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January

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Tout ce qui a été posté par January

  1. J'ai vu cette info, je me suis dit : Si elle avait porté plainte immédiatement.. peut être que
  2. Ah.. Je n'ai pas été aussi sévère que toi mais mon mari est en train de le lire il le trouve absolument génial, et je ne comprends pas. On est au moins 2 on peut créer le club des..anomalies ? (puisque la grande majorité a adoré le bouquin)
  3. La plainte vise aussi une ancienne compagne de l'acteur, la chanteuse américaine Jeane Manson. La brigade des mineurs de Paris a été saisie de l'enquête par le parquet de Paris il y a une semaine. Les faits dénoncés dans la plainte de l'une des filles de Richard Berry, Coline, désormais âgée de 45 ans, remontent à l’époque où elle était mineure, entre ses 8 et 10 ans. Richard Berry a été marié avec la chanteuse américaine Jeane Manson entre 1984 et 1986. https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inceste-une-fille-de-richard-berry-porte-plainte-contre-son-pere-pour-viol-lacteur-nie-les-faits_4281275.html https://www.voici.fr/news-people/actu-people/richard-berry-accuse-dinceste-marilou-berry-affiche-son-soutien-a-sa-cousine-coline-696267
  4. Sa seule chance c'était la grand-mère paternelle, elle s'est quand même beaucoup occupé de lui. Malheureusement elle n'a pas réagi assez vite, assez fort. Je crois que ça dépasse tellement l'entendement la mise à mort d'un enfant sous les coups, que certains proches peuvent subir une sorte d'empêchement, inertie, déni.. Je suis plus surprise par les trois témoins hier, d'anciens enfants maltraités, qui n'ont rien dit, rien fait. Incompréhensible.
  5. Sacré échec familial collectif. Ca ne pose question à personne que le couple ait 15 et 16 ans, que le gamin devienne silencieux et réservé, qu'il ait des bleus sur la figure, qu'il ne veuille plus retourner chez sa mère après séjour chez un grand-parent, qu'il soit atteint d'énurésie, que les parents refusent aux grands-parents de le voir ensuite, que le gamin le dise - qu'il était frappé, enfin n'en jetons plus la cour est pleine. Et puis.. un gamin, ça peut raconter des con!ries (ben voyons..) Ah quand même, une des grand-mères va demander à un médecin si on peut faire la différence entre les bleus. On lui répond non, elle s'en tient à l'explication de la mère du petit : il est tombé à l'école. En fait non, elle n'en reste pas tout à fait là, elle appelle l'école, qui lui répond : on ne tombe pas chez nous. Juste avant la mort du petit garçon, elle se rendra au tribunal pour tenter d'en avoir la garde. C'est elle qui aura le plus tenté de "protéger" Tony. Malheureusement, à aucun moment elle n'a pensé à alerter la police, le proc ou l'ASE. Je suppose que les "problèmes" se règlent en famille... ?
  6. C'est vraiment glaçant, ce matin on apprend que le petit s'était confié au moins deux fois. "Tonton il me tape" "copain maman". Le père du petit garçon, comme tous les autres, a vu, et n'a rien fait. La mère lui disait qu'il était tombé, alors il était tombé. Il n'est jamais allé voir dans quelles conditions vivait son fils, à cause "d'histoires de quartier". Il ne pouvait pas se rendre dans ce quartier et n'a pas voulu dire pourquoi. Mais son fils comptait plus que tout pour lui, comme sa fille aujourd'hui. Le père de Tony est malmené et finit par refuser de répondre aux questions. Son avocat le soutient : ce n'est pas son procès.
  7. On a appris hier par la mère de Vantal que celui-ci n'était pas désiré, a plutôt vécu chez les grands-parents, que son père le battait, mais qu'elle se mettait souvent entre les deux, surtout quand il était petit. Plus tard elle a voulu l'emmener consulter un psy mais "on" (comprendre proches et/ou famille) lui a fait tout un cirque, "on" lui a dit qu'elle était folle. A 15 ans son fils s'est mis à boire, à tout fracasser dans la maison. Le père bat le fils à coups de poings. Interrogée sur d'éventuelles qualités de son fils...elle n'en trouve aucune.
  8. Au niveau de l'école, la directrice dit "on était un peu inquiet. Je voulais mettre la main sur la maman avant de faire quoi que ce soit". Ok... Je vais expliquer quelque chose : Si vous avez des doutes à signaler une maltraitance sur un enfant, dites-vous bien une chose. Ce doute, c'est à l'enfant qu'il doit profiter. Toujours ! Ah oui et elle n'a pas signalé parce-que Tony n'était pas craintif avec les adultes. Mais comment sont-ils formés ? Ah, oui, pardon, ils ne sont pas formés.
  9. Toujours rien de neuf, l'histoire habituelle aux assises de Reims depuis lundi. La grand-mère du petit garçon est interrogée sur sa fille, revenue de "colo" enceinte, à quinze ans. Pas d'émotion particulière, elle dit qu'elle jugeait sa fille apte à élever le petit, qu'elle pourrait l'aider. Seulement dès que Vantal est arrivé, la grand-mère a disparu du paysage ou presque. Elle ne voit presque plus sa fille mais assez quand même pour noter un changement de comportement. Et des bleus sur Tony, beaucoup plus calme que d'habitude. Elle n'a pas pensé à de la maltraitance. Avec le recul les rares échanges entre la mère et la fille font froid dans le dos. Sa fille l'appelle plusieurs fois pour lui dire que Tony n'est pas bien, il vomit, la grand-mère préconise une consultation, peut être que c'est une gastro. Le jour du drame sa fille l'appelle encore, elle veut venir chez elle, la mère l'en dissuade, sa fille lui dit que c'est grave. Alors la grand-mère de Tony dit à sa fille d'aller à l'hôpital. La grand-mère insiste : elle n'a jamais pensé à des violences. Alors il y a un problème. Un problème avec les déclarations de la soeur de Caroline Létoile. Sa soeur dit que oui, sa mère et elle se doutaient qu'il y avait des violences, Tony avait des bleus, sur les bras, dans le dos. Il est évoqué une agression sexuelle et un viol sur la personne de Caroline Létoile (mineure, je précise). Sa mère, interrogée là dessus, dit que oui, sa fille lui en a parlé et..rien. "on n'en a plus reparlé". Sur le viol, sa mère dit : ils étaient d'accord tous les deux, c'est ce qu'on m'a dit, ils avaient bu". L'avocate n'y tient plus : "Et vous vous étonnez qu'elle ne se confie pas à vous votre fille ?!!"
  10. «Vanessavirus», l’ultime riposte de Gabriel Matzneff https://www.letemps.ch/culture/vanessavirus-lultime-riposte-gabriel-matzneff
  11. Il faut aussi intégrer la dimension familiale. Pour qu'il y ait un incestueur ou plusieurs, c'est que la famille le permet, totalement dysfonctionnelle.
  12. Le problème ne sera jamais résolu. Celui qui viole ses enfants n'a que faire de l'humanité, de la liberté, du respect de l'autre, et il agit en fonction de pulsions qu'il ne parvient ou ne cherche pas à contrôler, au service desquelles s'associent son égocentrisme, son immaturité et parfois son cynisme. C'est un criminel dérangé, comme tous les violeurs. On sait que faire de l'inceste et de la pédophilie une vertu (années 70-80) c'est terminé. Les Matzneff, Dolto, Aragon, de Beauvoir, Sartre, Chéreau, Deleuze, Eaubonne, B. Kouchner lui-même, et tous les autres signataires de la pétition de l'époque, c'est terminé. La pétition s'appelair "les enfants aussi ont droit au plaisir". C'est le seul progrès qu'on ait fait.
  13. Bah tu sais il y a aussi des victimes qui n'ont pas besoin d'en passer par la justice. Ca a été un gros problème lorsque les premières associations non pro sont arrivées. Systématiquement les victimes étaient "engagées" (c'est gentil) à porter plainte (pour les stats), leur besoin n'était pas écouté. On leur disait en substance "si tu ne portes pas plainte tu ne t'en sortiras jamais"
  14. C'est symbolique, les faits sont prescrits. Et puis je ne sais pas, peut être qu'avec la parution il n'avait pas le choix, il devait porter plainte, même pour des faits prescrits, sinon il aurait subi les attaques de gens qui l'aurait jugé non crédible. Regarde même dans ce topic il y a eu des sceptiques alors que les faits sont avérés depuis longtemps
  15. C'est exactement ça et je ne dirais même pas "parfois", c'est pour ça que je dis que parler, c'est une question de vie ou de mort. Ca peut paraître exagéré, mais sincèrement ça ne l'est pas.
  16. Non. Un enfant abusé dans le cercle familial ne parle pas, s'il n'y a pas de signalement il ne parlera pas, c'est rarissime. Peu importe que la parole soit libérée tard, évidemment que plus tôt c'est mieux, je vais me répéter mais c'est une question de vie ou de mort pour la majeure partie des victimes. On parle d'inceste, attention. Alors tous ces gens qui viennent témoigner, ils aident les autres à parler, il n'y a pas que les enfants, il y a les adultes torturés par ce qu'on leur a fait enfant et qui n'en ont jamais parlé.
  17. January

    Affaire Grégory

    "La cour d'appel a fait droit à la quasi-totalité des demandes de nouvelles recherches, notamment en matière de parentèle". Les expertises adn seront donc faites. https://www.midilibre.fr/2021/01/27/affaire-gregory-pourquoi-de-nouvelles-expertises-adn-pourraient-relancer-lenquete-9336166.php
  18. Dans la majeure partie des cas, c'est une évidence l'attrait sexuel pour les enfants, pour un agresseur incestueux. Toutes les campagnes ont échoué jusqu'à aujourd'hui de ce côté-là. Des recherches ont été menées en ce qui concerne l'évolution qui fait passer certaines victimes de l'état d'agressé à celui d'agresseur. Jespersen avait mis quelques hypothèses en lumière, comme Seto. Plutôt culturel et cognitif : Une initiation précoce a fourni à l'enfant une croyance très simple : les relations sexuelles entre adultes et enfants sont permises. Une "répétition" de génération en génération, comme on pratiquerait la musique ou autre. Plan biologique : Le sexe précoce et répété avec un adulte aurait stimulé un éveil majeur. Initié, le jeune devient obsédé, s'ensuit une puberté précoce, intenses masturbations, pornographie, relations sexuelles prématurée. Prédisposition génétique ? C'est difficile à démontrer néanmoins, il faudrait étudier des familles dont les agresseurs auraient vécu séparément.
  19. En moyenne les victimes d'inceste parlent (quand elles parlent) plus de quinze ans après les faits. Ce sont de jeunes adultes ou plus. Ca reste rare un enfant qui parle spontanément, même s'il peut exister des exceptions, c'est toujours le fait d'un signalement. Et ce qu'on voit ensuite c'est que "tout le monde savait et tout le monde s'est tu". Il faut faire une différence entre l'inceste et des abus à l'extérieur de la cellule familiale. Si beaucoup de mécanismes et de conséquences sont communs, ils n'ont pas toujours la même puissance. On observe plus d'amnésies traumatiques sur les victimes d'inceste par exemple. Les enfants victimes d'abus extra-familiaux peuvent être entourés et soutenus par leur famille. Dans le cas d'un inceste, tout se verrouille dans la majeure partie des cas, voire c'est le rejet intégral de la victime et de sa parole, par sa propre famille.
  20. "Je voudrais remercier Camille Kouchner pour ce cadeau qu'elle nous a fait, ce livre qui a permis à la parole de se libérer et à tant de personnes de s'exprimer", déclare Isabelle Carré, les yeux brillants. "Y compris moi, puisqu'en lisant ce livre j'ai reconnu une partie de ma vie et j'ai ressenti une émotion incroyable de voir que je n'étais plus seule". Je n'en reviens pas de ce que je lis un peu partout. C'est comme si, jamais, absolument jamais, personne n'avait dit, écrit, alerté, milité contre l'inceste. C'est pas possible c'est nouveau, faut le répertorier dans un bouquin de psychiatrie le truc, hyper déni collectif ??? Je suis capable de citer au minimum une dizaine de bouquins écrits ces dernières années sur le sujet. Combien de temps il faudra pour que tout ça retombe dans l'oubli ? Non mais c'est affolant. Littéralement.
  21. L'énigme de la chambre 622 - Joël Dicker
  22. Ah bien vu, j'avais aucune idée
  23. En fait il y aura un tri, de fait. Nous on va continuer à bosser donc forcément les personnes âgées seront les plus impactées
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