Gouderien

J'interviens juste sur ces deux points. La pub est partout, et de plus en plus envahissante, avec des tunnels de pub qui durent parfois 10 minutes sur certaines chaînes. Pub de plus en plus stupide aussi, et abusant de l'anglais et du franglais. Difficile d'y échapper, il y a de la pub partout. Solution? Ne plus regarder la télé - ou alors, simplement, couper le son dès qu'une page de pub arrive. C'est ce que je fais de plus en plus systématiquement. En ce qui concerne la mode, j'y suis totalement imperméable. "La mode, c'est ce qui se démode" disait un auteur célèbre (peut-être Jean Cocteau, mais je ne suis pas sûr). Je me suis souvent demandé si j'aurais été aussi indifférent à la mode si j'avais été une femme. Cela dit il m'arrive d'être raccord avec la mode, par exemple je porte très souvent des jeans - mais pas déchirés aux genoux comme le font les crétin(e)s. Mais à notre époque il est assez facile de paraître non-conventionnel à peu de frais. Au café ou dans les transports, être plongé dans un livre ou un magazine au lieu d'être hypnotisé par l'écran de son portable comme tout le monde, suffit à vous classer parmi les non-conformistes. Aimer la musique classique au lieu des variétés à la con ou du rap est aussi un moyen efficace. Alors évidemment, le jour où on vous parlera d'Aya Nakamura, vous direz : "Qui ça?" Mais je ne crois pas que vous y perdrez grand-chose...

Je crois qu'il se rêvait comme un aristocrate du XVIIIe siècle - époque où l'on parlait français à la cour de Berlin. Il possédait une immense culture.

"Becoming Karl Lagerfeld", sur Disney +. Avec Daniel Brühl ("Good Bye Lenin") dans le rôle du célèbre couturier.

Voilà qui va sûrement sauver la liste de Valérie Hayer!

Impressionnant discours de Zelensky devant l'Assemblée nationale. "Nous n'avons pas le droit de perdre", a déclaré celui que l'on peut considérer comme le Churchill ukrainien. Voilà un homme qui n'est certainement pas parfait - d'ailleurs Churchill ne l'était pas non plus - mais qui, confronté à l'offensive du mal, se bat pour sauver son pays de la barbarie. On ne peut que lui tirer son chapeau et lui souhaiter bonne chance - même si sa chance dépend beaucoup de l'aide de l'Occident.

Ouais, c'est pas clair. Un RIB n'est pas le genre de chose qu'on distribue à droite ou à gauche; alors méfiance.

Le risque de guerre mondiale sera surtout fort si Poutine gagne en Ukraine, et se trouve ainsi conforté dans son rêve délirant de refaire l'empire soviétique. Poutine ne comprend qu'une chose : le langage de la force. Ajoutons que, de ce que l'on a vu jusqu'à présent de cette guerre et du comportement des Russes, on peut prévoir qu'une conquête russe de l'Ukraine s'accompagnerait d'un cortège d'horreurs susceptible de faire changer d'avis le pacifiste le plus convaincu - de quoi faire passer le massacre d'Oradour pour une simple excursion à la campagne. Donc on n'a pas vraiment le choix : il faut aider l'Ukraine autant qu'on le peut, sans entrer en guerre contre la Russie. Un défi difficile, assurément, et qui nécessite de mesurer chacune de nos paroles et chacun de nos actes - ce que ne fait pas toujours Macron, qui parle à tort et à travers et agit peu.

Oui... On aurait dû l'inviter, finalement!

Je n'ai pas regardé dans leur intégralité les interminables cérémonies du 80e anniversaire du "D-Day", mais dans ce que j'ai vu, Volodymyr Zelensky avait l'air parfaitement serein - pas la tête d'un type qui est en train de perdre la guerre. Tant mieux pour l'Ukraine - et pour nous. En tout cas ce crétin de Poutine a dû être très vexé de ne pas être convié à ces festivités grandioses, qui semblaient montrer un visage uni de l'Occident. Espérons qu'une victoire de Trump en novembre ne vienne pas gâcher le tableau.

Bien sûr.

"D-Day, 100 jours pour la liberté", sur TF1. Pour une fois TF1 propose un documentaire sérieux sur un sujet d'histoire. Pas mal fait, aussi complet qu'on peut l'être en deux heures, peu d'oublis (ah si, on a peu parlé des parachutistes). Comme souvent maintenant, l'accent est mis aussi sur les côtés "noirs" de la Libération, comme les bombardements des villes françaises, les viols, l'épuration sauvage.

"The Acolyte", sur Disney +. Et oui, encore une série "Star Wars". Cette fois, ça se passe 100 ans avant les événements racontées dans les deux trilogies de Lucas. On est donc au temps de la République galactique, et la paix règne. Enfin, en apparence. Certains diront que ça change agréablement des aventures de la famille Skywalker, mais les deux premiers épisodes ne sont pas fulgurants. A noter la présence dans l'un des rôles principaux de Lee Jung-jaie, déjà vu dans l'infâme série coréenne "Squid Game".

En 1870 l'armée française est très mal organisée et, vivant encore dans le souvenir du Ier Empire, éprouve en face des Prussiens un sentiment de supériorité que rien ne justifie. Les généraux français ne sont effectivement pas très bons, mais surtout Napoléon III est malade - monter à cheval est un supplice pour lui - et pourtant il tient à conduire les opérations, ce qui va conduire au désastre de Sedan, à l'issue duquel il est fait prisonnier. En juin 1944, les Alliés avaient planifié le débarquement avec un luxe de détails inouï, et grosso-modo les choses se sont passées conformément aux prévisions, plus facilement à Utah Beach et plus difficilement à Omaha. Le gros problème est que Montgomery ne réussit pas à prendre Caen le premier jour comme c'était prévu, ce qui va conduire à une longue bataille d'usure, d'autant que les Alliés sont surpris par la nature du bocage normand, qui offre de bonnes opportunités de défense aux Allemands. Les plus graves problèmes de planification se produiront après la percée, quand la logistique ne réussira plus à suivre le rythme de l'avance alliée, puis quand il faudra choisir un objectif décisif, avec l'espoir de finir la guerre avant la fin de l'année - ce qui n'arrivera pas. C'est là qu'on verra les limites d'Eisenhower, plus diplomate que général en chef...

Quel rapport avec le débarquement?

"Apocalypse : les Débarquements", sur France 2. Le commentaire, lu par Mathieu Kassowitz est intéressant, mais n'apprend pas grand-chose quand on connaît bien le sujet. Par contre les images, souvent inédites, sont passionnantes. Je dois dire que la colorisation des images en noir et blanc a fait beaucoup de progrès.

Mais tu as sûrement vu quelques-unes de ses (nombreuses) créations : (Au moins il était lucide!) Disons qu'il avait une belle écriture...

Qu'il repose en paix... même si j'étais pas fanatique de son "oeuvre". Disons que c'est quelqu'un qui a connu le succès sans trop se fatiguer.

Oui, le postulat de départ est un peu fantaisiste... La suite aussi d'ailleurs : on est plus dans le fantastique que dans le réalisme. Mais ça se laisse regarder. Anne Marivin incarne une maire de Paris aussi timbrée que l'original. Manque juste un plaidoyer pour les rats pour que ça soit tout à fait copie conforme. Les écologistes en prennent aussi pour leur grade. Voilà, c'est terminé. C'est RE-MAR-QUA-BLE. On pense à Spielberg, ou à James Cameron, voire J.J. Abrams. Quelques séquences resteront dans les mémoires, comme celle des Catacombes ou la fin, spectaculaire et totalement inattendue.* C'est rare de voir un film où tout est parfait, du scénario à la musique en passant par les acteurs, la mise en scène et les effets spéciaux. Seul point de détail un peu gênant (mais c'est vraiment histoire de chipoter) : le "continent de déchets" montré au début du film ne s'étend pas seulement sur une immense surface, il plonge aussi dans les profondeurs de l'océan. Mais je veux rassurer tout le monde : il n'y a pas de requins dans la Seine (ils ont bien trop peur des crocodiles!) * Une fin qui peut faire penser à celle de "Surface", une série américaine sortie en 2005 et qui n'a malheureusement connu qu'une seule saison.

Saluons le sens de l'humour et l'opportunisme de Netflix, qui programme en ce mois de juin, quelques semaines avant le début des JO, "Sous la Seine", sorte de "Dents de la Mer" parisien, dans lequel un squale d'une bonne taille sème la terreur dans la capitale. C'est pas ça qui va inciter Anne Hidalgo à aller se baigner dans le fleuve... Ajoutons que c'est français, bien fait, flippant à souhait et illustré par une musique efficace sans être pesante.

Mais à mon avis ils préfèrent le drapeau russe.

Bon courage à cette femme, les problèmes du Mexique étant du genre insoluble. J'espère pour elle qu'elle a de bons gardes du corps.

Comment peut-on être assez maso pour se faire faire un derrière d'éléphant comme ça? Et après elle réclame une plus grande place dans l'avion? Elle est gonflée (c'est le cas de le dire).

Bien entendu. Il peut y avoir la canicule. Et on sait que certains syndicats (comme certains partis) sont dangereusement proches de Moscou, et pourraient déclencher des grèves intempestives; ils ont déjà menacé de le faire. Enfin, nos athlètes peuvent accumuler les contre-performances; mais ça, on ne peut pas faire grand-chose contre.

D'abord à ma connaissance elle ne s'appelle plus l'Armée rouge, et ensuite Putler (comme disent certains), en plus d'être un dictateur sanguinaire, me semble un chef de guerre désastreux, ce qui handicape sérieusement les performances de son armée. Mais j'en ai déjà longuement parlé sur ce forum, donc je ne vais pas y revenir. Pour ce qui est des JO, on sait que nos dirigeants ne sont pas vraiment des lumières non plus, mais Macron n'ignore pas que la réussite ou l'échec de son mandat élyséen sera jugé en partie sur la réussite ou l'échec de ces Jeux de Paris 2024. Donc on peut supposer que le maximum de précautions va être pris. Cela dit, effectivement, nous avons beaucoup d'ennemis, qui seraient ravis de gâcher les festivités olympiques. Heureusement, nos forces de sécurité ont une longue expérience de la lutte contre le terrorisme, et elles connaissent leur métier.

"Les Gouttes de Dieu", sur France2. D'après un très célèbre manga japonais. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le vin sans oser le demander. Et une saga familiale franco-japonaise passablement compliquée. Passionnant.