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Tout ce qui a été posté par January
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AG : On peut s’interroger sur un procès qui dure 5 jours alors que l’auteur a reconnu l’homicide conjugal. La question du comment on le sait, reste en suspens la question du pourquoi.. Est-ce que vous aviez déjà pensé par le passé, compte tenu des difficultés, à cette issue tragique ? - Non, parce que j’arrivais toujours và fuir - Pourquoi pas ce soir là ? - Elle m’a retenu. AG : Est-ce que ce soir-là Alexia avait décider de vous quitter ? - Non AG : Nous ne croyons pas au fait qu'elle vous a demandé un rapport sexuel Monsieur Daval, vous mentez... - Non. Je ne mens pas. AG : Est-ce que vous aviez fait un repérage du bois avant ? - Non, j'y suis allé par hasard. - Et le véhicule ? - J'ai pris le Nemo AG : J'ai de la peine à le croire là aussi (il enchaîne sur le mensonge "jogging") La supercherie elle aurait pu durer des années ? - oui - pourquoi ce soir là ? - Le soir n’était pas choisi c’est la dispute qui a mal tourné Sur les mensonges JD répète qu'il ne pouvait pas avoué, risqué de tout perdre. AG : La famille d'Alexia a raison de dire que vous avez créé la médiatisation. Mais dans cette médiatisation vous êtes maintenant l'incarnation de celui qui a tué sa femme, du féminicide, il va falloir le porter ça... - Oui.
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Donc, on était resté sur Me Portejoie.... Qui fait répéter à JD qu'il a bien voulu la mort d'Alexia. Il dit "c'est important pour la qualification des faits". (c'est surtout important pour déstabiliser l'accusé, la qualification des faits est pliée depuis trèèès longtemps avant cette audience : meurtre sur conjoint). Il demande ensuite si pendant ces trois mois de mensonge, à aucun moment il n'a eu envie de dire la vérité à ses beaux-parents. Si, il a voulu, mais n'a pas pu. GJ Portejoie : Vous dites l’avoir traînée ‘comme un sac-à-patates’ jusqu’à l’endroit où vous avez déposé le corps. Vous la tirez par les jambes sur 50m. Mais ce n’est pas un chemin balisé, ce sont des ronces. Comment peut-on tirer ainsi celles qu’on a aimée ? - ... - Qu’est-ce qui vous amène à dire ‘ce n’est pas moi, c’est un complot familial ? - C’était pour sortir de prison... - Vous êtes glaçant de sang-froid ! Où trouvez-vous l’énergie de faire ça ? - Cette personne, c’était pas moi... - Si, c’était vous ! Qu’est-ce qui vous anime ? - [La peur] de tout perdre... - Mais vous aviez déjà tout perdu ! Et donc c'est à ce moment-là que GJ Portejoie s'écrie que JD ne prend pas les perches qu'il lui tend, que c'est le dernier moment, qu'il faut qu'ils sortent avec des certitudes, qu'il est difficile à gérer, et il va se rassoir dans ses effets de manche plutôt pathétiques. JH Portejoie prend la suite et commence en disant qu'il espère avoir plus de chance que son père. Il interroge JD sur l'ambiance dans la voiture et s'attaque ensuite à démonter les déclarations de JD sur la demande de rapport sexuel d'Alexia. JH Portejoie : Pourquoi Alexia voulait-elle un rapport ? - Pour tomber enceinte. - Elle ne pouvait pas tomber enceinte ce soir-là, c’est dans son dossier médical ! - Alors peut-être pour avoir du plaisir, je ne sais pas. - Elle avait mis un ovule et pris un somnifère ! Ça ressemble à une femme qui veut un rapport, selon vous ? - Ca n’empêche pas... - Et quand vous allez à 12h15 chez les gendarmes, vous lancez des fausses pistes. Vous y réfléchissez quand ? - L’après-midi. Les réponses de J. Daval sont lacunaires. - Vous ne nous aidez pas beaucoup, M. Daval. - Je ne peux pas en dire plus que ce que je dis. - Pourquoi la tirer par les pieds plutôt que par les aisselles ? - Bah dans le Nemo, elle arrivait par les pieds. - C’était votre femme ! Les avocats pc se succèdent et utilisent les mêmes ficelles : ils essaient de le provoquer, mais rien n'y fait. Me Estève prend sa grosse voix d'avocat qui veut impressionner en cour d'assises. Ca marche pas et même, ses questions inquisitrices renforcent le sentiment de sincérité de JD.. Me Caty Richard (qui est toujours sur la thèse de profanation de cadavre) : Vous dites que nous ne pourriez pas avoir de rapport. Pourquoi ça a marché mercredi et pas ce soir là ? - Parce que j’avais pas pris le cachet (comprendre, le viagra ou cialis) Me Richard : Ses absences, ce goût de métal dans la bouche, elle dormait, elle vous demandait plus rien, vous aviez la paix? Elle vous sollicitait pas ! (elle reprend la thèse de l'empoisonnement) Me Richard : Est-ce que vous vouliez un enfant ? - Oui je voulais un enfant... - Vous avez accompagné Alexia à tous ses rendez-vous ? - Oui deux-trois fois.. - Vous utilisiez Google à la maison ? Jonathann Daval sursaute et écarquille les yeux (y a pas que lui) - Vous vous souvenez avoir appelé votre belle-mère le 27 septembre 2017 par rapport au bol alimentaire ? Que lui avez-vous dit ? - Je ne sais plus... Me Richard : Alexia, elle vous comprenait pas, vous ne faisiez rien pour qu’elle comprenne qui vous étiez. Vous lui aviez parlé franchement une fois, de vos problèmes de couple? - Non. - Vous pouviez comprendre qu’elle essayait de vous faire réagir ? de vous retrouver ? - Peut être. - vous persistez à dire qu'elle le faisait violemment ? - Oui.
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Je reviendrai demain sur la fin de l'audience.. C'est vraiment n'importe quoi ces débats jusqu'à point d'heure. Je relaierai demain matin, c'est mieux..
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GJ Portejoie fait ce qu'il sait faire de mieux, avec ce phrasé caractéristique, du Portejoie dans le texte : Essayez de vous libérer un peu, de vous lâcher. C’est le dernier moment ! (...) Vous ne saisissez pas la perche que je vous tends ! (mais quelle perche nom de..?! Il veut absolument que la version de ses clients corresponde à la réalité..)
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JD a répondu à toutes les questions pendant la projection des photos. On voit la gendarme qui représente Alexia le bloquer devant la porte, c’est l’accès pour accéder au garage. "Pour éviter le conflit pourquoi ne pas revenir dans le salon?" "J’aurais pas pu fuir la situation elle aurait persévéré". La gendarme l’agrippe par le bras.. Il attrape la porte pour accéder au garage, elle se remet devant le passage, il passe quand même, la plaque contre le mur et la rambarde, elle lui met des coups de genou, elle le mord au creux du coude, il lui plaque la tête contre le mur, il la cogne. Puis il serre les mains autour du cou. Elle tombe la tête en avant dans les escaliers, il gifle Alexia pour voir si elle se réveille, il la tire par les bras jusqu’en bas, il l’allonge dans la salle de sports, "je l’avais remis à plat pour voir".. On est maintenant des les bois.. Prsdt : Ce bois, vous le connaissiez ? - Non, pas plus que ça - Vous vous souvenez de l'endroit où vous l'avez mise ? - Non - C'était un endroit difficile d'accès quand même. - Oui - Vous aviez déjà pris la bombe ? - Oui - Vous aviez idée de la crémation ? - Oui c'était ce matin-là - Vous l'allongiez sur le dos entre les deux troncs ? - Oui L'audience est suspendue pour 15 mn. Ca reprendra avec les questions de la cour.
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C'est pas ce qu'il te dit. Ce qu'il te dit c'est qu'il y a une liste de questions très précises auxquelles il faut répondre, et que la peine s'articule autour de ça, et autour et surtout : des articles du code pénal.
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Les photos de la reconstitution matchent avec ce qu'il vient de raconter. Ca veut dire que depuis qu'il a avoué l'entièreté des faits, ses déclarations n'ont plus varié, c'est ce que cherchait à démontrer la défense (qui a bien anticipé parce-que franchement, ça reste troublant les mots qu'il emploie).
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Oui mais la rédaction des alibis c'est beaucoup plus tard, après avoir été réinterrogé.
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Le président relit le texte de la marche blanche. Prsdt : Qui a écrit ce texte ?" - C’est moi et mon beau frère. J’ai été désigné pour faire la partie sur le sport. Interrogé sur le complot familial: C’est une fois de plus pour me sortir de tout ça. Il y a eu des conséquences terribles, oui ça a détruit des vies, encore remis de l’horreur en plus. Le président relève que ses inventions ont provoqué des milliers de cotes en plus dans le dossier, nourri les spéculations dans les médias. "ça va loin, même sur ma boîte mail je reçois des hypothèses, même encore aujourd'hui !" La cour va maintenant diffuser des photos de la reconstitution. C'est la défense qui l'a demandé (well done..)
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C'était plusieurs semaines après le meurtre en fait.
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Prsdt : Tout votre comportement a largement participé à la médiatisation. Il y a eu cette marche blanche. Cette fausse histoire de joggeuse disparue. Vous l'aviez raconté à tous vos proches. Vous ne pouviez pas facilement revenir dessus.. - Oui, ça devient difficile. En janvier, j’évitais tous les médias.
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-Prsdt : Et le lendemain, pourquoi êtes-vous allé chercher une imprimante ? - Pour me montrer, pour dire que ça ne pouvait pas être moi. - Vous aviez bien compris le concept de l’alibi... - Oui. Prsdt : Les alibis vous les avez préparés très en avance ? - Oui...C'est dur à faire ça (écrire ses alibis sur un papier), on pleure quand on fait ça. - Tous ces alibis ont fortement alimenté la médiatisation non ? - Oui... - Votre état d'esprit à ce moment-là ? - C'est comme si c'était une autre personne, pas moi.
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Il maintient ne lui avoir remis qu'une paire de chaussures pour faire croire qu’elle était partie faire un jogging. JD : Le reste c’est ce qu’elle portait quand elle s’est changée à la maison. Le président lit à Jonathann Daval le fameux document Word sur lequel il écrit plus tard tous les éléments de son emploi du temps pour bien se souvenir de ses alibis. Le faux récit commence par "vendredi matin; petite crise de personnalité, elle m'a mordu au bras droit." Prsdt : c'est très détaillé.. - oui. - Vous indiquez "elle m'a mordu en haut du bras droit le matin" ? - Oui. - Ces explications vous les avez préparées pour la gendarmerie ? - Oui. Dans ce récit, y a des fragments de vérité, et des fragments de mensonge. (C'est troublant cette façon qu'il a de reprendre les vocables qu'on entend depuis trois jours. Bon, à sa décharge, son QI est de 91. Mais à sa charge, la partie civile - je pourrais le parier - va dire qu'il a "fabriqué" son récit en fonction de ce qui a été dit)
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Prsdt : L’entrejambe, la tête et les pieds étaient davantage carbonisés - Je ne sais pas. J’ai aspergé [et mis le feu à des branches sur le corps] et je suis parti. Je ne sais pas quelles branches ont le plus pris. - Vous avez dit à un moment que vous aviez l'idée de vous suicider ? - Je l'ai pensé, après avoir emmené le corps, mais je ne l'ai pas fait... La peur de perdre les autres, je pense que c'est ce qui fait que je ne l'ai pas fait. - et ensuite ? - Après j'ai fait tout ce qui a été relaté le premier jour... Envoyer les sms, aller boire un café, chercher une imprimante chez mon patron... - Vous vous attendiez à ce que ça provoque un tel intérêt médiatique ? - Ah non, du tout. Non, ce n'est pas de la préméditation, mais je reste sur le procès je reviendrai expliquer
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JD : J'ai pris la bombe parce qu'elle était dans le garage. Je l'ai prise pour ce qui s'est passé après... Mettre le feu... ça a été difficile à reconnaître après. Le corps... à ce moment-là... Je l'ai traîné vers la forêt. Comme on l'a dit, à ce moment c'était... Comme un vulgaire sac à patates. C'était trop horrible. Donner le feu à un corps c'est pour effacer les traces, de toute façon... Asperger, et puis mettre le feu... - Et vous êtes resté ? - Non, aussitôt que le feu a pris je suis parti. C'est dégueulasse.. (Il pleure)
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Prsdt : Quand on fait ça c'est pour ne pas se faire arrêter... Comment envisagiez-vous votre vie après ça ? - L'amour des autres... Ne pas perdre l'amour des autres... Encore plaire aux autres, paraître bien par rapport aux autres. - Vous pensiez vivre toute votre vie avec ça ? JD : De toute façon avec les éléments que j’avais laissés... le tracker du Nemo, les traces, la bombe ... je savais qu’ils allaient me retrouver. Comme si une partie voulait cacher les choses, et une autre qui disait non.
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JD : Avec ce qui venait de se passer, les somnifères...ça agi pas.. Je suis descendu plusieurs fois ouvrir le coffre du Nemo voir si c'était bien réel, si elle était bien morte... J'avais du mal à croire que ça s'était passé. Et c'est le lendemain à 9 heures où j'ai pris la décision... Le terme va être un peu dur, mais de me débarrasser du corps. En maquillant ça en jogging.
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JD : Je ne voyais pas les marques de coups à ce moment là, les marques n'étaient pas ressorties. J'ai placé son corps dans le véhicule. C'était plus facile de mettre le corps dans cette voiture que dans l'autre. Le coffre de l'Audi est beaucoup plus haut... - Oui mais l'Audi est dans le garage, ça aurait pu être plus discret ? - Il faisait nuit... on ne réfléchit pas sur le coup, c'est plus tard. Je sais j'aurais pu appeler les ambulances, les gendarmes, mais j'ai pas réagi comme ça. - ça arrive vous savez, des gens vont se dénoncer au commissariat ? - Je n'ai pas pris la bonne décision... De cacher le corps, ne plus la voir dans les escaliers. Je suis remonté dans la chambre, j'ai pris deux-trois cachets pour dormir, mais je me suis réveillé plusieurs fois dans la nuit. Je savais que c'était les somnifères qu'elle prenait pour dormir.
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Prsdt : Vous êtes réellement en colère ? - Oui... - Au point d'aller au bout ? De donner la mort ? - La mort... Oui.. - Dans vos premières declarations, vous ne disiez pas ça. - C’était difficile à admettre... Quand elle tombe dans les escaliers c'est la panique... J'ai essayé de la réveiller, mais c'était trop tard. (c'est important ce qu'il dit là, par contre, pour "l'affaissement" ça ne marche pas..)
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Prsdt : Pourquoi ne pas arrêter ?? JD : Le temps à ce moment là... Je ne me rends pas compte du temps. La colère, la colère, et toutes ces années qui sont ressorties... Et ses mots qui continuaient de sortir malgré tout... D'où l'étranglement pour qu'elle se taise... C'est l'enchaînement. Prsdt : Comment pouvait-elle continuer à parler avec les coups que vous lui donniez ? - Les coups étaient rapides et c'est parti tout de suite sur la strangulation... - Est-ce qu'elle s'est défendue ? - ça devait être quand je voulais lui reprendre les clés, je suppose... - Elle était contre la rambarde ? - Oui... - J'ai serré... Le temps... On l'a estimé à 4 minutes, mais je ne peux pas estimer le temps... Quand j'ai senti qu'elle s'affaissait j'ai lâché. J'étais bloqué contre elle elle ne pouvait pas se débattre. Je lui ai donné la mort, oui, quand on étrangle quelqu'un comme ça, c'est pour donner la mort. - C'était pour qu'elle se taise à jamais ? - Oui...
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Prsdt : Revenons au 27 octobre... Elle vous fait ces reproches... - Elle me fait des reproches disant comme quoi je la désire pas, que je ne veux plus d’elle, je nie, elle me dit de toute façon, ce soir même chez mes parents tu ne t’es pas occupé de moi.. J'essaie de partir de la maison, pour éviter de nouveaux reproches, de nouvelles humiliations. ça m'était déjà arrivé par le passé, j'allais me réfugier chez ma soeur ou chez mes parents. Le président, patiemment : Et ? - -De temps en temps je me réfugiais au boulot aussi... Ou je disais que j'étais au boulot mais j'allais voir mes parents... j'ai menti à mon employeur en lui disant que j'y allais au lieu de travailler parce qu'elle avait une machine pour m'aider à respirer. Prsdt : .. oui et ? ce soir-là.. - Elle voulait me reprendre mes clés, elle ne voulait pas que je parte. J'ai essayé de lui reprendre les clés. Un échange a commencé dans le couloir, on s'est donné les coups. Dans l'escalier elle a réessayé, c'est là que je l'ai plaqué dans l'escalier. elle m'a mordu, et cela m'a mis hors de moi. Elle me donnait parfois des coups violents, mais pas aussi violents que les coups que je lui ai donnés ce soir là. Le prsdt interrompt par question. JD : Elle me donnait des coups régulièrement. - Ah bon ? Hier, vous avez dit des tapes. J. Daval : Quand je ronflais, elle me donnait des coups de genou. Des fois, je faisais chambre à part. Prsdt : C’était une violence physique ou psychologique ? - les deux. - Et les coups qu'elle vous portait c'était souvent ? - Ça arrivait mais le plus souvent c'était des violences verbales. Elle donnait des coups qui faisait mal et d'autres pas. Le président lui demande de continuer. JD : Je lui cogne la tête contre le mur, et lui assène des coups assez violents. J'ai tapé avec les mains. - Des coups de poing ? - des coups de poing oui. - ça n'était jamais arrivé ? - Non, c'était la première fois, je n'avais jamais donné de coups de poing à quelqu'un... Les coups qu'il lui porte à ce moment là, "5 à 10 coups", alors qu'elle est plaquée contre la rambarde de l'escalier, il a beaucoup de mal à les admettre. : je me suis jamais battu, j'ai jamais donné de coups à qui que ce soit, c'était la première fois. Le président reprend : Vous n’étiez pas en train de vous battre. Vous étiez en train de tabasser quelqu’un..
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Jonathan Daval Prsdt : Vous vous sentez mieux qu'hier soir ? JD : Pour le moment oui. Prsdt : On est à 23h30, vous partez de chez vos beaux-parents. Reprenons de là. Je vous laisse la parole, essayez d'être plus détaillé, de toute façon il faudra l'être de plus en plus. - Je vais essayer. On est rentré, on est monté à l'étage. Je me suis servi un digestif. Tout allait bien. - Pourquoi un digestif ? - Pour retarder mon coucher, pour ne pas rejoindre son épouse. - Vous vouliez fuir votre épouse ? - oui. Alexia revient au salon, me propose une relation, je dis non, elle me fait des reproches, je souhaite m'en aller comme d'habitude, elle me dit que comme d'habitude, je ne me suis pas occupé d'elle. Je prends les clés pour partir de la maison, elle veut m'en empêcher, et là... Le prsdt l'interrompt. Il veut des détails sur la demande de relation sexuelle. JD : Elle vient de planter près de moi. ‘Je veux une relation sexuelle’. C’est comme ça, elle veut une relation. Il faut qu’on couche ensemble. C’était pas comme ça avant, avant il y avait de l’envie. Notre relation et nos rapports sexuels se sont beaucoup dégradés après le mariage. Le soir là je ne suis pas d'accord pour une relation. Je savais que je n'allait pas pouvoir combler ma femme. - elle a demandé un rapport après avoir mis un ovule gynécologique ? - Moi je ne savais pas qu’elle avait mis un ovule. - Bon... ça, c’est donc toujours une question. Ce n'est pas une approche amoureuse ? - Non, il faut une relation, c'est tout. Je savais que ça allait tourner en dispute parce que je savais que je n’allais pas pouvoir avoir une érection. C’était humiliant de ne pas pouvoir déjà, et en plus elle me fait des reproches. Alors j’ai refusé. Elle m'en veut, elle se fâche, elle me reproche de ne pas m'occuper d'elle et de plus m'occuper des autres. C'est vrai que j'ai aidé à la cuisine chez mes beaux-parents, par politesse et pour faire plaisir aux gens... C'était dans ma nature de toujours faire en sorte d'être serviable. Ce n'était pas la première fois qu'Alexia me faisait ce reproche... Quand elle me faisait des reproches, j’acquiesçais, je ne disais rien. J’avais toujours des reproches, même quand on sortait avec des amis, que je m’étais mal tenu, que je ne prenais pas la parole.
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Oui c'est pour ça que je dis qu'il a déconné.
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Il a déconné là, d'un seul coup il s'est senti poussé des ailes, bon on comprend, il vient de faire carton plein mais quand même Je valide.
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RS : Et si on associe un obsessionnel.... et une hystérique ? - Bruits désapprobateurs de la famille Fouillot - " - Je ne m’exprime que sur Mr Daval Maitre. Aux avocats qui tentent et retentent et tentent encore : Vous pouvez me poser toujours les mêmes questions je vous donnerai toujours les mêmes réponses... Mais je peux répéter si vous voulez j'ai le temps, je suis à la retraite. (Forcément la partie civile est en difficulté..) L'expert continue : Les pathologies de J. Daval ne sont pas figées, ça peut s’améliorer. (Alors ça c'est très, très important pour le verdict) Suspension d'audience, au retour, JD.