches, dont certaines sont parées de toutes les qualités et toutes les vertus, et les autres chargées de tous les vices.

C'est comme ça que le sujet a été présenté : d'un côté les malheureux enfants, pauvres victimes, et de l'autre les odieux adultes.

En gros, il faut lui laisser faire tout ce qu'il veut, à ce cher petit? C'est du post-mai 68 réchauffé. On a déjà vu où ça mène, ce genre de théorie. D'ailleurs si les adultes sont des monstres, comme on le dit, alors que sont les enfants, sinon des monstres en devenir? Notre société a déjà fait beaucoup de progrès, par rapport à ce qui existait avant. Les problèmes intra-familiaux, l'"oppression", existent depuis la nuit des temps, simplement, pendant des millénaires on trouvait ça normal, on pensait que ça forge le caractère, en tout cas on n'en parlait pas. On est bien plus vigilant maintenant, et c'est une excellente chose. C'est vrai que la famille est une structure détestable, mais par quoi la remplacer? Confier les enfants à l'État? Ça a déjà été fait, et on sait à quoi ça a abouti. Il y a aussi une structure dont personne ne parle, c'est l'école, qui, elle, est en pleine "déconstruction", comme on dit. Parce que l'école aussi se doit d'être vigilante.

Moi j'y vois plutôt des conneries wokistes. C'est la mode, hélas.

Il faut faire appel à des spécialistes des travaux publics : les établissements S. Rousseau et Compagnie, déconstruction, démolition, diffamation, inquisition et pétage de plombs. (Désolé, c'est plus fort que moi, dès que j'entends ou que je lis le mot "déconstruction" ou le verbe "déconstruire", maintenant je suis mort de rire.)

En tant qu'adulte dominateur et oppressif, je suis prêt à déconstruire... tous ceux qui me pompent l'air. Suivez mon regard. (Et quand on pose une question, ce n'est pas une bonne idée de commencer par insulter les gens.)

"Au coeur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Kraft" de Werner Herzog, hier soir sur Arte. Le réalisateur allemand, lui-même cinéaste de l'extrême (tout le monde se souvient du tournage épique de "Fitzcarraldo" en pleine jungle amazonienne, et de ses démêlés avec son acteur fétiche Klaus Kinski) avoue qu'il aurait donné cher pour participer à une de leurs expéditions sur les volcans. Pour leur rendre hommage, il a puisé dans l'immense stock d'images qu'ils ont laissé : 400.000 photos, des centaines d'heures de film. Plus qu'une biographie détaillée, Werner Herzog a choisi de montrer le genre d'images que produisait le couple, considérant Maurice Kraft surtout comme un réalisateur, qui montrait la nature comme personne ne l'avait fait avant lui - ce qui est un peu injuste pour Haroun Tazieff. Les Kraft étaient aussi des scientifiques tout à fait pointus. Maurice Kraft avait une vision très positive des volcans, pensant qu'ils étaient des bienfaiteurs de l'humanité. C'était avant la découverte des super-volcans, et de la menace mortelle qu'ils représentent. Herzog revient aussi assez longuement sur la catastrophe du mont Unzen, le 3 juin 1991, au cours de laquelle le couple périt, ainsi qu'un volcanologue américain qui se trouvait avec eux, et une quarantaine de Japonais : journalistes, photographes, pompiers etc. En bref un film passionnant, qui permet de mieux connaître un couple attachant et hors-norme.

Cette fois ce n'est pas une balle que les Verts se sont tirés dans le pied, mais un obus de gros calibre : EE-LV après les révélations de Libé: «Pas lieu de suspendre de manière conservatoire Julien Bayou» (msn.com) Sandrine Rousseau se plaint que, quoi qu'elle dise, on la critique. Et si elle apprenait à se taire? Ça ferait des vacances à beaucoup de monde.

"Robespiètre", c'est pas mal, ça lui convient bien.

Macron semble tenir autant à sa réforme des retraites, que Poutine à sa guerre en Ukraine.