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Tout ce qui a été posté par January
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j'ai pas de mots, j'ai fait cette tête à la fin et puis voilà quoi.
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Gérard Depardieu "Je souhaite ajouter que j'ai été très impressionné. Je voulais vraiment assister à mon procès. Ça fait trois ans que l'on me traine dans la boue par des calomnies, des mensonges, qui me rongent mon sang, mon désir et ma communication avec des êtres de tous âges. Là, j'ai pris une leçon, je le vois". Il s'adresse au tribunal : "Tout ce que vous écoutez et tout ce que vous supportez de bagarre, des choses que j'ai vues, insensées, et qui peut être, un jour, me serviront pour un personnage. C'est très riche comme enseignement pour un acteur, très riche d'observer monsieur le procureur, la police, tout ce tribunal, le public, la presse", poursuit-il. "C'est comme si on était dans un film de science-fiction sauf que ce n'est pas de la science-fiction, c'est la réalité, c'est la vie. Je ne suis pas vieux ni même patriarche. J’ai des enfants jeunes, des femmes jeunes, je suis jeune" continue-t-il. "Je vous remercie de tout mon cœur, Monsieur le président et mesdames les assesseuses. J'ai pris une très belle leçon. Et je remercie Me Assous véritablement et les autres avocates qui, elles aussi, m'ont donné des leçons si un jour, s’il me vient l’idée d’interpréter un avocat Merci beaucoup" conclut-il. La décision est mise en délibéré au 13 mai 2025 à 10 heures
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Amélie, décoratrice ensemblière, soutient que Gérard Depardieu lui a lâché ces mots sur le tournage au moment de l'agression : "Viens toucher mon gros parasol, je vais te le foutre dans la chatte". La décoratrice était alors à la recherche d'un parasol sur Internet pour s'en servir dans le décor du film plus tard. Selon Me Assous, il est impossible que l'acteur ait dit ça et que personne sur le tournage n'ait entendu cette phrase. Seule un témoin dit avoir entendu le mot "parasol" sans notion de sexe. "Jean Becker n'a jamais parlé d'agression sexuelle et n'a jamais eu vent d'agression sexuelle", insiste Me Assous, rappelant que le réalisateur du film "Les Volets verts" a été entendu à la police. L'avocat lit maintenant le témoignage d'un homme qui explique que "Jean Becker a parlé devant d'autre d'un incident avec Amélie". "Jamais ce témoin ne parle d'agression sexuelle", pointe l'avocat. Me Assous s'étonne que plusieurs jours après l'agression sexuelle qu'elle dénonce, Amélie ait été échanger avec Gérard Depardieu en fin de tournage alors que toute l'équipe se trouvait dans le sud de la France. L'équipe de tournage fait la fête mais Gérard Depardieu n'y participe pas. Il dort sur un transat, sur une plage privée derrière un paravent. « Amelie passe par la, elle voit le garde du corps de Gérard Depardieu. Et elle s'approche de l'acteur. Puis face à lui, elle reprend la version de Charlotte Arnould (l'acteur a été mis en examen pour viol dans cette affaire en février 2021, plusieurs mois avant le tournage du film "Les Volets verts") et elle veut aller confronter Depardieu. Qui va confronter son agresseur après avoir été victime de viol ? Et elle lui dit quoi à Gérard Depardieu : 'Je suis pas une balance'. Elle ne le traite pas de connard !" pointe l'avocat de l'acteur. Me Assous s'emporte. Il traite de "demi-décérébrées avec leurs affiches" les "féministes" venues manifester lundi dernier sur le parvis du tribunal aux côtés d'Amélie et Sarah, soutenue par Anouk Grinberg et Charlotte Arnould. Et cible cette dernière la traitant de "mythomane qui accuse mon client de viols et qui a accusé son propre père de pédophilie !". "Ohhhh" entend-on dans la salle. "Charlotte Arnould qui vient tous les jours au procès le voir. Pour soutenir ses amies (les plaignantes). C’est pas vrai ! C’est indécent !" poursuit l'avocat avant d'ajouter :"Vous en connaissez beaucoup de victimes de viol qui viennent tous les jours voir son violeur ?" lance Me Assous très énervé. Puis l'avocat cite un message de Charlotte Arnould à un autre homme pendant le confinement : "Est-ce que t'as des capotes et du Sauvignon ? Parce que, moi mon type d'homme, c'est plutôt les hommes de 60 ans", lâche-t-il. Me Durrieu Diebbolt est outrée et ne comprend apparemment pas qu'on laisse l'avocat poursuivre sa diatribe contre Charlotte Arnoud. Cette dernière, qui accuse Gérard Depardieu de viol, quitte la salle. "Je défends Depardieu, c'est une personne pour qui j'ai une estime infinie. Je sais qu'il peut être odieux car il a un niveau d'exigence important. Mais pour moi, sa version, c'est la seule qui tienne, elle est logique", continue Me Assous. "On vous demande de relaxer Gérard Depardieu pour ces faits-là", conclut Me Assous.
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La suite de la plaidoirie de Me Assous Il parle des plaignantes, des femmes qui ont raconté des "mensonges". Il reprend les éléments du dossier un par un pour tenter de démontrer que ce qu'ont raconté les deux plaignantes est "totalement faux". Il se déplace dans la salle d'audience, avance jusqu'au milieu des bancs de la presse, pour "reconstituer" les scènes telles que décrites par les deux femmes. Me Durrieu Diebolt, avocate de Sarah, a plaidé que "trois témoins oculaires" avaient assisté à l'agression de sa cliente le 10 septembre 2021 sur le tournage. Me Assous fait tout son possible dans une mise en scène dans la salle d'audience pour prouver que cela est tout simplement impossible techniquement. Il se moque aussi d'Amélie, qui ne se souvient pas si un ou deux hommes l'ont "extirpé" des "griffes" de Gérard Depardieu. "Elle dit qu'elle se souvient plus, car elle a des flashs", raille l'avocat en l'imitant. Il dit que dans certaines affaires, il comprend très bien que des victimes puissent avoir des flashs puisqu'elles ont été frappées par leur agresseur, mais là... Il ne comprend pas pourquoi cette femme qui n'a pas subi de violences ne se souvienne pas. "Votre trauma, quand bien même l'agression aurait bien eu lieu, il est relatif ! C'est pas Guy Georges !" a-t-il crié. Me Assous aussi se met à imiter son client et les grossièretés qu'il peut dire sur les tournages ; "bite", "chatte", ta chatte qui mouille". L'acteur n'a jamais contesté dire des grossièretés sur les plateaux. Pour l'avocat, son vocabulaire fleuri ne fait pas de lui un agresseur et ça ne peut en aucun cas être un argument qui peut pencher en sa défaveur concernant les faits d'agression sexuelle. "Amélie on le voit tous les soirs à la télévision, elle aime plaire. Les avocates de la partie civile disent qu'on me voit trop souvent à la télévision, mais je ne fais que leur répondre, à elles et Amélie", continue Me Assous. Sur les bancs des parties civiles, plusieurs personnes n'en reviennent pas que l'avocat très médiatique fasse cette réflexion dans la salle d'audience. L'avocat embraye. Il cite le témoignage d'Amélie "sur une toute petite chaîne de télé", ironise-t-il, avant d'ajouter : "TF1". Puis il poursuit : "Eh bien sur TF1, tout sourire, Amélie déclare : 'Nous sommes très heureuses d'être là (au tribunal), c'était un chemin de croix, mais on est très contentes d'être arrivées là quoiqu'il arrive'". Puis, il commente les propos tenus par la plaignante face caméra : "Quoiqu'il arrive, Madame, le mal que vous avez fait à Gérard Depardieu il est bel est bien là !"
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Ironie. oui je sais, ça se voit pas au premier coup d'oeil mais au deuxième si, et avec mon explication ça se voit encore mieux.
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Je ne l'ai pas vu non, je comptais le chercher ce week-end.
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ben.si. tu dis "il est adepte de la violence éducative" = "il est tout à fait capable d'avoir tué son petit fils de deux ans" ???!! Là se retrouve la limite de l'opinion (mais on a aussi le droit d'avoir des opinions complètement extrêmes et de se voir réprouver pour ça), la limite du véritable respect de la présomption d'innocence, et la limite de ne pas conjecturer et de s'en tenir aux faits avérés.
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L'avocat de Gérard Depardieu fait l'éloge de Christian Saint-Palais, "grand pénaliste" qui était, avec Béatrice Geissmann Achille, le conseiller de l'acteur avant lui. Le ténor du barreau avait défendu l'acteur sur un plateau de télé et lui avait recommandé de "garder le silence" pendant sa garde à vue d'avril 2024, garde à vue intervenue après les plaintes d'Amélie et de Sarah. "Ce qui a été terrible dans ce dossier, c'est la manière dont il a été fabriqué", dénonce Me Assous, "notamment les méthodes de Mediapart."
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"Je veux bien qu'Amélie ne lise pas Le Monde parce que c'est trop compliqué mais Closer !" ose Me Assous, avocat de Gérard Depardieu s'étonnant que celle-ci n'était soi-disant pas au courant de la mise en examen de Gérard Depardieu dans le dossier Charlotte Arnould, mise en examen intervenue en décembre 2020 rendue publique en février 2021, soit six mois avant le tournage des Volets verts et huit mois avant les faits dont elle l'accuse. La plaignante n'est pas venue assister à sa plaidoirie cet après-midi et ne peut donc pas réagir. Dans la salle, on entend des "Ohhhh" de stupéfaction. Me Assous cite l'émission "Complément d'enquête" du 7 décembre 2023 qui avait dévoilé une séquence tournée cinq ans plus tôt en Corée du Nord où l'acteur multipliait les propos misogynes et à caractère sexuel y compris envers une fillette. La défense de l'acteur a dénoncé un montage frauduleux.Il précise qu'un procès va avoir lieu pour ces faits. Ce procès était prévu en mai et a été renvoyé à l'automne, en octobre 2025, informe l'avocat de Gérard Depardieu.
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Plaidoirie de Me Jérémy Assous, avocat de Gérard Depardieu « La justice ne se fait pas ni dans la rue, ni sur les plateaux de télé, ni dans les tribunes. Je veux que le cauchemar, que l'enfer dans lequel Gérard Depardieu a été jeté se termine. » Me Jérémie Assous critique les méthodes des avocates de la partie civile qui ont fait citer hier comme témoins trois jeunes femmes qui assurent avoir été agressées sexuellement par l'acteur, alors que lui avait fait citer Fanny Ardant, comme pour capter l'attention. Il rappelle que pour ces trois femmes, les faits sont prescrits (Ils dateraient de 2007, 2014 et 2025 selon ces témoins) et que le tribunal n'est pas saisi de ces faits.
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Bah.. c'est pas toujours simple. Mais même la provoc mérite recul et réflexion, en tout cas ce qui l'a engendrée et à fortiori de la part de certains membres. Allez, reprise avec la plaidoirie de Me Assous, avocat de Gérard Depardieu.
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Non non j'avais bien compris @eriu oui je sais que c'est compliqué. Et c'est ça, s'en tenir aux faits avérés et que ceux là.
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@Valance c'est de la provoc, un taquet pour moi, de façon tout à fait personnelle. Parce-qu'ailleurs j'ai dit qu'on avait encore le droit d'exprimer ses ressentis sur FFR à propos d'un fait divers, tant qu'on n'invente pas, qu'on ne désinforme pas.
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Et je sais que c'est difficile. Et entre les sensibilités des uns et des autres.. La limite c'est pas compliqué, c'est la présomption d'innocence. Ca a été dit plus tôt.
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Il est fait mention de son passé professionnel de Riaumont dans d'autres articles, "il est décrit comme sévère, autoritaire". Point. Et il n'a jamais été condamné.
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Tous les journaux en ont fait des tonnes. Tous. Tous ils ont dépeint la famille comme franchement en marge. Les journalistes n'ont fait que relayer toutes les opinions de toutes les personnes à qui ils ont parlé. Et ils ont aussi fait les fonds de poubelles. Si c'est ça, il faut anéantir la liberté de la presse. Alors ici aujourd'hui tout le monde est imprégné de ça, évidemment. Moi aussi je la trouve bizarre cette famille. Ok c'est pas parce-qu'on est bizarre qu'on tue des gosses. jusque là c'est logique. Seulement voilà, depuis le temps qu'on nous propose un grand-père qui coche toutes les cases ou presque, comment empêcher les gens de penser qu'il a quelque chose à voir dans la disparition d'Emile ? On ne peut pas. Donc, tant qu'il n'y a pas invention et réelle diffamation (comme hier avec les soi-disant condamnations), on a encore le droit, oui, d'exprimer son opinion sur FFR.
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Ah oui, ce sursaut des bébés quand ils s'endorment c'est ça ? ah non, c'est pas reposant non plus et bonne réflexion, c'est peut être une variante..
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Réquisitoire du procureur Laurent Guy « On peut être excellent acteur, on peut être un excellent père de famille, ça n'a rien à voir avec les infractions que l'on peut commettre. Vous allez juger aujourd'hui Gérard Depardieu comme n'importe quel autre justiciable. C'est un simple dossier d'agression sexuelle ce qui ne veut pas dire que les faits ne sont pas graves. » Il rappelle ce qu’est le délit d’agression sexuelle. « Ces deux femmes sont venues courageusement à cette barre nous dire ce qu'elles avaient vécu ». Le procureur Laurent Guy dénonce "une saturation des débats" de la part de Me Assous, "un avocat qui passe son temps à brandir des plans et des explications" vers le public. « Mais rassurez-vous Mesdames et Messieurs, soyez tranquilles, vous n'êtes pas là pour juger, vous êtes en vacances ! » Le procureur cite Fanny Ardant qui a dit que "la vérité, on ne peut pas se l'accaparer". « Je sais qu'on est ici pour chercher la vérité, que c'est la chose la plus difficile à définir, car il n'y a jamais une seule vérité. Je vais donner mon point de vue sur le dossier. Ce dossier, c'est un dossier d'agressions sexuelles. L'ensemble des portes sont ouvertes dans cet appartement (celui du tournage)", rappelle-t-il. Pour le procureur Laurent Guy, la supposée "théorie du complot" pour "entraîner la chute de Monsieur Depardieu" est "un peu impossible". Il appuie son avis en rappelant la chronologie des agressions dénoncées par les plaignantes, les commentaires des personnes qui ont tout de suite été informées des faits, et les signalements qui ont été faits. Il reprend plusieurs témoignages. « Il va y avoir des excuses. Alors les excuses (envers Amélie)....Pour reprendre les propos de ceux qui y ont assisté, voilà ce qui a été décrit : un 'homme agressif', quelqu'un qui a dit 'ah voilà l'emmerdeuse qui fait des histoires alors, je m'excuse', quelqu'un qui dit 'Je ne t'approcherai plus » ironise le procureur. Sur les excuses adressées à Sarah, Laurent Guy rappelle que Gérard Depardieu aurait dit notamment :"Je veux plus te voir, sors de ma loge", "T'es une balance !". Laurent Guy, procureur, revient sur l'agression telle que décrite par Sarah. Il explique que bien évidemment l'agression sexuelle ne se déroule pas (dans la très grande majorité des cas) devant des gens, et que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de témoin qu'elle n'a pas eu lieu. "Oui Sarah est seule devant une porte (quand elle se fait agresser)." "Quelle raison aurait Sarah de mentir?" interroge le procureur rappelant tout ce que peut engendrer le fait de dénoncer un acteur comme Gérard Depardieu, monstre sacré du cinéma. « On vous dit que Gérard Depardieu ne peut pas se déplacer seul (du fait de ses problèmes au genou et pour marcher, la défense affirme qu'il est toujours avec son garde du corps ou ses très proches collaborateurs)" (...) Mais jamais Gérard Depardieu ne peut pas être seul. Ça a été dit. Les témoins l'ont dit, une personne peut se retrouver seul avec lui. Vous avez trois témoins qui assistent à l'agression d'Amélie. M. Depardieu a fait allusion aux frotteurs du métro. Bel exemple ! » Le représentant du ministère public reprend l'exemple de l'acteur pour expliquer que comme sur un tournage où il y a pleine de monde, il est possible que personne ne voie, personne ne bouge ou ne réagisse, exactement comme les frotteurs de métro, que les passagers ne voient pas, car ils sont "comme des sardines", "sur leur téléphone". Il cite l'exemple de "l‘agresseur de la gare du Nord" qui donnait des coups à tout le monde et commente : "Les gens n’ont rien vu là, alors qu'il y avait 20 personnes, 30 personnes." On a quand même dans ce dossier des victimes qui maintiennent leurs dires, en confrontation et à cette audience et en face quelqu'un qui change de versions (...) Et on a trois témoins qui parlent de geste appuyé sur Amélie (...) ce qui constitue le délit d'agression sexuelle. Vous allez déclarer Gérard Depardieu coupable de ces agressions sexuelles. Laurent Guy, procureur, évoque une "absence totale de remise en cause" de la part du prévenu "qui s'est peut-être mis un peu trop près du précipice". Le procureur demande au tribunal d'entrer en voie de condamnation et requiert 18 mois d'emprisonnement assortis d'un sursis probatoire de 3 ans et une peine de 20 000 euros d'amende. Il demande aussi une obligation de soins psychologiques, une indemnisation pour les parties civiles, et une inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
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Plaidoirie de Me Catherine Le Magueresse, avocate de l'AVFT (l'Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail) Pour elle, le cinéma est "un terreau fertile aux agressions sexuelles", un "milieu misogyne". « Combien de fois a-t-on entendu, à cette audience, pour justifier de son comportement, C'est Gérard !! Son statut de monstre sacré lui confère un sacré pouvoir ! C'est la première fois en 30 ans de procès que je vois autant de violence du côté de la défense On entend souvent 'il faut que la honte change de camp. Il faut que plutôt que la solitude change de camp. Ce sont celles qui dénoncent, qui sont ostracisées » Me Le Magueresse, avocate de l'AVFT, demande 6000 euros de dommages et intérêts notamment.
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Me Claude Vincent rappelle que très vite sur le tournage des "Volets verts", sa cliente Sarah a envoyé des messages à des proches pour dénoncer le comportement de l'acteur. « J'en ai marre, Gégé, il arrête pas de me toucher, j'ai envie de lui foutre des tartes. » « Ça me fait chialer l'histoire de Gérard, j'ai mal partout". L'avocate rappelle que sa cliente a une maladie et que le stress amplifie ses maux. Elle insiste sur le fait que sa cliente s'est confiée à plusieurs personnes au sujet des agressions sexuelles qu'elles dénoncent et que ses déclarations n'ont jamais variées. « Amélie vous a dit : 'je suis l'emmerdeuse de service', parce qu'elle avait dénoncé l'agression sexuelle de Gérard Depardieu. » « On a toutes subies des agressions sexuelles sans porter plainte. On n'a pas le temps, on n'a pas l'énergie et on ne sait même pas si ce sont des agressions sexuelles. Des comportements lourds, lourdingues, c'est comme ça qu'on les a appelés pendant des années. Sarah vous l'a dit, elle voulait 'gérer seule'. Parce que nous les femmes, on veut être dure, forte. On cache les maladies, les agressions sexuelles, les violences parce que dire, pleurer, ce serait une marque de faiblesse. C'est ça aussi la beauté du patriarcat. Sarah ne voulait pas non plus en parler (de l'agression sexuelle) car elle ne voulait pas que le film s'arrête. Et parce qu'aussi, il fallait qu'elle travaille. En tant qu'intermittente, elle devait faire ses heures.. Gérard Depardieu reconnait qu'il s'est excusé... Car il aurait mal parlé à Sarah… » Me Claude Vincent, avocate de Sarah, cite l'interrogatoire de personnalité de Gérard Depardieu et dit qu'on doit en retenir deux phrases. "Je ne suis pas cet homme qui touche..." ce sont les mots de Gérard Depardieu hier à cette barre, avant de se rattraper.. » L'avocate cite la deuxième phrase à retenir de l'acteur, qui figurait dans une interview au "New York Times" : "C'est pas des viols parce qu'ils ne les forcent pas, elles sont saoules, ils sont là." L'avocate demande 10.000 euros de dommages et intérêts pour sa cliente. Elle rappelle ses traumas, morals et physiques, dont un sentiment de culpabilité. Elle demande, elle aussi, 10.000 euros au titre de la victimisation secondaire. Me Claude Vincent, avocate de Sarah, dénonce le comportement de Me Assous, seule personne durant ce procès à avoir donné le nom de sa cliente devant les caméras. Elle rappelle que tous les médias ont respecté l'anonymat de sa cliente, le pseudonyme qui lui a été donné, et qu'aucune photo et vidéo d'elle n'a été diffusée.
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Plaidoirie de Me Claude Vincent, avocate de Sarah « Pipi caca, chatte, enculé, bite, couille, connasse, Ça va les faire jouir, ça va lui faire mouiller sa culotte, tu vas voir ce que c'est une bonne bite, Si je peux plus te toucher les seins, commence l'avocate en référence au vocabulaire fleuri de l'acteur sur les plateaux, imitant la voix du monstre sacré du cinéma et ses grognements entendus sur les tournages. C'était désagréable à entendre. Tous les mots que je viens de reprendre sont dans la procédure. C'est ça Gérard Depardieu, c'est ça l'ambiance qu'instaure Gérard Depardieu sur un plateau. On n'est pas bien là, à la fraîche, décontracté, et on bandera quand on aura envie de bander. Pour Gérard Depardieu, il y a deux catégories de femmes : la maman et la putain. En fait, pour Gérard Depardieu, les femmes ne sont pas des femmes, ce sont des objets. Elle rappelle que plusieurs personnes, accoutumées au comportement de l'acteur, ont fini par dire : "C'est ça Gégé". Au sein de cette salle d'audience, on a assisté à l'apologie du sexisme. Pas une seule fois la défense n'a été capable de prononcer correctement le nom des victimes. On a traité les parties civiles de 'menteuses', de 'vénales'. Et nous, 'avocates hystériques'". Ce à quoi on a assisté dans cette salle d'audience, ce n'était pas comme l'a dit la défense une stratégie de la défense, c'était un agresseur défendu par un agresseur. » Me Claude Vincent, avocate de Sarah, annonce qu'elle va "plaider comme une femme, en tant que femme et pour une femme". Elle cite comme sa consœur les trois femmes venues hier à l'audience et qui ont, elles aussi, dénoncé les agressions sexuelles qu'elles auraient subi de l'acteur Gérard Depardieu. « Très nombreuses ont dit : tout le monde savait. Mais comment voulez-vous que ces jeunes femmes, le petit personnel, ait le courage de porter plainte ? Me Claude Vincent, avocate de Sarah, explique qu'elle a demandé à sa cliente si "elle aurait porté plainte si elle était restée dans le cinéma". Elle lui a répondu : "Je ne sais pas".
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Me Durrieu Diebolt, avocate de la partie civile, s'en prend à la défense, qui considère qu'"Amélie se serait construit une fausse histoire d'agression sexuelle". « Mais Amélie était en état de choc au moment des faits et si elle ne peut pas dire où elle était assise précisément dans l'appartement, ou qui l'a extraite des mains de Gérald Depardieu, c'est parce qu'elle était focus sur l'agression. Son discours est sincère et authentique. Ces femmes contre Gérard Depardieu, géant du cinéma, socialement aussi, c'est quoi ? On a quand même eu un message du Président saluant le talent de Depardieu. Porter plainte est difficile. Et ces femmes n'ont rien à y gagner, aucune gloire à tirer. Elles sont salies dans les médias. La défense nous parle de complot entre ces femmes contre Gérard Depardieu. On nous parle de complot médiatique. Mais il n'y a pas de complot ! Toutes ces femmes qui accusent Gérard Depardieu, et qui pour certaines sont venues témoigner hier à l'audience et dont les faits sont prescrits, ne se connaissaient pas avant. C'est en entendant les avocats de Gérard Depardieu de l'époque, Christian Saint-Palais et Béatrice Geissmann Achille, en décembre 2023 dans une émission de télévision, dire que leur client n'avait rien fait qui a déclenché le dépôt de plainte d'Amélie peu après. Elle ne pouvait supporter d'entendre ça. La défense n'a pas respecté le principe contradictoire et la loyauté des débats. C'est une défense particulièrement agressive, violente. Ça ne donne pas une bonne image de notre profession malheureusement. On a traité les parties civiles de 'menteuses', des femmes qui sont 'vénales' car elles demandent des dommages et intérêts ! » Pour le préjudice moral et professionnel, pour Amélie qui n'a pas travaillé pendant 18 mois après ces faits", Me Durrieu Diebolt, demande 22.000 euros. L'avocate en profite pour rappeler que sa cliente souffre encore aujourd'hui et qu'hier, elle avait quitté la salle. Elle demande également 15.000 euros pour elle, compte tenu de tout le travail qu'a nécessité ce dossier et des "manœuvres dilatoires" de la défense qui a fait que ce procès a duré deux jours de plus.
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ossements transportés, intervention d'un tiers... Ce qu'il faut retenir de la conférence du procureur https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/mort-d-emile-ossements-transportes-intervention-d-un-tiers-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-conference-du-procureur-7900487966
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L'avocate en vient aux traumas de sa cliente après les faits. « Une femme l'a récupérée la bouche ouverte, sidérée, choquée. Amélie lui a alors raconté qu'elle avait été agressée par Gérard Depardieu. Amélie décrit un état de sidération. Subir une agression sexuelle, c'est violent, et c'est une expérience extrêmement traumatisante. » Elle explique que sa cliente qui a voulu rentrer chez elle après les faits est allée à la gare et "a laissé passer tous les trains", elle "était comme shootée". Elle a finalement dormi à Paris. "L'examen psychiatrique corrobore cet état de choc traumatique" ajoute-t-elle. Me Durrieu Diebolt, avocate de la partie civile, convient qu'Amélie n'a pu mettre tout de suite mettre les mots "d'agression sexuelle" sur ce qu'il venait de lui arriver, comme de très nombreuses victimes. C'est un confident qui a mis le premier ces mots sur l'événement qui venait d'arriver. « Quatre personnes ont eu connaissance d'une agression sexuelle le jour des faits . Amélie, elle, avait honte de rentrer pour raconter ça à son mari. Un témoin rapporte ce que lui a confié Amélie, que Gérard Depardieu voulait lui fourrer son gros parasol. Un témoin a dit que Gérard Depardieu avait eu connaissance des faits dès le soir même. Dans un message le soir du 10 septembre, Monsieur Depardieu dit être 'embêté" rappelle l'avocate. Gérard Depardieu a dit dans ce message "être désolé" et que "ça n'était plus l'époque pour faire ça". On parle bien d'agression sexuelle. »