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January

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Tout ce qui a été posté par January

  1. Etre victime dans un monde où règne l'idée que la normalité est de ne pas l'être... (témoignage Rapport Ciase) Gwendoline, abusée en 1981 à 8 ans par un prêtre ami de la famille. Son propos témoigne d’une tension persistante entre « pragmatisme et fatigue éthique » qui pousse à faire le choix du silence, et une impérieuse nécessité de prendre la parole face à d’autres prises de paroles jugées “insupportables” car défendant l’institution et/ou déniant la « victimité ». Gwendoline : C'est insupportable d'en entendre parler. Les mots ne sont jamais justes, c'est toujours de travers, c'est toujours maladroit. C'est de la souffrance. […] mais j'ai besoin d'en faire quelque chose. Je me suis sentie un peu engagée tout au long de l'année-là, par des réactions de gens où je n'ai pas pu ne rien dire. Alors sur le moment, je ne peux rien dire tellement je suis meurtrie par ce que j'entends. Mais après, je réponds, par écrit entre autres, en disant "Je ne comprends pas pourquoi tu réagis comme ça !" et puis, ben du coup, je dis ce qui m'est arrivé.” Enquêteur : C'est des réactions de quel genre qui vous meurtrissent ? Gwendoline : Alors, j'en ai trois en tête. Une, pour laquelle je n’ai pas pu... Moi, j'ai réagi intérieurement, mais je ne connaissais pas assez la personne et surtout, je n'avais pas envie du tout de lui confier ça... Qui plaignait les pauvres prêtres qui étaient tous mis dans le même sac, et voilà, c'est insupportable. Une autre réaction, alors là des bons amis, alors on était très nombreux autour de la table et qui... qui plaidaient la cause de Barbarin en disant qu'on ne pouvait pas l'accuser comme ça, que c'était de la maladresse. Voilà, donc j'ai laissé passer la conversation et quand on est rentrés chez nous, j'ai envoyé un petit mail pour expliquer mon point de vue sur Barbarin et sur le fait que l'on ne pouvait pas parler de maladresse, qu'il était juste au moins complice et donc coupable. Et puis une réaction, pareil de très bons amis, dont une amie qui est âgée, qui est très engagée dans l'Église catholique, et qui a dit d'un ton assez ironique "Ah bah non on ne va pas encore nous la faire avec les pédophiles dans l'Église", c'était très cynique. Et pareil, c'était insupportable. Mais c'est des personnes à qui je n'avais pas du tout, je n’avais jamais parlé de ça en fait. Et les réactions des gens, par contre, quand j’envoyais un mail, c'était très chouette... Et puis, c'est aussi de dire mais en fait, les victimes elles existent quoi ! Ce n’est pas seulement.... Ce n’est pas seulement des chiffres ou une vue de l'esprit, quoi. Elles sont là, et quand on parle, il faut vraiment faire attention. Et ça, c'est hyper dur, parce que […] Il y a vraiment une culture de prendre la défense de l'Église et sans avoir de considération pour les personnes qui sont blessées par l'Église. Et ça c'est vraiment difficile. Et moi, je ne vois pas pourquoi je devrais systématiquement justifier cette blessure en racontant ce qui m'est arrivé. Je trouve que les gens devraient être sensibles à ça sans qu'on ait besoin de dire "Bah tu vois moi...".
  2. Des enfants surprotégés, survalorisés Rien qu'en faisant ça on a déjà résolu pas mal de problèmes. Des soutiens en tout cas oui. Pour régler et garder le thermostat à un niveau correct le plus souvent possible.
  3. Je me sens seule Le stress corrélé à une tâche ciblée j'aime ça ! Le petit coup d'adrénaline qui va donner un défi à relever, c'est positif pour moi, je suis plus performante, rapide, précise. J'aime bien ces boosters, principalement au travail mais aussi dans mes loisirs. Alors attention je ne parle pas du stress induit par une autre personne ou une ambiance délétère, ou encore un évènement de fond, je parle bien d'une "cible". Un imprévu sur un temps réduit par exemple. Ca j'aime ça. Et oui ça occasionne du stress, du bon stress pour moi.
  4. January

    À propos de Trump

    Merci de rejoindre les sujets déjà ouverts pour parler de Trump. Fonction recherche en haut à droite.
  5. January

    Est ce acceptable ?

    Si c'est une plaisanterie tant mieux, si ça n'en est pas une c'est grave. Je prends la décision de fermer le sujet. Merci pour votre compréhension.
  6. January

    Votre série du moment

    Ah bon ben je vais faire comme toi attendre le 10 mais j'ai bien peur que.... on verra.
  7. January

    Est ce acceptable ?

    Ca doit être une plaisanterie ? je veux pas être parano mais là.. il a noué un lien indéfectible avec une petite fille en 1 mois lui ?
  8. January

    Votre série du moment

    Y en a 9 ou 10 ? J'en ai vu 9 j'ai tout vu non ?
  9. Sujet fermé à la demande de l'auteur
  10. J'ai pas d'approche j'ai encore rien dit ! Et le sujet c'est pas les droits de l'enfant hein ? Sinon j'aurais posté en Histoire. T'as dit une connerie, reconnais-le et on n'en parle plus. Là tu fais virer le sujet au hs, tu parles d'un débat... oui les enfants ont été négligés et méprisés pendant des siècles. OUI. C'est factuel. Voilà maintenant que c'est dit on peut passer à autre chose au lieu de juger sur ce que je n'ai même pas encore dit sur Education positive = enfant roi ?
  11. Je ne me suis même pas encore exprimée sur le sujet ! Toi si, en faisant l'économie de bien comprendre "des siècles", et sans connaître et reconnaître l'Histoire des droits de l'enfant.
  12. Non pas du tout, regarde l'Histoire. L'enfant appartenait au père, comme un meuble, il pouvait en faire absolument ce qu'il voulait. C'est une vérité. Aucun droit pour l'enfant avant le 19ème. Et les premiers droits qu'ils ont eu concernait leur travail, tu parles d'un soin !
  13. L’éducation positive, ce concept moderne qui fait sourire certains parents et lever les yeux au ciel d'autres. Vous avez probablement entendu parler de ce terme à maintes reprises, mais de quoi parle-t-on vraiment ? Les enfants confrontés à des méthodes d’éducation positive sont-ils tous des enfants rois ? Alors que l’enfant a été négligé voire méprisé pendant des siècles, il est aujourd’hui chéri et protégé. En soi, c’est bien évidemment une avancée, on lui reconnaît des droits et il est moins victime de violence, mais cette évolution connaît aussi des dérives. Des enfants surprotégés, survalorisés, dont tous les besoins sont satisfaits instantanément "risquent de pâtir de problèmes de santé mentale (symptômes dépressifs et anxiété) et physique (risques d’obésité), de devenir plus narcissiques et moins matures et de développer moins de compétences cognitives. Les adultes risquent en outre de s’épuiser toujours plus dans leur volonté de se rapprocher des besoins et intérêts des enfants. Et, à terme, en très résumé, cela constitue une menace pour nos démocraties parce que ces enfants individualistes auront du mal à privilégier l’intérêt général. Et, donc, comment faire pour trouver un nouvel équilibre, plus sain ? https://www.rtbf.be/article/gare-a-l-enfant-roi-ok-mais-on-fait-quoi-11016854
  14. Le stress est-il vraiment un frein ? Une étude montre qu’il peut parfois stimuler les performances La dépression et l’anxiété liées au travail entraînent la perte de 12 milliards de journées de travail par an, coûtant près de 1 000 milliards de dollars à l’économie mondiale, estime un rapport1 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation internationale du travail (OIT). Cela souligne l’impact massif des troubles mentaux et la nécessité d’agir. Paradoxalement, les chercheurs en économie Timothée Demont, Daniela Horta Sáenz et Eva Raiber montrent que, selon le contexte, le stress peut devenir un moteur de performance, transformant les situations stressantes en défis à relever. [...] Nous ne sommes pas égaux face au stress Le stress renforce aussi les inégalités en amplifiant les écarts de performance selon le profil socio-économique. Les étudiants issus de milieux plus favorisés ont mieux réagi au stress, tandis que ceux dans des situations plus précaires ont subi des effets cognitifs négatifs dus à une anxiété accrue. Cela met en lumière les mécanismes d’inégalités en lien avec le stress économique et enrichit les connaissances sur la psychologie de la pauvreté et la gestion des incitations en contexte de précarité. Le stress représente un risque supplémentaire pour des populations déjà vulnérables à une santé mentale dégradée. Des études antérieures3 ont montré que les travailleurs aux emplois moins qualifiés ressentaient des niveaux de bien-être mental plus faibles. Les conditions de travail et la qualité de l’emploi jouent en outre un rôle important dans les différences de santé mentale entre les classes sociales. Mais.. Article complet : https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/dialogues-economiques/le-stress-ameliore-les-capacites-cognitives-si
  15. La CJUE engage la responsabilité des médecins La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a récemment rendu une décision qui pourrait avoir un impact majeur sur la responsabilité des professionnels de santé ayant administré les vaccins contre le COVID-19. Selon cet arrêt, une prescription médicale était nécessaire pour l’administration de ces vaccins, ce qui remet en cause la manière dont la campagne de vaccination a été menée dans plusieurs pays européens. L’importance de la prescription médicale L’affaire portée devant la CJUE par le professeur Frajese met en lumière un point fondamental : les médecins avaient la liberté d’évaluer la pertinence d’une vaccination pour leurs patients. Contrairement à ce qui a été appliqué dans certains États membres, l’autorisation de mise sur le marché des vaccins COVID-19 n’impliquait aucune obligation pour les médecins de prescrire ou d’administrer ces vaccins. La Cour rappelle que la relation médecin-patient repose sur un principe essentiel : la liberté de prescription. Chaque professionnel de santé doit pouvoir, en fonction des spécificités du patient, choisir le traitement le plus adapté, en toute indépendance. Ainsi, ceux qui ont choisi de ne pas recommander ces vaccins ou de les déconseiller ne peuvent être poursuivis ni disciplinés pour cette raison. Les conséquences sur la responsabilité des médecins L’arrêt de la CJUE précise que les médecins ayant administré ces vaccins sans évaluation individuelle du patient pourraient voir leur responsabilité engagée. En effet, le fait que ces vaccins aient reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM) ne suffisait pas à exempter les praticiens de leur devoir d’analyse des risques pour chaque patient. Cela signifie que les professionnels de santé qui ont procédé à la vaccination sans prescription spécifique pourraient être poursuivis pour faute médicale. La Cour souligne que la protection juridique dont bénéficiaient les médecins ne s’applique que si l’administration des vaccins a respecté les règles en vigueur, ce qui inclut l’évaluation individuelle de chaque patient. https://www.ellipsis-avocats.com/2025/02/27/vaccin-covid-19-la-cjue-engage-la-responsabilite-des-medecins/ Non. POURRAIENT.
  16. January

    Procès de Joël Le Scouarnec

    Les parents des victimes face à l’horreur Ils sont les victimes collatérales de ce procès. Rongés par les remords, plongés dans l’horreur des faits subis par leurs enfants, les parents des victimes de Joël Le Scouarnec, actuellement jugé à cour criminelle du Morbihan, doivent également tenter de se reconstruire. [...] Tous doivent désormais vivre avec ce lourd fardeau. Et parfois avec la culpabilité de ne pas avoir dénoncé les gestes pourtant révélés par leurs enfants. « Ils avaient trouvé ça bizarre mais pensaient qu’il s’agissait d’un geste lié à l’opération ». [...] Devant la cour, la mère raconte comment sa fille a changé après son opération. « Elle entrait dans l’adolescence, on se disait que c’était ça l’explication », rejoue-t-elle. « Que d’années gâchées. » Puis elle s’interroge. « Est-ce normal que ce soit nous qui culpabilisons de ne pas avoir su protéger notre fille ? ». Peu de parents ont accompagné leurs enfants. Car les faits sont difficiles à entendre. https://www.20minutes.fr/justice/4144075-20250318-proces-scouarnec-annees-gachees-parents-victimes-face-horreur
  17. Oui, j'allais poster Affaire Bétharram : la justice saisie après la découverte de deux accusations de violences sexuelles entre élèves en 2024 https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/affaire-betharram-la-justice-saisie-apres-la-decouverte-de-deux-accusations-de-violences-sexuelles-entre-eleves-en-2024_7137531.html
  18. Bétharram, paroles de victimes "Nous étions victimes, tous élèves confondus, d'une violence quotidienne latente, psychologique, physique. Mais le pan qui s'est ouvert là, c'est le pan de l'agression sexuelle, qui est d'une monstruosité sans nom, que subissaient nos camarades pensionnaires. J'ai un camarade, en cinquième, qui m'a raconté qu'il s'était réveillé avec la main du directeur, le père Carricart, dans son pyjama. Il nous racontait ça dans la cour de récré, chose qui, quand on a 12 ans, est un peu l'inconnu". Le père Carricart est décédé depuis. Il avait été emprisonné, puis libéré, avant de finir au Vatican, et de se suicider après deux autres plaintes déposées en 2000. Frédéric assure avoir essayé d'en parler à ses parents. "Je ne sais pas si...", hésite-t-il, avant de lâcher : "Apparemment, ça n'a servi à rien". https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-la-redaction-de-ici-la-rochelle/temoin-de-coups-de-pieds-dans-le-ventre-par-terre-un-retais-raconte-les-violences-a-notre-dame-de-betharram-2827377 "Quand il y avait quelque chose qui n'allait pas, qu'est ce qu'on faisait ? Eh bien, on me mettait à genoux sur une règle d'école en fer. J'étais tout petit, je ne pouvais rien faire avec les mains sur la tête. Et je revenais bien souvent au dortoir avec les genoux en sang. J'avais juré que si un jour, j'en avais l'occasion, je reviendrais à Bétharram pour frapper ce curé qui m'avait vraiment traumatisé. J'ai sonné à la porte de Bétharram et il y a un curé qui m'a ouvert. Ce religieux m'a dit -'Écoutez, mon fils, le père que vous cherchez est décédé'. J'ai alors dit 'Tant mieux, parce que certainement que je lui aurais tapé dessus'. Ça, c'est sûr et certain." https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/affaire-betharram-le-directeur-me-donnait-des-coups-de-baton-dans-le-dos-se-souvient-jacques-un-girondin-de-81-ans-8115991
  19. La prise de parole immédiate ou tardive, quand elle a lieu en famille 28,1% des hommes qui ont parlé à leur mère tout de suite n’ont pas été crus contre 32,5% des femmes. De plus, elles (les victimes) ne sont que 16,3% à avoir vu leur mère contacter l’Église, contre 34,2% des hommes. Les mères croient donc plus et se mobilisent davantage pour leurs garçons que pour leurs filles. En revanche, les pères sont 27,7% à ne pas avoir cru leur garçon immédiatement, contre 13,9% pour les filles. Les pères croient donc plus leurs filles. Ainsi, les pères sont plus prompts à contacter l’Église si c’est leur fille qui leur parle que s’il s’agit de leur garçon. Ces différences genrées s’estompent lorsque l’on observe les réactions des parents mis au courant plus tard. on se rend compte que cette prise de parole intrafamiliale n’a le plus souvent engendré aucune réaction quand bien même elle a été crue. Le caractère genré de la gestion intra-familiale des violences sexuelles : la prise de parole des garçons ou des hommes abusés enfants semble susciter plus de réactions que celle des filles ou femmes abusées enfants. L’âge de la personne abusée au moment de la prise de parole n’influence également que la réaction des parents. Avec le temps, les parents réagissent de moins en moins (sans doute parce que la personne concernée devenue adulte peut agir par elle-même, que les parents se sentent moins concernés). (Rapport Ciase)
  20. Parce-que tu ne rédiges rien et qu'il faut un minimum ? C'est du respect, tout simplement, pour les forumeurs.
  21. J'ai modifié le topic de départ. @querida13 c'est pénible ces sujets en forme de n'importe quoi....
  22. Sur la prise de parole Il y a l’ampleur de l’abus lui-même et le contexte de l'abus... Les victimes parlent plus "facilement" s'il y a eu étalement des violences dans le temps. Au contraire, l’acte de violence ponctuel, si traumatique soit-il, est moins révélé. A qui les victimes parlent-elles ? Souvent en famille, la mère, le père, autre en famille ou ami lorsque l'abus n'est pas distant de la révélation. Sinon, c'est le conjoint qui reçoit la révélation.
  23. En fait je suis en train de C/C des affaires les unes entre les autres et c'est.. merde je viens de penser à Le Scouarnec. alors ouais on va me dire "ahlala rien à voir, là tu pouvais pas savoir !". Bon ben je l'attends, puisque je le sais. ......
  24. Ca, c'est moi qui décide. Et c'est pas près d'être fermé parce-que je compte bien aller beaucoup plus loin que des considérations de surface. Je pense que j'ai commencé à montrer. Je vais continuer.
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