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zenalpha

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Tout ce qui a été posté par zenalpha

  1. zenalpha

    Ô-dieu

    être ou ne pas être, telle n’est pas la question ? Ché qu’spire que Shakespeare
  2. zenalpha

    Ô-dieu

    Hello Joseph Sans conscience il n’y a pas de sujet pour raisonner, pour percevoir, pour s’interroger ni s’émerveiller. Quelque part, un univers sans conscience serait un univers stérile. Quelle différence y aurait il pour notre condition consciente entre ce ’néant’ dont vous cherchez les contours et sa simple absence ? La mort n’inspire t’elle pas la même crainte ? J’ai le sentiment qu’elle l’inspire puisque nous nous sentons singulier en tant que personne et que nous associons notre mort à ce néant en tant qu’individu. Sauf que si nous postulons que rien n’existe ou que rien n’existe plus sans conscience en dressant une équivalence entre néant et substrat matériel inanimé, seuls existent alors des expériences qui nécessitent perceptions et consciences. D’ailleurs sur ces 13,8 milliards d’années du temps de l’univers...le temps vous a t’il paru long ? Sans perception du temps qui passe le temps est comme rien... Et ma foi, s’il faut attendre des milliards de big bang pour éprouver un vécu s’apparentant de près ou de loin à celui-ci, c’est peut-être parce que le plus important n’est pas d’être soi mais de faire parti d’un tout suffisamment complexe pour produire une myriade d’infinitésimales parties de lui-même capables de percevoir et de s’interroger sur le tout. Chaque enfant est un miracle, la vie est un miracle, la conscience est un miracle C’est mon parti pris La vie est un simple vaisseau
  3. zenalpha

    Ô-dieu

    Hello La question de la rationalité comme fondement de la religion est une longue histoire philosophique entremêlée de théologie, de morale, de foi. La rationalité est un outil amené en occident par les grecs pour fonder notre compréhension du monde et de notre rapport au monde, il a inspiré le siècle des lumières et nous guide toujours. Mais rationnellement, toutes les philosophies ne traitent incroyablement pas...de la vérité. En mathématiques un théorème qu'on qualifiera de vrai s'impose. Les philosophies se complètent ou s'opposent. Le véritable sujet de la rationalité en philosophie est le sens, donner du sens. On peut leur demander d'être cohérentes....on se trompe en les croyant vraies. La raison de l'existence peut elle être compris par la raison ? Certainement non. Une infinitésimale partie du tout...ne peut que donner du sens, son sens...au tout. Et qu'on soit en religion ou en philosophie les sens n'ont pas manqué ni concernant l'origine du monde, ni sur les dieux... Le moins qu'on puisse dire est que la raison n'a pas extrait une vérité ni même un consensus.... Mais les différentes fois ont fondé des communautés des philosophies et des écoles de pensées. Il y a une forme de naïveté à penser que sa logique permettra de trancher. Les mathématiques amènent des éclairages sur les limites de la logique comme sur le concept de vérité Les modèles cosmologique sont ce qu'il y a de plus abouti pour tenter d'émettre des hypothèses du monde. Ce qui est universel, c'est juste votre recherche de sens mais ce qui vous est singulier c'est de penser pouvoir conclure avec tant de limitations de données, de perceptions, notre condition humaine Pour beaucoup, pour Bergson, le néant ne peut exister puisque cette idée est autodestructrice d'elle même D'abord parce qu'attribuet au néant des attributs lui permettant de sortir de son état, c'est lui ôter la définition même de néant... Ensuite parce que conceptualiser le néant, c'est exprimer des idées le concernant, des contours...hors le néant ne peut être défini sans lui donner des caractéristiques qui là aussi vont lui extraire sa qualité de néant. Même dans l'idée de création catholique, un dieu pré existe au cosmos, à l'existence avec tous ces attributs supposés d'infinité ou de perfection sur lesquelles votre logique fonde ses raisonnements en se heurtant évidemment aux problèmes fondamentaux qu'ils contiennent...
  4. Par définition, Jésus est déjà un extra terrestre si sa nature est réellement divine et si Dieu le père l'a envoyé depuis son plan de réalité divin transcendant. La conséquence pour la religion a été de bâtir une trinité divine intégrant ce pseudo terrestre que tous ont qualifié d'extra. De là à les penser saint d'esprit ...
  5. zenalpha

    Ô-dieu

    S' il est "réellement" transcendant, alors il est vrai qu'il est transcendant et perçu tel quel par le dogme S'il n'est pas "réellement" transcendant, alors il est vrai qu'il est faussement perçu comme tel et il est faux qu'il soit "réellement" transcendant Le problème....c'est qu'un dogme est par définition non verifiable puisqu'il est posé a priori comme une verité car perçu tel quel Vous avez du mal avec la logique et au nom d'une fausse logique, vous emettez vos perceptions de vérité comme un dogme C'est aussi pourquoi vos écrits ont beaucoup plus leur place en religion qu'en philosophie et encore bien davantage qu'en science Mais Forcément...la raison et la logique ne sont pas l'outil premier de la religion Vous restes une foi dans votre logique et une recherche d'universalité dans votre perception personnelle Vous êtes une émanation kantienne qui sert sa loi de moralité au désespoir d'une logique incomplète pour plier ce sujet. La rendant fausse, vous concluez. Le questionnement est plus riche que la conclusion, le raisonnement plus important que le théorème, le chemin compte davantage que la destination, une autre richesse et cadeau du bouddhisme pour ne pas bouder notre plaisir
  6. zenalpha

    Ô-dieu

    Ajouter quelque chose à TOUT...est par définition impossible puisque rien n’existe par définition en dehors de .... TOUT... pas besoin d’évoquer la perfection ou l’imperfection de ce qui est (encore moins de ce qu’on ajoute impossiblement) pour le conclure Et quelque chose de VRAI n’est pas quelque chose qui est perçu...certaines vérités sont vécues, sont perçues, d’autres sont non perceptibles, non démontrées et nous savons mêmes qu’il existe des vérités non demontrables qu’on appelle des indécidables de la même manière que des phénomènes physiques se déroulent en vérité dans l’espace en dehors même de notre capacité à collecter de l’information sur ces faits Vous signifiez simplement que la transcendance est non perceptible et c’est finalement tautologique, mais convenez qu’il est vrai qu’elle est conceptualisée sans qu’on ne la perçoive. S’il faut percevoir pour être vrai, la transcendance est forcément fausse, ce qui est une conclusion tout aussi souhaitée par vous que votre raisonnement avec le même type d’erreur de raisonnement
  7. zenalpha

    Ô-dieu

    Les définitions sont à géométrie variable ce qui permet à peu près .... n'importe quel type de discours Mais l'immanence me semble plus pertinent lorqu'on la définie comme l'ensemble des principes et des contenus se contenant soi-même, non issus de concepts plus fondamentaux dont les principes et constituants seraient d'un ordre différent. On l'a vu avec Godel, cela pose un problème de logique si on formalise rationnellement l'ensemble des constituants qui seraient premiers (les axiomes, les 'atomes') et l'ensemble des principes qui les régissent (la logique, les lois physique) Et la substance a été l'objet de nombreuses représentations mais classiquement, c'est un état fondamental premier et qui ne change jamais, une nature première inaltérable à partir de laquelle les phénomènes vont se dérouler (les accidents) Selon moi... postuler que la substance 'en soi' existe est une appropriation, un parti pris, issu de l'éducation des religions. La question ne doit pas forcément être ramenée au concept de création et d'ailleurs, Bachelard par exemple indique que TOUT est issu de relations, que rien n'existe en SOI et par SOI donc postuler un créateur recule la même question de l'origine du créateur C'est un concept repris bien avant par le concept de vacuité du boudhisme pour lequel RIEN n'est premier, tout est relation, aucune existence ne peut être autonome et permanent https://www.matthieuricard.org/blog/posts/sur-la-vacuite Les juifs ont clairement proposé LEUR 'représentation' à ce problème de création en postulant le tsimtsoum, le Dieu infini qui se rétracterait en lui même pour laisser de l'espace dans lequel le cosmos va pouvoir prendre place et s'organiser Je peux entendre que la substance pose la question de la création mais si une substance est créée, elle n'est plus fondamentale ni première et n'est certainement plus autonome Bref... on part d'une définition pour poser une question qui la ... remet en cause... Et si on peut s'interroger sur la 'vérité' de la transcendance, la question de vérité n'est pas plus limitée à ce sujet qu'à n'importe quelle autre y compris sur la vérité de l'existence de la substance ou sur les modèles qui en déterminent les attributs Non, toute votre logique décortiquée pas à pas m'échappe alors l'ensemble d'une construction davantage encore
  8. zenalpha

    Ô-dieu

    Philosophiquement, ne pas confondre le transcendant donc ce qui appartient à un ordre différent, supérieur, que nous ne pouvons pas experimenter, extérieur au monde. Dieu est transcendant dans le catholicisme Qu’on oppose à immanent, donc confondu et contenu dans le monde comme le ”dieu nature” de Spinoza De ce qui est transcendantal défini par Kant Husserl ou les phénoménologistes et qui sont davantage les conditions premières et nécessaires à toute expérience humaine à l’inverse comme la sensibilité où les mécanismes de raisonnement, ce qui est ”Donné” comme incontournable et difficilement rationnellement expliquable par la raison Dieu est transcendant pour les catholiques mais il n’est pas une entité transcendantale, c’est une entité transcendante.
  9. zenalpha

    Ô-dieu

    Une implication est une règle de logique. Il faut que les axiomes et la nature de la logique imposent la conclusion Or justement, un système d’axiomes et une logique d’un niveau de complexité minimum ne peut être complet : c’est ce qu’on appelle le théorème d’incomplétude de Godel. Il existe forcément des énoncés non refutables non demontrables Par conséquent, la perfection de ce théorème implique de considérer qu’aucun système ”complexe” ne peut être complet Dire que la perfection implique la complétude était le rêve d’un mathématicien appelé Hilbert réfuté par Kurt Godel Je peux d’ailleurs dire qu’un raisonnement est parfait sans qu’il n’inclue l’ensemble des lois de l’univers Mais il m’est plus aisé encore de voir les imperfections logique des ”raisonnements”
  10. Bonjour @quasimodo Kant a été élevé dans une famille très pieuse et protestante, son éducation religieuse est le principal déterminant de son rapport à la religion dans sa philosophie Il a aussi cette particularité d'avoir occupé une chaire de philosophie à l'université, un philosophe spécialiste et professionnel de la .... philosophie, un homme de son époque. Il connaissait en profondeur la tradition philosophique qui le précédait ainsi que l'impasse duale de l'opposition entre les rationalistes comme Spinoza ou Descartes et des empiristes comme Berkeley, Locke ou Hume Le siècle des lumières est le siècle du rationalisme qui amenait une étude critique sur toute la tradition philosophique ainsi que les fondements des religions. Les philosophes du siècle des lumières s'inscrivent bien dans la tradition antique avec une foi inébranlable dans la raison de l'homme et les nouvelles sciences expérimentales venaient éclairer la philosophie avec comme tâche de jeter les bases rationnelles de la religion et de la morale La religion...devait...trouver des racines rationnelles, ce qu'on appelle les "religions naturelles", les principaux philosophes étant d'entrée et comme Kant croyants, Newton, Descartes.... partageaient ce point de vue et la croyance en l'immortalité de l'âme relevait davantage de la raison que de la foi Les philosophes voulaient dépoussiérer toutes ces professions de foi aux dogmes arbitraires qui venaient se substituer au "véritable message" de la religiosité, cun Dieu plus philosophique que théologique qui se serait manifesté lors de la création et serait resté discret depuis sa création, c'est le moment de développement de l'idée du déisme avec dieu comme cause première et causa sui Des rationalistes pour qui la raison était donc le fondement.... opposé aux empiristes pour qui seuls nos sens nous permettaient d'expérimenter notre rapport au monde Les rationalistes philosophes plutôt d'une tradition catholique, les protestants plutôt d'une tradition faisant appel au mécanisme de la foi Kant a proposé une sortie à cette impassé sur un double aspect Pour lui, la raison comme la perception jouent un rôle dans notre rapport au monde, et l'espace comme le temps sont les formes a priori de notre sensibilité, ce ne sont pas des choses "en soi" mais des mécanismes fondant la causalité inscrits dans notre représentation humaine du monde, nous poussant à rechercher aux conséquences les causes, nous poussant aux questions philosophiques de l'origine du monde L'espace et le temps vus comme des éléments constitutifs de l'homme et non des formes a priori extérieurs à lui via la conscience de l'homme. La conscience est formée à partir du monde extérieur mais en retour, les choses extérieures sont formées à partir de la conscience La loi de causalité est déplacée de l'expérience à la raison humaine et s'impose à tous comme l'a priori de notre sensibilité à partir duquel tout raisonnement humain s'inscrit Un renversement surnommé "sa révolution copernicienne" et c'es cette révolution qui inspire la première partie de son épitaphe "deux choses ne cessent de remplir mon coeur d'admiration et de respect plus ma pensée s'y attache et s'y applique : le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi" Le rapport au ciel étoilé représente cette partie de notre forme a priori de sensibilité d'homme Mais l'affaire qui nous occupait concerne davantage le fondement... rationalisé... de la religion S'il est protestant, il ne prêche pas par les révélations ni par les textes saints... Kant ne contentait pas de mettre en avant la foi caractéristque des protestants devant les offensives rationnalistes des catholiques afin de donner un fondement à Dieu donc aux religions Bien sûr... la foi l'amène à ses conclusions, il est élevé dans ce monde et par une éducation qui l'y amènent Mais pour lui, la foi en une âme immortelle, en l'existence de dieu comme au libre arbitre sont des postulats pratiques Postulat est quelque chose qu'on affirme sans démonstration (contrairement aux essais de Descartes tirés de la notion d'être parfait par exemple) et pratique relève.... de la morale Pour Kant, c'est une nécessité morale que d'accepter l'existence de Dieu Kant ressent dans le bien et le mal une distinction qui est inscrite en nous, un fondement réel duquel nul homme ne sait s'extraire, exactement de la même manière que la loi de causalité est inscrite en a priori de la sensibilité pour les hommes comme un fondement premier Cette faculté de distinguer le bien du mal est toute aussi innée et est le fondement de la vie morale de tout homme, quel que soit l'époque exactement comme la loi de causalité et de notre expérience du temps et de l'espace est innée pour tout homme et pour toute époque, aussi bien que les lois physique s'imposent aux objets ou que 2+2 font 4 en base 10 en mathématiques Il reformule cette loi morale comme un imératif catégorique et commence par dire "agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu veux qu'elle devienne en même temps une loi universelle" Quand j'agis moralement, j'ai fondé mon action sur une morale que je souhaite m'appliquer aussi bien que je souhaiterai qu'elle s'applique pour l'ensemble de l'humanité, ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse... Cette loi morale est aussi absolue et universelle à l'homme que le principe de causalité Et comme il faut que tu sentes que c'est ton devoir d'agir ainsi, on parle souvent pour Kant d'éthique du devoir Une éthique qui présuppose que ... tout homme... doit naturellement choisir en toute liberté, en libre arbitre, la déclinaison des lois morales qui vont le guider et guider ses actions, un tri dans l'ensemble des déclinaisons morales et religieuses qui lui sont offertes ou inscrites dans son éducation Pour Kant nous sommes à la foi corps et raison Des êtres sensibles soumis à la loi de causalité et des êtres de raison qui choisissent eux mêmes les causes qu'on va décider de servir alors que les animaux par exemple ne ressentiraient que désirs et besoins, émotions tout au plus Kant dépasse l'opposition rationalisme / empirisme par une approche maniant habilement l'homme qui ressent et ne peut que ressentir que monté avec ses lunettes de causalité pour appréhender le monde et doté de la raison qui lui permet de faire de ses expériences le chemin personnel qui servent la loi universelle de moralité qui est inscrite également en chaque homme dans son appréhension du bien et du mal Du point de vue religieux...Kant déplace la question religieuse du métaphysique vers le terrain moral dans lequel Dieu est une idée régulatrice naturelle Comprend bien que finalement, la moralité et cette loi de moralité est PREMIERE chez kant, il faut agir pour être digne du salut quelle que soit la règle religieuse que tu décides de servir plutôt que de se battre pour le salut selon des textes sur lesquels la question de la moralité n'est pas première Reprend l'épitaphe de KANT.... les lois morales...c'est ce qu'il écrit en dernier, sa fierté de faire de son expérience de causalité et de l'empirisme de son rapport au monde ce choix rationnel de servir les lois morales qui le conduisent à l'idée de Dieu Je ne commente pas Sartre plus le temps mais à l'occasion
  11. zenalpha

    Ô-dieu

    Si j’essaye de vous comprendre, vous decretez que parfait signifierait complet, définitif, fermé, unique, un état auquel on ne peut rien ajouter, rien soustraire, rien complémenter et qui ne peut rien créer sans s’auto altérer ou altérer ce qui existe. Ajouter au parfait = imparfait : règle numéro 1 à importer dans toutes les bonnes écoles C’est possible mais de mon point de vue, c’est plutôt ajouter des imperfections aux imperfections qui définit le médiocre La perfection ma foi est trop éloignée pour ne pas se contenter de progresser vers le moyen Après tout, comment ce petit ersatz que vous et moi sommes depuis l’infinitude de notre vie comme minuscule échantillon du tout peut-il ne serait ce qu’imaginer l’ensemble de l’univers et de son créateur si tenté qu’il existe Mais arriva Joseph deletre
  12. zenalpha

    Ô-dieu

    Admettons que cette idée de perfection est une idée qui, comme Dieu, ne relève d’aucune véritable définition même si je suis d’accord, c’est une forme d’absolu. Et c’est déjà ennuyeux puisque on ne sait pas vraiment de quoi on parle, ce qui permet comme en règle générale en religion des raisonnements sans ...principe de rationalité, l’existence même de Dieu ne pouvant d’ailleurs n’être que postulée voire inférée avec une utilisation rationnelle certes mais hypothétique Imaginons cet être parfait par pure abstraction Toujours par pure abstraction, comment et pourquoi un être parfait pourrait il se contenter de créer de l’imperfection, un système perverti ? N’y a t’il pas une forme d’imperfection à se dire qu’il lui serait nécessaire de créer l’imperfection ? Si dieu est infiniment bon de base, n’y a t’il pas une perversion à créer le mal pour que sa propre bonté miséricordieuse puisse apparaître par contaste ? Parce qu’incroyablement dans votre système de pensée, Dieu ne crée ni le bon ni la perfection puisqu’il l’est par définition Il crée ce qu’il n’est pas et sa seule création est le mal comme l’imperfection, curieux paradoxe... Dans ce cas, je vais un peu plus loin. Un système infiniment bon infiniment parfait peut-il être intéressant ? Dieu, pour créer, n’à t’il pas fait le constat de l’aspect statique et non fécond de la perfection absolue. Pour reprendre les termes d’Einstein constatant les ajustements fins des constantes de la physique : Dieu avait-il d’autres choix pour créer l’univers ? Curieux aboutissement de se rendre compte que seul le libre arbitre et seule la coexistence des extrêmes yin et yang puisse créer un univers fécond et dynamique dans le temps. Avec une entropie qui condamné le vivant comme l’ensemble de la Création à une mort certaine Le bon, le parfait sont fondamentalement insuffisants comme Dieu a ressenti sa propre insuffisance créant de l’imperfection dans le monde S’il est dans les attributs de la perfection de devoir créer l’imperfection par nécessité, on est pile poil dans cette dynamique Notez dès lors que si l’imperfection émane de la perfection, la perfection ne peut émaner que de l’imperfection Si Dieu nous avait créé pour....son salut ? Décidément les philosophies orientales expliqueraient jusqu’aux choix de Dieu lui même contraint nécessairement par l’aspect fondamental de la vacuité (rien ne peut exister de manière autonome non relationnelle) et de la nécessaire complémentarité du yin et du yang Il se nourrit du mal pour exister en tant que bien et avance en prônant le bien alors que c’est le mal qui lui donne sa contenance par contraste
  13. zenalpha

    Ô-dieu

    Conclusion étonnante puisqu’au jour du jugement, et à l’inverse, aucune justice divine n’aurait le moindre sens sans le libre arbitre de l’homme un peu comme si Dieu jugeait aussi et la pierre et l’animal inanimés et dénués de représentation morale. D’où vient l’erreur ? D’abord celle de penser que Dieu ”mette à l’épreuve l’homme” comme s’il était pervers... Dieu a bien interdit de goûter le fruit de la connaissance du bien et du mal et si Adam et Eve ont désobéi, le ver du mal est justement dans ce libre arbitre qui leur était fondamentalement octroyé, un libre arbitre qui les a chassé du jardin d’éden pour désormais appliquer ce libre arbitre à l’usage permanent de la question du bien ou du mal Il y a cette naïveté théologique supplémentaire d’imaginer une force maléfique contredisant Dieu appelée Satan comme si ce démon concurrençait Dieu à égalité dans une pêche aux ames Pratique pour faire peur avec la damnation éternelle des âmes Mais c’est faire peu de cas de la représentation absolue de la toute puissance absolue comme de la miséricorde divine...en religion monothéiste Ici s’arrête l’interprétation classique chrétienne et le mal serait donc inhérent au péché originel...celui de l’homme qui, ayant choisi de connaître le bien et le mal se retrouve doté de libre arbitre Si on passe dans ce modèle un cran moins théologique et pourtant logique...le fondement même de la moralité réclame et exige un libre arbitre qui, justement ouvre la perspective du choix entre le bien et le mal Posez Dieu comme infiniment bon infiniment puissant que le libre arbitre devient le cadeau de la conscience humaine Dieu est alors seulement ce guide miséricordieux qui accueillera les croyants qui s’inscrivent dans son guide des bonnes actions Le mal est donc une déclinaison humaine d’ailleurs nécessaire pour exercer en toute conscience un libre arbitre Dieu guide, sauve et la magie du système consiste simplement à pouvoir définir les règles morales que le croyant va librement adopter pour son salut. On oublie alors comment Dieu va se livrer lui-même au triage des âmes séparant certains époux, certaines familles et certains amis entre les élus et les autres A l’extrême, certaines communautés sont mêmes prêtes à voir les autres sacrifiés à l’heure du jugement dernier avec un manque de tension intéressant entre son amour de Dieu et son manque de compassion humaine, comme si son salut justifiait le manque total de compassion à la diversité. Le mal se cache aussi dans les tréfonds de la religion Mais après tout, nous sommes à son image Et pourquoi diable cet arbre de la connaissance interdit nous a t’il été si accessible en première tentation des interdits nous rendant éternellement redevables de nos péchés ? Simple. Dieu serait au chômage sans nos conneries.
  14. zenalpha

    Ô-dieu

    Il y a trois fondamentaux erronés ou discutables pour le moins Le premier est d'imaginer le temps plus fondamental que "la création" et plus fondamental que "Dieu" lui même comme si "la création" s'inscrivait ... dans le temps (le temps n'étant plus un élément de la création mais son fondement) et comme si "Dieu" lui même était contraint par un "avant" et un "après"... contraint par le passage du temps, plus fondamental que lui même... Le second est de postuler une "nécessité de perfection" comme si tout devait être parfait avant la création (désignée Dieu) ou comme si tout devait être parfait après la création (une création qui complémenterait Dieu) .... et pourquoi donc cet état fondamental cible de perfection ? Est-ce la quatrième loi de la thermodynamique ? Le troisième est de placer une conséquence dans le fait qu'un dieu parfait devrait être altéré par sa création (on retirerait des attributs parfaits de Dieu appelés altération de Dieu) ou à l'inverse qu'un dieu imparfait serait alors naturellement complété par sa propre création (ah bon ? il s'est fait un bilan de compétence et à créé les cases dans sa propre création qu'il ne cochaient pas ?) La véritable question théologique concernant la "perfection" est plutôt de savoir pourquoi le mal et le malin puissent exister à partir de la création d'un être, Dieu, défini par l'homme comme étant parfait. Comment peut on être parfait et tolérer l'imperfection de sa création ? Et la véritable question scientifique concernant la nature du temps s'orientant davantage sur le fait que le temps n'est pas fondamental. L'espace temps est déjà plus fondamental en relativité, la vitesse de la lumière qui est une distance sur le temps, distance et temps étant relatifs, leur rapport étant absolu. Ne parlons même pas des constats de rétro causalité en mécanique quantique Bref, pas de fondement théologique, pas de fondement scientifique mais deux nouveaux fondamentaux : la perfection et le temps qui passe Je vous souhaite une amélioration avec le temps qui passe, ce sera déjà pas si mal.
  15. Attention, Kant n'a pas dit que la religion était nécessaire à la morale Il pense que la raison pratique incite à postuler que Dieu existe (le salut) mais justement que la croyance n'est pas nécessaire pour agir moralement (être digne du salut) C'est incroyable le lien complexe qu'il y a chez Kant dans ses concepts, par exemple, nulle liberté qui ne soit un choix personnel sur les causes morales qu'on décidera soi même de servir La liberté est un asservissement librement consenti, quel que soit cet asservissement moral personnel et librement consenti mais qu'on souhaiterait universel dans le même temps, c'est tellement vrai. De mon point de vue, il y a un pont que personne n'a jamais emprunté de Kant avec les philosophies dualistes orientales. Pas de bien sans mal, pas de liberté sans privation de liberté, pas de bonheur sans malheur. Aucun concept n'est premier, aucun n'est fondamental sans relation à l'autre. On voudrait Dieu comme fondement sans vouloir un fondement.... pour Dieu. On voudrait la croyance en Dieu comme fondement... sans raison pour prouver ou définir Dieu C'est justement parce que cette croyance en Dieu est un lien.... personnel...un engagement complet ... personnel... un saut dans la foi... qu'on voudrait ... universel qu'on rentre dans le schéma moral Kantien Lisez son épitaphe Choisir les règles morales et religieuses qui vont brider nos actions et leur donner sens, c'est exprimer sa liberté. Notre liberté ne vaut que pas notre capacité à nous asservir ou à servir, mettez le sens que vous voudrez Même Al Capone avait son sens de l'honneur et sa moralité, beaucoup de criminels vont à l'église, choisissez ce que vous servez et vous serez une bonne personne pour ceux qui s'en revendiquent du gilet jaune au crs d'en face. Même une population entière a besoin de sens quand il faut faire la guerre au voisin, éradiquer une ethnie... aucun ne revendique ses actions par le goût d'une mauvaise action dans le cadre de ce à quoi on croit Mettez une dose de respectabilité à ceux qui vous guident, vous obtenez ça expérience de Milgram
  16. La difficulté avec la vanité, c'est qu'à avoir objectivement raison sur ces choses les plus futiles et les plus complexes, on a assurément tort sur l'essentiel. Donner raison à la sottise et la brosser dans le sens du poil est la véritable intelligence du rapport aux hommes et un vaccin contre sa propre qualification de vaniteux Lèche cul serait beaucoup plus juste, et si la population veut que la terre soit plate avec deux oreilles, il faudra proposer de nettoyer les poils qui sont dedans afin d'être mieux écouté, légitimement et démocratiquement élu. La démocratie est un pari perdu sur l'intelligence humaine, la connerie est le seul moyen d'être populaire.
  17. Hello saxo Bien sûr que tu as raison, personne n'est un con ... con génital... systématique. Mais notre cerveau catégorise, compartimente, classe,... suffit de voir comment sont catalogués les gens dans leur vie artistique, professionnelle, amicale etc etc Certains intellectuels en exposant leurs raisonnements exposent leurs idées et s'exposent personnellement, ce serait trop facile autrement.... Donc disons que, parfois, la connerie frise l'objectivité et certains reçoivent une palme pour l'ensemble de leurs oeuvres ça dit bien sûr quelque chose de nous même en les qualifiant de con, faut être un con soi même pour apprécier le bon jeu d'un collègue. C'est même le point de départ où tout peut commencer
  18. Oui, je suis d'accord. A moins de rationaliser la mesure de la stupidité pour la rendre objective, la qualification de stupidité qu'on plaque sur un.... intellectuel ... par définition utilisant habilement de son intellect ne peut qu'être un élément d'appréciation subjectif...et donc dire quelque chose de nous-mêmes Maintenant la généralisation abusive est un procédé que je qualifie également (et toujours subjectivement, quoi que...) de stupide A savoir que si je suis français, je n'ai pas pour caractéristique de qualifier de stupide l'ensemble des présidents américains...encore moins de "débile mental"...et je ne suis pas non plus certain que c'est la manière la plus intelligente de qualifier l'ensemble des français. A partir de là... qu'est-ce que ça dit sur vous même ?
  19. Serait finalement science ce qui est perçu comme une conclusion positive a un problème ou une séquence. Si je gagne au loto ce soir, je suis scientifique Si je "fais du bien" au crédule qui me croit, je suis scientifique En tout cas, tout effet recherché et obtenu de manière incontestable selon une recette obscure interesse la science Mais c'est sûr que si je fournis de la poudre de perlimpinpin, j'aurai en plus des guérisons naturelles un petit effet placebo positif, une justification scientifique valide pour perlimpinpin
  20. Même l'intelligence... où disons ... une certaine capacité à tirer des conclusions claires de phénomènes complexes...n'est certainement pas un vaccin contre la stupidité. Il peut même y avoir une grande naïveté, une grande stupidité à penser que cette capacité exceptionnelle soit nécessaire ou suffisante Prenons un Trump. Le côté Yin, c'est de penser que SA propre vérité s'imposera toujours contre toutes les adversités. Ça donne une puissance de motivation et d'action qu'aucune raison intelligente ne peut revendiquer Le côté Yang, c'est que... malgré tout, certaines vérités ne dépendent pas de ce qu'on pense d'elles et reviennent fatalement comme un boomerang dans la tête. La moralité, le charisme, le charme sont loin d'une pure capacité intellectuelle La raison est même systématiquement appelée pour manipuler les données et servir les motivations dont les desseins peuvent être égoistes voire sombre, ce qui ne peut qu'être qualifié de stupide par l'honnête homme moins servi par la nature
  21. Un intellectuel réfléchit avant de parler...il réfléchit même sur l'utilité de réfléchir avant même de réfléchir J'y ai longuement réfléchi : c'est un crétin.
  22. zenalpha

    Théorie du tout

    Merci pour le fou rire Un remerciement de plus...
  23. Maintenant, je suis aussi statisticien. Voyons un peu comment les "Einstein de la sécurité routière" appuient la decision "Sur les routes où l'expérimentation de la circulation inter file a été faite, l'accidentalité est montée de 12% alors qu'elle a diminué de 10% sur les autres ou c'est interdit" En réalité...l'accidentalité a normalement baissé en moyenne en France puisqu'avec le confinement, le teletravail, le corona virus, le nombre de kilomètres parcourus et le trafic a fortement régressé. En réalité aussi, même dans les zones ou l'interfile n'etait pas autorisée, elle est largement pratiquée. Faut que vous me listiez les motards qui dans un embouteillage sont assez cons aujourd'hui pour rester derrière une file sur une double voie... Bref...l'interfile, c'est...par définition dans les zones les plus denses donc les plus à risque de collision Et bien évidemment, il y a globalement plus de trafic de motos quand c'est autorisé que lorsque c'est interdit. Évidemment que le trafic (et les accidents) ayant diminué dans les zones depeuplées ou l'interfile est interdit, les accidents ont régressé Et bien évidemment qu'en zone urbaine le trafic 2 roues s'est densifié aux endroits qui sont aussi les plus accidentogènes, en vidant ces zones de nouvelles voitures remplacés par des 2 roues qui libèrent le trafic. C'est très très con ces analyses... Alors au revoir....agisssez au lieu de geindre.
  24. Et moi, je reproche la généralisation excessive Des automobilistes autistes ne signifie pas TOUS les automobilistes sont autiste. Un problème avec un motard ne signifie pas tous les motards sont des dangers public Arrêtons de tout ramener a notre nombril. J'aimerai croiser un seul motard contre l'interfile du reste....
  25. C'est comme les rétros quand on déboite de la file de gauche a la file de droite, si tu check derrière toi dans la file tu verras que j'ecris que je suis moi même un automobiliste... Ce qui me ferait vraiment plaisir, c'est qu'avant de conclure sur l'inter file depuis ta très longue expérience des transports dans les voies denses urbaines pour te rendre sur ton lieu de travail et le nombre incommensurable de difficultés rencontrées à serrer le rail à gauche a 20km/h tu passes le permis moto.
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